Rappels : Intégrales et primitives - Corrigé Exercice 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Exercice 4 :
Exercice 5 :
Exercice 6 :
Exercice 7 :
Exercice 8 :
Exercice 9 : Partie A
1. Sur l’intervalle ]0;+∞[, les fonctions ↦ 2− 1 et ↦ 2 ln sont strictement croissantes donc, par somme, la fonction est strictement croissante sur l’intervalle ]0;+∞[.
2. lim→ = −∞ et lim→ = +∞
La fonction est continue sur ]0;+∞[ (comme somme de fonctions usuelles continues sur cet intervalle) et strictement croissante. De plus 0 appartient à ]0; +∞[ =] − ∞; +∞[.
Ainsi, d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel tel que = 0. 3. La fonction étant strictement croissante, 0 < < ⇒ < 0 et > ⇒ > 0.
Partie B
1. lim→2 = 0
→lim 1
"= +∞
lim→ln = −∞# ⇒ lim→− ln " = +∞
⎭⎪
⎬
⎪⎫
⇒ lim→( = +∞ et →lim 2 = +∞
→lim ln
" = 0# ⇒ lim→( = +∞
2. ( − 2 = −ln "
Le signe de cette différence dépend du signe de −ln . Or, −ln > 0 lorsque 0 < < 1 et −ln < 0 lorsque > 1
On en déduit que ( − 2 > 0 sur ]0; 1[ et ( − 2 < 0 sur ]1; +∞[. Finalement, ) est au-dessus de la droite ∆ sur ]0; 1[ et en-dessous sur ]1; +∞[.
3. La fonction ( est dérivable sur ]0;+∞[ comme quotient (de dénominateur non nul) et somme de fonctions dérivables sur ce même intervalle et, pour tout > 0 :
(* = 2 −
1 × ² − ln × 2
- = 2 − − 2 ln
- = 2 −1 − 2 ln
=2− 1 + 2 ln
=
Le dénominateur étant strictement positif sur ]0;+∞[, (′ a le même signe que . 4.
Partie C
Soit / un entier naturel non nul. On considère l’aire du domaine 0 du plan compris entre la courbe ), la droite
∆ et les droites d’équations respectives = 1 et = /. 1. La droite ∆ est au-dessus de ) sur ]1; +∞[ donc sur [1; /], l’aire du domaine 0, en unités d’aire, est donc égale à : 6 2 − ( 78
9 = 6 ln
" 7
8 9
Or, une unité d’aire est égale à 2 cm², par conséquent cette aire , exprimée en cm², est donnée par :
:8 = 2 6 ln " 7
8 9
2. (a) Quels que soient les réels ; et <, la fonction = est dérivable sur ]0;+∞[ comme quotient (de dénominateur non nul) de fonctions dérivables sur ]0;+∞[ et, pour tout > 0 :
=* =; × 1 × − 1 × ;ln + <
" =; − < − ; ln
"
Pour que = soit une primitive de (, il faut que =* = ( c’est-à-dire : ; − < =0 et ; = −1
Ainsi, pour que = soit une primitive de la fonction ↦>? ² sur ]0;+∞[, il faut que ; = < = −1.
