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ATTENTION: le patchwork photographique sur l'avenue de la Gare-Sud, au format mondial dépliant, fait partie intégrante de ce cahier PRO FRIBOURG N° 119

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PRO FRIBOURG Juin 1998 Trimestriel N" 119

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SOMMAIRE

...

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Souvenirs, Souvenirs...

^W^Or^lSPARATTEE|

Conception, projet: BERCLAZ

Ce kiosque «Souvenirs, Souvenirs...» a été une action artistique du Belluard Bollwerk International 1998, présentant 832 photos actuelles de l'avenue de la Gare-Sud au format carte postale.

Elles ont été prises par Primula Bosshard, Gabrielle Gawrysiak, Eliane Laub- scher, Martine Wolhauser, Jean-Daniel Berclaz, Jacques Bulliard et Yves Eigenmann. Leur tirage est de Florence May. Les photos anciennes provien¬

nent des archives de Pro Fribourg.

ATTENTION: le patchwork photographique sur l'avenue de la Gare-Sud, au format mondial dépliant, fait partie intégrante de ce cahier PRO FRIBOURG N° 119.

EXPO 2001: pas de passe-droit! 19 Une exposition sur l'architecture vernaculaire roumaine 20 Notes de lecture 22 t Paul Morel 1908-1998 24 t Alberto Sartoris 1901 -1998 25 IMPRESSUM Conditions d'abonnement CCP17-6883-3

PRO FRIBOURG Ordinaire Fr. 46- pRO cribourG

Stalden 14 De soutien Fr. 60.-

1700 Fribourg Réduit <avs,étudiants,apprentis) Fr. 36- 1700 Fribourg Tél. 026 - 322 17 40

Fax 026 - 323 23 87 Imprimerie MTL SA, Villars-sur-Glâne. Tirage 3200 exemplaires

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À TRAVERS LE

NOUVEAU FRIBOURG

LA LIBERTÉ du 27 juillet 1907

...Allons maintenant vers Pérolies et, non sans quelques regrets, constatons en passant que l'«avenue de la Gare»

aurait pu devenir avec un plan d'en¬

semble une des plus belles entrées de ville de la Suisse. Tout y était: la largeur, la perspective, la ligne harmonieuse.

Mais hélas, cette voie unique aura long¬

temps encore un aspect désordonné, inélégant et, par certains côtés, chétif.

M. Stübben, le célèbre architecte de Cologne, a écrit cette parole profonde: 1

«Chaque rue devrait être traitée comme une individualité», c'est-à-dire recevoir la parure qui convient à sa situation, non seulement topographique mais sociale, dans la cité, à son orientation économique, à l'espace qu'elle occupe, aux rela¬

tions qu'elle a avec son voisinage. Mais pour arriver à ce résultat il faut prévoir, diriger dans un sens identique les constructions nouvelles sans tenir compte de ce qui, dans leur entourage, est appelé à disparaître. Il fallait élever, à l'avenue de la Gare, de belles maisons commerciales d'une hauteur égale, d'un aspect uniforme, se tenant les unes aux autres. Je les vois avec de larges et claires ar¬

cades qui nous auraient dotés d'un promenoir couvert admirable; il fallait bâtir à cette place une vraie rue compacte aux lignes précises, au style bien défini.

Espérons qu'on pourra, avec le temps, réaliser en partie ce programme, lors¬

que certaines demeures qui déparent ce quartier en résurrection seront tombées sous la pioche du démolisseur.

Mais que dès maintenant nos édiles ne laissent plus rien au hasard des cir¬

constances.

Georges de Montenach Conseiller aux Etats Camérier secret de cape et d'épée du pape Léon XIII

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AGENCE IMMOBILIÈRE EMBOURGEOISE Edouard Fischer Fribourg

Achats — Ventes — Gérances « Locations de : ^

maisons, domaines, vilias, propriétés, montagnes, etc.

En 1907, l'avenue de la Gare- Sud a deux imposants

immeubles en tête de rue:

l'immeuble «A la Ménagère», restauré depuis lors par l'Assurance La Suisse, et l'immeuble Fischer (plus tard Pharmacie Cuony) sauvagement détruit en 1971 pour ne laisser place qu'à un terrain vague.

Un exploit signé Luigi Musy (voir photo en p. 7)

' - Maison Fischek^froprieté de uAgvj$

Bureau: dans la Maison.

HENRI MAYFJW^

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Avenue de la Gare:

fermeture de plusieurs commerces

En vue de la construction de nouveaux bâtiments modernes à l'avenue de la Gare, précédant la future transformation de la

«Fribourg-lllustré» place de la gare de Fribourg, d'avril 1971. plusieurs magasins installés de¬

puis très longtemps sur cette importante artère de notre ville, ont fermé leurs portes et trans¬

féré leur commerce dans des rues plus reculées du centre.

