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1 Perception de la hateur tonale : La tonie 2 Intervalle et Consonance

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Academic year: 2022

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(1)

Electro−Acoustique

IV. Acoustique Musicale et

I Acoustique Musicale

1 Perception de la hateur tonale : La tonie 2 Intervalle et Consonance

3 Gammes et alt´erations

4 Intervalles consonants et harmoniques

II Electro-Acoustique

1 Principe d’un microphone et d’un HP 2 Courbe de r´eponse en fr´equence

3 Diagramme polaire d’un HP

(2)

I.1 Perception de la hauteur tonale : La tonie

• La tonie est une ´echelle subjective caract´erisant la perception de la fr´equence d’un son.

• L’´echelle des mels (propos´ee par Stevens, Volkmann, et Newman en 1937) est une

´echelle faisant la correspondance entre la fr´equence et la tonie.

• C’est une ´echelle subjective bas´ee sur une m´ethode de ratio (comme l’´echelle des sones) de sons purs.

• L’Echelle est construite en faisant correspondre 1000 Hz `a 1000 mels.

• On peut relier l’´echelle en mels au stimulus en Hz par une relation logarithmique :

m = 2595 log (1 + f /700)

Notion de seuils diff´erentiels de fr´equence :

• Correspond `a la plus petite largeur en fr´equence perceptible par l’oreille.

• Ceci est directement reli´e aux bandes critiques i.e. au “filtrage” naturel de la cochl´ee.

• Au dela de 500 Hz on a ∆f /f ≃ 0,2.

En th´eorie de la musique on utilise 2 ´echelles logarithmiques le Savart et le Cent.

Echelle du Savart : S = 1000 logf

2 f1

• Echelle bas´ee sur le log du rapport de la fr´equence de 2 sons.

• Une octave correspond `a 301 savarts.

• Le savart correspond approximativement au plus petit intervalle d´ecelable par un auditeur entraˆın´e : S = 1 ⇔ i ≃ 1,0023· · ·

Echelle du Cent : C = 1200 log2 f

2 f1

• Cette ´echelle est directement li´ee `a la gamme temp´er´e : Un demi-ton ⇒ 100 cent.

(3)

I.2 Intervalle et Consonance

• Un intervalle se d´efinit comme le rapport de 2 fr´equences : I = ff2

1.

• Il repr´esente l’´ecart en fr´equence de 2 sons.

• L’octave est un intervalle valant 2.

• L’intervalle entre le fondamental et la 2eme harmonique est une octave.

• La somme “auditive” de 2 intervalles s’exprime par le produit des intevalles.

f1 I1 f2 I2 f3 I

I =

f3

f1

=

f3

f2

×

ff21

= I

1

× I

2

Un intervalle est consonant s’il produit une impression auditive agr´eable. Il est dissonant dans le cas contraire→ c’est une notion subjective.

• D’Un point de vue physique, on s’aper¸coit qu’un intervalle consid´er´e comme consonant correspond `a des sons dont les “battements”

(ou maxima) co¨ıncident `a intervalles r´eguliers.

• A l’inverse, si les “battements” des sons ne co¨ıncident jamais, le son r´esultant est dissonant.

• Par exemple pour une octave il y a co¨ıncidence entre les maxima une fois sur deux pour le son de plus haute fr´equence.

t T/2 T

Son de fréquence 2f

Son de fréquence f

L’octave (intervalle entre f et 2f) est consid´er´e comme le plus consonant.

(4)

I.3 Construction d’une Gamme

• Une gamme repr´esente un arrangement sp´ecifique des fr´equences des notes qui la compose (on parle de degr´e).

• On cherche `a construire des intervalles s´eparant les degr´es d’une gamme de mani`ere `a avoir les intervalles les plus consonants possibles.

• Du fait de la consonance de l’octave, il est l’intervalle de base dans la construction des gammes dites m´elodique.

• On part du constat que l’octave est l’intervalle le plus consonant et l’on va subdiviser l’octave en sous intervalles.

• Cette construction est faites avec des choix arbitraires sur le nombre d’intervalles distincts, sur le nombre de degr´es...

• Nous avons la condition suivante : i1 × i2 × i3... × in = 2

• Ces intervalles ne peuvent ˆetre compris qu’entre 1 et 2.

• Pour ˆetre consonant l’intervalle ne peut s’´ecrire que sous forme d’une fraction irr´eductible : i = pq (p et q entiers).

1 degreer 2 degreeme

i2 i3 in

i1

n+1 degreeme

2

• La gamme sera d’autant plus agr´eable que le nombre d’intervalles distincts sera r´eduit.

• On utilise typiquement 2 intervalles distincts : Le ton (τ) et le demi-ton (δ).