b :8= 2 6 ln " 7
8
9 = 2 A−1 − ln
B
9
8= −2 A1 + ln B9
8= −2 C1 + ln /
/ − 1D = 2 C1 −1 + ln / / D 3. lim8→1
/ = lim8→ln /
/ = 0 donc lim8→:8= 2
0
+∞
(* −
0
+
( +∞
+∞
(
Exercice 10 :
∀ ∈ [0; 1], ( = ; + <
"− + 1 + J
+ 1 = ; + < + 1
"− + 1 + 1 + J"− + 1
"− + 1 + 1
=;" + ; + < + < + J"− J + J
+ 1 = ; + J"+ ; + < − J + < + J + 1
Par identification, on obtient le système : K ; + J = 1
; + < − J = 2
< + J = −2 ⇔ K; + < − J = 2
; + J = 1
< + J = −2 ⇔ K ; + < − J = 2
< − 2J = 1
< + J = −2 ⇔ K; + < − J = 2
< − 2J = 1
J = −1 ⇔ K ; = 2
< = −1 J = −1 On en déduit que :
( = 2 − 1
" − + 1 − 1 + 1 : = 6 (79
= 6 2 − 1
"− + 1 7
9
− 6 1
+ 1 7
9
= [ln " − + 1]9 − [ln + 1]9 = −ln 2 Exercice 11 :
1) M = 2N + 1 = ON où O est de classe P9 sur [0; 1]
7M = O*N7N = 27N
Les bornes : N = 0 ⇒ M = 1 et N = 1 ⇒ M = 3 Il reste à remplacer 2N + 1 par M et N par QR9" : : = 6 N
2N + 1 7N
9
= 6
M − 1 2M ×1
2 7M
9 =1
4 6 M − 1 M 7M
9 =1
4 6 C1 −1 MD 7M
9 =1
4 [M − lnM]9
=1
4 2 − ln3
2) M = N + 1 = ON où O est de classe P9 sur [0; 1]
7M = O*N7N = 7N
Les bornes : N = 0 ⇒ M = 1 et N = 1 ⇒ M = 2 Il reste à remplacer N + 1 par M et N par M − 1 : T = 6 N
√N + 17N
9
= 6 M − 1
√M 7M
"
9 = 6 C√M − 1
√MD 7M
"
9 = VM"
32
− 2√MW
9
"
= A2
3 M√M − 2√MB9
"
= C2
3 × 2√2 − 2√2D − C2
3 − 2D =2
3 X2 − √2Y
3) N = 3 − 2 = O où O est de classe P9 sur Z1;-[ 7N = O*7 = 37
Les bornes : = 1 ⇒ N = 1 et =- ⇒ N = 2 Il reste à remplacer 3 − 2 par N et par \" : ] = 6 "
3 − 2^7
-
9 = 6 _N + 23 `
"
N^ ×1 3 7N
"
9 = 1
27 6 N"+ 4N + 4 N^ 7N
"
9 = 1
27 6 C1 N + 4
N-+ 4 N^D 7N
"
9
= 1 27 A− 1
2N"+ 4 × −1 3N+−1
N-B
9
"
= 1 27 C−1
8 − 4
3 × 8 − 1 16 +1
2 +4
3 + 1D = 119
48 × 27 = 119 1296
4) Il n’est pas possible de primitiver directement la fonction ↦ "e, on utilise alors une IPP.
Posons M = " et f* = e.
Les fonctions M et f sont de classe P9 sur [0 ;1], une IPP est donc envisageable.
6 9 "e7
= ["e]9− 6 2e9 7
= e − 2 6 e9 7
Il est nécessaire d’effectuer une seconde IPP en posant g = et toujours f* = e Les conditions sont bien respectées pour une IPP :
6 e9 7
= [e]9− 6 e9 7
= e − e − 1 = 1 On en déduit : h 9 "e7= e − 2
Exercice 12 :
Posons MN = lnN et f*N = N8.
Les fonctions M et f sont de classe P9 sur [1 ; e], une IPP est donc envisageable.
:8 = iN89
/ + 1 lnNj9
k
− 6 N89 / + 1 ×1
N 7N
k
9 = e89
/ + 1 − 1
/ + 1 6 Nk 87N
9 = e89
/ + 1 − 1
/ + 1 iN89 / + 1j9
k
= e89
/ + 1 − 1
/ + 1 le89− 1
/ + 1 m = e89
/ + 1 − e89
/ + 1"+ 1
/ + 1" = /e89+ 1 / + 1"
Posons gN = lnN" et f*N = N8.
Les fonctions g et f sont de classe P9 sur [1 ; e], une IPP est donc envisageable.