C'est donc un pas important qui vient d'être franchi dans l'aménagement de ce point né¬

vralgique de la capitale, aména¬

gement dont on peut espérer qu'il répondra aux exigences urbanistes actuelles. Ci-dessus, une photographie du quartier appelé à disparaître.

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Plan

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pointe P® - 1 AVENUE DE LA GARE-SUD

Z9 Immense Projet :

du nouveau

FRIBOURG — Le plus important projet immobilier et com- nation de ce bâtiment, son proprié mercial jamais envisagé en plein centre de Fribourg, dont la taire!^àses risques et périls, l'a res

£ y S** , ,, ue de la Gare sud / » fnt}ourg

Aménagement del avenue ae^ ^ Lespojf

Des terrains en or ( « , w

«Avenue de la gare sud»

Retour du projet

■| Depuis plus de quinze ans, Fri- bourg, par le truchement d'un f>romoteur, travaille au projet de pro- onger la rue Saint-Pierre par une

« avenue de la Gare sud » débouchant sur le boulevard de Pcrolles ou, en tunnel, sur la route des Arsenaux. Ce projet concerne les 16 propriétaires de parcelles et immeubles du secteur face a la gare. On reparle aujourd'hui d'un remaniement parcellaire qui devrait précéder l'opération. Ce qui incite la commune à rester maître de l'œuvre pour la construction des ouvrages né¬

cessaires au prolongement de la rue Saint-Pierre et à mettre à disposition

son terrain au prix coûtant. — dr □ A VENUE DE LA GARE

Les immeubles qui devront être démolis. • * àc CO^ rt\eï^C

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(7)

LeMatSn mardi 28 janvier 1986 m

GW SUISSE ROMANO

Le verrou communal

>ans solution globale, pas de salut. Pourtant. les travaux pourraient débuter nette anni. enCore

i yii H UlIBERTÉ

FRIBOURG

<•

Fribourg: aménagement de «l'avenue de la Gare-Sud»

Région - -,

_ ® oppositions

LALiberté REGO n _ _ _ _ Zi IV 30 L'avenue de la Gare-Sud en conciliation

Ville et opposants dans les tranchées

• "taw* RÉGION

OuatrJiW df favenuedelaGare"Sud

Projets en un; 180 millions

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II Jeudi 5 mars 1992 la Liberté RÉGION

L'avenue de la Gare-Sud dans la déconfiture de Kleinert

Projet à la recherche de repreneur(s)

<*• «5*. i «**

4eAaS<^!-?\ TRIBUNAL FÉDÉRAL

Fribourg devra revoir ses plans

3 **■ avant d'autoriser la Gare-Sud

Il ne sera plus question de construire de grand parking au centre tant que la ville et le canton n'auront pas élaboré les plans de mesures légaux.

I ^ GARE-SUD

t3n/3s ÄssÄtESr

; FRIBOURG "

is y, La table est mise pour le projet

9* de construction «Cité 2000»

Le Conseil général de la ville a trouvé à son goût le menu du remaniement

•• • parcellaire qui permettra de modifier le visage de l'avenue de la Gare-Sud.

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SOUVENIR D'UNE DISPARITION ANNONCÉE

Pour un sociologue, urbaniste de surcroît, descendre l'avenue de la Gare à Fribourg constitue une expérience concrète de la manière dont une ville, cette ville, prend for¬

me, signifie à travers son bâti, ses perspectives et ses impasses, à travers les com¬

portements de ses résidents...

«La glisse», me dit-on! Pour un Méditerra¬

néen d'adoption, depuis une vingtaine d'an¬

nées, j'entends là, d'abord, une forme spéci¬

fique mais qui pourtant résonne avec d'autres formes; celles de nos mails, par exemple.

Mais, tout de même, ce sens descendant, cette facilité naturelle du pas qui nous mène de la ville moderne - concrétisée par l'arri¬

vée de la gare au XIXe siècle - à la ville plus ancienne - ici magnifiquement sédimentée - cette inclination à descendre est immédiate¬

ment perceptible, quantifiable. Plus encore, il y a là une sorte de césure de l'espace qui

se joue dans cet entre-deux, du boulevard de Pérolles aux Grand-Places. En 200 mè¬

tres, c'est une autre ville.

Pour un Français, paradoxalement, il y a presque plus de dépaysement dans l'or¬

donnancement du plateau que dans l'ébauche de cette ville patrimoniale qui s'étire doucement vers sa cathédrale. A bien y réfléchir, on a le sentiment d'une sor¬

te de frontière mentale, d'une collision d'es- pace-temps. En tout cas, on en retire le sentiment d'un espace fort d'articulation, humain et urbain à la fois où apparaît un vé¬

ritable enjeu d'urbanité.

