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MPSI B Année 2014-2015 Corrigé DM 7 29 juin 2019

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(1)

MPSI B Année 2014-2015 Corrigé DM 7 29 juin 2019

1. a. Par dénition, u 1 = 1 2 et

u n+1

u n

=

√ n + 1

√ n 1 4

(2n + 2)(2n + 1) · · · (n + 2) (n + 1)!

n!

(2n)(2n − 1) · · · (n + 1)

= 2n + 1 2 p

n(n + 1) b. Comme l'énoncé nous y invite, on démontre l'inégalité par récurrence. Pour n = 1 ,

u 1 = 1 2 et q n

2n+1 = 1

3 . En comparant les carrés, ( 1 4 < 1 3 ) on prouve l'inégalité.

On veut montrer

u n ≤ r n

2n + 1 ⇒ u n+1

r n + 1 2n + 3 On va montrer en fait que

r 2n + 3

n + 1 u n+1 ≤ 1 En eet

r 2n + 3 n + 1 u n+1 =

r 2n + 3 n + 1

u n+1 u n

u n

r 2n + 3 n + 1

2n + 1 2 p

n(n + 1) r n

2n + 1 =

p (2n + 1)(2n + 3) 2(n + 1) Ce nombre est strictement plus petit que 1 car

(2n + 1)(2n + 3) − 4(n + 1) 2 = −1 < 0

c. Pour étudier la monotonie, on compare le carré du quotient de deux termes consé- cutifs à 1 en utilisant l'expression du a.

u n+1

u n

2

− 1 = (2n + 1) 2

4n(n + 1) − 1 = 1

4n(n + 1) > 0

La suite (u n ) n∈N

est donc strictement croissante. Elle est convergente car majorée par 1 2 d'après l'inégalité de 1.b. (avec aussi 2n + 1 ≥ 2n ). On note L sa limite.

Par passage à la limite dans l'inégalité : L ≤ 1

2 . De u 1 < u n , on tire 1 2 < u n .

2. a. On applique l'inégalité des accroissements nis à la fonction racine carrée dans l'intervalle

x(x + 1), (x + 1 2 ) 2

Il faut noter que la dérivée t → 1

2 √

t est décroissante. De plus : les bornes sont dans le bon sens et la longueur de l'intervalle est

(x + 1

2 ) 2 − x(x + 1) = 1 4

la valeur minimale de la dérivée est obtenue pour l'extémité droite soit 1

2(x + 1 2 )

la valeur maximale de la dérivée est obtenue pour l'extémité gauche soit 1

2 p

x(x + 1)

L'inégalité des accroissements nis donne alors l'encadrement annoncé.

b. Commençons par exprimer la diérence entre deux termes consécutifs à l'aide du produit puis réduisons au même dénominateur :

u k+1 − u k = u k u k+1

u k

− 1

= u k 2k + 1 2 p

k(k + 1) − 1

!

= u k

p k(k + 1)

k + 1 2 − p

k(k + 1)

On utilise alors l'encadrement du a. avec x = k : u k

p k(k + 1) 1

8(k + 1 2 ) ≤ u k+1 − u k ≤ u k

p k(k + 1) 1 8 p

k(k + 1) Le terme le plus à droite est directement celui qu'on veut :

u k

p k(k + 1) 1 8 p

k(k + 1) = u k

8 1

k(k + 1) = u k

8k − u k

8(k + 1)

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

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Rémy Nicolai M1407C

(2)

MPSI B Année 2014-2015 Corrigé DM 7 29 juin 2019

Pour le terme de gauche, on remarque d'abord que k ≤ k + 3

2 k + 1 ≤ k + 3 2

 

 

⇒ p

k(k + 1) ≤ k + 3 2 ⇒ 1

k + 3 2 ≤ 1 p k(k + 1)

On obtient alors l'encadrement annoncé car 1

(k + 3 2 )(k + 1 2 ) = 1

k + 1 2 − 1 k + 3 2

c. Avant de sommer, on remplace les u k à droite et à gauche de l'encadrement de la question précédente en utilisant la croissance : u n ≤ u k ≤ u p pour k de n à p − 1 . On en déduit

u n

1

8(k + 1 2 ) − 1 8(k + 3 2 )

≤ u k+1 − u k ≤ u p

1

8k − 1 8(k + 1)

On peut alors sommer et proter confortablement des simplications en dominos.

On obtient u n

8 1

n + 1 2 − 1 p + 1 2

≤ u p − u n ≤ u p 8

1 n − 1

p

Fixons n et considérons la limite des suites en p . Elles convergent. Par passage à la limite dans les inégalités, il vient l'encadrement demandé

u n

8(n + 1 2 ) ≤ L − u n ≤ L 8n

d. On peut soustraire u 8n

n

à tous les termes de l'encadrement de la question c. Il vient

−u n

16n(n + 1 2 ) ≤ L − u n − u n

8n ≤ L − u n 8n

À droite, avec l'inégalité du c., on tire L−u 8n

n

64n L

2

. Mais de l'autre côté, on peut seulement écrire

−u n 16n(n + 1 2 )

≤ u n

16n 2 ≤ L 16n 2 ce qui conduit à la majoration demandée.

3. a. Comme L − u n ≤ 8n L1

8 √

2n Pour que u n soit une valeur approchée de L à 10 −5 , il sut de choisir n tel que 8 1 2n ≤ 10 −5 soit n ≥ 8 10

5

2 c'est à dire 8839.

b. Si on prend u n (1 + 8n 1 ) comme valeur approchée de L , il sut de choisir un n tel que 16 1 2n

2

≤ 10 −5 c'est à dire n ≥ q

10

5

16 √

2 soit plus grand que 67 (évaluation numérique à 66.47 ).

4. Pour évaluer formellement L , on utilise la formule de Stirling n! ∼ √

2πn n n e −n

et l'expression du coecient du binôme avec des factorielles u n =

√ n 4 n

(2n)!

(n!) 2

√ n 4 n

√ 4πn(2n) 2n e −2n 2πnn 2n e −2n ∼ 1

√ π On en déduit L = 1 π .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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