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IMPLICATION DES COMMUNAUTES LOCALES DANS LA GESTION DURABLE DES PLANTATIONS DE BOIS-ENERGIE DANS LA COMMUNE DE OUIDAH

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

********

DEPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT (GEn)

********

OPTION :

Aménagement et Protection de l’Environnement

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Présenté par : DONOU ScintiaMeldie Sous la Supervision de :

6ème Promotion

ANNEE -ACADEMIQUE : 2012-2013

IMPLICATION DES COMMUNAUTES LOCALES DANS LA GESTION DURABLE DES

PLANTATIONS DE BOIS-ENERGIE DANS LA COMMUNE DE OUIDAH

Superviseur:

Prof.OumorouMadjidou

Maître Conférence des Universités, Enseignant Chercheur à

L’EPAC/UAC

Co-Superviseur Dr. Ir Teka Oscar Enseignant Chercheur à la FSA/UAC

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IMPLICATION DES COMMUNAUTES LOCALES DANS LA GESTION DURABLES DES PLANTATIONS DE BOIS-ENERGIE DANS LA COMMUNE DE OUIDAH

Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

i

DEDICACES

Je dédie de tout cœur ce travail à :

 mon père DONOU A. Dieudonné ; Qui me comble d’un amour inconditionnel,

Qui de tout temps m’a soutenue et réconfortée durant les aléas de la vie et, Qui m’a enseignée les vraies valeurs de la vie.

 ma mère MESSAN Elisabeth ;

Qui est toujours présente et soucieuse de mon bien-être à tout instant de ma vie, Qui a toujours fait siennes mes peines et difficultés.

Recevez chers parents à travers ce mémoire, ma profonde reconnaissance à votre égard.

Puisse le Seigneur vous gratifier au centuple.

(3)

REMERCIEMENTS

J’exprime ma profonde gratitude à l’Eternel, Dieu Créateur, pour son amour infini, pour l’inspiration et la protection dont il me comble tous les jours.

A travers ce mémoire, je tiens à remercier :

 Le Prof Oumorou MADJIDOU, pour avoir contribué à l’amélioration de ce rapport par ses remarques, suggestions et conseils ;

 Dr ; Ir. Oscar TEKA, pour avoir accepté de diriger et de suivre avec grand intérêt le déroulement de ce travail. Son sens d’écoute, sa disponibilité et ses encouragements nous ont permis de parfaire ce travail ;

 Colonel Robert NOUDEHOU Colonel des eaux et forêt à l’inspection forestière de l’Atakora Donga pour les divers conseils qu’il m’avait prodigués lors de mes travaux de recherches.

 Le Personnel de l’inspection forestière de Pahou que j’ai rencontré et qui m’a aidée au cours de ses travaux de recherches ;

 Prof Daniel CHOUGOUROU actuel Chef de Département du Génie de l’Environnement (GEn) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) pour ses multiples conseils ;

 A tous les Enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi en particulier ceux du Génie de l’Environnement pour la formation et les divers conseils qu’ils nous ont donnés jusqu’ici.

 A Mr Gislain VIGNIAVODE pour son aide, et son soutien moral et financier tout au long de l’année.

 A tous mes frères et sœurs, cousins, cousines en particulier Bernice, Dario, Gaston, Régissia DONOU et Marlène, Steeve, Carine qui m’ont témoigné leur affection, leur considération, leur soutiens toutes dimensions confondues des années durant.

 A vous mes tantes Delphine, Odile, et Rachelle HESSOU pour vos soutiens

 A toutes les familles DONOU – HESSOU et MESSAN pour leurs affections, conseils et présence constante. Puisse le Seigneur Dieu vous bénir.

 A tous mes camarades de la 6eme Promotion du Département du Génie de l’Environnement (GEn) qui m’ont donnés courage et confiance tous au long des années universitaires.

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

iii

Table des Matières

Titres Pages

DEDICACES ... i

REMERCIEMENTS ... ii

Table des Matières ... iii

Liste des Tableaux ... v

Liste des figures ... vi

Liste des annexes ... vii

SIGLES ET ABREVIATIONS ... viii

RESUME ... ix

ABSTRACT ... x

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE BOIS-ENERGIE ET PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ... 3

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE BOIS-ENERGIE ... 4

1-1 Les données publiées sur la demande en bois-énergie ... 4

1-2 Cadre conceptuel ... 6

1-3 Intérêt du sujet ... 9

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ... 10

2-1 Situation géographique ... 10

2-2 Climat ... 11

2-3 Sols ... 11

2-4 Réseau hydrographique ... 11

2-5 Végétation ... 11

2-6 Evolution de la population ... 12

2-7 Principaux secteurs d’activités ... 12

DEUXIEME PARTIE : MATERIELET METHODES ... 14

(5)

3-1 MATERIEL ... 15

3-2 METHODES ... 15

3-2-1 La recherche documentaire ... 15

3-2-2 Les travaux des terrains ... 15

3-2-3 Traitement des données ... 16

TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION ... 17

CHAPITRE III : RESULTATS ... 18

4-1 Espèces utilisées comme bois-énergie dans la Commune de Ouidah ... 18

4-2 Principaux moyen de cuisson dans la Commune de Ouidah ... 18

4-3 Sources d’approvisionnement du bois-énergie utilisé ... 19

4-4 Essences utilisées comme bois-énergie ... 21

4-5 Fréquence d’utilisation des essences dans la Commune de Ouidah ... 22

4-6 Maladies causées par l’utilisation des essences de bois-énergie ... 22

4-7 Satisfaction des populations locales par rapport à l’utilisation des essences de bois- énergie dans la Commune de Ouidah ... 23

4-8 Risque sur les plantations de bois-énergie dans la Commune de Ouidah ... 23

DISCUSSION ... 25

CHAPITRE IV : PERSPECTIVES ... 26

5-1 Utilisation rationnelle du bois : les foyers améliorés ... 26

5-2 Les forêts communautaires et les marchés ruraux de bois-énergie ... 26

CONCLUSION GENERALE ... 28

Références Bibliographiques ... 30

Annexe ... 31

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

v

Liste des Tableaux

Tableau I: DONNÉES PUBLIEES SUR LA DEMANDE DE BOIS-ENERGIE - Sources primaires ... Erreur ! Signet non défini.