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Double perception donc, celle d'un ordi¬

naire urbain, d'une situation maintes fois ren¬

contrée en villes mais aussi celle d'un génie du lieu, d'un dispositif tout à fait particulier avec une pente qui se descend et qui ne se remonte qu'avec peine, avec un trottoir vide et l'autre encombré, avec un brassage com¬

posé de différences linguistiques et cultu¬

relles.

Cet enjeu, apparemment, n'échappe pas à tous ceux qui pensent la ville comme un maillage cadastral foncièrement exploitable.

Pour eux, souvent la ville n'a d'histoire que quand elle prend la forme noble d'une plus- value patrimoniale.

Tous les centres-villes de nos cités occi¬

dentales ont connu les accès de fureur de la rénovation qui, sous couvert d'hygiénisme, tendent à les faire toutes se ressembler dans la monotonie des façades de marbre et de verre, dans la froideur des «city» désertes dès que ferment banques et assurances.

Pour paraphraser Musil, ici, dans ce quar¬

tier de la gare, le patrimoine est «sans quali¬

té». Mais est-ce si sûr?

Le regard du passant pressé n'est pas celui du flâneur. L'un est «en affaires», il ne se préoccupe que de son point de fuite et calcule sa trajectoire en fonction du flux, de la rapidité et de l'efficacité de son parcours, des démarches d'évitement. L'autre, à l'in¬

verse, s'attarde et laisse son regard flotter.

Le sociologue est, quant à lui, nécessaire¬

ment un badaud. Il nourrit son observation du détail, de l'anecdote, sans pourtant s'y complaire. Il est sensible aux effets que la ville provoque, aux ambiances qu'elle génè¬

re. Il repère les flux et les passages, l'échan¬

ge et la rencontre, les proportions et les rythmes de composition. Il distingue les ma¬

tériaux d'habillage des façades, leurs cou¬

leurs, leurs textures, leurs ornementations, le jeu des ombres et des lumières. La ville, pour lui, s'offre comme une palette ouverte

d'effets de style: mise en valeur, appel ou in¬

vitation, bornage et clôture, ponctuation, re¬

lais, transparences et opacités. La ville n'im¬

pose pas, elle suggère des ambiances: dé¬

férentes, oppressantes, guillerettes, dé¬

suètes...

Sans qualités, certes, mais pourtant tout est là. Les formes, d'abord, comme les den¬

telles finement ciselées qui ornent un fron¬

ton, comme cette maisonnette aux trois fe¬

nêtres, au crépi ocre, aux balcons ouvragés, au toit mansardé. Les références, ensuite, multiples, avec les tags du Bronx, les petites ruelles pavées de Montmartre, les couleurs de Prague, les alignements classiques ou les extravagances baroques.

Tout est là également dans ce patient tra¬

vail d'inventaire réalisé par des photo¬

graphes qui ont accepté cette contrainte de la focalisation sur un îlot.

Tout est là et doit disparaître, nous signa- le-t-on! Peut-être, mais pas avant que nous ayons eu le regard attiré par le fourmillement de détails que notre pas pressé générale¬

ment nous occulte, pas avant que nous ayons senti la présence de ces figures vi¬

vantes d'un quartier en déshérence.

La trace, la mémoire sont sans doute au cœur de ce travail mais aussi, et surtout, le réveil de la curiosité, l'intérêt envers une ri¬

chesse tapie au sein de l'ordinaire.

Et, du coup, les questions surgissent. Au nom de quelle rationalité faut-il décréter cet¬

te disparition? L'hygiénisme? L'intérêt écono¬

mique? La qualité urbaine et architecturale?

Ne peut-on pas prendre le temps d'y penser?

Philippe Chaudoir Maître de conférences associé Université de la Méditerranée Aix-Marseille II Marseiile-Fribourg, le 22 mai 1998

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AVENUE DE LA GARE 1980-1990

Dans l'alignement des maisons de l'ave¬

nue de la Gare de Fribourg, il en était une parmi les plus vieilles. Les deux chambres mansardées donnaient sur la rue et ressem¬

blaient à une sorte de tour d'ivoire, ouverte cependant sur le monde de la ville.

Deux souvenirs particuliers me restent de dix années vécues perché au-dessus de la place de la Gare. Le premier date de 1981, en juillet. C'était l'arrivée du pape à Fribourg.

Menant une vie libre (mais laborieuse), je m'étais, ce jour-là, endormi tout l'après-midi.

Le pape arriva en début de soirée, vers 21 heures. Je fus réveillé par les bruits de la foule à mes fenêtres. Mais ce n'était pas des bruits comme les autres. La foule bruissait de chuintements argentés. Ce qui frappa mon oreille fut leur densité et leur fraîcheur.

