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Sur quelques composés du cobalt et du fer à paramagnétisme très faible et constant

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(1)

HAL Id: jpa-00234827

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Submitted on 1 Jan 1953

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Sur quelques composés du cobalt et du fer à

paramagnétisme très faible et constant

A. Serres

To cite this version:

(2)

689 diation et

placée

derrière un mur de

protection

en

briques

de

plomb.

La mise en

place

définitive de la source dans le chariot

porte-source

a été faite à l’aide d’une

perche

de

1,5

m filetée à l’une de ses extrémités que l’on avait vissé dans le trou

correspondant

de la boîte

en aluminium.

L’irradiation

intense de

l’opérateur

pendant

cette dernière man0153uvre a pu être réduite à moins de 5 s.

Efficacité du

dispositif

de

protection.

-Lorsque

la source est en

position

d’irradiation,

un

léger

rayonnement

difîusé est

perceptible

dans le

puits.

L’intensité de ce

rayonnement

en différentes

points

est

indiquée

sur la

figure

i A.

Après

escamotagé

de la source, des mesures effec-tuées avec un

compteur

portatif

ont montré

qu’un

léger rayonnement

de o,01 à o,05

r/h

subsistait dans la salle d’irradiation dans un rayon

d’en-viron 5o cm autour de la verticale

passant

par la source

(2).

Ce

rayonnement

a été arrêté presque (2) La dose de tolérance généralement admise est de

0,3o r/semaine.

totalement par un massif de

plomb

supplémen-taire.

On voit

d’après

ces résultats que cette installation assurerait encore une

protection

suffisante pour une

source 1o à I oo fois

plus

intenses.

De très nombreuses

irradiations

ont été effec-tuées avec cette source

depuis

4

mois et l’on constate que la

distribution

géométrique

du

rayonnement

est suffisamment

reproductible

pour ne pas

intro-duire

d’erreurs

décelables dans les mesures

suc-cessives.

La source a été achetée sur des crédits

spéciaux

accordés par le C.N.R.S. L’ensemble de l’installation

a été réalisé à l’atelier de

mécanique

du Laboratoire de

Chimie-Physique.

M.

Bauer,

directeur

de

ce Laboratoire nous a autorisé de

disposer

de la salle souterraine en accord avec Mlle Cauchois

qui

l’uti-lisait dans un autre but. Nous les remercions tous les dieux bien sincèrement.

Manuscrit reçu le 8 juillet i953.

SUR

QUELQUES COMPOSÉS

DU COBALT ET DU FER

A

PARAMAGNÉTISME TRÈS

FAIBLE ET CONSTANT

Par Mlle A. SERRES,

Laboratoire de Magnétisme, Strasbourg.

Sommaire. 2014 Les coefficients d’aimantation de quelques composés du cobalt et du fer ont été mesurés.

Ils conduisent à une valeur constante et très faible

(~A~

80.

10-6)

pour les ions de cobalt et de fer à couche magnétique saturée.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

14,

DÉCEMBRE

1953,

PAGE 689.

Dans une étude des

alliages

nickel-lanthane,

J. Wucher

[1]

a observé que les

alliages

de

concen-tration

atomique comprise

entre o et 25 pour 100

de

nickel,

possèdent

le même coefficient d’aiman-tation que le lanthane pur.

J’ai trouvé le même résultat pour les

alliages

cobalt-lanthane.

Le lanthane

provenait

du Laboratoire des terres

rares de F. Trombe et

possédait

un

paramagné-tisme

faible,

du même ordre que celui mesuré par F. Trombe

[2]

(-Z=i,i83.10-6

à

i6,6oC).

J’ai mesuré : I er échantillon :

2 e échantillon :

J’ai

préparé

deux

alliages

dans l’intervalle o-25 pour I00

atomique

de Co

qui

ont donné les résultats suivants :

TABLEAU 1.

Pour une concentration en cobalt

supérieure

(3)

690

à 25 pour 100

atomique,

on obtient des

alliages

à

paramagnétisme

beaucoup plus

fort et variable

avec la

température.

Dans les deux

alliages

étudiés,

le cobalt a

pris

. le même coefficient

d’aimantation

très faible que le

lanthane

comme

le

nickel dans les lanthane-nickel.

Il

n’est pas

impossible

que les

petites

variations

des X

mesurés

puissent

être dues à des traces

d’im-puretés.

Le coefficient d’aimantation du

cobalt,

indé-pendant

de la

température,

dans ces

alliages

est

voisin

de 80.10-6 par

atome, c’est-à-dire

du même ordre de

grandeur

que ceux trouvés dans les

complexes

du cobalt.

Ce

paramagnétisme

est,

d’après

G. Foëx

[3],

caractéristique

d’une couche

magnétique

vide ou

complète

de l’ion. Ici le cobalt aurait

complété

sa couche

magnétique

à

dix.

électrons.

C’est,

proba-blement

un des rares

exemples

de substance où le cobalt semble atteindre la

configuration

saturée par valence

négative.

