• Aucun résultat trouvé

MPSI B Année 2018-2019. Corrigé DM 9 le 25/01/19 29 juin 2019

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "MPSI B Année 2018-2019. Corrigé DM 9 le 25/01/19 29 juin 2019"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI B Année 2018-2019. Corrigé DM 9 le 25/01/19 29 juin 2019

Partie 1 : Contenu d'un polynôme à coecients entiers

1. a. Soit P = P

n

i=0

a

i

X

i

∈ Z [X ] non nul et k ∈ N

. Par linéarité (ou homogénéité) : pgcd(ka

0

, ..., ka

n

) = k pgcd(a

0

, ..., a

n

).

De kp = P

n

i=0

ka

i

X

i

, on tire

c(kP ) = pgcd(ka

0

, ..., ka

n

) = k pgcd(a

0

, ..., a

n

) = kc(P).

b. Soit P = P

n

k=0

a

k

X

k

∈ Z [X ] non nul, de degré n et de coecients a

0

, ..., a

n

. Pour tout k ∈ J 0, n K, c(P ) divise a

k

donc il existe a

0k

∈ Z tel que a

k

= c(P )a

0k

. Ainsi :

1 c(P ) P =

n

X

k=0

a

0k

X

k

∈ Z [X ].

2. Soit k ∈ J 0, n + m K. Par dénition du produit polynomial :

c

k

= X

(i,j)∈J0,nK×J0,mK i+j=k

a

i

b

j

.

3. a. Comme c(A) = c(B) = 1 , les coecients de A n'ont aucun diviseur commun donc p ne divise pas tous les a

i

et il en est de même pour les coecients de B . Les ensembles d'indices i pour lesquels p ne divise pas a

i

ou b

i

sont des parties de N non vides. Elles admettent des plus petits éléments. Les entiers k

0

(associé à A ) et l

0

(associé à B ) sont donc bien dénis.

b. D'après la question 2., on a :

c

k0+l0

= X

(i,j)∈J0,nK×J0,mK i+j=k0+l0

a

i

b

j

= a

k0

b

l0

+ X

(i,j)∈J0,nK×J0,mK i+j=k0+l0

(i,j)6=(k0,l0)

a

i

b

j

Examinons les couples (i, j) de la dernière somme.

Montrons d'abord que i 6= k

0

et j 6= l

0

. En eet

i = k

0

i + j = k

0

+ l

0

)

⇒ j = l

0

⇒ (i, j) = (k

0

, l

0

).

De même pour j = l

0

. Montrons ensuite que i < k

0

ou j < l

0

. En eet i ≥ k

0

i 6= k

0

i + j = k

0

+ l

0

 

 

⇒ i < k

0

i + j = k

0

+ l

0

)

⇒ j > l

0

.

De même j ≥ l

0

entraîne i < k

0

.

Ainsi, p divise a

i

ou b

j

, donc dans tous les cas, p divise a

i

b

j

. La somme :

X

(i,j)∈J0,nK×J0,mK\{(k0,l0)}

i+j=k0+l0

a

i

b

j

= c

k0+l0

− a

k0

b

l0

est donc divisible par p . De c

k0+l0

divisible par p , on déduit que a

k0

b

l0

l'est aussi.

c. Comme p divise a

k0

b

l0

avec p premier, le lemme de Gauss assure que p divise a

k0

ou b

l0

, ce qui contredit la dénition de k

0

et de l

0

. C'est donc absurde.

Ainsi, c(AB) ne possède pas de diviseurs premiers, donc c(AB) = 1 .

4. Notons p = c(A) , q = c(B) . Pour tout k ∈ J 0, n K et tout l ∈ J 0, m K, il existe a

0k

et b

0l

entiers tels que pa

0k

= a

k

et qb

0l

= b

l

.

Par linéarité, pgcd(a

00

, ..., a

0n

) = pgcd(b

00

, ..., b

0m

) = 1 . Ainsi : A

1

=

n

X

k=0

a

0k

X

k

et B

1

=

m

X

l=0

b

0l

X

l

vérient c(A

1

) = c(B

1

) = 1.

Donc c(A

1

B

1

) = 1 d'après 3.c.. Comme AB = pqA

1

B

1

, la question 1.a. entraîne : c(AB) = pq c(A

1

B

1

) = pq = c(A)c(B).

5. a. Notons u = deg(Q) . Comme Q ∈ Q [X] , il existe (p

0

, ..., p

u

) ∈ Z

u+1

et (q

0

, ..., q

u+1

) ∈ ( N

)

n+1

tels que :

Q =

u

X

k=0

p

k

q

k

X

k

.

Posons alors q = ppcm(q

0

, ..., q

u

) . Pour tout k ∈ J 0, u K, q

k

divise q donc : q p

k

q

k

∈ Z .

Ainsi, qQ ∈ Z [X] . De même, on trouve un entier naturel r tel que rR ∈ Z [X] .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai M1809C

(2)

MPSI B Année 2018-2019. Corrigé DM 9 le 25/01/19 29 juin 2019

b. D'après les hypothèses sur P ∈ Z [X ] et Q , R dans Q [X] ,

P = QR ⇒ qrQR = qrP ⇒ c(qrQR) = c(qrP ) = qrc(P) ⇒ qr divise c(qrQR) c. Dénissons plusieurs polynômes de Z [X ] (question a. et dénition du contenu) :

S

1

= qQ, T

1

= rR, S

2

= 1

c(S

1

) S

1

, T = 1 c(T

1

) T

1

Alors : c(S

1

)c(T

1

) = c(S

1

T

1

) = c(qr QR) = qr c(P ) . On en déduit P = 1

qr (qQ)(rR) = 1

qr S

1

T

1

= c(S

1

)c(T

1

)

qr S

2

T = c(P ) S

2

| {z }

=S∈Z[X]

T

On a donc bien : P = ST avec P et Q à coecients entiers et de degrés non nuls.