• Il existe des gammes anciennes (gamme de Zarlino) utilisant 3 intervalles distincts.

(5)

La gamme diatonique

• En musique occidentale, on divise l’octave en sept intervalles (5 tons et 2 demi-tons) donnant ainsi sept degr´es (ou notes).

• La gamme diatonique (ou ancienne) de la musique occidentale utilise : Le ton τ = 32/23 = 9/8 = 1,125

Le demi-ton diatonique δ = 28/35 = 256/243 ≃ 1,053498· · ·

• Cette gamme permet d’obtenir des accords et des intervalles parfaitement consonants.

• Ces intervalles sont organis´es en modes (s´equences des tons et demi-tons).

• Exemples de modes :

( Mode majeur :

τ τ δ τ τ τ δ

Mode mineur

(naturelle) :

τ δ τ τ δ τ τ

Gamme en Do majeur :

Do

τ --

R´e

τ --

Mi

δ --

Fa

τ ..

Sol

τ --

La

τ --

Si

δ ..

Do

Fr´equences des notes de la gamme en Do Majeur de la 3eme octave : La note de r´ef´erence est le La3 (440 Hz). Les autres notes sont obtenues en multipliant (divisant) par l’intervalle.

Do

3

Re

3

Mi

3

Fa

3

Sol

3

La

3

Si

3

260 , 75 Hz 293 , 33 Hz

BC

@A

293,3/(9/8)

OO

330 Hz

BC

@A

330/(9/8)

OO

347 , 65 Hz

BC

@A

347,6/(256/243)

OO

391 , 11 Hz

BC

@A

391,1/(9/8)

OO

440 Hz

BC

@A

440/(9/8)

OO

495 Hz

BC

OO

@A

440*(9/8)

(6)

Alt´eration

Position du probl`eme : Comment construire une gamme quelconque `a 7 degr´es?

• Si l’on d´efinit une gamme autre que la gamme en Do majeur, les notes ainsi d´efinies ne tombent pas obligatoirement sur les 7 notes correspondant `a Do, R´e, Mi, Fa, Sol, La, Si.

• Il est ainsi n´ecessaire de d´efinir des notes “alt´er´ees” (augment´ees ou diminu´ees).

• L’alt´eration consiste `a appliquer un intervalle correspondant `a la “diff´erence” entre le ton (τ) et le demi-ton diatonique (δ) : le

demi-ton chromatique (χ).

δ

Mi Fa Fa χ τ

τ = χ × δ ⇔ χ = τ /δ

χ = 256/2439/8 = 37/211 = 2187/2048 ≃ 1,06787...

• Une note augment´ee est not´ee avec un ♯ en exposant et une note diminu´ee avec un ♭.

Do : Do augment´e d’un χ. fDo = fDo × χ R´e : R´e diminu´e d’un χ. fR´e = fR´e

Exemple :

Do Mi Fa Sol La Si Do

Re τ τ τ τ τ

Mi Re Sol La Si

τ τ τ τ τ

τ Re Do

δ δ δ

δ

Fa

Do majeur Re majeur

Fa

Sol Fa

δ

Sol

b

χ

κ χ

• L’inconv´enient de cette gamme diatonique est que le demi-ton diatonique et chromatique ne sont pas ´egaux.

• Ils sont s´epar´es d’un comma (κ) : κ = χ/δ = 2187/2048256/243 = 312/219 = 531441/524288 ≃ 1,013643...

• Cela correspond `a une variation de fr´equence quasi imperceptible.

(7)

Gamme temp´er´ee

• La gamme diatonique pose un probl`eme pour les instruments `a clavier.

• En effet, si l’on consid`ere les sept degr´es de la gamme diatonique et toutes les alt´erations possibles, on obtient 21 notes.

• La solution est de consid´erer un seul demi- ton strictement ´egale `a la moiti´e d’un ton : τ = δ × δ ⇔ δ = √

τ

• On obtient ainsi la gamme temp´er´ee.

Fa# La# Do#

Reb Mib Lab Sib Re#

Sol

Solb

Sol#

Si La

Fa Mi

Re Do

Si

#

Fa

b

Mi

#

Do

b

• La division de l’octave devient : τ × τ × δ × τ × τ × τ × δ = 2 ⇔ δ12 = 2

• Dans la gamme temp´er´ee le ton vaut 21/6 et le demi ton 21/12.

• Dans ces conditions, une note augment´ee a la mˆeme fr´equence que la note suivante diminu´ee : fDo = fR´e, fR´e = fMi ...

• De plus, la fr´equence du Mi correspond au Fa (et inversement) et le Si correspond au Do de l’octave suivant (et inversement).

