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Sur le faisceau de normales à une ligne plane et à une surface algébrique. D'après le rév. George Salmon

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G EORGE S ALMON

Sur le faisceau de normales à une ligne plane et à une surface algébrique.

D’après le rév. George Salmon

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 9 (1850), p. 274-276

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1850_1_9__274_0>

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SUR LE FAISCEAU DE NORMALES A UNE LIGNE PLANE ET A l!NE SURFACE ALGÉBRIQUE;

D'APRÈS LE RÉV. GEORGE SALMON. ^

{The Cambridge and Dublin mathematical Journal; février 1848, p. 46»)

1. THÉORÈME. Par un point donné, on peut mener au plus n2 normales à une courbe algébrique de degré n et au plus Ai3 — TZ2 H- n normales à une surface algé- brique de degré n.

Démonstration. Lignes. Supposons que le point soit situé à l'infini ; jtour une direction donnée, le faisceau sera formé de ri* — n normales, autant qu'il y a de tangentes parallèles : de plus, la courbe a, généralement parlant, n asymptotes, dont les normales correspondantes sont si- tuées à l'infini, et par conséquent aussi leurs points d'in- tersection} le nombre des normales partant d'un point placé à l'infini est donc H2 — n -+- n = ri1. Mais ce nom- bre doit rester le même, quel que soit le centre du fais- ceau; donc, etc.

Surfaces. Soit encore le point situé à l'infini. Le fais- ceau aura d'abord n [n— i)2 normales, autant qu'il y a de plans tangents parallèles; ensuite tous les points à Fin- fini peuvent être considérés comme formés par l'intersec- tion d'un plan à l'infini avec la surface 5 les normales à cette section sont aussi normales à la surface ; le nombre des normales à cette surface plane, menée par un point, est n2; donc le nombre total des normales est

n(n — 1)24- n2= n*— ri2-+ n.

Observation. Ces nombres sont des limites. Lorsque la courbe a des points multiples, des points d^inflexion, ou

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bien lorsque la courbe est parabolique, le nombre dbs tangentes parallèles à une direction donnée est diminué, de même que le nombre des normales parallèles. Il en est de même lorsque le centre du faisceau est un point singulier de la courbe.

Observation. On trouve une démonstration analytique de ce même théorème dans le Journal de M. Liouville (tome IV, page 175, 1839) ; la démonstration actuelle est une bonne vérification. L'eût-on adoptée avec confiance de prime abord? Le passage de l'infini au fini présente beau- coup moins de certitude que le passage dans la direction opposée.

2. Soient F (#, y) = o, l'équation de la courbe de de- gré n} P et Q les dérivées du premier membre par rapport à a: et par rapport à y: P4, Qt les valeurs de P et de Q pour un point (x^fi) de la courbe. Prenant l'origine pour centre d'un faisceau normal, l'équation de cette normale est

j P , ~ ~ a?Q, = o ;

Pi j Qi se rapportent au point où la normale coupe la courbe, et on a les deux équations simultanées

{a) F ( J - , , J , ) = O, JTIPI — XiQ, = o ,

qui ont n* solutions communes. On a donc /z2 systèmes d'équation

/Pr~jcQr = o,

rayant toutes les valeurs de 1 à w2. Le produit de ces équa- tions présente le système du faisceau normal; dans ce cas, les fonctions Pr, Qr disparaissent, car ce sont des fonc- tions symétriques des valeurs communes au système d'é- quations [a] -, ce produit est donc une fonction entière de degré rc2. Soit L ce produit 5 L = o représente une ligne de l'ordre n2 qui coupe la courbe en nz points. Or «2 de ces points où les normales rencontrent rectangulaire-

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ment, sont sur une ligne d'ordre n^ il s'ensuit que les 7^3—ii* autres points où les normales coupent oblique- ment sont sur une ligne d'ordre n*— n.

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