Partie 2 : Critère d'Eisenstein

1. a. On a a

0

= b

0

c

0

. Comme p divise a

0

et p est premier, d'après le lemme d'Euclide, p divise b

0

ou p divise c

0

.

Comme p

2

ne divise pas a

0

, alors p ne peut diviser simultanément b

0

et c

0

. Donc p divise exactement l'un des deux entiers b

0

et c

0

.

b. Montrons le résultat par récurrence nie sur k . Pour tout k ∈ J 0, r K, notons P

k

la proposition :

P

k

: ∀l ∈ J 0, k K , p divise b

l

• P

0

. C'est ce que nous avons supposé dans la question précédente.

• P

k

⇒ P

k+1

. Soit k ∈ J 0, r − 1 K tel que P

k

soit vériée. Comme s ≥ 1 , alors r < n donc k + 1 < n . Ainsi, p divise a

k+1

. On a :

a

k+1

= X

0≤i≤r 0≤j≤s i+j=k+1

b

i

c

j

= b

k+1

c

0

+ X

0≤i≤r, i6=k+1 0≤j≤s i+j=k+1

b

i

c

j

.

Soit (i, j) ∈ J 1, r K × J 0, s K tel que i + j = k + 1 et i 6= k + 1 . Alors i ≤ k . D'après P

k

, p divise b

i

. Ainsi, p divise la somme :

X

0≤i≤r, i6=k+1 0≤j≤s i+j=k+1

b

i

c

j

.

Comme p divise a

k+1

, alors p divise b

k+1

c

0

. D'après le lemme d'Euclide, p divise b

k+1

ou c

0

. Comme p ne divise pas c

0

, alors p divise b

k+1

.

Donc P

k+1

est vériée.

Conclusion : ∀k ∈ J 0, r K, p|b

k

.

c. Ainsi, p divise b

r

. Or, a

n

= b

r

c

s

, donc p divise a

n

. Ceci est absurde, puisque d'après l'hypothèse (ii) , p ne divie pas a

n

.

On en déduit que'il n'existe pas de polynômes B, C ∈ Z [X] de degrés supérieurs ou égaux à 1 tels que A = BC .

2. D'après la question 5.c., P est irréductible dans Q [X] .

Partie 3 : Exemples

1. Posons a

0

= −2 , a

1

= ... = a

n−1

= 0 et a

n

= 1 . Posons également p = 2 . On a bien : p divise a

0

, · · · , a

n−1

, p ne divise pas a

n

, p

2

= 4 ne divise pas a

0

= −2 . D'après le critère d'Eisenstein (question 7.), X

n

− 2 est irréductible dans Q [X ] . 2. a. D'après les règles de calcul dans un anneau :

(X − 1)Φ

p

= (X − 1)

p−1

X

k=0

X

k

=

p−1

X

k=0

X

k

1

p−1−k

= X

p

− 1

p

= X

p

− 1.

b. On substitue X + 1 à X dans la relation précédente puis on simplie par X XΨ

p

= (X + 1)

p

− 1 =

p

X

k=0

p k

X

k

− 1 =

p

X

k=1

p k

X

p

=

p−1

X

k=0

p k + 1

X

k+1

⇒ Ψ

p

=

p−1

X

k=0

p k + 1

X

k

.

c. Pour tout k ∈ J 0, p − 1 K, posons a

k

= p

k + 1

.

Pour tout k ∈ J 1, p − 1 K, p divise

kp

(voir démonstration du petit théorème de Fermat), donc pour tout k ∈ J 0, p − 2 K, p divise a

k

. De plus,

a

p−1

= 1 ⇒ p ne divise pas a

p−1

, a

0

= p ⇒ p

2

ne divise pas a

0

. D'après le critère d'Eisenstein (question 7.), Ψ

p

est irréductible dans Q [X ] .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

2

Rémy Nicolai M1809C

(3)

MPSI B Année 2018-2019. Corrigé DM 9 le 25/01/19 29 juin 2019

d. Montrons par l'absurde que Φ

p

est irréductible dans Q [X ] .

S'il existe A, B ∈ Q [X ] avec deg(A), deg(B ) ≥ 1 tels que Φ

p

= AB . Alors en substituant X + 1 à X :

Ψ

p

= A(X b + 1) B(X b + 1)

ne serait pas irréductible, en contradiction avec le résultat de la question précé- dente. Le polynôme Φ

p

est bien irréductible dans Q [X ] .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

3

Rémy Nicolai M1809C

Références

Documents relatifs

On peut remarquer que dans le cas où les u k sont plus petits que 1 à partir d'un certain rang, la suite des produits est décroissante et positive donc elle converge.. Mais

Il s'agit maintenant de prouver que cette fonction est eectivement solution de l'équation

Une psudo solution est un antécédent de la projection orthogonale du second membre sur l'image de l'application.. L'équation admet donc toujours

Comme on en trouve le bon nombre suivant la parité de n ce sont toutes

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/. 1 Rémy

Soit x un nombre rationnel strictement plus grand que 1 et p q une écriture irré- ductible de ce nombre.. On considère ρ(x) dont le poids est strictement plus petit que celui

On demande ici de montrer que certaines familles sont des bases et de préciser les matrices de passage à partir d'une base xée.. Les vecteurs de ces familles (les a i ) sont

Comme l'énoncé nous y invite, on démontre l'inégalité