Tableau II: Les espèces utilisées comme bois-énergie dans le milieu d’étude ... 18

(7)

Liste des figures

Figure 1: Situation et facteurs d’exploitation présumés de l’exploitation des ressources

ligneuses par les populations au Bénin. ... 8

Figure 2: Carte de localisation de la commune de Ouidah... 10

Figure 3: Moyens de cuisson des populations dans la Commune de Ouidah ... 18

Figure 4: Moyens de Cuisson dans l'Arrondissement d'Avlékété ... 19

Figure 5: Moyens de Cuisson dans l'Arrondissement de Pahou ... 19

Figure 6: Modes d'approvisionnement du bois-énergie dans la Commune de Ouidah ... 20

Figure 7: Modes d'approvisionnement des essences dans l'Arrondissement d'Avlékété ... 20

Figure 8: Mode d'approvisionnement des essences dans l'Arrondissement de Pahou ... 20

Figure 9: Essences utilisées comme bois-énergie dans la Commune de Ouidah ... 21

Figure 10: Essences utilisées comme bois-énergie dans l’Arrondissement d’Avlékété ... 21

Figure 11: Essences utilisées comme bois-énergie dans l’Arrondissement de Pahou ... 22

Figure 12: Fréquence d’utilisation des essences de bois-énergie par jour dans la Commune de Ouidah ... 22

Figure 13: Les maladies causées par l’utilisation de ces essences dans la Commune de Ouidah ... 23

Figure 14: Propositions faites par la population dans la commune de Ouidah ... 24

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

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Liste des annexes

Annexe 1: Questionnaire ... a Annexe 2: Listes des photos des espèces utilisées comme bois-énergie dans la Commune de Ouidah ... c

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SIGLES ET ABREVIATIONS

CENATEL : Centre National de Télédétection et de surveillance du couvert forestier DGFRN : Direction Générale des Forêts et des Ressources Naturelles

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi FAO : Food and Agriculture Organisation Gen : Génie de l’Environnement

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique MEHU : Ministère de l'Environnement de l'Habitat et de l'Urbanisme PIB : Produit Intérieur Brut

RPTES : Programme Régional pour le Secteur des Energies Traditionnelles RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat

UAC : Université d’Abomey-Calavi

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

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RESUME

Dans le but de satisfaire les besoins essentiels et la forte demande en bois-énergie, les communautés riveraines de la Commune de Ouidah exploitent les plantations privées de bois énergie. Cette situation combinée à la forte demande en terre pour l’agriculture et pour la construction des habitations menace la viabilité des plantations de forestières. Il urge d’investiguer la perception des communautés riveraines de l’importance des plantations et le niveau de participation de ces communautés à la mise en place et gestion des plantations.

Ainsi, une étude quantitative et qualitative a été conduite dans les Arrondissements de Pahou et Avlékété dans la Commune de Ouidah dans le Bénin méridional. De manière spécifique, il s’agit de déterminer les besoins en bois-énergie des ménages aussi bien pour l’autoconsommation que pour la commercialisation ; d’évaluer l’état actuel de la disponibilité de ces ressources ligneuses dans la Commune de Ouidah. Avec une utilisation d’environ 80,33% de bois par ménage etpar mois et 48,33% de bois vendus par ménage et par mois, la Commune de Ouidah paie ainsi les frais d’une forte croissance démographique et la détérioration du niveau de vie des communautés riveraines. En outre, cette étude a permis d’évaluer les pressions anthropiques auxquelles les essences ligneuses utilisées pour le bois- énergie sont soumises dans le milieu d’étude. Ces essences ligneuses sont principalement constituées par :Elaeisguineensis, Zanthoxylumzanthoxyloides, Acacia auriculiformis, Terminaliasuperba, Eucalyptus camandulensis, Avicenniaafricana, Rhizophora racemosa.

Des propositions ont été formulées pour une meilleure valorisation des plantations de bois- énergie dans la Commune de Ouidah.

Mots clés : Bois-énergie, disponibilité, exploitation, Ouidah, Bénin.

(11)

ABSTRACT

In order to satisfy the basic needs and the demand for fuel wood, local communities of the Ouidah Municipality use plantations made of wood energy. This situation combined with the high demand of land for agriculture purpose and for house construction threatens the viability of plantation of wood energy. Therefore itis urgent to investigate the perception of local communities of the wood energy plants importance and the level of local communities participation in the establishment and management of such plantations. Thus, a quantitative and qualitative study was conducted in the Districts of Pahou and AvlékétéfromOuidah Municipalityin southern Benin. Specifically, the study aims to determine the needs for fuelwood for household consumption as well as for marketing, to assess the current state of availability of timber resources in the Municipality of Ouidah. With a use of approximately 80.33% of wood per household, and per month, and 48.33% wood sold per household and per month,Ouidahsuffex from the rapid population growth and deteriorating level life of local communities. In addition, this study assessed the anthropogenic pressures that woody species used for fuelwood are subject in the study area. The most exploited tree species areElaeisguineensis, Zanthoxylumzanthoxyloides, Acacia auriculiformis, Terminaliasuperba, Eucalyptus camandulensis, Avicenniaafricana, andRhizophoraracemosa. Suggestions havebeen made for better use of wood energy plantations.

Keywords: Woodenergy, Availability, Fuel wood, Ouidah, Benin.

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU 11

INTRODUCTION

Diverses menaces sont présentes sur les ressources forestières dans les pays en développement. Ces menaces sont principalement issues de la déforestation anarchique et de la surexploitation des essences ligneuses. Cette situation qui devrait s’accentuer dans les années à venir, inquiète non seulement les décideurs politiques dans les pays du sud mais aussi les opinions publiques des pays industrialisés. Les Nations-Unies et la Banque Mondiale ont tous déjà annoncé la crise du bois-énergie à la conférence des Nations-Unies sur les énergies nouvelles et renouvelables. D’après ces institutions, il y aura dans un futur proche de ruptures ou de graves problèmes d’approvisionnement.

Les principales causes d’une telle crise du bois-énergie sont : la croissance démographique galopante ayant pour corolaire une forte demande en énergie domestique et les feux de végétation. Cette situation engendre une forte pression sur les ressources naturelles forestières. Il s’ensuit une surexploitation et une dégradation à un rythme alarmant des ressources forestières. Selon FAO (2009), le Bénin perd chaque année environ 65 000 ha de forêt. Ceci correspond à 2,7% de sa superficie.

Pour inverser la tendance et satisfaire en même temps les besoins sans cesse croissants des populations en bois d’œuvre, en bois de feux et de services et en charbon de bois, la réduction de la pression humaine sur les ressources forestières naturelles disponibles est une nécessité urgente.

Il s’avère dès lors, de réagir vite à la forte demande de la population en ligneux forestiers et à la menace de désertification en réalisant des plantations forestières alternatives à base d’essences exotiques à croissance rapide pour satisfaire les besoins des populations en bois- énergie. Ainsi, pourrait-on réduire sensiblement le prélèvement dans les forêts naturelles du bois énergie.

Au sud Bénin plusieurs essences exotiques ont été introduites à cette fin. Des décennies après, il apparaît nécessaire de faire le point sur les essences utilisées par les communautés locales et installe dans les plantations riveraines. C’est ce qui justifie la présente étude sur l’implication des communautés locales dans la gestion durable des plantations du bois-énergie dans la Communes de Ouidah. Pour y parvenir certains objectifs ont été fixés.

(13)

L’objectif général de ce travail est de contribuer à la gestion durable des plantations de bois- énergie dans la Commune de Ouidah au Bénin.

Il s’agit de façon spécifique de :

 evaluer la diversité des essences utilisées comme bois énergie par les populations locales dans la Commune de Ouidah

 evaluer le niveau de satisfaction des populations locales en ce qui concerne l’utilisation de ces essences de bois énergie.

 proposer des stratégies pour une meilleure gestion des plantationsde bois énergie dans la Commune de Ouidah.

