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Sur l'intervention du cortège électronique en émission α

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(1)

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Submitted on 1 Jan 1952

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Sur l’intervention du cortège électronique en émission α

P. Benoist-Gueutal

To cite this version:

(2)

486

loi de Weiss avec les constantes de Curie

rapportées

à un atome de fer

et les

points

de Curie

Les

points

relevés dans le domaine de

l’hydrogène

liquide

se

placent

très au-dessous des droites de

Weiss ainsi définies.

Depuis

lors,

les mesures ont été étendues

jusqu’à

20 K. Les

quatre

points

relevés entre 2

et 20° K se

placent

bien sur une droite dans le dia-gramme de

Weiss (Ix,

T

Aux basses

températures,

les constantes

magné- ,

tiques

ont,

pour les deux

substances,

les valeurs suivantes :

Les nouveaux

points

de Curie sont peu

éloignés

du zéro absolu. Ceci montre que, au moins

après

couplage

des

moments,

les interactions de molécule à molécule

sont faibles. A toutes les

températures,

le coefficients

d’aimantation est

indépendant

du

champ.

On

peut admettre,

pour

interpréter

l’ensemble des

résultats,

qu’à

haute

température,

les moments des trois atomes de fer contenus dans une même molécule s’orientent de

façon

indépendante.

On observe alors

une constante de Curie

qui,

bien que

faible,

est encore

acceptable

pour un

composé ferrique.

Dans la

région

située entre 40 et 20°

K,

les trois

vecteurs moment

magnétique

d’une même molécule

paraissent

se

coupler

de

façon

rigide.

Ce

couplage

a pour effet de rendre la constante de Curie 19 fois

plus petite

que celle des hautes

températures.

[1] WELO L. A. 2014 Phil.

Mag., I928, 6, 48I.

[2] FOËX G., TSAÏ B. et WUCHER J. - C. R. Acad.

Sc.,

I95I, 233, I432.

Manuscrit reçu le 3 juillet 1952.

SUR L’INTERVENTION DU

CORTÈGE

ÉLECTRONIQUE

EN

ÉMISSION 03B1

Par P.

BENOIST-GUEUTAL,

Institut du Radium. Laboratoire Curie.

Lors d’une émission oc, les électrons du

cortège

de

l’atome émetteur subissent une

perturbation

dont

l’origine peut

être attribuée à deux causes

distinctes,

bien que pas entièrement

indépendantes.

D’une

part,

lors de la traversée de

l’atome,

la

particule

oc

peut,

par un processus de

choc,

arracher un ou

plusieurs

électrons du

cortège,

laissant ainsi l’atome de recul dans un état

partiellement

ionisé.

D’autre

part,

indépendamment

du processus de

choc,

le

cortège

doit

s’adapter

au nouveau

champ

coulombien du noyau dont la

charge

est

passée

de Z

à Z - 2. Si ce

changement peut

être considéré

comme «

brusque

», on pourra, en

principe,

trouver

le

cortège

dans l’un

quelconque

des états

propres

de l’atome final avec une

probabilité proportionnelle

à

f03C803BF

(Z) 03C8n, (Z - 2)

2,

où § o (Z)

décrit l’état initial

du

cortège (que

l’on supposera être l’état

fonda-mental)

et

’% (Z - 2)

le nième état excité de l’atome

final. Nous

désignerons

ce processus sous le nom

d’autoionisation

(ou autoexcitation). Si,

au

contraire,

ce

changement

de

charge

est

lent,

on aura un

pro-cessus

adiabatique

et les électrons du

cortège

garde-ront avec une forte

probabilité

leurs nombres

quan-tiques

initiaux.

Pour discuter du caractère

brusque

ou lent de la

perturbation,

nous

adopterons

la

description

appro-chée du

cortège

par états

individuels.

D’après

Pauli

[1],

ce

changement

peut

être considéré comme

brusque pour

un

électron,

relativement à une tran-sition donnée E,, -

E f

si

Nous supposerons que le

changement de

charge

s’effectue

pendant

le

temps to

que la

particule

a de

vitesse v met pour atteindre l’orbite

Ef

de l’électron

et,

de

plus,

que Z varie

linéairement

avec t,

de Z à Z - 2, entre zéro et

to.