Rapidement habillé, je sortis dans la rue. La foule était amassée juste devant la porte de ma maison. Je me frayais un chemin entre la diversité des corpulences pour savoir ce qui se passait. A ce moment-là, je vis le pape Jean-Paul II, tout de blanc vêtu, sur le para¬

pet du quai de la gare. La soirée fut d'une joie douce et intérieure. Ce fut pour moi une première forme de résurrection (et de conversion).

Petite simultanéité des perceptions. Le se¬

cond souvenir date à peine d'un mois plus tard. En août exactement. C'était l'époque des Rencontres folkloriques de Fribourg. La veille au soir, j'assistais comme journaliste au concert final de gala des Rencontres. Le lendemain après-midi, je me mis à ma ma¬

chine à écrire pour rédiger mon article. Or, quelle surprise! Au moment même où je par¬

lais d'un des groupes folkloriques sur le pa¬

pier, le groupe même passait sous mes fe¬

nêtres. Je l'entendais venir d'assez loin, et résonner encore assez longtemps. Tant et si bien que j'avais le temps, certes avec céléri¬

té, d'écrire tout un paragraphe sur lui. Ce fut

un merveilleux instant d'écriture. Et une pro¬

digieuse perception stéréophonique de l'es¬

pace de la ville. C'est vrai que j'aimais Gus¬

tav Mahler, et que je découvrais la musique de Charles Ives!

Avec Mozart. Enfin, j'ai vécu à cette place de la Gare souvent proche de Mozart. Le soir, vers 22 heures, après avoir joué du pia¬

no ou du clavecin, écouté un disque ou rédi¬

gé un article. J'aimais sortir pour boire quelque chose. En descendant l'avenue de la Gare, j'empruntais toujours la petite ruelle de droite du cordonnier pour aller au bar de l'Eurotel. Au moment où je passais devant la belle maison du XVIIIe siècle qui fait angle, il me semblait vivre au temps de Mozart. Je pensais à lui, j'étais peut-être un peu lui! Et j'allais, comme lui aux «Trois-Couronnes» de Vienne, boire une bière, avec le sentiment de la douceur et de la fraternité.

La Tour-de-Trême, 20 mai 1998

Bernard Sarisorineris Critique musical et musicien

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LES PIEDS GELÉS ET LE CŒUR AU CHAUD

Avec la meilleure volonté du monde, ce n'était vraiment pas simple de chauffer notre appartement dans l'immeuble vétusté du 10 avenue de la Gare: avec notre unique poêle à charbon c'est à peine si nous avions 18° en plein hiver. J'ai vécu là avec deux amis dans ce logement mal isolé de 1980 à 1982. Nous étions assis, grelottants, à nos tables d'étude derrière une barrière d'épais bouquins de théologie, avec nos fenêtres joliment déco¬

rées par le givre. Quand, aux heures tar-

A

dives, nous ne supportions plus le froid, nous changions de bord à deux pas de là, au Buf¬

fet de la Gare pour nous réchauffer.

En dépit de cette froidure hivernale, il fai¬

sait pourtant bon vivre dans ces vieux murs.

Nous pouvions discuter avec flamme, le verre à la main, nous ou les voisins étudiants d'à côté, jusque tard dans la nuit et même faire la fête à l'occasion. Et le musicien qui habitait la maison, où aurait-il pu jouer à 4 heures du matin de son piano ou de son cembalo, sans se heurter le lendemain aux regards obliques des locataires? Il pouvait là mener un rythme de vie qui n'aurait pas été possible dans un immeuble «normal».

S'y trouvait également bien, selon toute apparence, le clochard qui dormait réguliè¬

rement sur un canapé dans la cage d'esca¬

lier. La porte d'entrée n'étant jamais ver¬

rouillée, il pouvait aller et venir à son gré. Ja¬

mais il n'a accepté notre offre de partager notre logement précairement chauffé. Un café chaud le matin était pour lui le seul mo¬

tif valable pour se faire parfois inviter.

De nombreux hôtes allaient et venaient chez nous. Parmi eux, il y avait aussi le théo¬

logien bien connu Karl Rahner. Une de ses remarques lors d'une de ses visites est res¬

tée fixée dans mon souvenir. Le théologien, alors âgé de près de 80 ans, répondait à notre question, pourquoi, en dépit de ses cri¬

tiques à l'égard de la hiérarchie catholique et de tous les ennuis qu'il avait avec la Curie romaine, il restait malgré tout dans l'église:

«Où devrais-je donc aller? Je me trouverais au milieu d'un tas d'autres imbéciles...» La remarque sage de Karl Rahner peut se re¬

porter sur la situation dans l'immeuble de l'avenue de la Gare: le cadre de vie était vieux et glacial en hiver, mais on pouvait en¬

core y vivre mieux et de manière plus inten¬

se que dans un cadre luxueux et moderne...