La première partie de ce document porte sur des généralités sur le bois énergie et la présentation du milieu d’étude. Dans la deuxième partie ont été présentés le matériel et les méthodes. La troisième partie est consacrée à la présentation des résultats et discussions suivie des perspectives.

(14)

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

3

PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE BOIS-ENERGIE ET

PRESENTATION DU MILIEU

D’ETUDE

(15)

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE BOIS-ENERGIE

1-1 Les données publiées sur la demande en bois-énergie

Plusieurs données ont été publiées sur la demande en bois énergie. Les sources primaires de ses données sont présentées dans Le tableau1 ci-après

Source Titre de l'étude et Année

Zones Cibles

Résultats Observation Cons / pers Consommation

globale CENATEL Consommation du bois-

énergie dans les grandes agglomérations du Bénin (1991)

Zones urbaines (5

grandes villes)

0,838 kg/jour 724 164 tonnes Limitées aux zones urbaines

DOSSOU Bernadette

Politique et

problématique du bois- énergie au Bénin (Thèse Doctorat 1992)

Envergure nationale

-Milieu urbain : 1,45 -Milieu rural : 1,8 -Villages lacustres : 0,91

2 766 046 Tonnes

DGFRN Diagnostic du secteur forestier (1994)

Envergure nationale

5 200 000 tonnes

HOUNME NOU

Etude de la filière bois de feu : Analyse des circuits

d'approvisionnement et de commercialisation au Sud Bénin (1995)

Sud- Bénin

Milieu rural : 1,024

Milieu urbain : 0,653 Bertrand Pénurie de bois-énergie

et passage de

l'autoconsommation à la commercialisation rurale et urbaine du bois de feu dans le département de l'Atlantique au Bénin.

Rapport (1991)

Sud- Bénin

1 à 1,4 kg / jour

DEN (Projet

Consommation d'énergie (2000)

Envergure nationale

Rural Bois

Enquêtes en milieux rural et urbain

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

5

TBE) 443,3kg/an

Urbain Bois

(29,7kg/an) CENATEL Étude sur la

cartographie, l'inventaire et la gestion des forêts classées dans la zone Nord du Bénin (milieu rural) 2001

Nord Bénin

Nord du

pays, dans les zones rurales

BIAOU Félix

Analyse économique des possibilités de

production du bois de feu dans le système cultural du paysan (1995)

Sud- Bénin

1,2 kg/jour Sud du pays,

milieu rural seulement

A la lecture du tableau1, on constate qu’il y a un important écart entre les différentes données relatives à la consommation nationale de bois de feu et de charbon de bois résultant de ces études. Ces écarts résultent de l’utilisation de différentes valeurs de consommation spécifiques (consommation par personne par an)

Selon FAO (2003) le Bénin dispose de quatre principales sources d’approvisionnement en bois énergie :

 Les plantations privées et domaniales

 Les forêts protégées et classées

 Les formations végétales naturelles

 Les jachères anciennes

Et selon General Woods (1997), le disponible en bois-énergie est évalué à 10900000m3 par an de manière globale et reparti comme suit :

 Forêts classées : 1 398 038 ha

 Parcs nationaux et zones cynégétiques : 1 357 550 ha

 Foret naturelles : 1 374 211 ,2 ha

 Plantations forestières : 18 969,2 ha

(17)

Ainsi la contribution du bois-énergie dans le PIB en 1995 selon l’INSAE (Institut National de Statistique et d’Economie 1997) est de 2,8% dont 2,3% pour le bois de chauffe. Selon General Woods (1997), le bilan de la disponibilité en bois-énergie /consommation en bois-énergie montre que le ratio de couverture est de 1,43 en 1997. Ce ratio ne sera que de 0,95 en 2012 si toutes choses égales par ailleurs.

1-2 Cadre conceptuel

Le Gouvernement du Bénin a élaboré en 1994 une politique forestière traduisant la volonté du gouvernement de se doter des outils nécessaires à une véritable gestion des ressources sur une base durable. Cette politique fait suite à l’adoption en 1993 d’un Plan d’Action Environnemental. Les textes législatifs essentiels régissant les terres, les forêts et les ressources forestières du Bénin sont les suivants:

- Loi N° 93 009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin;

- Décret N° 96-271 du 2 juillet 1996 portant modalités d’application de la Loi N°93-009 du 2 juillet 1993;

- Arrêtéinterministériel N° 96-008 portant modalités d’exportation de bois transformé de teck et d’autres essences forestières;

- L’ordonnance N° 74-26 du 22 mars 1974 portant fixation des taux de taxes et redevances perçues à l’occasion de la délivrance des permis d’exploitation forestière - Arrêté 96-343 Interdisant l'exportation de bois de teck brut et de charbon de bois - Arrêté 97-008 fixant les modalités d'exploitation du bois transformé.

Parmi les nombreux articles de la Loi 93-009, il est opportun de rappeler dans le cadre du présent rapport, l’article 53 qui est explicite concernant l’utilisation de la tronçonneuse au Bénin. Cet article s’énonce en ces termes : L’utilisation de la tronçonneuse pour le sciage des bois est interdite. Cette interdiction bien connue des acteurs de la filière bois est souvent enfreinte dans la pratique.

L’Arrêté interministériel 96-008 est également d’une importance particulière car il interdit, à son article 1er, l’exportation de bois brut dans les termes suivants:

«Il est interdit sur toute l’étendue du territoire national de la République du Bénin l’exportation de bois de teck et d’autres essences forestières sous forme brute (billes, poteaux, équarris, plots), ainsi que le charbon de bois»

(18)

IMPLICATION DES COMMUNAUTES LOCALES DANS LA GESTION DURABLES DES PLANTATIONS DE BOIS-ENERGIE DANS LA COMMUNE DE OUIDAH

Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

7

Il faut faire remarquer que la nouvelle loi met un accent particulier sur l’intégration des populations riveraines dans l’aménagement et la gestion des écosystèmes forestiers.

Finalement, il est à noter que l’Ordonnance N° 74-26 portant fixation des taux de taxes et redevances forestières n’a pas été mise à jour depuis 1974.

Sur le plan institutionnel, la gestion du secteur bois-énergie implique deux départements que sont :

 la direction de l’énergie du Ministère des mines, de l’énergie et l’hydraulique, responsable de la politique énergétique d’ensemble et donc, en particulier de la gestion du difficile des combustibles ligneux en relation avec la direction des forêts et des ressources naturelles ;

 Direction des forêts et des ressources naturelles du Ministères de l’environnement de l’habitat et de l’urbanisme qui joue un rôle fondamentale dans la gestion des ressources naturelles (Inventions, Aménagement, Gestion, Réglementation et Protection des Ressources Naturelles.)

De même l’expérience de RPTES par la création d’une synergie institutionnelle a permis d’établir une certaine fluctuation entre tous les acteurs du dendro-énergie. Le groupe RPTES est présidé par la Direction de l’énergie et la direction des forêts et des ressources naturelles qui en assure la vice-présidence.

