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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. P a

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. P a

Huitième Année. — N

0

78.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Jeudi 27 Septembre 1894.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

Un an : Six moisi Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

OD s'abonne a tons les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chanx-de-Fonds.

• ANNONGES

1-revenant de la Suisse 20 cl. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 30 cent.

Les annonces se paient d'avance.

Oi-ft-mic »le In Société i n t c r c n n t o i i a l e de» I n d u s ! rie <In J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t dcH S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

Communiqué.

Nous a p p r e n o n s q u e le comité de la Société des fabricants d'horlogerie de noire ville, vient d'inaugurer u n service

de demandes d'horlogerie p o u r ses

membres.

A cet ellet, u n tableau destiné à con- tenir les cartes de demandes, a été ins- tallé dans la salle d u cai'é de YHôtel

Central.

Un registre spécial numéroté sera dé- posé à l'hôtel Central, de sorte q u e les intéressés p o u r r o n t ainsi obtenir les n o m s d e s d e m a n d e u r s .

Cc nouveau service est donc destiné à faciliter les relations commerciales entre fabricants, négociants et courtiers horlogers de notre place.

La fabrique américaine Elgin.

Il résulte d'une appréciation émise récem- ment pur un des principaux financiers de Chicago, que les tractations dont il a été question, entre un syndicat anglais et la

« Elgin Watch Company» relatives à la vente audit syndicat, de cet établissement, n'ont pas abouti.

Dc plus, on ne croit pas probable que des négociations soient jamais reprises quant à une vente de la « Elgin Watch C

0

» a un syn- dicat ou groupe financier européen quel- conque

(Communication du secrétariat de la Société intercantonale des industries du Jura.)

Le Congrès des horlogers-bijoutiers Tous les maîtres et compagnons horlogers, bijoutiers, joailliers et orfèvres de France tiendront, le dimanche" octobre prochain, leur première assemblée plénière fédérative.

Ce Congrès est organisé par la Fédération française des horlogers, bijoutiers, orfèvres ,et membres des industries connexes.

Cette Fédération a pour but :

1° De provoquer et recueillir l'opinion des adhérents sur les questions intéressant leurs industries.

2° De défendre les intérêts de la corporation par tous les moyens légaux.

Le Congrès durera quatre jours et compren- dra certainement unr grand nombre de mem- bres, car les adhésions arrivent de tous côtés au dévoué secrétaire général de la fédération M. Edouard Aubriot.

L'ordre du jour est des plus importants, la loi de brumaire. — ainsi qu on va en

1° Abrogation de

Création cl un office de la Mode*J pour organiser et poursuivre la campagneen faveur des bijoux.

— Lutte contre la concurrence des grands magasins, des basars et contre les employés d'administrations publiques faisant le com- merce.

2° Œuvre du sou de la Mode, en voie d'Or- ganisation.

3

U

Réformes des ventes publiques, mont-de- piété, magasins généraux, etc. — Modification de l'enseignement professionnel — Réforme des tarifs des postes, téléphones et télégraphes.

— Réforme clés tarifs de transports. Répar- tition nouvelle des impôts. — Assimilation des colonies à la métropole — Défense de la propriété industrielle créatrice. —Modification cle la loi sur les syndicats. — Organisation nouvelle de la représentation des intérêts corporatifs. — Unification des calibres em- ployés en horlogerie basée sur l'adoption du système métrique. — Réforme des lois sur la liquidation judiciaire et la faillite. — Création des liquidations amiables. — Aide aux nova- teurs. — Prêt cle l'épargne au travail. — Exposition corporative et concours annuels.—

— Conférences professionnelles, économiques et sociales. — Musée corporatif.

Société du GrUtIi

Le rapport d u comité central s u r l'année 1893 vient d'être publié.

A fin 1893, la Société d u Grïitli comp- tait 13,289 m e m b r e s , répartis en 340 sections. L'année précédente la Société avait 14,108 m e m b r e s , la diminution est donc de 819 sociétaires.

Cependant, huit nouvelles sections ont été créées, dans les cantons de Zurich, Berne (2), Schwytz, Soleure (2), Schafï-

house et Fribourg. E n revanche, treize sections se sont dissoutes.

Les recettes se sont montées à 19,791 francs, et le solde en caisse à la fin de l'exercice s'élevait à 5169 francs.