Hubert Zurkinden

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OBJECTIF: DÎNER À L'EPA

Le fameux ravioli réchauffé avant d'être gratiné au fromage de gruyère à 6,50 francs, servi dans une porcelaine blanche au bord relevé, vient d'être déposé délicatement sur le miroitement inoxydable d'une table très haute et ronde à deux étages. Le meilleur des breuvages à la couleur jaune voyageur, servi dans un verre épais et sans pied de deux décis, émet quelques bulles de gaz avant l'arrivée du mille-feuilles du dessert.

Mon œil émerveillé reste fixé sur une grande peinture murale un peu masquée par un couple d'âge avancé à l'odeur agricole.

Je surveille de l'œil les sacs à commissions posés juste à côté de mes nouvelles chaus¬

sures, un autre fixé à un crochet sous le pre¬

mier étage de la table inoxydable, pendant que la porcelaine se refroidit un peu.

Attention à ma chemise blanche et pro¬

pre: la sauce est bien rouge, le fromage col¬

le. Mes souliers sont cirés, ma montre est neuve et le ticket de train est dans la poche gauche de ma veste. Il ne faudra surtout pas oublier de déposer un petit colis dont je ne connais pas le contenu à la réception de l'Hôtel Terminus qui se trouve juste à côté en descendant la rue.

Le coiffeur nous a également fixé un ren¬

dez-vous à 14 h 15 - heureusement qu'il n'est pas loin de l'hôtel et que c'est une connaissance de ma grand-mère - juste der¬

rière le magasin où nous sommes toujours à midi, ma grand-mère et moi, quand nous ve¬

nons à Fribourg pour quelques courses.

Dans le couloir sombre quelques affiches de cinéma sont accrochées, publicité déjà re¬

pérée dans le journal local que le facteur nous apporte tous les matins à la ferme: une histoire de gens bizarres qui apprennent par cœur des livres avant de les brûler au milieu d'une forêt pleine de rails de chemin de fer abandonnés. Si le rendez-vous au Café des Alpes avec la petite cousine qui tient une bi¬

jouterie ne tarde pas trop et si nous réussis¬

sons à réunir tous nos sacs de courses de la journée, nous pourrons peut-être voir le film qui se termine juste un quart d'heure avant le départ du train.

C'est que si nous sommes allés aujour¬

d'hui à Fribourg pour des commissions, c'est bien que ma confirmation est fixée à di¬

manche prochain.

Jean-Daniel Berclaz

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«Mais que dès maintenant nos édiles ne laissent plus rien au hasard des circonstances... »

.. .avait beau dire Georges de Montenach en 1907...

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EXPO.01 : NON AUX PASSE-DROITS

La directrice d'Expo.01, Jacqueline Fendt, a beau proclamer «urbi et orbi» que son ex¬

position ne laissera pas de traces (sur le ter¬

rain, entend-elle, pas dans les esprits...), il est difficile de prendre ses déclarations pour argent comptant. D'ailleurs, le rapport de la Commission fédérale pour la protection de la nature a déjà donné un coup d'arrêt aux na¬

vettes Iris jugées trop polluantes!

Alors qu'à Bienne il a été possible de si¬

gner une convention agréée par le Canton de Berne, à Fribourg rien de tel. Dès lors, Pro Fribourg s'est associé à la démarche des associations de protection de l'environ¬

nement (ATE, WWF et Pro Natura) introdui¬

sant un recours au Tribunal administratif contre l'Arteplage de Morat.

Pourtant le projet semblait bien engagé:

en mars dernier, un compromis avait été trouvé entre les associations de protection et les représentants d'Expo.01 avec l'aval de la Direction des travaux publics. Mais le veto d'un directeur de l'expo a tout flanqué par terre. Dès lors il ne restait plus que le re¬

cours juridique.

L'Expo.01 n'est finalement pas qu'une vue de l'esprit et ne peut se considérer à la fois hors normes et «hors-la-loi». Une non-mise à l'enquête est indéniablement un passe-droit.

Des garanties pour l'environnement sont maintenant indispensables dans ce site de qualité. Dommage que les gros sabots d'un directeur prime les ballerines de Pipilotti...

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UNE EXPOSITION SUR L'ARCHITECTURE VERNACULAIRE ROUMAINE

Dans le cadre de son programme de rap¬

prochement entre les villages de Marly et de Tusnad/Roumanie, l'Association Amitié Mar- ly-Tusnad (AAMT) a pris l'initiative de réaliser un recensement de l'architecture de ce villa¬

ge des Carpates. En effet, les deux commu¬

nautés maintiennent des échanges sur le plan humain, social et culturel depuis bientôt une dizaine d'années.

