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A. L’application lin´ eaire associ´ ee ` a f est l’unique application lin´ eaire − → f : − →

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Universit´ e Claude Bernard Lyon 1

L3 - Math´ ematiques pour l’enseignement – G´ eom´ etrie ´ el´ ementaire 2015-2016 Contrˆ ole n o 2 : 11 avril 2016

Dur´ ee : 1 heure 30

Questions de cours

A. L’application lin´ eaire associ´ ee ` a f est l’unique application lin´ eaire − → f : − →

E → − →

E telle que pour tous points A et B de E ,

→ f ( − − →

AB) = −−−−−−→

f (A)f(B).

B. Supposant que P r i=1 α i 6= 0, le barycentre G est caract´ eris´ e par : (a)

r

X

i=1

α i

−−→ GA i = − → 0 ;

(b) pour O point quelconque de E , − − →

OG = 1 P r

i=1 α i

r

X

j=1

α j −−→

OA j . C. Supposons que hu, vi = 0 pour tout u ∈ − →

E . En prenant u = v, on trouve : hv, vi = 0, et donc, puisque h·, ·i est d´ efinie positive, v = − →

0 . Exercice 1.

1. Le vecteur normal au plan P est u = (1, −1, 0). Soit M = (x, y, z) ∈ R 3 . L’image M 00 = (x 00 , y 00 , z 00 ) de M par la r´ eflexion s par rapport ` a P est de la forme M 00 = M + tu, o` u t est le r´ eel tel que le milieu M 0 de [M M 00 ] appartient ` a P. On calcule :

M 00 = (x + t, y − t, z), M 0 = Ä x + t 2 , y − t

2 , z ä donc

x + t

2 − Ä y − t 2

ä = 1, ce qui donne t = −x + y + 1 et enfin :

M 00 = (y + 1, x − 1, z) et M 0 = Ä x + y + 1

2 , x + y − 1 2 , z ä . 2. ` A vue, l’image est ˆ M = (0, y, 0).

Exercice 2.

1. On a, en notant β = 1 − α (et en remarquant que α + β = 1) : f (M ) = αM A 2 + βM B 2 = α −−→

M H + −−→

HA 2 + β −−→

M H + −−→

HB 2

= αM H 2 + 2αh −−→

M H, −−→

HAi + αHA 2 + βM H 2 + 2βh −−→

M H, −−→

HBi + βHB 2

= M H 2 + f(H) + 2 ¨ −−→

M H ; α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB .

1

(2)

2. Premi` ere solution : Plutˆ ot que proc´ eder par ´ equivalence, on y va par double implication.

Supposons d’abord que H = G. Soit M ∈ E . Alors, d’apr` es la question pr´ ec´ edente, on a : f (M ) = M G 2 +f(G)+2 ¨ −−→

M G; α −→

GA+(1−α) − − →

GB = M G 2 +f (G)+2 ¨ −−→

M G; − →

0 = M G 2 +f (G).

R´ eciproquement, supposons que f (M ) = M H 2 + f(H) pour tout M. Alors, par 1,

¨ −−→

M H ; α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB = 0 pour tout M . Choisissons M tel que −−→

M H = α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB (cf. C), alors :

α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB 2 = 0, d’o` u α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB = − →

0 . Ainsi, par Ba, H est le barycentre de (A, α), (B, 1 − α)}.

Deuxi` eme solution : Par la question 1, on a :

∀M ∈ E , f(M) = M H 2 + f (H) ⇐⇒ ∀M ∈ E , ¨ −−→

M H; α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB = 0

⇐⇒ ∀u ∈ − →

E , ¨ u; α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB = 0

⇐⇒ α −−→

HA + (1 − α) −−→

HB = − →

0 (par C)

⇐⇒ H = G (par Ba).

Exercice 3.

1. Par d´ efinition des coordonn´ ees, on a : −−→

AM = x − − →

AB + y −→

AC . Supposons que M =

ñ A B C a b c ô

avec a + b + c = 1.

