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HAL Id: jpa-00233431

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Submitted on 1 Jan 1936

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Potentiels critiques d’émission secondaire

R. Warnecke

To cite this version:

(2)

POTENTIELS

CRITIQUES D’ÉMISSION

SECONDAIRE

Par R. WARNECKE.

Laboratoire de

Recherches

du

Département Lampes

de la Société

Française Radioélectrique.

Sommaire. 2014 L’auteur a trouvé pour quelques métaux un certain nombre de concordances entre les valeurs de potentiels critiques observés dans les courbes d’émission secondaire et les valeurs correspondant aux niveaux d’énergie des orbites externes.

Discontinuités dans les courbes de rendement n =

f

(vi).

- Au cours d’une étude

comparative

de l’émission secondaire d’un certain nombre de métaux purs, dont les résultats ont été

publiés

ici

(1),

des

mesures de l’émission secondaire en fonction de la vitesse

primaire

furent faites très voisines les unes des

autres,

entre Oet i50V

(de 0 à 20 V

tous

les -

V,

au-delà

B

tous

les 5 V).

Il fut constaté, comme cela l’a d’ailleurs été par presque tous les

expérimentateurs

qui

ont

opéré

de

même,

que la variation de

112

avec le

potentiel

accé-nt

Fig. 1..

lérateur des électrons

primaires

n’est pas

régulière :

un

certain nombre d’accidents d’intensité variable sont

trouvés sur les courbes. Certains d’entre eux

dispa-raissent,

lorsque

la

température

est suffisamment

éle-vée

(~),

mais il en subsiste un très

petit

nombre

(4

à 5 au

maximum

ici,

entre 0 et 150

V)

dont

l’intensité,

suffi-sante pour

qu’ils puissent

être décelés sans

ambiguité,

est au contraire

inchangée

ou accrue par les traitements

thermiques

les

plus

sévères que nous ayons faits. Ces

accidents

de

continuité,

smeblant caractériser le

métal,

se

présentent

sous deux formes :

a)

Au

voisinage

de

0,

pratiquement

entre 5 et 20

V)

pour la

plupart

des

cibles,

il fut trouvé des sommets

aigus, qui, lorsqu’ils

existaient à

plusieurs

pour un

même

métal,

avaient le

plus

souvent une intensité

décroissante avec

l’augmentation

de tension

primaire

(la

figure

1 montre l’un de ces sommets pour Al

(**).

b)

Au delà de 20 V

environ,

on a observé par l’étude

des courbes même

(ou

mieux par celle des courbes

dérivées,

comme cela fut fait

paral-iearn (1) et Thomas(,)

des

augmentations

brusques

de

pente

à certains

poten-tiels bien définis.

Sommets

aigus.

- Ces

pics paraissent

dus à la nature ondulatoire de l’électron : chacun des

points

du réseau

étant occupé par

uneparticulediffringente,

l’onde associée à l’électron

primaire pénétrant

dans le cristal

est diffractée dans toutes les directions .et les sommets

correspondent

aux cas

particuliers

où les radiations

élémentaires

présentent

entre elles des différences de

phases

telles

queleur

sommation est

importante;

autre-ment

dit,

les’accidents

en

question

seraient les sommets

de diffraction d’ordre successif observés par Davisson et Germer.

Augmentations

brusques

de

pente. -

Elles sont en

général

d’intensité d’autant

plus

faible que

l’énergie

est

élevée;

ce

qui

nous semble être la

conséquence

du

nivel-lement

provoqué

par la

pénétration

à l’intérieur du

(*) Le chauffage produit dans la région des énergies primaires

faibles, une modification des courbes plus importante

relative-ment qu’aux valeurs élevées (ce qui est attribué à la

contribu-tion directe relativement beaucoup plus grande des électrons des atomes de gaz non éliminés.

(’~~ Le minimum de la figure 1 faisant t suite à une chute

brusque de 1t est dû à une particularité de l’appareil indiquée

dans un travail précédent (17) et dans une étude de Farnsworth et Goerke (2).

(3)

319 TABLEAU 1.

(1) AHBARri (3) a trouvé comme potentiels critiques entre 20 et 150 v : 24; 33 et i0 v; KREFFT (16) (en plus de six autres potentiel critiques) : 29,5 ; 33; 38,7; ’~4; 8v; PETRY (22) (en plus de deux autres non observés) : 20,7; 24,8 et 85 v.

