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HAL Id: jpa-00212666

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Submitted on 1 Jan 1956

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Posemètre pour microscope électronique

J. Moncassin

To cite this version:

(2)

181 A

LETTRES

A

LA

RÉDACTION

POSEMÈTRE

POUR MICROSCOPE

ÉLECTRONIQUE

Par J.

MONCASSIN,

Laboratoire

d’Optique

Électronique,

Toulouse.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM SUPPLÉMENT AU ? 11

PHYSIQUE APPLIQUÉE -

TOME 17, NOVEMBRE 1956, PAGE 181 A

Le

temps

de pose, pour les

photographies

tirées

au

microscope

électronique,

doit être choisi en fonction de l’éclairement

électronique.

de l’émulsion sensible.

D’ordinaire,

cet éclairement est évalué indirectement

d’après

la brillance

de

l’écran fluorescent sur

lequel

on

forme

l’image

pour contrôler la mise au

point,

la

brillance étant

jugée approximativement

à

l’oeil,

ou mesurée par un

photomètre

optique.

Cette

méthode

a

l’inconvénient de faire intervenir la sensibilité de l’écran

qui

est

susceptible

de varier fortement au cours

du

temps,

et d’un écran à l’autre. Il est

plus

rationnel

et

plus

sûr de mesurer directement la densité du

faisceau

électronique,

ainsi que l’ont

préconisé

certains

auteurs. On

peut

le faire de

façon

simple

en

intro-duisant dans le faisceau une

plaquette métallique

et en mesurant le courant

qu’elle

reçoit.

Sur ce

principe,

nous avons étudié et

réahsé

comme

posemètre

un

appareil simple

et commode

qui

a donné satisfaction

depuis

sa mise en service. Nous pensons que sa

des-cription

sera utile à ceux

qui

envisagent

de construire

un

posemètre.

Plaquette réceptrice.

- C’est une

plaquette

de laiton de 4 cm2 venant se

placer,

en

position

de mesure, un peu au-dessus de l’écran fluorescent. L’ombre

portée

sur la

plaque

photographique

est de

surface

à peu

près

double. Le courant

qu’elle

reçoit

est donc

approxima-tivement

égal

à huit fois la densité

électronique

moyenne sur la

plaque.

On obtient

ainsi,

pour

les

éclairements

correspondant

aux poses usuelles de

quelques secondes,

des courants de l’ordre de 10-1°

ampère.

Amplificateur.

- La mesure de ces

courants est

effectuée à l’aide d’un

amplificateur

à tubes

élec-troniques.

Bien

qu’il

s’agisse

de courants très

faibles,

on

peut

utiliser des tubes

ordinaires,

qui

ont

l’avantage

sur les tubes « électromètres » d’être moins coûteux et

d’emploi

moins

délicat,

mais il est nécessaire de

placer

le tube d’entrée dans des conditions telles que son

courant de

grille

soit

négligeable

devant les courants à

amplifier.

Le

montage

(fig. 1)

est

symétrique

et à deux

étages

constitués chacun par une double triode. La réduction

du courant de

grille

du tube d’entrée a été obtenue par

abaissement

de la tension de

plaque.

Pour éviter toute

induction dans le circuit de la

grille

d’entrée le

premier

étage

est chauffé par un courant continu

(obtenu

par

redressement de la tension alternative de

12,6

volt

qui

chauffe le deuxième

étage).

On

peut

vérifier sur le

montage

même que la

grille

d’’entrée ne

présente

pas : soit un courant

anor-malement

élevé,

soit un isolement anormalement

mauvais. Pour

cela,

on intercale entre b et b’ une

tension que l’on fait varier : à l’intérieur du domaine

de tensions de

grille

qui

sera utilisé si on

court-circuite

R,

cela

ne doit

jamais produire

de variation

sensible de l’indication de M.

FIG. 1. -

Montage,

électrique :

a est relié à la

plaque

réceptrice. R

= 4.109 n, résistance de

charge.

M :

micro-ampèremètre

0-50

uA,

résistance interne 10 ka. ri

et r2 :

résistances

ajustées

pour obtenir deux valeurs de la

sensibilité

(10-1°

et 2.10-10 A pour toute la déviation dans notre

montage).

Le

potentiomètre

de 100 0 sert au

réglage

du zéro. Il est

possible

d’intercaler,

éventuel-lement, une tension auxiliaire entre b et b’.

De par sa

symétrie,

le

montage

présente

suffi-samment de stabilité pour que toutes les tensions

d’alimentation

puissent

être dérivées du secteur sans

stabilisation

(dans

certains cas, elles

pourront

être

prélevées

sur les circuits du

microscope).

Mise en

place

sur le

microscope.

-

L’appareil

a été monté en trois

parties :

FIG. 2. - Embase

portant

la

plaque

réceptrice

et le tube d’entrée.

(3)

182 A

1. Une

pièce

métallique

A

(avec

à sa base un

regard

en verre

B)

vient se mettre à la

place

d’une des fenêtres

d’observation du

microscope,

et

porte :

- la

plaquette

réceptrice

P et sa commande

d’esca-motage

C ;

- la résistance de

charge R

et le tube d’entrée

LI.

R et

Li

se trouvent sous

vide,

ce

qui

assure la

qualité

des isolements pour le circuit de la

grille

d’entrée. L’isolement de la

plaquette

est assuré par une

pièce

de

plexiglas

D entourée d’un

blindage.

