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Corrigé de la série 21

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EPFL

Algèbre linéaire 1ère année 2008-2009

Corrigé de la série 21

Exercice 1. 1.

T(x, y) =h(x, y), T(1,0)i(1,0) +h(x, y), T(0,1)i(0,1)

=h(x, y),(1,0)i(1,0) +h(x, y),(1,1)i(0,1)

=x(1,0) + (x+y)(0,1)

= (x, x+y).

2. Dans F, le produit scalaire est donné par hλ, µi = λ¯µ. Pour λ ∈ F, on veut trouver Tλ ∈ V tel que hv, Tλi = T v·λ¯ = hv, wiλ¯ = hv, λwi pour tout v ∈ V. Évidemment, Tλ=λw.

Une autre méthode est de calculer directement T(λ) =

n

X

i=1

hλ, T(ui)iFui =

n

X

i=1

λT(ui)ui =

n

X

i=1

λhui, wiVui =

n

X

i=1

λhw, uiiVui =λw,

où(u1, . . . , un) est une base orthonormale de V. 3.

T(x1, . . . , xn) =

n

X

i=1

h(x1, . . . , xn), T(ei)iei

=

n−1

X

i=1

h(x1, . . . , xn), ei+1iei

=

n−1

X

i=1

xi+1ei

= (x2, x3, . . . , xn,0).

Exercice 2. 1. Dans l’exercice 6 de la série 18, on a trouvé la base orthonormale

√1 2,

r3 2x,3√

5 2√

2

x2−1 3

!

de P2(R).

On remarque que ϕ : P2(R) → R, ϕ(p) = R1

0 p(x)exdx est un fonctionnel linéaire. Alors le polynômeq désiré est donné par la formule

q(x) =ϕ 1

√2

· 1

√2 +ϕ r3

2x

!

· r3

2x+ϕ 3√ 5 2√

2

x2−1 3

!

· 3√ 5 2√

2

x2−1 3

.

1

(2)

Or, ϕ

1

√2

= Z 1

0

√1

2exdx= 1

√2(e−1), ϕ r3

2x

!

= Z 1

0

r3

2xexdx= r3

2,

etϕ(x2) =R1

0 x2exdx=e−2, ce qui donne ϕ 3√

5 2√

2

x2− 1 3

!

= 3√ 5 2√

2

(e−2)−1

3(e−1)

= 3√ 5 2√

2 2

3e− 5 3

=

√5 2√

2(2e−5).

On obtient donc

q(x) = 1

2(e−1) + 3 2x+

√5 2√

2(2e−5)· 3√ 5 2√

2

x2 −1 3

= 15

8 (2e−5)x2+3 2x− 3

4e+ 21 8 .

2. (a) Soient p, q ∈ P2(R) et a, b ∈ R. Alors ϕ(ap +bq) = (ap+bq)(1/2) = ap(1/2) + bq(1/2) =aϕ(p) +bϕ(q). Donc ϕ est linéaire.

(b)

q(x) = ϕ 1

√2

· 1

√2+ϕ r3

2x

!

· r3

2x+ϕ 3√ 5 2√

2

x2− 1 3

!

·3√ 5 2√

2

x2− 1 3

Or ϕ

1

√2

= 1

√2, ϕ r3

2x

!

=

√3 2√

2, etϕ 3√ 5 2√

2

x2− 1 3

!

=−

√5 8√

2.

Donc

q(x) = 1 2+ 3

4x− 15 32

x2− 1

3

=−15

32x2+3

4x+21 32. Exercice 3. On sait que

(f(t)g(t))0 =f0(t)g(t) +f(t)g0(t).

D’où

hT(f), gi= Z π

−π

f0(t)g(t)dt= [f(t)g(t)]π−π− Z π

−π

f(t)g0(t)dt.

Par la pérodicité de f et g on a f(π) =f(−π) etg(π) =g(−π) d’où : hT(f), gi=−

Z π

−π

f(t)g0(t)dt.

Autrement dit : hT(f), gi=hf,−T(g)i et doncT =−T.

Exercice 4. 1. On remarque queker(T−λ¯IdV) = ker(T−λIdV) = Im(T−λIdV). Alors λ¯est une valeur propre deT ssiIm(T−λIdV) 6= 0. Ceci est le cas ssiIm(T−λIdV)6=V, donc ssiker(T −λIdV)6= 0. Ceci est équivalent à : λ est une valeur propre de T.

2. Supposons queU est invariant par rapport àT. Soientu∈U etv ∈U. Alorshu, Tvi= hT u, vi= 0 car T u∈U etv ∈U. Donc T(U)⊂U. Réciproquement, supposons que U est invariant par rapport àT. Soient u∈U etv ∈U. Alors hT u, vi=hu, Tvi= 0 car u∈U etTv ∈U. Donc T u∈(U)=U. Par conséquent, T(U)⊂U.

2

(3)

3. Démonstration par récurrence. Évident pour k = 1. Supposons que (Tk−1) = (T)k−1. Alors (Tk) = (Tk−1T) = T(Tk−1) = T(T)k−1 = (T)k, ce qui termine l’étape de récurrence.

Exercice 5. 1. Rappelons que T∗∗ = T d’après le cours. Si kerT = 0 alors ImT = (kerT∗∗) = (kerT) = V donc T est surjective. Réciproquement, si ImT = V, alors kerT = kerT∗∗= (ImT) =V= 0. Donc T est injective.

2. Appliquer (a) à T en utilisant T∗∗ =T. Cela donne : T est injective si et seulement si T∗∗=T est surjective.

Exercice 6. Soit (e1, . . . , en) une base orthonormale de V. Soit w∈W etv =Pn

i=1viei ∈V. On calcule

δV(T(w))(v) =δV

n

X

i=1

hw, T(ei)iWei

! (v)

=hv,

n

X

i=1

hw, T(ei)iWeiiV

=

n

X

i=1

hw, T(ei)iWhv, eiiV

=

n

X

i=1

hT(ei), wiWvi

=h

n

X

i=1

viT(ei), wiW

=hT(v), wiW

et

(T]W(w)))(v) =δW(w)(T(v)) =hT(v), wiW.

On obtient donc δV ◦T(w) =T]◦δW(w)pour tout w ∈W, d’où l’égalité δV ◦T =T]◦δW, qui impliqueT−1V ◦T]◦δW.

3

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