La Roumanie et la Transylvanie en parti¬

culier, est un des pays qui a miraculeuse¬

ment su préserver ses sites ruraux en dépit d'une double menace, celle émanant de la folie destructrice de feu son dictateur et celle de la lente dégradation due à la pauvreté générale. Or, force de constater que la pro¬

priété immobilière privée en campagne est restée le garant de la sauvegarde de ces vil¬

lages uniques en Europe de par leur cohé¬

sion et leur unité de style incomparables. Le sentiment d'identification passant d'abord par le patrimoine culturel, il n'est pas sans

intérêt de le faire valoir aussi aux yeux des Occidentaux. Ce d'autant plus qu'il s'agit là d'une région où les problèmes de cohabita¬

tion se posent à une population de langue hongroise rattachée depuis 1918 à la Rou¬

manie. Cette minorité a surtout besoin de sa¬

voir qu'elle fait partie du monde européen et qu'elle n'est pas abandonnée.

Le travail de recensement sous forme de photos et de relevés architecturaux a été ac¬

compli par une équipe interdisciplinaire rou- mano-suisse (architectes, ingénieurs et his¬

toriens de l'art). L'exposition qui se veut itiné¬

rante entre les deux pays comportera l'étude du site et un choix significatif de types de bâtiments. Elle sera inaugurée le 23 octobre à l'Ecole d'Ingénieurs de Fribourg.

Jean-Baptiste de Week, président AAMT Benoît de Reyff, architecte Jean-Pierre Anderegg, ethnologue Laurent Niedegger

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NOTES DE LECTURE

Une histoire des médecins fribourgeois (1850-1900)

La collection «Aux sources du temps présent» de la Chaire d'histoire contemporaine de l'Uni de Fri- bourg, s'enrichit d'un troisième tome sur l'histoire de la médecine fribourgeoise de la deuxième moitié du siècle dernier.

Savez-vous qu'alors notre canton rural était l'un des plus mal lotis de Suisse sur le plan hospitalier et mé¬

dical? Et que le nombre des praticiens par nombre d'habitants diminue même de 4,5 à 3 par 10000 ha¬

bitants durant ce demi-siècle? Que les Fribourgeois à l'hygiène lamentable, font plus facilement confian¬

ce aux rebouteux, rhabilleurs, ou même à leur curé, qu'au médecin?

Alain Bosson retrace dans son mémoire la lente et difficile émergence de la médecine professionnelle dans notre canton qui ira de pair avec son dévelop¬

pement intellectuel et économique. Une tâche ar¬

due, tant le monde médical s'entoure encore de se¬

cret et répugne à voir un chercheur non initié fureter dans le passé.

Mais en plein débat sur les équipements hospita¬

liers et les coûts de la santé, il est intéressant, né¬

cessaire même, de mesurer le chemin parcouru en ce domaine.

Offre aux lecteurs de PRO FRIBOURG:

Le livre d'Alain Bosson est offert aux membres de Pro Fribourg au prix de souscription de Frs. 32- au lieu de Frs. 38.-jusqu'à la fin du mois, en re¬

tournant le bulletin de commande annexé et en mentionnant à côté de votre nom les lettres «PF»

indiquant qu'il s'agit d'une souscription par Pro Fribourg!

Une mine d'informations sur le patrimoine

Pour tous les chercheurs, praticiens et amateurs qui s'intéressent aux métiers traditionnels, aux anciennes techniques, aux bases de notre savoir actuel, il existe une remarquable banque de données: le catalogue de la librairie compagnonnique de Paris.

Vous voulez approfondir vos connaissances sur les métiers de la restauration, sur les anciens outils, sur les architectures régionales, sur le mobilier ancien,

sur les règles de proportion, sur l'art du tracé, sur les symboles? Alors vous trouverez votre bonheur dans le catalogue général 1998 de la

LIBRAIRIE DU COMPAGNONNAGE 2 rue de Brosse

(angle 90, quai de l'Hôtel de Ville) F-75004 Paris

Tél. 01 48 87 88 14 Fax: 01 48 04 85 49

En avant le génie génétique!

Le duel helvétique entre «béni-oui-oui» et «neinsa- ger» était quelque peu surréaliste, tant le susdit

«génie» est depuis longtemps sorti de sa bouteille sans espoir qu'il y retourne. La sagesse populaire a tranché le 7 juin et on ne freinera guère en Suis¬

se l'essor vers un avenir radieux, peuplé, cette fois-ci, d'actionnaires et de malades heureux.