Le comité rappelle qu'en juin 1893 sont entrés en vigueur les nouveaux statuts à profession de foi socialiste, Le comité se flatte d'avoir échappé à tous les dangers prédits à cette occasion à la Société d u Griitli. Il déclare n e pas vouloir se laisser entraîner à l'anarchisme, mais qu'il n e se séparera pas des socialistes raisonnables et cpii savent ce qu'ils veulent.

Le r a p p o r t s'explique comme suit s u r la délicate cpiestion d u caractère national de la Société :

« L e s exhortations à rester sur le terrain national n ' o n t pas m a u q u é à la Sociélé d u Griitli, p a s plus à la tribune cpie dans l'intimité. Nous y avons r é p o n d u en dé- clarant formellement que le Griitli reste- rait national comme du passé p o u r autant toutefois que cela serait compatible avec sa ferme volonté d'améliorer le sort d u prolétaire. Les Grutléens o n t déjà l'ait p r e u v e de patriotisme ; leurs gymnastes et leurs tireurs ne poursuivent certaine- m e n t p a s u n b u t international, ils cher- chent à procurer au pays d e vaillants défenseurs. Cette ,tendance ne se démen- tira pas à l'avenir.

« D e p u i s longtemps, les capitalistes

suisses nouent des relations à l'étranger

dans u n b u t de lucre, sans y voir u n

danger p o u r leur nationalité ; il sera donc

permis aux prolétaires d u Griitli, vivant

dans un pays libre, d'imiter les capitalistes

et conséquemment de s'associer avec les

prolétaires des autres pays p o u r obtenir

sur le terrain international les résultats

impossibles à atteindre sur le sol national,

Si les gardiens solennels de notre liberté,

si les artisans attitrés de la prospérité

populaire ne savent pas sauvegarder nos

intérêts, il n o u s sera bien permis d'entre-

(2)

302

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

.

p r e n d r e p o u r n o u s e t l e s n ô t r e s la l u t t e l é g a l e p o u r l ' e x i s t e n c e , m ê m e si u n p e u d ' i n t e r n a t i o n a l i s m e d e v a i t s e m ê l e r à n o t r e t a c t i q u e . »

E n r é s u m é , le G r ù l l i n e s e r a S u i s s e q u e d a n s la m e s u r e o ù s o n s o c i a l i s m e l'y a u t o r i s e r a . C e l a p e u t l ' e n t r a î n e r l o i n .

T o u t e a u t r e c h o s e e s t d e n o u e r d e s r e l a t i o n s c o m m e r c i a l e s a v e c l ' é t r a n g e r o u d e p r o c l a m e r , c o m m e l e f o n t c e r t a i n e s é c o l e s s o c i a l i s t e s , q u e la n o t i o n m ê m e d e l a p a t r i e e t d e p a t r i o t i s m e s o n t i n c o m p a t i - b l e s a v e c le p r o g r è s · e t le b o n h e u r d e l ' h u m a n i t é .

Paiement des droits de douane en Italie.

Divers j o u r n a u x reproduisent une infor- mation parue dans une feuille italienne qui prétend que la Suisse n'aurait pas répondu à la dernière note italienne relative au paiement des droits de douane on valeurs métalliques et que cette attitude aurait éLe dictée au con- seil fédéral par l'avis des juristes les plus émi- nents lesquels auraient estimé que, dans ce différend, la Suisse s'est placée à un point de vue e r r o n é ; si l'on en croit cette information, le conseil fédéral aurait même décidé de re- noncer à poursuivre l'affaire.

Celte nouvelle est, de tout point, dénuée de tout fondement. La dernière note italienne est du 30 mai et la Suisse y a répondu le 16 juin. P a r cette réponse, le conseil fédéral formule les plus expresses réserves s u r les conséquences que pourraient entraîner le maintien du décret royal du 8 novembre 1893 concernant le mode de paiement des droits de douane à l'entrée en Italie et le refus du cabi- net de Piome de soumettre le différend à un tribunal d'arbitres ainsi que le prévoit l'arti- cle 14 du traité de commerce Halo-suisse. Ge document termine l'échange qui a eu lieu entre les deux gouvernements et il a été inséré dans le rapport du 20 juin adressé à l'assemblée fédérale.