En dépit des mesures prises, les lacunes restent encore importantes et laissent à désirer quant aux conséquences sur les combustibles ligneux.Au nombre de ces lacunes on peut citer :

 le manque de structure organisée chargée de la collecte, de l’analyse et la gestion des données relatives à la filière bois-énergie ;

 l’absence de précision concernant les consommations spécifiques des combustibles ligneux par les ménages combinant plusieurs combustibles ;

 l’inventaire irrégulier et pas de tableaux de bord énergétique suivi ;

 le manque de rigueur dans l’application des législatifs, et l’exploitation se fait souvent en dehors du cadre légal ;

 les différentes institutions travaillent encore de manière sectaire, pas de programmes conjoints. Au vue de tout ce qui précède, on peut dire que les ressources ligneuses restent encore vulnérables à l’action anthropique dont General Woods (1997) attire

(19)

l’attention de tous sur le fait que les formations végétales ont connu très peu d’inventaire et leur taux de dégradation varie entre 20 et 60%.

Face au déboisement qu’occasionne le prélèvement du bois-énergie, les questions environnementales peuvent être abordées par :

 L’étude du mode de gestion durable des plantations de bois-énergie par les populations,

 La fréquence d’utilisation de ses bois-énergie par jour,

 L’analyse d’une meilleure gestion de ces plantations.

La figure1 montre la situation et les facteurs d’explication présumés de l’exploitation des ressources ligneuses par la population du Bénin.

Figure 1: Situation et facteurs d’exploitation présumés de l’exploitation des ressources ligneuses par les populations au Bénin. Source : (ALADOUM, 2003)

Les études ont montré que le niveau économique et technologique des béninois les force à dépendre encore pendant longtemps du bois pour la satisfaction des besoins énergétique. Cet assujettissement lié à la demande importante urbaine, à la pauvreté, à la croissance démographique et une politique inadéquate à long terme va occasionner, à coût sûr, la perte de la diversité végétale et animale. Pour mieux comprendre le sujet il convient de rendre plus facile la compréhension de certains concepts que sont :

Ressources forestières

Manque du personnel

Prélèvement excessif

Administration Chômage

Pauvreté Croissance démographique

Désertification (perte de la Biodiversité) Dégradation

Corruption Politique de

gestion

(20)

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Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

9

 Bois-énergie : ce terme désigne le bois de feu et le charbon de bois.

 Filière de bois-énergie : ensemble des activités qui vont du prélèvement du bois en passant par les différents processus de conditionnement et de transfert au consommateur.

 Foyer amélioré : une adaptation du foyer traditionnel qui augmente l’efficacité en réduisant le temps de la cuisson et la quantité du bois.

 Environnement : selon TERNISIEN (1971) cité par GADRON et al 1983, l’environnement est : « ensembleà un moment donné des agents physique, chimique et biologique et des facteurs sociaux susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à long terme, sur les êtres vivants et les activités humaines ».

L’environnement est également l’ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines.

1-3 Intérêt du sujet

Compte tenu des enjeux environnementaux liés à la filière bois-énergie, ce travail contribue àla compréhension du mode de gestion des plantations de bois-énergie. L’exécution de cette étude va concourir à restaurer l’environnement dégradé des Arrondissements de Pahou et d’Avlékété, gratifier la conservation de la biodiversité et engendrer des résultats pour l’amélioration du niveau de vie des populations. Cette étude ouvrira des perspectives de recherche développement, notamment susciter l’attention des dirigeants et les usagers sur l’ampleur des dégâts que cause de l’utilisation du bois dans ces localités, des dangers de raréfaction de la saison pluvieuses et de certaines espèces végétales et animales.

(21)

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

2-1 Situation géographique

La Commune de Ouidah est située dans le Département de l’Atlantique en République du Bénin entre 2° et 2°15 de Longitude Est et, 6° 15 et 6° 30 de la Latitude Nord. Elle s’étend sur une superficie de 364 km2 et est limitée au Sud par l’Océan Atlantique, à l’Est par Grand- Popo et au Nord par les Communes de Kpomassè et Tori-Bossito.La

Commune de Ouidah compte dix (10) Arrondissements subdivisés en soixante (60) quartiers villes et villages. (Voir figure2)

Figure 2: Carte de localisation de la commune de Ouidah

(22)

IMPLICATION DES COMMUNAUTES LOCALES DANS LA GESTION DURABLES DES PLANTATIONS DE BOIS-ENERGIE DANS LA COMMUNE DE OUIDAH

Réalisé par ScintiaMeldie DONOU

11

2-2 Climat

Située au Sud-Ouest du Bénin, la Commune de Ouidah appartient à l’ensemble géographique qu’il est convenu d’appeler « Zone humide ». Elle jouit d’un climat Subéquatorial, caractérisé par deux saisons de pluie alternées de deux saisons sèches à durées inégales. La hauteur d’eau recueillie au cours de l’année varie entre 950 et 1150mm. Elle est plus importante à l’Est qu’à l’Ouest.La température moyenne est de 27°C, variant de 24° à 30°C en saison des pluies et de 23° à33°C en saisons sèches.

2-3 Sols

On distingue, du Sud au Nord, deux grands ensembles de sol. Les sols de type sablonneux et les sols de type ferralitique. Les sols sablonneux sont limités au cordon littoral qui regroupe les Arrondissements d’Avlékété, de Djègbadji et de Ouakpè-Daho. Cependant ce type de sol se retrouve également dans la partie méridionale de Ouidah 1, Ouidah 3, et de Pahou. La RNIE1 marque la limite Nord. De ce complexe est parsemé de nombreux îlots. Au-delà de cette limite, s’étendent lesSols de type ferralitique. Ils sont généralement localisés dans les Arrondissements de Savi, de Gakpé, et la partie septentrionale des Arrondissements urbains.

Entreces deux types de sols, existe la frange lagunaire, constituée de zones marécageuses et de plaine d’inondation.

2-4 Réseau hydrographique

Le réseau hydrographique est essentiellement caractérisé par un système lacustre et lagunaire dont les principaux plans d’eau sont : les lagunes de Djessin, Donnéet le lac Toho. Ils sont alimentés par les fleuves du bassin du Sud-Ouest, notamment leKouffo et le Mono. Ils sont généralement très encombrés et leur production halieutique est en baisse à cause de la surexploitation anarchique et intensive parles populations riveraines.

2-5 Végétation

Du point de vue formation végétale, la flore est d’une manière généraledégradée, entièrement défrichée et laisse apparaître par endroits, l’existence dequelques îlots de forêts sacrées comme celles de Kpassè-Zoumè et d’Avlékété. Endehors de ces reliques de forêts naturelles, il existe de grandes plantations depalmiers à huile, de cocotiers, d’arbres fruitiers (notamment les manguiers), de boisde feu.Les principales espèces de bois de feu sont : l’Acaciaauriculiformiset l’Eucalyptuscamanduleusis. Elles couvrentune superficie de 300 ha à Ahouicodji. Dans le village de Gakpé, il existe de grandesplantations de cocoteraie (430 ha) et de palmeraie (830 ha) rétrocédées par laSONICOG à la communauté.La cocoteraie reste le

(23)

type de végétation du cordon littoral. Les formationsnaturelles sont la savane herbeuse, les prairies et les formations marécageuses àRaphia gigentea, quelques mangroves à Rhizophora racemosa et Avicenniaafricana.