Alors que le battage publicitaire s'amplifie en Euro¬

pe pour conditionner l'opinion (voir le matraquage de la multinationale MONSANTO dans la presse française), il convient de savoir à quelle sauce

nous serons apprêtés. L'ouvrage d'un américain, Jeremy Rifkin, de la Foundation on Economics Trends à Washington, sous le titre «Le siècle biote- ch, le commerce des gênes dans le meilleur des mondes» (éd. La Découverte, Paris, 1998. ISBN 2- 7071-2851-1) peut nous éclairer sur ce nouvel en¬

jeu de la mondialisation: la privatisation du patri¬

moine génétique de la planète, une «avancée»

technologique et commerciale, dont les consé¬

quences (interactions, menaces sur la bio-diversi¬

té, sur l'équilibre Nord-Sud entre autres) sont lar¬

gement inconnues.

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Une introduction claire, pratique à l'architecture de Saint-Pétersbourg L'intérêt pour l'ancienne capitale impériale va crois¬

sant, tant son patrimoine préservé au travers de toutes les épreuves suscite l'admiration. Nous avons d'ailleurs en préparation un voyage d'étude en sep¬

tembre 1999, sur les traces de François Birbaum, à la découverte des arts décoratifs du siècle d'argent pétersbourgeois.

L'un des fins connaisseurs de sa ville, Boris Kirikov, responsable scientifique du «Comité pour la protec¬

tion des monuments historiques de Saint-Péters¬

bourg», vient de publier un: «Saint-Pétersbourg, Guide de l'architecture» excellemment traduit du russe par Dan Bernfeld, d'Eurocultures à Bruxelles et initiateur de cette publication. ( de 160 p. ill., chez Canal Editions à Venise, 1997, ISBN 2-911493-09-5 pour l'édition française, diffusée en Suisse par OLF, 1701 Fribourg).

Ce guide présente chronologiquement, les étapes de la fondation, de la croissance et de l'embellisse¬

ment de ce qui fut successivement Saint-Péters- bourg, Pétrograd et Leningrad, pour retrouver ré¬

cemment son nom d'origine. Cette métropole fit ap¬

pel aux plus grands architectes européens, elle est le reflet des grands courants culturels et en opère, dans un cadre naturel grandiose, la synthèse.

Le guide architectural de Boris Kirikov est exhaustif, car il traite aussi bien de l'époque soviétique récen¬

te que des apports dits «bourgeois» et longtemps écartés à ce titre, tels que les constructions Art Nou¬

veau dont Saint-Pétersbourg est riche.

SAINT- PKTERSBOURC

Du vinaigre dans l'eau bénite!

Quoi de plus anodin qu'un bulletin paroissial ? Que nenni I Voici, péché dans le numéro de mai de «Pa¬

roisses vivantes», sous la plume de M.A. Heimo, ce bien curieux commentaire de l'Apocalypse:

«Le mot résonne comme le malheur des malheurs.

C'est un peu comme si saint Jean décrivant sa vi¬

sion de la Cité de Dieu avait rencontré par avance les lugubres prophètes de Greenpeace qui voient dans les activités urbaines et industrielles l'origine de tous les désastres à venir, la cause satanique d'un monde sans espoir.»

Et si, bonnes âmes, les militants de Greenpeace étaient de véritables témoins pour notre temps? Eux qui, avec intrépidité, interviennent sur le terrain, de Mourmansk au Pacifique, dénonçant ici la bombe à

retardement des poubelles nucléaires de l'ancienne base soviétique et là les conséquences occultées des «excès» atomiques français...

Un militantisme qui n'est pas sans risques. L'un de ces militants, jeune député singinois, de son état charpentier, mes frères, a vu, à son retour du Paci¬

fique, son chalet d'alpage incendié par une main criminelle.

Nous attendons bien un hypothétique correctif de

«Paroisses vivantes», suite à un décevant échange de lettres. Mais les responsables de cette publica¬

tion religieuse ne paraissent guère troublés par le piteux mélange de médisance et de bonne parole qu'ils servent à leurs lecteurs.

Gérard Bourgarel

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PAUL MOREL 1908-1998 Un Juste parmi nous

C'était une silhouette ô combien familière du quartier de l'Auge: courbée par l'âge mais allant courageusement son bonhom¬

me de chemin. Un visage souriant, toujours prêt à saluer son monde, à dire une parole aimable, à nous donner un encouragement qui montrait combien il participait, désor¬

mais à distance, à notre travail.