Lorsque

la

plaquette

est

relevée,

en dehors des mesures, elle vient au contact d’une butée

qui

la met à la masse.

2. Un

petit boîtier,

à

portée

de main de

l’utilisateur,

porte le

microampèremètre,

le commutateur de sensi-bilités et le

potentiomètre

de

réglage

du zéro.

3. Un boîtier

qui

peut

être

placé

en un endroit

quelconque

contient les autres éléments de

l’ampli-ficateur et les circuits d’alimentation.

-Remarques.

- La

jauge

à

ionisation,

souvent

placée

près

de la chambre

d’observation,

peut

donner un courant

parasite

d’ions venant sur la

plaquette ;

pour

le rendre

négligeable

sans éteindre la

jauge

il suffit de

placer

devant celle-ci un écran

métallique

en chicane.

- Les

mesures

peuvent

être

perturbées

par les

décharges sporadiques

d’isolants

chargés

par les

élec-trons venant du faisceau ou d’une émission secondaire.

On élimine ces

perturbations

en blindant les isolants en cause.

- Les électrons secondaires venant de l’écran

d’observation sur la

plaquette produisent

un courant

parasite

mais de valeur suffisamment faible pour être

négligée.

- L’émission secondaire de la

plaquette

est une cause

d’erreur,

mais on

peut

ne pas en tenir

compte

si on ne fait que des mesures relatives d’éclairement.

(Nous

avons mesuré le courant obtenu avec un

cylindre

de

Faraday

recevant la même section de faisceau que

notre

plaquette :

le

cylindre;

pour la même tension

accélératrice de 50 kV donnait un courant sensi-blement

1,6

fois

plus fort.)

Manuscrit reçu le 23 mai 1956.

BIBLIOGRAPHIE

BAKER

(R. F.),

RAMBERG

(E. G.)

and HILLIER

(J.), Applied

Physics,

1942, 13, 450.

SELME

(P.), Photographie électronique,

note n° 79, Labo-ratoire National de Radioélectricité, 1944.

HAMM

(F. A.),

Rev. Sc. Instr., 1951, vol. 22, 12, 895.

CHAUME

(G.),

GUILLAUME

(J.)

et MATHIEU-SICAUD

(A.),

Bull. Soc. Franç.

Minéralogie

et

Cristallographie,

avril-juin

1953, p. 193.

POMPES

MOLÉCULAIRES

AUX

TRÈS

BASSES PRESSIONS

GÉNÉRALISATION

AUX GRANDES VITESSES DE ROTATION

[1]

Par Claude MERCIER et Pierre

BENOIST,

Commissariat à

l’Énergie

Atomique,

Centre d’Études Nucléaires de

Saclay,

Dans un

précédent

article

[2],

l’un des auteurs a montré

qu’à partir d’hypothPses simples

telles que

l’absence

de chocs entre molécules et la réflexion diffuse sur les

parois,

on

peut

obtenir des résultats

concernant les pompes moléculaires en accord avec les

données

expérimentales.

Mais les formules obtenues

alors

risquent

de ne

plus

être

justifiées

si la vitesse

périphérique ve

du rotor n’est

plus

négligeable

devant la vitesse la

plus

probable

v o

=1/03B2 des

molécules. Ces

formules

reposent

en effet sur un

développement

(1)

en

5v,,

limité au terme d’ordre

1,

de la fonction

J(v, 6r,

r.lJr)

exprimant

la loi de choc sur le rotor

(voir les

formules 2 et 2’ de la référence

[2]).

Pour se libérer de

cette servitude et

pouvoir

utiliser les résultats de la

théorie dans un domaine de vitesses

plus étendu,

de

nouvelles formules ont été établies en conservant la fonction i sous forme

entière,

sans modifier les autres

hypothèses

de la théorie.

L’équation

intégrale

à limites infinies

qui

régit

la densités de chocs sur le stator en fonction de

l’angle

a a maintenant pour

équation caractéristique :

Cette

équation

ne diffère de celle obtenue dans le

premier

calcul

(voir

la formule

(8)),

que par

l’expres-sion de

Y(uo,

y,

À)

avec 03BB

= 03B2ve

Les

expressions

de K et de

S,

sont

inchangées ;

le

développement

de K en

puissances

de y est donné dans le

premier article ;

en

pratique Ii

est

toujours

voisin de 1. On

peut

voir facilement que le

dévelop-pement

au

premier

ordre de

V(uo,

y,

X)

se réduit bien à

l’expression

obtenue dans le

premier

calcul :

(Les

intégrales

sont

présentées

ici sous une forme

analytique

différente de celle utilisée dans la

réfé-rence

[2].)

L’examen des racines y de

l’équation caractéristique

en fonction de À conduit à :

a)

une racine

toujours

nulle

quel

que

soit 03BB ;

b)

une racine réelle et

positive,

nulle

pour X

=

0,

et croissant

avec X ;

c)

des

couples

de racines

complexes conjuguées

dépendant

due

ces racines

peuvent

être

négligées

(voir

le

rapport

C. E.

A.).

La racine réelle et

positive

peut pour 03BB~

1

s’exprimer

par le

premier

terme de son

développement

en

X ;

celui-ci a

déjà

été

donné,

ainsi que les définitions

de

7(Ho)

et

J(uo),

dans le

précédent

article :

(1)

On a X =

03B2ve

0,476.10-s

rw~M,

où r est le

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