2-6Evolution de la population

La population est passée de 64.433 habitants à 76.551 habitants de 1992 à 2002,Soit un taux d’accroissement intercensitaire de 1,88 %, taux nettement inférieur à celui du Département (4,29 %) et même au taux de croissance naturelle du Béninévaluée pour la période 1992-2002 à 3,23 %.La population de la Commune est composée majoritairement de Fon, de Nago, deXuéda et de Mina. Suivant les résultats du RGPH 2002, la population recensée dans la Commune de Ouidah est répartie entre 18.958 ménages. Les grandes composantes socio - culturelles de la Commune se présentent comme suit : Fon 69,8% ; Adja 16,5% ; Yoruba 9,0% ; Bariba 0,5% ; Dendi 0,3%. Les Fon etapparentés sont majoritaires dans tous les Arrondissements. Les principales confessions religieuses des populations de la Commune sont : l’animisme (46,7%) ; le catholicisme (41,2%) ; l’islam (3,6%) ; le protestantisme (1,0%) et autres (7,5%).

2-7 Principaux secteurs d’activités

Les principaux secteurs d’activités sont : l’agriculture, la pêche, l’élevage, le commerce ; l’exploitation de carrière de sable, le tourisme l’artisanat et le transport.

L’agriculture constitue la base économique de la population. Elle est pratiquée sur brulis avec des outils rudimentaires tels que la houe, le coupe-coupe, la hache etc.….Les principales cultures sont le manioc, le maïs, la tomate, le palmier à huile et le cocotier. Les cultures vivrières dominent les cultures maraichères et les cultures de rente. Ces cultures vivrières constituent la base de l’alimentation des populations de la Commune de Ouidah.

L’arboriculture des plantations de bois-énergie représente aussi une activité génératrice de à laquelle les populations s’adonnent dans la Commune de Ouidah.

La pêche constitue la principale activité des populations des Arrondissements de Djégbadji, Avlékété, une grande partie de Pahou et de Houakpé. On distingue la pêche continentale et la pêche maritime artisanale et industrielle.L’élevage est peu développé dans la Commune, peu organisé et constitue une activité secondaire pour quelques individus. La transformation artisanale des produits agricoles est faite avec des équipements rudimentaires. Il y a la transformation et fabrication du sel àDjègbadji, et Avlékété. Les activités

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d’artisanatproprement dites sont menées dans les ateliers de fabrication : scieries, menuiseries, construction métallique, tournage et la fabrication des objets d’art.

Les activités d’exploitation des carrières de sable marin et de terre jaune constituent des sources non négligeables d’emploi et de revenus pour les populations des zones côtières de la commune.

Enfin, le commerce occupe aussi une bonne partie des populations. Il concerne surtout les produits agricoles, des denrées importées et la vente du bois.

L’écoulement des produits est assuré grâce au différent marché régional situé à l’intérieur ou dans des localités proches de la Commune. C’est le cas des marchés de Kpassè, Pahou, Zobè, Savi, Houkpé-Daho et « Ahouandjigo »

(25)

DEUXIEME PARTIE :

MATERIELET METHODES

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3-1 MATERIEL

Le matériel de recherche utilisé pour la réalisation de cette étude est constitué de :

· fiches d’enquête ;

· appareil photo numérique pour la prise des photos ;

· marqueurs et des étiquettes pour la numérotation des échantillons ;

· Papiers journaux ;

· guide d’entretien.

3-2 METHODES

La méthodologie adaptée au cours de la présente étude découle d’une part, des objectifs spécifiques qu’on s’est visées, et des analyses que l’étude exige d’autre part. Cette méthodologie est subdivisée en trois étapes :

 La recherche documentaire

 Les travaux de terrains qui regroupent les enquêtes auprès des ménages et des observations participantes.

 Le traitement et l’analyse des données 3-2-1 La recherche documentaire

La documentation est effectuée dans le but de connaître les aspects du sujet déjà abordés par d’autre auteurs et de faire un bilan des acquis dans le domaine. Elle a consisté en une consultation des documents disponibles dans les bibliothèques et dans les centres de documentations tels que : la bibliothèque de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ; le centre de documentation de la Faculté desSciences Agronomiques (FSA), la documentation dans l’inspection forestière de Pahou et des recherches sur l’internet.

3-2-2 Les travaux des terrains

La collecte des données par enquêtes

Elle s’est déroulée en deux phases une enquête préliminaire et une phase d’enquête approfondie.

 Enquête préliminaire

Cette enquête nous a permis de connaître le milieu d’étude et de prendre contact avec les populations concernées.

(27)

 Enquête approfondie

L’application mise en œuvre au cours de cette enquêteauprès des populations riveraines a été réaliséegrâceà un guide d’entretien sous forme de questionnaire. Le choix des Arrondissements d’enquêtes socio-économique :l’utilisation du

Bois à l’issue de l’enquête préliminaire, deux Arrondissements riverains ont été retenus sur la base des données réfléchies tels que : l’utilisation du bois-énergie dans les Arrondissements et aussi la vente du bois-énergie.

Sur la base d’un questionnaire, les enquêtes ont été menées en s’adressant individuellement aux utilisateurs de bois-énergie en particulier les femmes qui se chargent de ces activités. Au cours de cette enquête nous avons estimé ;

- La fréquence d’utilisation de ces bois par jour dans chaque Arrondissement ; - le niveau de satisfaction de l’utilisation de ces bois ;

- l’état actuel de l’utilisation de ces bois.

3-2-3 Traitement des données

Le traitement des données a été en premier lieu manuel (dépouillement, dénombrement et codification) et les résultats intégrés à l’ordinateur.

Cette phase a permis de collecter les données qualitatives et quantitatives suivantes : - les obligations auxquelles les populations font face chaque jour ;

- les essences utilisées et la qualité des bois-énergie prélevés ; - le niveau de satisfaction des populations ;

- la qualité de bois utilisé ou commercialisée.

 Choix des ménages

En ce qui concerne les ménages, le choix a été fait en tenant compte de deux conditions :

- Etre chef ou la femme de ménage - Disposer du ménage

En sommes nous avons choisi 120 ménages à raison de 60 ménages par Arrondissement. Dans les ménages, l’enquête a constitué à évaluer la valeur du bois consommé par jour de fagot de bois utilisé et de prix du fagot.

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TROISIEME PARTIE :

RESULTATS ET DISCUSSION

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CHAPITRE III : RESULTATS

4-1 Espèces utilisées comme bois-énergie dans la Commune de Ouidah

Au total 9 espèces ont été identifiées comme bois-énergie dans la Communede Ouidah.

Le tableau 2 présente les espèces utilisées comme bois-énergie dans le milieu d’étude.

Tableau I: Les espèces utilisées comme bois-énergie dans le milieu d’étude

N° Espèces Famille

01 Avicenniaafricana Verbenaceae

02 Cocos nucifera Arecaceae

03 Elaeisguinneensis Arecaceae

04 Rhizophora racemosa Rhizophoraceae

05 Acacia auriculiformis Mimosoideae

06 Azadiratchtaindica Meliaceae

07 Mangiferaindica Anarcadiaceae

08 Terminaliasuperba Combretaceae

09 Eucalyptus camanduleusis Myrtaceae

Les différentes espèces utilisées dans la Commune de Ouidah comme bois-énergie appartiennent à des familles différentes que sont : la famille des Verbenaceae, Arecaceae, Rhizophoraceae, Mimosoideae, Meliaceae, Anarcadiaceae, Combertaceae, Myrtaceae.

