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Détermination des facteurs de réflexion, de transmission et de l'absorption de lames minces d'argent déposées sur quartz par évaporation

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235320

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235320

Submitted on 1 Jan 1956

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Détermination des facteurs de réflexion, de transmission et de l’absorption de lames minces d’argent déposées sur

quartz par évaporation

Jean Trompette

To cite this version:

Jean Trompette. Détermination des facteurs de réflexion, de transmission et de l’absorption de lames minces d’argent déposées sur quartz par évaporation. J. Phys. Radium, 1956, 17 (2), pp.124-128.

�10.1051/jphysrad:01956001702012400�. �jpa-00235320�

(2)

DÉTERMINATION DES FACTEURS DE RÉFLEXION, DE TRANSMISSION

ET DE L’ABSORPTION DE LAMES MINCES D’ARGENT DÉPOSÉES SUR QUARTZ

PAR ÉVAPORATION

Par JEAN TROMPETTE,

Laboratoire de Physique générale de la Faculté des Sciences de Marseille.

Sommaire.

2014

On donne les facteurs de transmission, de réflexion et l’absorption, côté air et

côté support, d’une série de lames minces d’argent déposées par évaporation sur un support en quartz, pour 8 longueurs d’onde du visible et proche ultra-violet. On a étudié ces lames avec un

spectrophotomètre comportant une cellule photoélectrique à multiplicateurs d’électrons. Ces lames vérifient (exceptées les lames épaisses dans le proche ultraviolet) la relation de Wolter [9].

On a trouvé une forte absorption (60 pour 100 de la lumière incidente) pour les lames de 8 m03BC

d’épaisseur environ et pour les grandes longueurs d’onde).

PHYSIQUE 17, 1956,

1. Introduction.

-

Les lames minces d’argent

ont déjà fait l’objet d’un certain nombre d’études.

Cependant, à notre connaissance, il n’y a que peu de résultats’complets en ce qui concerne les cons-

tantes optiques et la masse spécifique du métal en

couches très minces. Goos [1] a étudié des lames

préparées par projection cathodique sur support en

silice fondue pour des épaisseurs comprises entre 0

et 150 my. Sennett et Scott [2] ont étudié des

lames préparées par évaporation thermique avec

différentes vitesses de projection ; leurs lames

ont montré au microscope électronique une struc-

ture lacunaire. Malheureusement, leurs mesures photométriques incomplètes ne permettent pas de vérifier si ces lames se comportent comme des lames homogènes. (Ils ne donnent que le facteur de réflexion côté air R, le facteur de transmission T et l’absorption côté air A = 1- 7?2013 T ; d’autre part, le support employé était à faces planes et parallèles ce qui complique l’interprétation des résultats). Aussi nous a-t-il semblé intéressant de reprendre leur étude.

Ce travail fait partie d’un ensemble de recherches

sur les propriétés optiques en incidence normale de

lames d’argent d’épaisseurs comprises entre 0 et

72 mv pour 8 longueurs d’onde du visible et

proche ultra-violet..

2. Préparation des lames.

--

Les lames ont été préparées dans un évaporateur déjà décrit [3].

Un disque, genre disque de Talbot, permet d’obte-

nir 6 zones d’épaisseurs connues préparées dans

des conditions rigoureusement identiques.

a

Le support est une lame d’étalon de Perot-

Fabry en quartz. La face utile est taillée perpendi-

culairement à l’axe optique et l’angle entre les

deux faces est voisin de 30.

Pour déterminer l’épaisseur massique des lames,

on métallise une lamelle couvre-objet de micro-

scope en même temps que la lame d’étalon. Nous

appelons épaisseur massique l’épaisseur déter-

minée en supposant que la masse spécifique de l’argent en lames minces est la même que celle de

l’argent massif. Ceci est incorrect puisqu’il est

maintenant admis que la masse spécifique du

métal varie avec l’épaisseur de la couche. Aussi

nous ne considérons cette épaisseur que comme un

repère commode.

La vitesse d’évaporation était de l’ordre de 2 m(l. par minute, dans un vide voisin de 10-5 mm de Hg.

3. Mesure des facteurs de réflexion et de transmission.

---

Pour ne pas être gêné par l’évo- lution rapide des lames à leur sortie de la douche-

à projection, les mesures ont été faites 48 heures

après la projection et quelques heures après les

mesures de changement de phase [4].

Les facteurs de réflexion et de transmission d’une lame ont été comparés aux facteurs de réflexion et

de transmission du support nu. Ces derniers sont donnés en effet par les formules de Fresnel [5] et

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001702012400

(3)

125

sont donc très faciles à calculer. La figure 1

montre le montage optique utilisé : F est la fente de sortie d’un monochromateur double constitué

par 2 monochromateurs simples Jobin et Yvon

à optique de quartz placés à la suite l’un de l’autre,

F’ est un diaphragme réglable placé au centre du

miroir sphérique MI, M2 est un miroir plan.

