NOM :
T
aleS P10: Transferts thermiques d’énergie.
Programme officiel :
Notions et contenus Compétences exigibles
Du macroscopique au microscopique Constante d’Avogadro
Extraire et exploiter des informations sur un dispositif expérimental permettant de visualiser les atomes et les molécules.
Évaluer des ordres de grandeurs relatifs aux domaines microscopique et macroscopique
Transferts d’énergie entre systèmes macroscopiques
Notions de système et d’énergie interne.
Interprétation microscopique.
Capacité thermique.
Transferts thermiques : conduction, convection, rayonnement.
Flux thermique. Résistance thermique.
Notion d’irréversibilité.
Bilans d’énergie.
Savoir que l’énergie interne d’un système macroscopique résulte de contributions
microscopiques.
Connaître et exploiter la relation entre la variation d’énergie interne et la variation de température pour un corps dans un état condensé.
Interpréter les transferts thermiques dans la matière à l’échelle microscopique.
Exploiter la relation entre le flux thermique à travers une paroi plane et l’écart de température entre ses deux faces.
Établir un bilan énergétique faisant intervenir transfert thermique et travail.
I. Du macroscopique au microscopique :
1) Techniques de microscopie :
Les microscopes classiques (optiques) permettent d'accéder à des dimensions très petites : on peut ainsi observer des êtres vivants dont la taille est de l'ordre de quelques dixièmes de micromètres. Mais si l'on veut aller au-delà, on est confronté à un problème : la diffraction des ondes lumineuses ne permet plus d'obtenir une image nette. L'objet observé au micros cope doit avoir une dimension supérieure à la longueur d'onde de la lumière permettant l'observation (la limite est donc de quelques centaines de nanomètres).
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NOM :
Questions :
1) Convertir « dixième de micromètre » en nanomètre.
2) Rappeler le domaine des longueurs d'onde du visible.
3) Expliquer la phrase soulignée.
D'autres types de microscopes permettent néanmoins d'accéder à des dimensions plus petites , on les appelle microscopes « en champ proche »:
- Le microscope à effet tunnel :
Il est constitué d'une pointe très fine de quelques atomes placée très près de
l'échantillon à analyser (quelques dixièmes de nanomètres). L'échantillon est obligatoirement conducteur. Un très faible courant électrique, fonction de la distance entre l'échantillon et la pointe, traverse cette dernière.
On fait défiler latéralement l'échantillon sous la pointe. Afin de maintenir la valeur du
courant, il faut sans arrêt ajuster la position de la pointe pour qu'elle se trouve toujours à la même distance de l'échantillon. On mesure précisément la position de la pointe à chaque instant. Grâce à un ordinateur qui traite ces données, on peut alors dessiner le relief de l'échantillon.
- Le microscope à force atomique :
il reprend à peu près le même principe, sauf qu'il ne nécessite pas que l'échantillon soit un conducteur électrique : il utilise le fait qu'à ces très faibles distances, les atomes exercent des interactions d'attraction et de répulsion. En maintenant toujours la pointe à la même distance, on maintient constantes ces interactions.
NOM :
Surface du Tungstène (c’est un métal)
Questions :
1) Le mode de fonctionnement de ces deux microscopes est-il comparable à celui d'un microscope
« classique » ? Justifier.
2) Les couleurs observées sur les images obtenues correspondent-elles aux couleurs réelles des atomes ?
3) D'après la figure 1, quel est le rapport de grandeur entre les dimensions accessibles à l'œil humain et celles accessibles à un microscope en champ proche ?
4) Les microscopes en champ proche permettent-ils de « voir » au sens propre les atomes ? 5) Quelle est la surface, en m2, de l’image sur la figure 3 ?
6) Quel est l'ordre de grandeur du nombre d'atomes de tungstène par m2 ? 7) Quel est l'ordre de grandeur du rayon d'un atome de tungstène ?
Schéma de principe d’un microscope à force atomique.