Alors, par Bb (prendre O = A),

−−→ AM = 1 1

Ä a −→

AA + b − − →

AB + c −→

AC ä = b − − →

AB + c −→

AC, ce qui entraˆıne, puisque ( − − →

AB, −→

AC) est une base : b = x et c = y, puis a = 1−b−c = 1−x−y.

D’o` u l’unicit´ e de (a, b, c) (si le triplet (1 − x − y, x, y) convient).

R´ ecirpoquement, on a : −−→

AM = x − − → AB +y −→

AC = (1−x−y) −→

AA+x − − → AB +y −→

AC donc, d’apr` es Bb (prendre O = A) :

M =

ñ A B C

1 − x − y x y ô

.

Ceci prouve que (a, b, c) = (1 − x − y, x, y) est l’unique triplet qui convient.

2. (a) Si M 1 = M 2 , le r´ esultat est ´ evident. En effet, les trois points sont align´ es et les deux premi` eres lignes du d´ eterminant sont ´ egales donc le d´ eterminant est nul : il y a bien

´

equivalence.

On suppose que M 1 6= M 2 . Soit D l’ensemble des M de coordonn´ ees (x, y) tels que

1 x 1 y 1

1 x 2 y 2

1 x y

= 0.

2

(3)

On a, en d´ eveloppant par rapport ` a la troisi` eme ligne :

1 x 1 y 1

1 x 2 y 2

1 x y

= (y 1 − y 2 )x + (x 2 − x 1 )y + (x 1 y 2 − y 1 x 2 ).

Comme M 1 6= M 2 , l’un des deux coefficients y 1 − y 2 et x 2 − x 1 n’est pas nul, de sorte que D est une droite. Or M 1 ∈ D et M 2 ∈ D (deux lignes ´ egales, d´ eterminant nul). Donc D est la droite (M 1 M 2 ).

Ainsi, M 3 ∈ D SSI M 3 ∈ (M 1 M 2 ) SSI M 1 , M 2 et M 3 sont align´ es.

(b) Par 1, on a : a k = 1 − x k − y k , b k = x k , c k = y k donc, en ajoutant la deuxi` eme et la troisi` eme colonne ` a la premi` ere, ce qui ne change pas le d´ eterminant, on a :

a 1 b 1 c 1

a 2 b 2 c 2

a 3 b 3 c 3

=

1 − x 1 − y 1 x 1 y 1

1 − x 2 − y 2 x 2 y 2

1 − x 3 − y 3 x 3 y 3

=

1 x 1 y 1

1 x 2 y 2

1 x 3 y 3 .

La question 2a donne alors l’´ equivalence souhait´ ee.

3. (a) Par 1, il existe (a, b, c) ∈ R 3 unique tel que a + b + c = 1 et R =

ñ A B C a b c ô

. Cela donne : −→

AR = b − − →

AB + c −→

AC. Mais R ∈ (AB) et ( − − → AB, −→

AC) est une base donc c = 0.

Posons r = b (alors, a = 1 − r), c’est l’unique r´ eel tel que R =

ñ A B C

1 − r r 0 ô

=

ñ A B

1 − r r ô

.

(b) De (1 − r) −→

RA + r − − → RB = − →

0 , on d´ eduit : RA

RB = − 1 − r

r (r 6= 0 car R 6= A).

(c) On montrerait de mˆ eme qu’il existe deux r´ eels uniques et non nuls p et q tels que P =

ñ B C

1 − p p ô

et Q =

ñ C A

1 − q q ô

et que P B

P C = − 1 − p

p et QC

QA = − 1 − q q . D’apr` es 2b, P , Q et R sont align´ es si et seulement si

0 1 − p p

q 0 1 − q

1 − r r 0

= 0.

Par la r` egle de Sarrus (par exemple), ce d´ eterminant vaut : (1 − p)(1 − q)(1 − r) + pqr.

Ainsi, P , Q, R sont align´ es si et seulement si 1 − p

p × 1 − q

q × 1 − r

r = −1,

c’est-` a-dire (observer que les trois signes

` a gauche ´ eliminent celui de droite) : P B

P C × QC

QA × RA RB = 1.

3

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