L’image de F’ peut être formée en 0, soit sur la

lame métallique, soit sur le supporte, au moyen d’une translation suivant l’axe 0 du supporte.

La cellule photoélectrique est une cellule à multiplicateurs d’électrons. Elle peut tourner

autour de l’axe 0, ainsi que la plate-forme sup-

port de 1:.

Pour la mesure de R et R’, l’angle d’incidence ne

dépasse pas 2°. L’incidence peut donc, à la préci-

sion des mesures, être considérée comme normale.

La source de lumière est une lampe à filament

de tungstène alimentée par une batterie d’accumu- lateurs à grande capacité. Le flux lumineux est maintenu constant par l’emploi d’une batterie tam- pon aux bornes de la lampe.

Les cellules photoélectriques à multiplicateurs

d’électrons employées sont du type Lallemand,

7 étages, pour le visible, et R. C. A., 1 P 28 pour l’ultra-violet. Elles sont utilisées suivant la tech-

nique mise au point par Lenouvel [6]. Le courant

d’anode est mesuré par un galvanomètre Sefram

de sensibilité 10-1° A par mm à 1 m. Les lectures sont faites sur une échelle placée à 5 m du galvano mètre.

Un shunt constitué par des résistances de très bonne qualité ajustées au 1/1 000e permet d’utiliser

ce galvanomètre avec les sensibilités 1, 1 /2, 1 /4, 1/10.

4. Résultats.

-

Nous donnons ci-dessous les tableaux et les courbes correspondant aux 8 lon-

gueurs d’ondes étudiées.

FIG. 2.

-

Courbes donnant les variations de R, R’, T, A

et A’ en fonction de l’épaisseur massique en m pour X = 3 021Ã.

On retrouve pour R’ le minimum pratiquement

nul qui se situe à des épaisseurs différentes suivant la longueur d’onde, résultat déjà signalé par P. Rouard [7] et P. Rouard et P. Cotton [8].

FIG. 3.

-

Courbes donnant les variations de R, R’, T, A

et A’ en fonction de l’épaisseur massique en my pour a = 3 260A.

R’ devient supérieur à .R pour x = 3 400 A

et d = 49 m[.L et pour À = 3 260 A et d = 65 my.

En ce qui concerne le facteur de transmission

on remarquera que pour des épaisseurs comprises

entre 10 et 20 mpL la courbe présente une variation

de pente très marquée. Cette variation devient moins importante lorsque la longueur d’onde décroît, elle disparaît pour X = 3 021 A.

FIG. 4.

-

Courbes donnant les variations de R, R’, T, A et A’ en fonction de l’épaisseur massique en my pour X= 3404A.

Les absorptions côté air et côté support A = 1-

R - T et A’ = 1-- R’ - T présentent un maxi-

mum très marqué pour les grandes longueurs

(Tonde vers 8 mp.. Ce maximum n’existe pas dans

l’ultra-violet. Une lame mince d’argent de 8 m[.L

d’épaisseur absorbe près de 60 pour 100 de la

lumière incidente pour À = 5 780 A.

(4)
(5)

127

FIG. 5.

-

Courbes donnant les variations de R, .R’, T,

A et A’ en

fonction de l’épaisseur massique en mv pour X = 4 358A.

Fie. 6.

-

Courbes donnant les variations de R, R’, T, A et A’ en fonction de l’épaisseur massique en mkt pour X=4800Â.

Fm. 7.

-

Courbes donnant les variations de R, R’, T, A et A’ en fonction de l’épaisseur massique en ffi[J. pour 1 = 5 085A.

FIG. 8.

-

Courbes donnant les variations de R, R’, T,

A et A’ en fonction de l’épaisseur massique en my pour

X==5460Â.

FIG. 9.

-

Courbes donnant les variations de R, R’, T,

,¿4 et A’ en fonction de l’épaisseur massique en my pour

x = 5 780À.

FIG. 10.

-

Courbes donnant A, A’ et nA en fonction de 1

pour 2 lames d’épaisseurs respectives 7,2 my et 72,2 my.

(6)

128

Sur la figure 10 on a tracé A, A’et nA en fonction

de X pour 2 lames d’épaisseurs massiques 7,2 mw

et"72 my ; on voit que pour la lame de très faible

épaisseur, la relation de Wolter [9] nA - A’ -- 0

est toujours vérifiée (n = indice du support).

D’autre part, pour les, lames épaisses cette rela-

tion est encore vérifiée, comme l’a indiqué Malé [10]

à partir de À = 5 000 A.

Il est donc impossible pour des lames d’Ag et

dans le visible, de déterminer les constantes

optiques et l’épaisseur de la lame, avec les seules

mesures de R, R’ et T : il faut y ajouter une ou ,plusieurs mesures de changement de phases comme

l’a montré Malé [10].