(2) Dans une étude antérieure (17) (faite avec une sensibilité de mesures plus grande) l’auteur a trouvé : 23,8; 36,8; 48,8 et 86 v.

(3) Ramachandra Rao (18) a trouvé des cassures d’émission secondaire relativement intenses à 30,8; 39,9; 54,~; 68,3; i09,1 en plus

de neuf autres cassures d’ « intensité plus faible ». Petry (15) a trouvé des cassures de « forme générale » dans le cas d’émission

secon-daire : 26,4; 42; 66,9; 93; 101,5; 110 v en plus d’un certain nombre d’autres cassures plus fines.

métal :

quelque

soit,

en

effet,

le processus

d’émission,

la

probabilité

relative pour un électron secondaire d’être

émis par action directe d’un

primaire,

diminue avec la

profondeur

à

laquelle pénètre

l’électron incident à cause

des chocs de second ordre

qui

peuvent

suivre.

Comme cela a été fait par de nombreux auteurs à la suite des

suggestions

de Petry

(11),

les accidents furent

rapprochés

des

potentiels critiques

qui caractérisent,

semble-t-il

l’apparition

d’une nouvelle radiation dans les courbes d’excitation du

rayonnement

X

caractéris-tique

obtenue sous la forme :

É?

=

f( V1)

i

courant

2 t

photoélectrique, il

courant

électronique,

Vi

tension accélératrice des électrons incidents. Le

rapprochement

des valeurs observées ici de celles

indiquées

pour l’ex-citation de

rayonnement

X montre que :

il

Presque

à

chaque

cassure des courbes d’émission

secondaire

correspond

un

potentiel critique

d’excita-tion X (*).

(*) L’électron primaire, d’énergie

E

à l’extérieur a, à l’intérieur du métal l’énergie cinétique Ep -~-

iVa j

il ne peut perdre que Ep + Ep + e~ parc6 que tous les états électroniques

d’énergie cioétique lW C Wi sont occupés (principe de Pauli). L’énergie qui peut apparaître sous forme de rayonnement cor-respondant en cas d’émission directe de radiation saas perte préalable d’énergie est telle que : hv = l /2 = e ( V + ç)

par suite, il convient de comparer les cassures ( V) d’émission secondaire aux cassures ( V + ~) d’émission X, comme cela a

été suggéré par Richardson et Chalkin (Wi = énergie limite) de

(4)

320

2° La

réciproque

n’est pas vraie : les courbes récem-ment

publiées (5

à

8)

pour l’excitation de

rayonnements

X mous

(effet

photoélectrique spécifique

en fonction de la tension de

bombardement)

montrent en

plus

des cas-sures

qui

semblent avoir une

correspondance

dans

l’émission

secondaire,

un très

grand

nombre de cassures

supplémentaires,

détectées seulement

lorsque

la sensi-bilité du

système

de mesure est très

grande.

Richardson et Andrewes

(1),

Richardson et Rao

(~)

Richardson

(19),

ont été amenés à admettre que

seules,

certaines sont en

rapport

avec les niveaux de

Bohr ;

Richardson et Rao par

exemple,

en faisant varier la sensibilité du

système

de détection ont vu le nombre des cassures6trouvées

diminuer et sont arrivés finalement à ne trouver que

celles

qui correspondent

approximativement

aux

niveaux

énergétiques.

Ils ont obtenus alors des données

comparables

à celles trouvées directement par

Boyce (9)

également

par voie

photoélectrique

avec

un appareillage

dérivé de celui de Kurth

(1,I).

Ceci nous a conduit à faire le

rapprochement

du

petit

nombre de cassures

trouvées ici

après (ou pendant)

le traitement des cibles à haute

température,

aux valeurs des

potentiels

corres-pondant

aux niveaux

d’énergies.

En

fait,

les valeurs observées dans l’émission secondaire furent rappro-chées de celles trouvées directement par Bohr et

Cos-en

particulier,

pour les

potentiels

d’ionisation

de niveau

N,

au moyen du

principe

de combinaison

d’après

les valeurs de

longueur

d’onde limites mesurées par

Siegbahn

et autres ainsi que des valeurs correspon-dantes données par Nishina

(1?)

et par Thoraeus

(13).