4-2 Principaux moyen de cuisson dans la Commune de Ouidah

La figure 3 présente le moyen de cuisson des populations dans la Commune de Ouidah.

Figure 3: Moyens de cuisson des populations dans la Commune de Ouidah

La figure 3 montre le moyen de cuisson des populations dans la Commune de Ouidah.

L’examen de cette figure révèle que le bois de feu (80,33%), est la principale source d’énergie domestique dans la communauté locale de Ouidah. Ensuite viennent le Charbon (55,83%) et

80,33%

55,83%

4,16%

0 20 40 60 80 100

bois de feu Charbon Gaz

Pourcentage (%)

Moyens de Cuisson

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le Gaz (4,16%). Cette forte utilisation du bois s’explique par la disponibilité des essences de bois-énergie dans la localité et l’accès y est relativement facile.

Néanmoins quelques disparités s’observent lorsqu’on examine de près le moyen de cuisson des Arrondissements suivants :

Figure 4: Moyens de Cuisson dans l'Arrondissement d'Avlékété

Figure 5: Moyens de Cuisson dans l'Arrondissement de Pahou

Les figures 4 et 5 montrent respectivement le moyen de cuisson des populations dans les Arrondissements de Avlékété et de Pahou. Elle révèle que le bois de feu est plus utilisé dans les deux Arrondissements. Le bois de feu est fortement plus utilisé à Avlékété (65,4%) qu’à Pahou (51,6%). Mais l’Arrondissement de Pahou vient en tête en ce qui concerne l’usage du Charbon de bois. Le faite que l’usage du Gaz vienne en dernière position dans les deux localités pourrai s’expliquer par le faible moyen financier dont dispose les populations locales. Le gaz étant relativement cher par rapport au bois.

4.3 Sources d’approvisionnement du bois-énergie utilisé

La figure 6 présente les modes d’approvisionnement du bois-énergie dans la Commune de Ouidah.

65,43%

30,80%

3,87%

0 20 40 60 80

Bois de feu Charbon Gaz

Pourcentage (%)

Moyens de cuisson

51,46% 46,15%

2,19%

0 20 40 60

Bois de feu charbon de bois Gaz

Pourcentage (%)

Moyens de Cuisson

(31)

Figure 6: Modes d'approvisionnement du bois-énergie dans la Commune de Ouidah

La figure 6 présente les modes d’approvisionnement des essences de bois-énergie utilisé dans la Commune de Ouidah. De l’analyse de cette figure, il ressort que la recherche dans les forêts protégées (52,50%) constitue le premier mode d’approvisionnement de bois-énergie dans la Commune. Ensuite vient l’acquisition par achat. La recherche dans les forêts classées est quasiment nulle.

Figure 7:Modes d'approvisionnement des essences dans l'Arrondissement d'Avlékété

Figure 8: Mode d'approvisionnement des essences dans l'Arrondissement de Pahou

Les figures 7 et 8 donnent les modes d’approvisionnement du bois-énergie dans l’Arrondissement de Avlékété et de Pahou dans la Commune de Ouidah. De l’analyse de ses figures il apparaît que la recherche dans les forêts protégées constitue le principal mode d’acquisition du bois dans Avlékété alors qu’au niveau de Pahou, c’est plutôt l’achat qui représente le premier mode.

48,33% 52,50%

0 20 40 60

Achat Forêt protégée Forêt classée

Pourcentage (%)

Modes d’approvisionnement

25,80%

74,19%

0 20 40 60 80

Achat Forêt Protégée Forêt Classée

Pourcentage (%)

Modes d’approvisionnement

65,30%

34,69%

0 50 100

Achat Forêt Protégée Forêt Classée

Pourcentage (%)

Modes d’approvisionnement

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4.4 Essences utilisées comme bois-énergie

La figure 9 présente les essences utilisées comme bois-énergie dans la Commune de Ouidah.

Figure 9: Essences utilisées comme bois-énergie dans la Commune de Ouidah

Les essences les plus fréquemment utilisés par la population de cette localité sont :Avicenniaafricana, Acacia auriculoformis, Eucalyptus camanduleensis, Cocos nucifera, Elaeisguineensis, Azadiratchaaindica, Mangiferaindica. L’analyse de la figure 8 montre que l’Acacia auriculoformis(81,66%) est de loin l’espèce la plus utilisée. Vient ensuite Eucalyptus camenduleensis(24,62%), Azadiratchaaindica(4,47%) et de Mangiferaindica(7,01%) sont les essences très utilisées pour le bois-énergie.

Figure 10: Essences utilisées comme bois-énergie dans l’Arrondissement d’Avlékété 14,92%

39,54%

3,73%

32,83%

4,47% 4,47%

05 1015 2025 3035 4045

Pourcentage (%)

Essences utilisées

14,92%

39,54%

3,73%

32,83%

4,47% 4,47%

05 1015 2025 3035 4045

Pourcentage (%)

Essences utilisées

(33)

Figure 11: Essences utilisées comme bois-énergie dans l’Arrondissement de Pahou

Les figures 10 et 11 donnent les essences utilisées comme bois-énergie respectivement dans les Arrondissement d’Avlékété et Pahou. Le constat fait est que l’Acacia auriculiformis est la première essence utilisée dans les deux Arrondissements. A Avlékété elle est suivie de l’Avicenniaafricana, alors que c’est plus Cocos nucifera qui la suit à Pahou.

4.5 Fréquence d’utilisation des essences dans la Commune de Ouidah

Figure 12: Fréquence d’utilisation des essences de bois-énergie par jour dans la Commune de Ouidah

La figure 12 montre la fréquence d’utilisation journalière de ces essences. D’une manière générale les populations utilisent deux fois (47,50%) et trois fois (40%) les essences du bois- énergie par jour. Le taux relativement élevé de l’utilisation de ces essences s’explique par le fait que les populations, n’ont plus d’autre issue que l’utilisation de ses bois de feu. D’où la forte demande en bois de feu.

4.6 Maladies causées par l’utilisation des essences de bois-énergie 17,54%

71,75%

8,77% 7,01%

0 50 100

Cocos nucifera Acacia auriculiformis

Elaes guineensis Mangifera indica

Pourcentage (%)

Essence utilisées

5,83%

47,50%

40%

5%

une fois / jr deux fois / jr trois fois / jr Plus / jr

(34)

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Figure 13: Les maladies causées par l’utilisation de ces essences dans la Commune de Ouidah

L’utilisation de ces essences de bois-énergie entraîne l’apparition de certaines maladies. Des résultats de nos enquêtes, il apparaît que le fait de cuisiner avec les essences de bois-énergie entraîne les maux d’yeux (44,16%), le rhume (27,50%), Toutefois, (22,5%) des enquêtés déclarent ne pas savoir si ces utilisations les rendent malades.