Il résulte de ce qui précède que le conseil fédéral ne doit de réponse à aucune note du gouvernement italien.

En ce qui concerne les mesures que le conseil fédéral pourrait se voir clans le cas d'adopter, le rapport précité conclut comme il suit:

'.(. Il n'y a pas à douter, nous parait-il, que la fin de non recevoir soulevée par l'Italie ne nous permette de poser sérieusement la ques- tion de savoir si le traité conserve encore la force obligatoire et si, par conséquent, il ne serait pas loisible à la Suisse de le dénoncer même avant le terme régulier du 31 décem- bre 18UT. Dans la presse et ailleurs, il a déjà été discuté de cette éventualité, comme aussi d'autres mesures qui auraient pour but de répondre par voie de réciprocité au décret du 8 novembre, telles, par exemple, que la per- ception sur les produits italiens d'une surtaxe équivalente à la majoration des droits qui frappent l'exportation suisse.

« Tout en mettant d'ores et déjà en doute l'opportunité d'un semblable procédé qui ne se justifierait ni par une analogie des condi- tions financières et monétaires de la Suisse, ni par la compensation du dommage causé à son exportation, le conseil fédéral estime qu'il ne saurait formuler dés maintenant des pro- positions toutes faites à cet égard. En se re- présentant la multiplicité des intérêts en cause et lu gravité de toute décision de nature à troubler les rapports réguliers des deux na- tions, le conseil fédéral est avant tout désireux d'éviter toute précipitation. Le présent rap- port et la communication des documents ci- annexés permettent déjà a u x chambres ainsi

qu'au peuple suisse de se former un jugement exact de la question. Quant à des mesures ultérieures, le conseil fédéral se réserve de vous présenter des propositions en temps opportun. »

Depuis l o r s , le conseil fédéral n'a pris aucune décision spéciale, ce qui n'implique nullement qu'il entend ne donner aucune suite à cet affaire ni qu'il l'ait perdue de vue.

Nouveau syndicat.

Dimanche' dernier avait lieu à Pont-de- Roide (France) une assemblée de faiseurs de balanciers cylindres, des fournisseurs des parties brutes et des m a r c h a n d s dépositaires en vue de discuter en commun une améliora- tion dans cette branche de l'horlogerie. L a presque totalité des intéressés ont répondu à l'appel, soit par leur présence, soit par lettre, ce qui est une preuve que clans cette branche comme du reste dans toutes celles qui n'ont pas encore leur organisation, on souffre. S u r la proposition des délégués suisses, et après avoir entendu un rapport de ceux-ci, il a été décidé à l'unanimité la fondation d'un syndi- cat. L'assemblée a nommé un comité provi- soire de trois membres, composé de MM. Fai- vre Félicien, à Vilars, Gordier Louis à Ecot, et W y s s Edouard à Granges. Ge dernier fonc- tionnera comme président. Le travail dont ce comité a u r a à s'occuper est le s u i v a n t :

•1. Se mettre immédiatement en relations avec les quelques collègues qui n'assistaient pas à l'assemblée, en vue d'obtenir d'eux leur adhésion.

"2. Elaborer les statuts sur la base des dis- cussions et résolutions prises à l'assemblée et proposées par les délégués suisses.

3. Rédiger une circulaire, qui sera envoyée à tous les fabricants d'horlogerie et fabricants d'échappement» pour les inviter à accepter les nouveaux prix de vgute..

4. Présenter tous ces travaux à une nou- velle assemblée qui devra avoir lieu le plus promptement possible.

Il a été constaté que depuis quelques années et malgré la hausse faite s u r les parties bru- tes, les baisses se sont succédées rapidement et à tel point que bon nombre de faiseurs de balanciers ont quitté le métier, dans lequel en travaillant 15 à 18 heures par jour, il n'était môme plus possible de gagner sa vie.

Aussi nous espérons que les fabricants d'hor- logerie comprendront combien est juste la hausse des prix qui leur est réclamée, c a r ' u n travail de IO à 11 heures par jour doit suffire à gagner sa vie.

Souhaitons un mouvement heureux à cette nouvelle organisation.

(Solidarité horlogère.)

Les verriers de Rive-de-Gier.