On a

constaté,

alors,

un accord souvent satisfaisant

entre les valeurs des

potentiels

critiques

d’émission secondaire observés entre 0 et 150 V et ceux

qui

cor-respondent

aux niveaux

d’énergie

IV et L. Etant donné

l’importance

de ce

résultat,

tant au

point

de vue

émis-sion secondaire

qu’au

point

de vue de ses

applications

à la

spectroscopie

de

rayonnement X,

l’auteur a subor-donné la

publication

de l’ensemble des valeurs

numé-riques

trouvées,

à une confirmation

expérimentale

par

des mesures

entreprises

actuellement

avec un

appa-reillage

et dans des conditions

expérimentales

dont il

espère

les résultats

précis

nécessaires.

Le tableau 1 donne

quelques exemples

de

concor-dances trouvées. Mieux que la

correspondance

des valeurs

numériques

des niveaux

d’énergie

avec les valeurs

observées,

la

répartition

de ces dernières dans le

spectre

favorise

l’hypothèse

d’une relation.

Les limites à un accord

plus parfait

peuvent

venir du côté de l’émission secondaire d’une

part,

du fait que,

malgré

les traitements

thermiques

employés,

les

sur-faces étudiées n’étaient pas dans un

parfait

état de

pro-preté,

d’autre

part

de ce que la

plupart

des cassures sont difficiles à situer même

quand

leur existence est

indis-cutable ;

tnfin de ce que la sensibilité de

l’appareillage

ne

permettait

de déceler que les cassures de

grande

inten-sité. Du côté des niveaux

d’énergie

des orbites externes il convient de noter aussi que les valeurs connues actuel. lement ne le sont

qu’imparfaitement

comme le montrent

les différences

quelquefois importantes

entre les don-nées de la littérature.

L’auteur souhaite que de nouvelles

expériences

effec-tuées dans le sens de celles de Harworth

(2°)

avec tout le soin

qu’a

employé

ce dernier

permettent

de

préciser

la

constitution de l’émission secondaire et de voir en

parti-culier si l’on doit

envisager

comme l’un des mécanismes

principaux

l’effet

photoélectrique

du

rayonnement

X,

suivant les idées du

professeur

Richardson

(19).

Il admet

également

que des essais

qui

montreraient directement la

responsabilité

de la structure

physique

de

l’élément,

de

l’arrangement des

atomes et non de leur

constitution contribueraient

particulièrement

à éclair-cir le

phénomène ; quantitativement

comme cela résulte

de la relation trouvée ici avec la

pénétration

dans le

métal, qualitativement

suivant les idées de Farns-worth

(21) qui

a

interprété

les cassures de continuité

comme étant

provoquées

par les

phénomènes

de dif-fraction.

Manuscrit reçu le 1er mars 1936.

BIBLIOGRAPHIE

(1) WARNECKE. Journal de Physique, juin 1936.

(2) FARNSWORTH et GOERKE. Phys. Rev., 1931, 36, 1190.

(3) AHEARN.

Phys.

Rev., 1931, 1858.

(4) THOMAS.

Phys.

Rev, 1925, 25, 322.

(5) THOMAS. Phys. Rev., 1925, 20, 739.

(6) COMPTON et THOMAS. Phys. Rev., 1926, 28, 601.

(7) RICHARDSON ANDREWES. Proc Roy. Soc. A., 1930, 128, 1.

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Roy.

Soc. A., 1930, 128, 16 et 37.

(9) BOYCE. Phys. Rev., 1924, 23, 575.

(10) KURTH. Phys. Rev., 1921, 18, 461.

(11) BORH et COSTER. Z. Physik., 1923, 13, 342.

(12) NISHINA. Phil. Mag., 1925, 49,

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Mag.

1926, 2, 1007.

(14) STONER.

Phys. Mag., 1926, 2, 97.

(15) PETRY. Phys. Rev., 1926, 26, 346.

(16) KREFFT. Ann. Physik, 1927, 84, 629.

(17) WARNECKE. Journal de

Physique,

1934, 5, 267.

(18) RAMACHANDRA RAO. Proc. Roy. Soc. A., 1930, 128, 41 et 47.

(19) RICHARDSON. Proc. Roy. Soc. A., 1930, 128, 63.

(20) HARWORTH. Phys.

Rev.,

1935, 48, 88.

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