La comparaison de ces résultats avec ceux donnés

par P. JACQUINOT et C. DUFouIi[11], poûr la trans-

mission --- B d’un interf éromètre Perot- mission V (1 T R) l d’un interféromètre Perot-

Fabry à lames argentées, montre que nos lames

d’argent ont une transmission légèrement supé-

rieure à celle de ces auteurs.

J’adresse mes remerciements à Mademoiselle H. RoccA pour l’aide qu’elle a bien voulu m’ac- corder dans ce travail.

Manuscrit reçu le 18 juillet 1955.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Goos (F.), Z. Physik, 1936, 100, 95.

[2] SENNETT (R. S.) et SCOTT (G. D.), J. Opt. Soc. Amer., 1950, 40, 203.

[3] MALÉ (D.), Thèse, Ann. Physique, 1954, 9, 10.

[4] PHILIP (R.), C. R. Acad. Sc., 1955, 241, 559.

[5] DUFFIEUX (M.) et BLOUIN (E.), Revue opt., 1929, 8, 215.

[6] LENOUVEL (F.), Thèse, Paris, 1953.

[7] ROUARD (P.), Revue Opt., 1934, 13, 73 et Ann. Phy-

sique, 1937, 7, 291.

[8] ROUARD (P.) et COTTON (P.), C. R. Acad. Sc., 1949, 228, 1706.

[9] WOLTER (H.), Z. Physik, 1937, 105, 269.

[10] MALÉ (D.), C. R. Acad. Sc., 1952, 135, 1630.

[11] JACQUINOT (P.) et DUFOUR (C.)., J. Physique Rad., 1950, 11, 429.

INFORMATIONS

Exposition de Physique de la Société française de Phy- sique.

-

La 53e exposition d’instruments et de matériel

scientifique, organisée par la Société française de Phy-

sique, se tiendra au Grand Palais des Champs-Élysées, du

12 u 19 avril 1956. Les jours et heures d’ouverture seront les suivants :

Jeudi 12, Vendredi 13 et Lundi 16 avril de 15 h. à 20 h.

Samedi 14, Mardi 17, Mercredi 18 et Jeudi 19 avril de de 21 h. à 23 h.

,

Les conférences auront lieu dans la Salle des Conférences du Palais de la Découverte ; parmi celles-ci nous pouvons

déjà citer :

Spectroscopie en radiofréquence, par M. C. H. TOWNEs

de l’Université de Columbia ;

Progrès récents dans l’étude du magnétisme, par M. L.

NEEL de l’Université de Grenoble, Membre de l’Institut ; Questions à l’ordre du jour en géophysique, par M. E.

THELLIER, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris.

Ensei 9 nement de recherche aux utilisateurs de radioélé-

ments. Année 1956. L’enseignement de Recherche des- tiné aux Utilisateurs de Radioéléments, organisé con- jointement par le Centre National de la Recherche Scienti-

Nqyô le Commissariat à l’Énergie atomique et l’lnstitut National d’Hygiène, comportera en 1956 deux sessions : Ir,, session : 23 avril-2 juin ; 2e session : 5 novembre- 15 décembre.

Dates limites pour les inscriptions :

jre session : 25 mars ; 2e session : 5 octobre.

Cet enseignement s’adresse aux chercheurs, tant d’orga-

nismes d’État, de laboratoires universitaires que de labora- toires privés ou industriels, désireux de se familiariser avec

les techniques d’emploi des radioéléments ; il comporte des

cours théoriques et des travaux pratiques (environ 2 confé-

rences et 4 h de travaux pratiques par jour). Il comprend

deux sections :

a) Chimie, Chimie-Physique, Applications industrielles.

b) Biologie-Médecine.

Ces deux sections ont une partie commune, théorique et pratique, importante ; de plus, l’emploi du temps est, tel qu’il est possible aux auditeurs d’une des sections d’assister

aux conférences destinées aux auditeurs de l’autre section.

Le nombre d’élèves admis à chaque session est limité ; quelques places sont réservées en outre à des auditeurs libres, dispensés des travaux pratiques. Pour suivre cet

enseignement avec fruit, il est nécessaire de posséder une

formation suffisante en physique et en mathématiques (fonction exponentielle, logarithmes,...). Aux candidats médecins, non licenciés ès-sciences, en particulier, il est

recommandé de se préparer à ce stage par l’étude d’ouvrages

élémentaires de radioactivité.

La commission qui décide des admissions tient compte,

pour guider son choix, entre autres considérations, de la formation et du niveau des candidats et des raisons (projets

de recherche, etc...) motivant la candidature. Les demandes de renseignements ou d’admission doivent être adressées à : M. GRINBERG, Fort de Châtillon, Fontenay-aux-Roses (Seine). Tél. : ALE 76-10 (poste 78).

Les droits d’inscription s’élèvent à 25 000 F. Seuls en

sont exonérés de droit les chercheurs du C. N. R. S., de l’Institut d’Hygiène et du C. E. A. L’exonération peut en

outre être éventuellement accordée à d’autres auditeurs sur

demande justifiée.

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