Depuis six mois, les ouvriers de cette fabri- que étaient en g r è v e : la verrerie α rallumé un four lundi et convié cent soixante-huit ouvriers (les seuls — s u r les douze-cents — qui soient revenus à elle !) à une tentative do reprise de travail.

La Direction de la verrerie, dont cette sus- pension forcée de travail, depuis six mois, lèse très gravement les intérêts, a décidé d'ap- peler à Rive-de-Gier, ces jours c i , une équipe d'une soixantaine d'ouvriers suisses que la fermeture d'une petite verrerie située prés de Zurich, à Bulach, laisse sans ouvrage. On crai- gnait des t r o u b l e s : le syndicat ayant déclaré qu'il s'opposerait, au besoin par la force, à.ce que ces étrangers missent les pieds dans l'usine !

Cette grève nous intéresse donc indirecte- m e n t ; aussi nous parait-il intéressant d'en

rappeler l'origine, laquelle, selon un journal français où nous puisons les renseignements qui suivent, serait le refus d'un ouvrier d'en- trer dans le s y n d i c a t :

C'était, il y a juste un an , en septembre.

Un ouvrier, nommé Darçon, que la Compa- gnie venait d'embaucher, fut invité par ses camarades à s'enrôler dans le syndicat dont il ne faisait point partie. Il hésitait; on se moqua de lui. Finalement il refusa. Les inju- res et les menaces succédèrent a u x railleries ; un ouvrier, nommé Pouilloux, exaspéré do la patience courageuse que Darçon opposait aux injures, le prévint qu'on Io ferait sauter, s'il ne se syndiquait pas. Darçon appela son ca- marade en justice. Pouilloux fut condamné à huit j o u r s de prison.

La Compagnie avait voulu, à lu suite de cet incident,renvoyer Pouilloux. Ce fut Darçon qui intervint et demanda la grâce de son camarade. Mais ce procédé généreux n'avait point calmé l'exaspération des syndiqués.

Darçon n'était pus employé à poste fixe; il était de vêlai, c'est-à-dire obligé de travailler indifféremment — la nuit ou le j o u r — à toute place où manquait un ouvrier. On le mit en interdit. Se présentait-il à un four pour y sup- pléer un absent? Les vingt-sept verriers du four, instantanément abandonnaient l'ou- vrage. E à la porte de l'usine, les injures et les menaces recommençaient.

Darçon, de guerre lasse, avait offert sa dé- mission à la Compagnie. La Compagnie la refusa, promettant à son ouvrier que son droit serait respecté et qu'elle le protégerait au besoin contre tous... A. l'un des délégués du syndicat, nommé Bayeux, qui réclamait le renvoi de Darçon (ajoutant que les verriers étaient contents de leur sort et ne réclamaient pas autre chose !), M. Dériard, administra- teur délégué, répondait : x< J e n'ai pas à nie plaindre de Darçon. Son droit de ne pas se syndiquer est absolu. J e ne le renverrai donc pas ! »

Un seul moyen restait de faire capituler la Compagnie : la grève. On la vola.

Le It) m a r s dernier, à quatre heures d u , malin, un ouvrier s'étant fait, par ordre du syndicat, porter malade, Darçon se présentait pour le relayer. C'était le signal convenu. Au moment où Darçon parut, les quatre fours de la verrerie, autour desquels travaillaient à ce moment les deux cents verriers des brigades de nuit, se vidèrent. A huit heures, pas un homme des brigades de jour ne se présenta.

C'était la guerre déclarée.

Il y a six mois qu'elle dure, et que Darçon travaille seul à la verrerie, occupé a de nie- nues besognes de nettoyage et de réparation.

La vie de ce malheureux a été, pendant ces six mois, un martyre. Il est conspué, raillé, menacé partout où il se m o n t r e ; un estami- net ou il entra l'autre jour fut déserté immé- diatement par les buveurs. Sa femme est obligée de laver son linge à l'usine; on l'a chassée des lavoirs publics ; essayait-elle de résister? on coupait, derrière elle, les cordes où elle tendait son linge...

La Compagnie de son coté, avait supporté patiemment, pendant cinq mois, le préjudice que ce chômage lui causait. Elle produit en temps normal cent mille bouteilles par j o u r ; c'était près de deux millions d'affaires qui lui échappaient et six ou sept cent mille francs de salaires perdus pour ses ouvriers...