T8 = iN89
/ + 1 lnN"j
9
k− 6 N89
/ + 1 × 2 ×1
N lnN 7N
k
9 = e89
/ + 1 − 2
/ + 1 6 N8lnN 7N = e89
/ + 1 − 2 / + 1 :8
k 9
A l’aide du calcul précédent : T8 = e89
/ + 1 − 2
/ + 1 × /e89+ 1
/ + 1" = e89
/ + 1 − 2/e89+ 2
/ + 1 = / + 1"e89− 2/e89− 2 / + 1
=/"+ 1e89− 2 / + 1 Exercice 13 :
1) On doit montrer que, pour tout réel, + √"+ 1 > 0 Pour ≥ 0, ce résultat est évident.
Pour < 0, √"+ 1 > √" = || = −⇒√" + 1 + > − + = 0 Conclusion : ( est bien définie sur ℝ.
2) f est dérivable sur ℝ comme composée de fonctions dérivables et : (* =X + √"+ 1Y*
+ √" + 1 =1 + 2
2√"+ 1
+ √"+ 1 =1 +
√"+ 1 + √"+ 1=
√"+ 1 +
√"+ 1
+ √"+ 1 = 1
√"+ 1 3) On considère les suites numériques
( )
un et( )
vn définies par :
+=
1
0
1 2
dx x u x
n
n et
( ) ( )
+ +=
1 +
0
2 2
2
1 1
dx x x
v x
n
n .
a M = 6 1
√1 + "7
9
= [(]9 = lnX1 + √2Y et M9 = 6
√1 + "7
9
= Zq1 + "[
9 = √2 − 1
b) Même méthode qu’à la question 2)b) de l’exercice 8.
c) On démontre tout d’abord que : 8
√" + 1≤ 8
Puis on calcule l’intégrale de chaque membre de l’inégalité …
d) Comme précédemment, on peut montrer que, pour tout entier naturel /, 0 ≤ f8 ≤ 1
/ + 3 Et conclure …
e) Une IPP semble attendue dans cette question : Posons :
M = 1
√1 + " et f* = 8 M* = −
√1 + "
1 + " = −
1 + "√1 + " et f = 89 / + 1
Pour tout entier naturel /, M8 = 6 8
√1 + "7
9
= i89
/ + 1 × 1
√1 + "j
9
− 6 −
1 + "√1 + " × 89 / + 1 7
9
= i 89 / + 1√1 + "j
9
+ 1
/ + 1 6 8"
1 + "√1 + " 7
9
= 1
/ + 1√2+ 1 / + 1 f8 On en déduit que :
/M8 = /
/ + 1√2+ /
/ + 1 f8 → 1
√2
Enfin, M8 est équivalent à 8√"9 au voisinage de +∞.
Exercice 14 :
1 La fonction (: N ↦e\
N est continue sur ]0; +∞[ donc sur tout intervalle inclus dans ]0; +∞[.
Pour tout > 0, l’intervalle [; "] (si ≥ 1) ou l’intervalle ["; ] (si 0 < ≤ 1) sont inclus dans ]0; +∞[.
L’intégrale 6 e\ N 7N
|
est donc définie pour tout > 0.
La fonction H est donc bien définie sur ]0; +∞[.
2) Notons = une primitive de la fonction ( sur ]0; +∞[. Pour tout ∈ ]0; +∞[,
~ = 6 e\ N 7N
|
= [=N]| = =" − =
= étant dérivable sur ]0; +∞[primitive … , par composée et somme, ~ est dérivable sur ]0; +∞[ et, pour tout > 0,
~* = 2 × =*" − =* = 2(" − ( = 2 ×e| " −e
= 2e| −e
=2e|− e 3) Soit > 1, alors " > et donc les bornes de l’intégrale sont dans l’ordre croissant.
On part de l’encadrement de N induit par l’intégrale : < N < "
e < e\< e| e
N <e\ N <e|
N 6 e
N 7N
|
< 6 e\ N 7N
|
< 6 e| N 7N
|
On calcule séparément :
6 e N 7N
|
= e6 7N
N
|
= eln" − ln = e2 ln − ln = eln
6 e| N 7N
|
= e|6 7N
N
|
= e|ln
On en déduit que, pour tout > 1, eln < ~ < e|ln
4 Par produit, lim→eln = +∞, donc, par comparaison 1ère inégalité, lim→~ = +∞, De l’encadrement précédent, on déduit, pour tout > 1 :
e
ln <~ <e|
ln Toujours par produit, lim→e
ln = +∞, puis par comparaison, lim→~
= +∞
Exercice 15 :
1 La fonction (: N ↦e\
N est continue sur ]0; +∞[ donc sur tout intervalle inclus dans ]0; +∞[.