4.7 Satisfaction des populations locales dans l’utilisation des essences de bois-énergie dans la Commune de Ouidah

De nos enquêtes, il ressort que (84,2%) des enquêtés se sentent satisfaits de l’usage des essences de bois-énergie contre environ (15%) qui pensent le contraire. La tendance demeure la même lorsqu’on considère les Arrondissements. En effet (83,30%) et (81,50%) des populations d’Avlékété et Pahou ont déclaré être satisfaites de l’usage des essences de bois- énergie contre (11,70%) et (18,60%) pour Avlékété et Pahouqui ne se trouvent pas encore satisfaction.

4.8 Risque sur les plantations de bois-énergie dans la Commune de Ouidah

De nos enquêtes il ressort que la majorité des populations (74,16%) ne perçoit aucun risque sur l’exploitation faite des plantations à essences de bois-énergie. Par contre une portion de

(25%) déclare être consciente des méfaits de la surexploitation des plantations.

Ces dernières estiment majoritairement qu’il revient à l’Etat de les aider dans la protection des plantations. D’autres proposent l’usage des foyers améliorés pour diminuer la pression sur les plantations. Une infirme proportion propose l’usage du gaz. La figure 14résume les différentes propositions.

27,50%

22,50%

44,16%

Rhume Non yeux

(35)

Figure 14:Propositions faites par la population dans la commune de Ouidah 90%

1,66% 5% 1,66%

0 20 40 60 80 100

A l'état de nous aider Autres propositions Foyers aménagers Gaz

Pourcentage (%)

Propositions faites

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DISCUSSION

Depuis la préhistoire jusqu'au début de l'exploitation du charbon, le bois est la plus importante source d'énergie possible pour le chauffage et pour la cuisson des aliments .Sur le plan mondial, il constitue la troisième source d’énergie en matière de combustion . Pour les combustibles ligneux occupent 89% de l’énergie domestique dont 75% par le bois et 14% par le charbon de bois (DOSSOU, 1992).

Il existe au niveau de chaque Arrondissement des motivations sociales qui se traduisent au quotidien par l’expression des besoins des populations, par exemple les besoins en bois-énergie qui sont fonction du nombre d’utilisation par Arrondissement, l’effectif des ménages et la taille moyenne, la répartition de la population sur l’ensemble de la Commune de Ouidah et ses modes de faire-valoir des ressources naturelles. Ces facteurs ont permis d’apprécier la durabilité dans l’utilisation des ressources disponibles au niveau de chaque Arrondissement et également l’ampleur du déboisement effectué dans ces Arrondissements.

L’utilisation du bois dans la Commune de Ouidah est destinée soit à la consommation dans les ménages, soit à la commercialisation.

Sur la base de ces résultats, le pourcentage de bois de feu consommé par les populations riveraines enquêtées est de 80,33%. Ceci permet de dire que l’utilisation du bois de feu dépasse l’utilisation du charbon de bois. Ainsi cette Commune consomme fortement le bois tandis que la gestion durable de ces plantations ne suit pas le même rythme que le prélèvement. Le pourcentage de bois commercialisé est 48,33%, alors que l’utilisation du bois de chauffe dans la Commune de Ouidah est de 80,33%.La population sera confrontée à une crise de bois de chauffe en particulier et de bois-énergie en général dans un future proche. Par ailleurs, selon le rapport de FAO 2003, l’offre soutenable c’est-à-dire celle qui pourrait être satisfaite sans causer de déforestation était déjà globalement inférieure à la demande en 1990 sur le plan national. Ainsi, l’utilisation du bois de chauffe qui favorise un déboisement sans précédent entraîne des impacts en partie négatifs aux plans écologiques et socio-économiques.

Au Bénin c’est plus de 70 000 ha de forêts qui disparaissent chaque année sous l’effet conjugué des feux de brousse et la déforestation, soit 2,3% de la superficie totale (FAO 2003). Le plus grand perdant dans le non application des textes forestiers est la communauté locale.

(37)

CHAPITRE IV : PERSPECTIVES

Face àses multiples conséquences qu’occasionne l’utilisation du bois énergie, il s’avère nécessaire qu’un certain nombre de mesures qui passent d’abord par la sensibilisation et l’éducation environnementale des acteurs dubois-énergie à divers niveaux de la filière pour une gestion durable des ressources naturelles. Ilconviendrait par ailleurs d’améliorer les conditions de vie des populations par la création et la promotion des activités génératrices de revenus : la création des forêts communautaires et les marchés ruraux de bois-énergie. Enfin la diversification des sources d’énergie et l’amélioration des systèmes agro-pastoraux et l’utilisation des sols.

5-1Utilisation rationnelle du bois : les foyers améliorés

La solution de la pénurie du bois-énergie ne réside pas seulement dans les zones d’approvisionnement (village) mais surtout dans le centre urbain où les foyers traditionnels sont encore utilisés. L’utilisation des foyers économiques permettrait d’économiser de l’énergie, de limiter les gaspillages du bois et de ralentir le déboisement et les conséquences négatives sur l’environnement.

Le plus grand avantage de l’utilisation du foyer amélioré est la qualité de la cuisson. Le foyer amélioré est 30% plus efficace que le foyer a trois pierres. C’est-à-dire que la cuisson des repas peut faire (2/3) du temps utilisé pour le foyer traditionnel.

En réduisant le temps de cuisson, le foyer amélioré peut aussi réduire la quantité de bois de 35 à 70% (DOSSOU, 1992).Ce dispositif permet non seulement de conserver les plantes par l’économie du bois, mais aussi de réaliser la finance pour les ménages.De plus le foyer amélioré économise le temps et de l’énergie pour ceux qui doivent chercher le bois de feu.

Enfin il peut y avoir de risque de renverser la marmite à cause de son maintien en équilibre.

5-2 Les forêts communautaires et les marchés ruraux de bois-énergie

La création des forêts communautaires apparaît comme une solution pour l’amélioration des conditions de vie. Les forêts communautaires ne sont pas seulement destinée à l’utilisation du bois. Elle peut être mobilisée pour la gestion de la faune. Elle est à la fois un outil de gestion durable des ressources forestières et un moyen efficace pour la lutte contre la pauvreté des populations riveraines. La gestion de ses forêts vise une multitude d’objectifs :

- permettre aux populations de mettre en œuvre leur propre vision du développement de leur localité ;

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- favoriser une bonne organisation de la communauté pour la défense des intérêts ; - favoriser un apprentissage pour une bonne gestion de ressources naturelles

communes.

La création des marchés ruraux de bois est nécessaire pour la maitrise de la filière bois dans la zone d’étude. Le marché rural est une structure organisée destinée à la vente du bois produit dans les villages. Il permet de créer une action combinée entre les différents acteurs pour une utilisation conséquente des ressources. Le bois prélevé dans la plantation pourrait être livré aux consommateurs à travers ces marchés ruraux organisés à cette fin.