Que faire?

Elle résolut de tenter un dernier effort.

La direction avait conservé dans les loge- ments gratuits de la Compagnie, depuis m a r s , cent trente famille en grève (les ouvriers qui résident hors de ces maisons reçoivent une indemnité représentative de logement de six francs par mois). Elle pensa ramener à elle au moins une partie de ce personnel, en rap- pelant a u x familles qu'elle hébergeait, qu'elle ne pouvait leur continuer le bénéfice des lo- gements gratuits, qu'à la condition qu'elles

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

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reprissent le travail... L a lettre suivante fut donc adressée à chacun des chefs de ces cent trente familles:

Monsieur,

Quand il y a cinq mois, vous avez aban- donné le travail dans nos usines, no.us avons pensé que vous obéissiez à un mot d'ordre et que vous subissiez la grève sans la désirer.

Nous avons compté s u r vos réflexions et s u r votre bon sens pour vous indiquer où étaient vos véritables intérêts ; nous espérions que -«Jus auriez le courage de secouer le jeu des meneurs et de demander spontanément la reprise du travail.

C'est pourquoi nous ne vous avons pas in- vité de suite à nous rendre les logements que nous vous accordons comme partie de votre salaire et que vous n'avez pas le droit d'occu- per dès l'instant que vous nous refusez votre concours.

Désireux, dans l'intérêt de tous, de voir nos usines reprendre leur marche normale, nous faisons appel à la sagesse de n o s anciens ouvriers.

Nous vous déclarons d'abord q u e , contrai- rement à des bruits à dessein répandus, nous ne modifierons rien aux salaires (ici quelques détails techniques sans intérêt pour le lec- teur) cl la paye, comme précédemment, aura lieu par quinzaine.

Ceci expliqué, nous vous invitons à venir vous embaucher de suite, vous prévenant que, si dans un délai de trois j o u r s vous n'avez pas répondu à notre invitation, nous serons obligés, à notre g r a n d regret, de re- prendre par la voie légale possession des lo-

c a u x qui nous sont nécessaires pour la reprise du travail.

Agréez nos salutations.

P o u r le Conseil d'administration,

L'administrateur délégué,

DÉRIAUD.

Dix familles seulement vinrent, au reçu de cette lettre, se faire inscrire pour la reprise du travail. Cent vingt furent donc assignées, au bout de quinze jours seulement, le 27 août, devant le juge de paix, et se virent condam- ner à évacuer^ huit jours après la significa- tion du jugement, les locaux indûment occu- pés depuis cinq mois.

Les locaux ont été évacués et la réouver- ture de la verrerie a eu lieu sans qu'aucun incident se soit produit dans la première journée.

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

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Cl. 04, n° 0773 Nouvelle mise à l'heure.

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Cl. 90, n° 0510 Mécanisme de transforma- tion de mouvement.

Nouvelles diverses

L'ouvrier rural en Angleterre, d'après

M. Little, un des commissaires de la Commis- sion d'enquête du travail, g a g n e , par semaines, entre 10 et 18 shillings pour un travail dont la durée varie, en dehors de l'époque de la récolte, entre huit et demie et douze heures par j o u r . Si l'on comprend dans le salaire les extràs, ce salaire varie de 12 sh. 0 d. jusqu'à 20 s h . 9 d. Comme toujours, le salaire est le plus b a s clans le Sud-Ouest, le plus élevé dans le Nord industriel et minier. Il y a, dans le N o r t h u m b e r l a n d , des familles d'ouvriers qui gagnent 5,000 fr. p a r a n . Lorsque le salaire est très élevé, l'ouvrier ne désire pas s'occuper à la culture d'une t e r r e : un petit jardin lui suffit.

L'enquête constate la dépopulation de la c a m p a g n e . Elle existe principalement en Irlande, où, là aussi, l'on n ' a plus besoin de tous les ouvriers que l'on employait a u p a r a v a n t et, à part quelques régions de l'Ecosse, cette dépopulation n'est pas assez considérable pour causer un m a n q u e de b r a s .

Les ouvriers ont, à présent, plus de travail régulier. Les femmes abandonnent de plus en plus le travail des c h a m p s . Le pourcentage n'était plus que 3 . 0 2 % en 1891, au lieu de 5,83'Vo en 1871.

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