Puisque

nous nous inté-ressons à l’arrachement d’un

électron,

nous

prendrons

approximativement Ef

= o,

En

étant

l’énergie

d’io-nisation

(en électronvolts)

de l’électron considéré

dans l’état initial caractérisé par le nombre

quantique

principal

n. La condition

(1)

de

perturbation brusque

s’.écrit alors

Nous appliquerons

cette formule au cas des par-ticules oc du

21° Po

pour discuter les résultats

expéri-mentaux

présentés

dans la Note

précédente

de

M. Riou

[2].

On a, dans ce

cas,

5,3.I0-2

et l’on

c

trouve que le

premier

membre de

l’inégalité (2)

est

beaucoup plus petit

que l’unité pour les électrons

K,

L, M,

N du

polonium.

Si l’on

excepte

le

phénomène

de

choc,

on devra trouver l’atome final dans un état

d’énergie

très voisin du

fondamental,

cependant

que

lors de la traversée relativement lente de l’atome par la

particule

oc, le

cortège

lui

emprunte l’énergie

AE

qui

est la différence

d’énergie

de liaison des électrons

périphériques

dans l’état fondamental pour les noyaux de

charge Z -

2 et Z

respectivement. L’énergie

cédée par le noyau lors de l’émission oc est alors

égale

à

l’énergie

de la

particule oc augmentée

de

l’énergie

de recul du noyau

(-

Io3

keV)

et de 3E

(-

32

keV).

Seul le

phénomène

d’ionisation interne par la

particule

a permet

donc

d’expliquer

les résultats

expérimentaux.

Il en serait de même pour tous les émetteurs Y. connus pour

lesquels -

est du même

c

ordre de

grandeur.

Nous

signalerons

enfin

qu’en émission p

les conclu-sions

peuvent

être

qualitativement

différentes. La

(3)

487

condition de

perturbation brusque s’obtient,

dans

ce cas, en divisant par 2 le

premier

membre de

l’iné-galité (2).

Or,

pour la

plupart

des

électrons g, elv

est de l’ordre de l’unité et le

changement

de

charge

peut

être considéré comme

brusque

dans un

grand

nombre de cas.

[1] PAULI W. 2014 Handbuch der Physik, 24/I, Springer, Berlin,

I933, 2e éd., p. I63.

[2]

RIOU M. 2014 J.

Physique

Rad., I952, 13, 480.

Manuscrit reçu le 4

juillet

1952.

SUR L’EXCITATION DU

CORTÈGE

ÉLECTRONIQUE

LORS DE LA

DÉSINTÉGRATION

03B1 DU POLONIUM 210

Par Michel RIOU.

Institut du Radium. Laboratoire Curie.

Dans une

publication

récente

[1],

nous avons

exposé

les résultats

expérimentaux

sur les rayon-nements y et X émis par le

polonium

210 et nous avons alors

supposé

que le

rayonnement

K du

plomb

était émis à la suite de la conversion interne du

rayonnement

y de

80o keV,

tandis que le

rayon-nement L était dû à l’excitation par les rayons oc

d’atomes de

plomb présents

initialement dans la

source. Ces

interprétations

ne

peuvent

être retenues. En efiet :

10 Les

expériences

de de

Benedetti

et Kerner

[2]

sur les corrélations

angulaires

oc -

y montrent que

le

rayonnement

y de 80o keV est un

quadripôle

électrique.

Si l’on tient

compte

de l’intensité de ce

rayonnement,

(I,6 + 0,2). IO-5/a,

de la valeur

théo-rique

[3]

du coefficient de conversion interne dans la

couche

K,

9. 10-3,

du

rapport

des coefficients de conversion interne dans lès couches K et L

déter-miné

expérimentalement [4],

3,7

et,

enfin,

des

rende-ments de fluorescence dans la couche K et

L,

respec-tivement o,go à

o,95

et

o,3o

à 0,40, on calcule que les nombres par désintégration de

photons K

et L dus à la conversion du

rayonnement

y de 800 keV sont

res-pectivement ( 1, 3 ± 0, 2) . I o-’

et

(7,3 ±; 9).