(39)

CONCLUSION GENERALE

Au Bénin, l’utilisation de bois comme source d’énergie domestique est une pratique ancienne qui aujourd’hui persiste dans les habitudes. Cette pratique se poursuivra aussi longtemps que les ressources forestières seront disponibles. Au terme de notre étude consacrée à la gestion durable des plantations du bois énergie, il apparaît que le bois de feu demeure une source importante d’énergie dont dépend la plus grande partie de la population pour la satisfaction de ses besoins énergétiques. La demande élevée des populations pour la satisfaction de leurs besoins énergétiques. La demande élevée des populations urbaines de Pahou et de Avlékété en bois est à la base de l’utilisation massive et du développement du commerce de bois-énergie ces dernières années fait suite à la forte demande exprimée par les populations urbaines, la pauvreté des populations, l’accès facile aux ressources ligneuses et de la démographie croissante. Ces facteurs favorisent l’utilisation anarchique et incontrôlée, cette utilisation est corollaire d’une part, au manque de suivi de la part des autorités en charge de la filière bois-énergie et d’autre part, au manque de données permettant de gérer une politique conséquente de bois-énergie aussi bien dans la zone d’étude que sur le plan national. Les écologistes et les forestiers ont toujours dénoncé l’abattage illégal et le commerce illicite du bois comme des crimes écologiques qui à terme pourraient être convertis en crimes économiques. Il ne faudra pas seulement se limiter aux déclarations, mais il faut pouvoir lutter contre le phénomène. Pour ce faire, il faut agir ensemble, harmoniser nos approches, améliorer nos statistiques et adopter une politique de gestion durable.

Dans la zone d’étude, le ravitaillement en bois de chauffe se fait notamment dans les forêts protégées. Cette situation qui ne cesse de s’intensifier, risque de faire disparaître les essences les plus sollicitées telles que : Acacia auriculiformis, Cocos nucifera, Eucalyptus camaldulens Elaeisguineensis,Avicenniaafricana qui ne sont plus présentes dans les environs des villages.

La production et la vente de bois qui n’apporte que de maigres revenus aux paysans causent des dommages situés à plusieurs niveaux, la dégradation de la flore et de la faune, impacts sur le sol, l’agriculture, et sur le régime des cours d’eau. Au regard des divers préjudices causés à l’environnement, il apparaît nécessaire de prendre en compte les recommandations suivantes en vue de remédier au déboisement :

- Informer, éduquer et sensibiliser les populations pour un changement de comportement, afin de réduire ou de supprimer la coupe de bois et le défrichement anarchique observé dans la zone ;

- Vulgariser l’usage les foyers améliorés pour réduire la consommation du bois ;

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- Organiser la filière bois-énergie en créant les forêts communautaires et marchés ruraux de bois-énergie ;

- Gérer rationnellement les terres cultivables pour remédier au manque criard de terres fertiles ;

- Créer un observatoire régional qui permettra de définir et d’appliquer de façon permanente une politique régionale en matière de bois-énergie ;

- Améliorer les politiques, les stratégies et la législation forestière ;

- Améliorer les données statistiques par la réalisation d’enquêtes selon une certaine périodicité.

(41)

Références Bibliographiques

1. ABDOULAYE M. 2004. Contribution à l’étude écologique du massif TAPKLIN GUIWA (République du Niger). Mémoire d’ingénieur des travaux (DIT) CPU/UAC 2. BERTRAND A. 1991. Pénurie du bois et passage de l’autoconsommation à la

commercialisation rurale et urbaine du bois de feu dans le département de l’Atlantique au Bénin Tome II. FAO/B Bénin. 111p.

3. BIAOU F. 1995. Analyse économique des possibilités de production de bois de feu dans le système culturel du paysan du sud Bénin (4 villages, 140 ménages).

FAO/Bénin 218p.

4. CENATEL. 2000. Etude sur la cartographie, l’inventaire et gestion des forêts classés dans la zone Nord du Bénin (milieu rural) Centre National de Télédéction et de surveillance du couvert forestier.

5. DEN. 2000.(Direction de l’Energie) Consommation d’énergie au Bénin.

6. DOSSOU B. 1992. Problématique et politique de bois-énergie au Bénin. Thèse de doctorat, Université de Laval Québec 414p.

7. FAO. 1996. Annuaire sur les produits forestiers, étude d’envergure nationale, FAOBénin.25p.

8. GENERAL WOODS &VENEES. 1997. Etude de la filière Bois au Bénin.

Rapportfinal. FAO, Bénin. 163p+les annexes.

9. HOUMENOU, B.1995.Etude de la filière bois énergie : Analyse des circuits d'approvisionnement et de commercialisation du Sud Bénin. Aspects abordés : Approvisionnement et les circuits de commercialisation en milieu urbain. Thèse d'Ingénieur Agronome. Université Nationale du Bénin. FSA.

10. INSAE.1997.Diagnostic régionaux, Département de l’Atakora, Direction de la Planification et de la Promotion de Base, 90p.

11. INSAE. 2004. Cahier des villages et quartiers de ville du Département de l’Atakora.

Direction des Etudes Démographiques, Ministère chargé du plan, de la prospective et du développement. INSAE/Bénin.28 p.

12. MEHU.1994. Guide à l’éducation environnementale, 254p.

13. SABIROU T.2007. Exploitation du bois-énergie dans la zone la d’occupation contrôlée de la Réserve de Biosphère de la Pendjari ,59p.

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ANNEXES

(43)

Annexe 1: Questionnaire

QUESTIONNAIRE N° d’identification : Date d’enquête :

Nom et prénom:

Age :

Maison : Fonction :

Sexe : M F Ethnie :

Groupe ethnique: fon toffin Nago AdjaHaoussa Autres

Situation matrimonial : Nombres d’enfant :

Ville / Village :

Arrondissement : 1- Existe-t-il des plantationsprivésdans votre localité ? Oui Non

2-Si oui, dites- nous le nombre de :

Forêt(s) protégée(s)……….

Forêt(s) classée(s)………..

3- Quel moyen utilisez-vous pour préparer ?

Bois de feu Charbon de bois Gaz

(44)

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b

4- Si c’est le bois de feu :

Quelles sont les essences de bois que vous utilisez ?

D’Où en procurez-vous ?

Achat dans forets protégées dans les forêts classées 5- Si c’est le charbon de bois :

Quelles sont les essences de bois qui interviennent dans leur fabrication ?

D’où en procurez-vous ?

6- Quelle est la fréquence d’utilisation de ces bois par jour ?

Une fois Deux fois Trois fois Plus 7- Quelles sont les maladies que vous crée l’utilisation de ces bois ?

8- Est ce que vous êtes satisfait par rapport à l’utilisation de ses essences ? 9-Quel est l’état actuel de l’utilisation de ces essences dans votre localité ? Rarement utilisé Peu utilisé Très utilisé 10- Connaissez-vous les dangers liés à leur surexploitation ?

Oui Non 11- Que faites-vous pour éviter la totale disparition de ses bois de feu ?

12- Avez-vous une proposition pour une meilleure gestion des plantations dans votre localité

(45)

Annexe 2: Listes des photos des espèces utilisées comme bois-énergie dans la Commune de Ouidah

Physionomie de l’Avicenniaafricana

Physionomie du Cocos nucifera

Physionomie de l’Eleasguinneensis Physionomie de Rhizophora racemosa

Physionomie d’Azadiratchtaindica Physionomie d’Acacia auriculiformis

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