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Paramagnétisme et répartition des électrons dans les composés définis CrAl4, Co2Al5 et Co4Al13

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235409

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235409

Submitted on 1 Jan 1956

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Paramagnétisme et répartition des électrons dans les composés définis CrAl4, Co2Al5 et Co4Al13

Gabriel Foex, Jules Wucher

To cite this version:

Gabriel Foex, Jules Wucher. Paramagnétisme et répartition des électrons dans les composés défi-

nis CrAl4, Co2Al5 et Co4Al13. J. Phys. Radium, 1956, 17 (5), pp.454-455. �10.1051/jphys-

rad:01956001705045401�. �jpa-00235409�

(2)

454

Nous avons alors fait construira une gamme de filtres interférentiels infra-roiiges (’) transmettant

respectivement 1,0 pL ; 1,1 (.L ; 1,2 g ; 1,:-1 {i ; 1,1t [L ; 1,5 l1- (demi-largeur à la base de la bande passante 0,05 à 0,08 u). Ces filtres étaient utilisés avec une lampe de projection de 500 watts et des fiitrps protecteurs ap-

FIG. 3. - Affaissement Kx (T) des différentes pics de la

courbe de thermoluminescence par les diverses longueurs

d’onde infra-rouge.

A la précision des expériences, on a trouvé :

pour T : température de thermoluminescence de l’un des pics.

Admettant de même une dépendance exponentielle simple de la hauteur de pic subsistante envers la dose I.-R., j’ai ramené les actions des divers longueurs

d’onde à la même énergie incidente en posant :

(à t constant).

W À : énergie infra-rouge incidente ;

KÀ( T): efficacité dlaflaissement du pic T de la

courbe de thermoluminescence par la radiation À.

Pour tous les pièges envisagés, Kx est maximum pour la même radiation (1,3 u), qui correspond au maximirm

du spectre de stimulation.

Il est naturel d’attribuer cet affaissement au vidage

des pièges par la radiation stimulante. Mais cette conclusion négligerait l’effet extincteur par infra-rouge (remplissage des centres à partir de la bande soufre).

Des études sont en cours sur des phosphores ne pré-

sentant pas d’effet extincteur.

Manuscrit reçu le 15 mars 1956.

(1) La Société d’Études et d’Applications Vide-Optique- Mécanique a bien voulu étudier et réaliser ces filtres. Leur

comportement satisfaisant dans les conditions d’emploi a

été vérifié an Laboratoire d’Infra-Rouge de M. le Px B&R-

CHEWITZ..

,

BIBLIOGRAPHIE

[1] URBACH (F.), Cornell Symposium, Wiley, 1948, 133.

ELLICKSON (R. T.) et PARKER (W. L.), Cornell Symposium, Wiley, 1938, 331.

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[3] KALLMANN (H.) et KRAMER (B.), Phys. Rev., 1952, 87,

91.

[4] GILLSON (J. R.), J. Opt. Soc. Am., 1954, 44, 341.

PARAMAGNÉTISME

ET RÉPARTITION DES ÉLECTRONS

DANS LES COMPOSÉS DÉFINIS CrAl4, Co2Al5 ET Co4Al13

Par MM. Gabriel FOEX et Jules WUCHER,

Laboratoire Pierre Weiss, Institut de Physique, Strasbourg.

Les alliages de l’aluminium avec les métaux de la famille du fer qui suivent le vanadium comprennent de nombreux composés définis. Les plus riches en

aluminium forment la série :

CrAl7, MnAl6, FeAI 3, CoAl4, NiAI 3.

Le composé FeAl5, suggéré par les autres termes de la série, n’existe pas.

D’après Pauling [1] on peut attribuer à la couche électronique d des métaux de transition citPs plos haut

les nombres de trous suivants :

Raynor [2] a calculé à partir de ces données, le

nombre n d’électrons libres par atome dans les composés

de la série précédente, en admettant que tous les trous de la couche d sont bouchés par les électrons de valence de l’aluminium. Par exemple dans MnAl6, l’aluminium

apporte 1.8 électrons de valence. Une fois la couche d

complétée il reste 14,34 électrons disponibles, soit 2,05

par atome de MnAI6’

Les valeurs de n ainsi calculées pour la série pré-

cédente sont indiquées dans le tableau suivant :

Il est admis que le nombre n doit être voisin du nombre n, d’électrons par atome nécessaire au remplis-

sage d’une sphère inscrite dans la première zone de Brillouin ; n, peut être déduit de la structure du

composé envisagé. Raynor [3] calcule ainsi pour NiAl3 n, = 2,00.

L’étude magnétique des composés en question a

montré que dans CrAl?, MnAl6, CoAI4, NiAl31’élément

associé à l’aluminium possède un moment atomique

nul [4]. Sa couche électronique se trouve complète

comme le supposait le calcul de Raynor. Il n’en est pas de même pour le fer qui, dans FeAI3, possède une

constante de Curie voisine de 0,343 (1,67 yB). La

couche du fer n’est pas complète ; on peut lui attribuer

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001705045401

(3)

455 un nombre de trous légèrement inférieur à 1. Il en

résulte pour n une valeur voisine de l,8f).

En vue d’une comparaison avec FeAl3 nous avons

étudié les propriétés magnétiques des composés

suivants pour lesquels la valeur de n a été calculée en

supposant complète la couche d.

Ces alliages ont été préparés au four à haute fré-

quence, sous vide, à partir de métaux dont la teneur totale en impuretés ne dépassait pas un millième. Les résultats des mesures magnétiques sont les suivants :

,

CrAl4. - x est indépendant du champ. Pour un

échantillon recuit pendant 20 heures à 9000 C on a

trouvé en faisant varier la température :

Pour un échantillon non recuit x

=

1,537.10-6 à température ordinaire.

Avec la valeur X = 0,61.10-s mesurée sur l’alumi-

nium utilisé pour faire les alliages [4] on trouve pour le

chrome X

=

3,5.10-6, c’est-à-dire précisément le

nombre admis pour le chrome pur [5]. L’antiferro-

magnétisme habituel du chrome paraît se conserver

dans Cr Al,. Il est difficile dans ces conditions de connaître la répartition des électrons apportés par l’aluminium.

Co,A15.

-

Pour l’alliage non recuit x est indé- pendant du champ et très faiblement négatif à la température ordinaire :

Pour l’alliage chauffé à 860 oK le coefncient d’aiman- tation dépend légèrement du champ. Il en est de même

pour un échantillon recuit. La valeur + 0,12 est

obtenue par extrapolation au champ infini.

Après déduction du paramagnétisme de Al, on trouve, pour coefficient d’aimantation atomique du

cobalt à la température ordinaire :

Cette valeur négative montre que la, couche d du cobalt est déjà saturée dans l’alliage Co,Al.. Pe la

structure de ce composé, Douglas [6] a déduit n1 = 1,72

électrons par atome.

C04AI,,. - x dépend légèrement du champ et très

peu de la température. Par extrapolation au champ

infini on trouve à 285 ()K x.106 = + 0,11. Il en résulte

pour le x atomique du cobalt : Xc. == - 35.

Les propriétés magnétiques montrent que, pour les deux derniers composés, le calcul de n basé sur la ’

disparition des trous de la couche d, est parfaitement légitime.

Il est à remarquer que l’on trouve pour n des valeurs du même ordre dans FeAl3 dont la couche n’est pas saturée (n = 1,85) et dans le composé Co4Al13 à

couche saturée (n = 1,89).

Manuscrit reçu le 16 mars 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] PAULING (L.), Phys. Rev., 1938, 54, 899.

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