Pour tout > 0, l’intervalle [1; ] (si ≥ 1) ou l’intervalle [; 1] (si 0 < ≤ 1) sont inclus dans ]0; +∞[.
L’intégrale 6 e\ N 7N
9 est donc définie pour tout > 0.
La fonction F est donc bien définie sur ]0; +∞[. Notons une primitive de la fonction ( sur ]0; +∞[. Pour tout ∈ ]0; +∞[,
= = 6 e\ N 7N
9 = [N]9 = − 1
étant dérivable sur ]0; +∞[primitive, par somme, = est dérivable sur ]0; +∞[ et, pour tout > 0,
=* = * − 0 = ( =e
Remarque : on pouvait aussi utiliser un résultat de cours et préciser que = est la primitive de ( qui s’annule en 1 ce qui permet de répondre de façon immédiate aux différentes questions posées.
2) Il est clair que =* > 0 sur ]0; +∞[ et donc = est strictement croissante sur ce même intervalle.
En outre, =1 = 0 et comme = est strictement croissante sur ]0; +∞[ : 0 < < 1 ⇒ = < =1 ⇒ = < 0
> 1 ⇒ = > =1 ⇒ = > 0
3) a) est dérivable sur ]0; +∞[ comme somme de fonctions dérivables sur ce même intervalle :
* = =* −1
=e −1
=e− 1
> 0 sur ]0; +∞[.
La fonction g est donc strictement croissante sur ]0; +∞[ et comme g(1)=0, on déduit en s’inspirant de la question 2) le signe de .
b) Pour tout > 1, > 0 donc = > ln et donc, par comparaison,
→lim = = +∞,
Pour tout 0 < < 1, < 0 donc = < ln et donc, par comparaison, lim→= = −∞,
4) On étudie les variations puis le signe de la fonction ℎ définie sur ]0; +∞[ par : ℎN = e"\− N
ℎ*N =1 2 e
"\− 1 =1 2 Ce
"\− 2D
L’étude du signe donne : ℎ*N > 0 sur ]2 ln2 ; +∞[ et ℎ*N < 0 sur ]0; 2 ln2[
La fonction ℎ est donc décroissante puis croissant e et admet un minimum en 2 ln2. Or ℎ2 ln2 = 2 − 2 ln2 > 0 et donc ℎN > 0 sur ]0; +∞[.
En multipliant par e| dans l’inégalité précédente, on obtient :
∀N > 0, e\ > Ne\"
Puis que, pour tout N > 0, e\
N > e
"\ puis par croissance de l*intégrale, 6 e\ N 7N
9 > 6 e "\7N
9 et donc, = > 2 _e"− √e`
Il reste à calculer lim→=
∶ par comparaison, on obtient + ∞.
Exercice 16 :
On note (: ℝ → ℝ l’application de classe C2, définie, pour tout ∈ ℝ , par ( = − ln 1 + "
h (79 = h 9 "− ln 1 + "7= h 9 "7− h ln 1 + 9 "7
On utilise le changement de variable défini par N = 1 + " dans la deuxième intégrale.
6 ln 1 + 9 "7
= 6 ln 1 + 9 "
Bornes : = 0 ⇒ N = 1 et = 1 ⇒ N = 2
7N = 27⇒ 7 =9"7N 6 ln 1 + 9 "7
= 6 ln N ×1
2 7N
"
9 = 1
2 6 ln N 7N
"
9 =1
2 [N ln N − N]9" = 1
2 2 ln 2 − 2 − 1 ln 1 − 1
=1
2 2/2 − 1 Enfin :
6 (79
= 6 9 "7
− 6 ln 1 + 9 "7
= i
3 j
9
−1
2 2 ln 2 − 1 =1
3 − ln 2 +1 2 =5
6 − ln 2.