• L’inconv´enient de cette gamme temp´er´ee est qu’elle sonne faux (seul l’octave sonne juste).

• Cependant l’habitude culturelle de l’usage de cette gamme fait que cette dissonance n’est pas per¸cue.

• De plus, la variation de fr´equence est tr`es souvent inf´erieur aux seuils diff´erentiels de fr´equence et donc non perceptible.

(8)

I.4 Intervalles consonants et harmoniques

• En solf`ege, les intervalles sont d´efinis par le nombre de degr´e s´eparant les notes.

• Ces intervalles se quantifient par une fraction irr´eductible.

• Il existe une hi´earchie des intervalles selon leurs consonances.

octave 2 consonance

parfaite quinte juste 3/2 consonance

quarte juste 4/3 forte

tierce majeure 81/64

tierce mineure 32/27 consonance sixte majeure 27/16 imparfaite sixte mineure 128/81

quinte

1024/729 dissonance diminu´ee

quarte

729/512 forte augment´ee

• Cette consonance est li´ee au recouvrement des harmoniques des 2 notes constituant l’intervalle.

• Plus ce recouvrement est fr´equent i.e. plus les 2 notes ont des harmoniques en commun, plus le son est consonant.

• do-r´e (seconde majeur) est moins consonant que do-sol (quinte juste).

do

sol ré

2f1

9f1

3f1

8f1

f f f f

f1 f1

1

Correspondance entre les harmoniques du do, du r´e et du sol

• Seconde majeure do-r´e : Ido-r´e = ff1(r´e)

1(do) = 98, soit 9f1(do) = 8f1(r´e). La 9`eme harmonique du do correspond `a la 8`eme harmonique du r´e.

• quinte juste do-sol : Ido-sol = ff1(sol)

1(do) = 98 × 98 × 256243 × 98 = 32, soit 3f1(do) = 2f1(sol). La 3`eme harmonique du do correspond `a la 2`eme harmonique du sol.

(9)

II.1 Principe d’un transducteur

Un transducteur ´electro-acoustique transforme soit de l’´energie acoustique en ´energie ´electrique (microphone) soit de l’´energie ´electrique en ´energie acoustique (haut-parleur).

• Les transducteurs les plus courants sont dis `a transduction

´electrodynamique :

• Une membrane est reli´ee `a une bobine (enroulement conducteur).

• Cette bobine est plac´ee dans un aimant permanent.

Microphone :

• La pression acoustique donne lieu `a une force sur la membrane.

• Cette force induit un d´eplacement de la membrane (et donc de la bobine) dans l’aimant.

• Ce d´eplacement induit une tension ´electrique aux bornes de la bobine.

Haut-Parleur :

• On applique une tension aux bornes de la bobine.

• Le courant circulant dans la bobine va induire une force sur la bobine et donc sur la membrane.

• La membrane va se d´eplacer sous l’action de la force et cr´eer une pression acoustique.

(10)

II.2 Courbe de r´eponse en fr´equence

Une courbe de r´eponse permet de caract´eriser le rendu selon la fr´equence d’un transducteur d’entr´ee ou de sortie (micro ou HP).

NMax N −3dB

Max N(dB)

Bande Passante (Hz)

72,5 125 250 500 1000 2000 4000 8000 16000 f(Hz)

La notion de bande passante (intervalle d´efini en Hz) permet de caract´eriser simplement un transducteur.

• Pour un HP, on g´en`ere un son pur `a une fr´equence donn´ee et l’on mesure le niveau en sortie.

• On s’int´eresse ici au variation relative de niveau.

• Plus la courbe de r´eponse est “plate” meilleurs est le transducteur.

• Dans la pratique il faut v´erifier si le transducteur est adpat´e `a son usage.

• Pour estimer l’importance des variations, on peut utiliser le fait qu’une variation de 10 dB correspond approximativement `a doublement de la sensation auditive.

(11)

II.3 Diagramme polaire

• Permet de caract´eriser les variations de niveau selon la position de l’auditeur.

• Du fait de la diffraction, ces diagrammes d´ependent de la fr´equence :

– Basse :

Forte diffraction ⇒ Omnidirectionnelle.

– Tr`eble :

Faible diffraction ⇒ Tr`es directif.

• Ces courbes sont obtenues en produisant un son pur `a une fr´equence donn´ee.

• On mesure le niveau produit en se pla¸cant `a diff´erentes position autour du HP.

• Chaque cercle correspond `a un niveau. On prend comme r´ef´erence (0 dB) le niveau en face du HP.

• Si la courbe est concentrique ⇒ Omnidirectionnelle.

• Si la courbe se resserre ⇒ Direction privil´egi´ee d’´emission.

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