0-8,

alors que l’on observe

expérimentalement (1,6

±

o,5),

10-6 et

(2,6 ± 0,5).

10-4.

Nous avons

montré,

dans une discussion détaillée

[5]

que l’existence

hypothétique

d’une raie y autre que celle de 80o

keV,

trop

convertie pour être

observable,

ne

pourra.it

modifier

beaucoup

l’intensité des

rayon-nements K et L excités par conversion interne.

20 Le

dosage

par la méthode

colorimétrique,

effectué par M.

Conte,

a montré que la source de

polonium

que nous avions utilisée contenait moins d’un micro-gramme de

plomb : d’après

les formules

empiriques

établies

précédemment [1],

l’excitation externe des atomes de

plomb

par les rayons a

provoquerait

l’émis-sion de 5 .I0-13

photons Kla

et 2. 10-7

photons L/ 03B1.

Nous devons donc admettre que rémission des

rayonnements

et L du

plomb

est

due,

en

majeure

partie,

à l’excitation des atomes

qui

viennent de

subir la

désintégration

ce 2 1084 Po + 20682 Pb

par Un

phénomène

directement

lié à cette

désintégration.

En tenant

compte

des valeurs des rendements de fluorescence

(1)

et de la contribution de la conversion

interne,

nos résultats

permettent

de calculer les

pro-babilités d’excitation des couches K et L au cours

de l’émission a

et

Rubinson et Bernstein

[6]

étaient arrivés à la même conclusion pour

l’origine

du

rayonnement

L et leurs

résultats conduisent à une

probabilité

PL = 8,8.

10-4

qui

est en bon accord avec la nôtre. Les résultats

récents de Barber et Helm

[7]

qui

ont observé

(2,00

±

o,38).

10-6

photons K/oc

conduisent

(2)

à

une

probabilité

ph

= 2,1. 10-6. D’autre

part,

les

résultats

plus

anciens d’I. Curie et F. Joliot

[8]

conduisent à des

probabilités

d’excitation des

couches L et M

et t

Deux

phénomènes pourraient expliquer

l’exci-tation du

cortège électronique

lors de l’émission ? : :

10 L’ionisation interne

provoquée

par le passage

de la

particule

dans le

cortège

de l’atome

qui

vient de subir la

désintégration;

20 L’autoionisation

provoquée

par le

réarran-gement

du

cortège

à la suite de la diminution de

charge

du noyau.

Mme Benoist-Gueutal [9] a montré que, dans le cas

de l’émission a, le

réarrangement

du

cortège

doit être

considéré comme un

phénomène

adiabatique

et que le

phénomène

d’autoionisation n’a pas lieu.

Migdal

[10]

a- calculé la

probabilité

d’ionisation interne pour la couche

K;

il obtient

ce

qui

est en assez

bon accord

avec les résultats

expé-rimentaux. Le même auteur montre

qualitativement

que la

probabilité

doit

augmenter

pour les couches

plus

externes,

ce

qui

est

également

confirmé par

l’expérience.

En utilisant les résultats de

Migdal,

Rubinson et Bernstein ont calculé

soit

Le

phénomène

d’ionisation interne, outre l’émission de raies

X,

doit se manifester :

10 Par l’émission

d’électrons,

ce

qui

pourrait

expliquer

l’observation par Grâce et al.

[111

d’élec-trons

énergiques

d’intensité

(I,2 --t o,3). Io-6/03B1,

élec-(i) Nous avons admis Wk = o,93 et

tvL = o,33; ivL est

calculé pour z = 82 comme il est

indiqué

dans un article à

paraître

(J. Physique

Rad.,.

1952)

en prenant le rapport

(voir plus bas).

(1)

Ces auteurs

donnent,

en

réalité,

p, = ( I ,4 ±

o,35).IO-6

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