Un essai fait avec un

alliage

fer-lanthane à environ 5 pour Ioo

atomique

de fer a donné un

paramagnétisme

normal et

variable,

et non le

paramagnétisme

très faible et constant du lanthane. G. Foëx

[4]

a montré que différentes combinaisons

définies

possèdent

ce même

paramagnétisme

faible

caractéristique

des couches

magnétiques

saturées : des siliciures

(CrSi2, Mn.Si2,

FeSi2,

CoSi2),

la nicke-line

(NiAs),

la

pyrite

(FeS2)..

Ce dernier

composé

a été mesuré par

Voigt

et Kinoshita

[5] (Z = 0,67.I0-6)

et Juza et Biltz

[6]

(Z

=

o, 48.

10-6)

à la

température

ordinaire. Jackson

[7] parle

de valeurs très faibles et

indé-pendantes

de la

température

qu’il

a trouvées pour

les coefficients d’aimantation de la

pyrite

et du

composé

naturel de formule CoAsS. Il considère que, dans ces deux

composés,

le fer et le cobalt

sont,

non à l’état d’ions libres comme dans les sels

ferreux,

mais à l’état d’ions ferreux et cobalteux coordonnés.

J’ai

repris

l’étude des

composés

de formule

FeS2

sous les

deux

formes cristallines existant à l’état naturel : la

pyrite (cubique parahémièdre)

et la marcasite

(orthorhombique).

Les

deux

échantillons étudiés avaient été choisis

par

M. R. Weil dans la collection de l’Institut de

Minéralogie,

ce dont

je

lui suis très reconnaissante. Ils avaient été vérifiés

aux

rayons

X. Ils ont donné les résultats du tableau II.

Les X atomiques

de la 3e colonne ont été

corrigés

du

diamagnétisme

du soufre

(XA =- 1 5. 10-6).

TABLEAU II.

Les X

sont très faibles et très peu variables. Les

petites

variations

observéès

et les différences obtenues entre les

deux.

formes

cristallines

de

FeS2

peuvent

s’expliquer

par des traces

d’impuretés

à

paramagnétisme

normal,

que l’on trouve

toujours

dans les

produits

naturels en faibles

proportions :

il suffirait de 2 à

4

pour i ooo de

composé

ferreux ou

ferrique,

à constante de Curie de l’ordre de

3,5

à

4,3,

pour

expliquer

les variations observées. On

peut

déduire pour l’ion fer à couche saturée

un coefficient. d’aimantation

x,& --’

80.10-6.

J’ai étudié

également

un autre sulfure naturel de formule

C03S4,

la

linnéite,

du

type

spinelle,

dans

lequel

le cobalt est aussi à l’état d’ion coordonné. J’ai mesuré un coefficient

d’aimantation

constant : x

== 1, 2 7 - i o-6

de g à i 15,9

C; soit,

après ;correction

du

diamagnétisme

du soufre : xA = I50. 10-6 par atome de cobalt. En

remarquant que

ce

composé

naturel,

à structure de

spinelle,

peut

contenir des traces

d’impuretés ferromagnétiques,

telles que

magnétite

ou

ferrites,

cette valeur de xA mesurée est

probablement

trop

forte. Elle

paraît compatible

avec le nombre 80. I0-6 trouvé dans les

alliages

cobalt-lanthane pour l’ion cobalt à couche saturée. Nous avions

pensé

que le fer se

comporterait

de

façon analogue

dans les

composés FeAs2

et

FeSb2.

Or,

le

composé

naturel de

formule

FeAs2

(la

loel-lingite)

et le

produit

de

synthèse

FeSb2

que

j’ai

étudiés,

ont un

paramagnétisme

beaucoup plus

grand

que la

pyrite

et variable avec la

température.

Il semble que, dans ces

composés,

le fer se trouve à l’état d’atome

neutre,

de moment P.B =

2,83

et

non à l’état d’ion fer coordonné.

En

résumé,

dans les

composés

étudiés,

l’ion Co et l’ion Fe à couche

magnétique

saturée ont un’ très faible coefficient d’aimantation

atomique

du même ordre r-

80.10-6,

et

probablement

aussi

semblable à celui du Ni dans les

alliages

nickel-lanthane et dans NiAs par

exemple.

Manuscrit reçu le 8 juillet 1953.

BIBLIOGRAPHIE. [1] WUCHER J. - J. Physique Rad., 1952, 13, 278, [2] TROMBE F. - Thèse, Paris, 1936. [3] FOËX G. - Le

Magnétisme. Réunions de Strasbourg,

1939, 3, 193; Helv. Phys. Acta, 1953, 26, 199.

[4] FOËX G. - J. Physique Rad.,

1938, 9, 41; Bull. Soc. Chim. Fr.,

1949,

p. D 128.

[5] VOIGT et KINOSHITA. - Ann.

Physik, 1907, 24, 492. [6] JUZA et BILTZ. - Z. anorg.

Chem., 1932, 205, 281.

[7] JACKSON. -

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