Cet homme affable était habité par une volonté solide. Paul Morel, à 90 ans, conti¬

nuait à tenir bon, malgré les peines accu¬

mulées, la mort de sa femme, de sa fille Emmanuelle. Et puis est venu le jour où le médecin dut lui dire qu'il devrait bien se dé¬

cider à aller à l'hôpital. Et lui de répondre:

«Il n'en est pas question!». Et, sur ce, de rendre l'âme, là où il avait choisi de vivre, dans cette ancienne Maison Kuenlin, à deux pas de son église, au cœur de ce quartier auquel il s'était entièrement voué.

Fidèle entre les fidèles, Paul Morel s'était donné à son métier d'instituteur, très vite au service des orphelins, d'abord à Montet, puis à l'Orphelinat bourgeoisial de Fribourg, dès son mariage en 1934 avec une Nicod d'Echallens. Vingt ans durant, il sera l'en¬

seignant, plus, le père adoptif de ses proté¬

gés, passant une nuit sur deux auprès d'eux, et l'autre dans sa famille, élargie à huit enfants.

En 1953, il devint instituteur de l'Auge et, dès lors, selon le mot de son fils aîné, il œu¬

vra «à redonner une dignité à ses murs et à ses habitants». Avec chaleur et humour, il contribua à redonner vie au Carnaval bolze, quitte à l'annuler une année, face aux pro¬

messes non tenues des édiles, car il savait être un inébranlable porte-parole.

Paul Morel nous a quittés, comme il a vécu, en toute modestie, mais il continue à veiller sur son quartier, sur tous ceux qu'il a si profondément aimés.

Gérard Bourgarel

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ALBERTO SARTORIS 1901-1998

L'architecte et avant-gardiste moderne Al¬

berto Sartoris est mort subitement peu après son 97e anniversaire. Il n'avait jamais été vraiment malade. Ses projets et ses plans couvraient bien les dix ans à venir. Il tra¬

vaillait avec une ardeur juvénile au plus grand projet qu'il ait pu, de sa vie, construi¬

re: un centre municipal à Carignano près de Turin. Il a encore pu voir le démarrage de la deuxième de ses trois étapes.

Alberto Sartoris s'est joint dans les années vingt à l'avant-garde de l'architecture et de l'art européen. Il a connu tous ceux qui ont acquis maintenant un grand nom et il a été l'ami de plusieurs. En 1928, il était le plus jeune participant au premier congrès du CIAM, le rassemblement européen des mo¬

dernes, organisé par Le Corbusier au châ¬

teau de La Sarraz. Depuis lors, il fut l'inlas¬

sable propagandiste de l'architecture mo¬

derne, voyagea dans toute l'Europe et en Zeppelin jusqu'en Argentine. De ses 800 projets personnels, il n'a pu en construire que fort peu. Mais il a par contre publié les travaux de ses collègues. Son livre «Gli ele- menti dell'architettura moderna» de 1932, dans lequel il a présenté environ 1000 bâti¬

ments de 50 pays de tous les continents, est encore aujourd'hui une référence pour les débuts de l'architecture moderne.

La petite église blanche de Lourtier, que Sartoris construisit en Valais, souleva des vagues. Il se fit insulter dans la presse ro¬

mande et son œuvre traitée de porcherie et de bolchévique. Cela ne troublait guère Sar¬

toris: le soit-disant «scandale de Lourtier» at¬

teignit le contraire, l'architecture moderne réussissait là sa percée.

Depuis 25 ans, Sartoris vivait dans la vieille-ville de Cossonay avec sa femme, l'ar- tiste-peintre Carla Prina. Il s'absentait sou¬

vent, pour suivre ses chantiers, comme invité d'honneur lors de congrès ou pour le vernis¬

sage d'une de ses nombreuses expositions.

Car Sartoris, longtemps oublié, avait été re¬

découvert dans les années septante. Deux douzaines de publications parurent et Sarto¬

ris lui-même réalisa une cinquantaine de sé¬

rigraphies. Sa maison avec sa vaste biblio¬

thèque et l'ensemble de ses projets devien¬

dra un centre de recherche sur l'architecture moderne. Il en a fait don à la Suisse.

Nous perdons, à Fribourg, avec l'inou¬

bliable Alberto, un ami. Il fut profondément touché de pouvoir exposer ses sérigraphies en 1992 à Fri-Art. Pour Sartoris, c'était la re¬

connaissance tardive dans la ville, à laquelle il avait dédié l'un de ses projets les plus si¬

gnificatifs: celui de Notre-Dame du Phare de 1931, une cathédrale-monastère en acier, cristal, marbre et béton armé. Ce projet sans commanditaire est devenu une icône de l'ar¬

chitecture et avait été conçu dans un but de propagande en protestation contre l'archi¬

tecture religieuse traditionnelle, sans espoir de le voir réalisé un jour. Aussi moderne hors du temps, tel qu'il est resté.

Christoph Allenspach

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Fr. 9.- ISSN 0256-1476

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