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H. ROITI.—Ricerca del fenomeno di Hall nei liquidi (Recherches du phénomène de Hall dans les liquides); Atti della reale Accad. dei Lincei, 3 e série, t. XII, p. 397; 1882

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00238160

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238160

Submitted on 1 Jan 1883

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H. ROITI.-Ricerca del fenomeno di Hall nei liquidi (Recherches du phénomène de Hall dans les liquides);

Atti della reale Accad. dei Lincei, 3 e série, t. XII, p.

397; 1882

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. H. ROITI.-Ricerca del fenomeno di Hall nei liquidi (Recherches du phénomène de Hall dans

les liquides); Atti della reale Accad. dei Lincei, 3 e série, t. XII, p. 397; 1882. J. Phys. Theor. Appl.,

1883, 2 (1), pp.513-515. �10.1051/jphystap:018830020051301�. �jpa-00238160�

(2)

513

Cette manière

d’opérer

permet

d"employer

des lames de dimen- sions très

petites

et tout à fait

irrégulières,

pourvu

qu’elles

soient

assez minces.

Le deuxième résultat se rapporte au

phénomène

de Hall dans

le

bismuth,

métal dans

lequel

il n’avait pas encore été

étudié, peut-être

à cause de la difficulté

qu’il

semble

présenter

à se réduire

en feuilles minces ou assez

larges.

Par la méthode

précédente, j’ai

découvert que l’effet Hall se

produit

avec le bismuth dans le même

sens

qu’avec l’or,

mais avec une intensité

extraordinaire,

environ

5ooo fois celle de l’or.

Ainsi ,

avec même intensité de courant et

mêmes

dimensions,

une tanle de blsnllith de

omm, °79 d’épalsselll’

a donné des déviations

cinq

ou six fois

plus grandes qu’une

feuille

d’or

épaisse

de

0~~,00008~7.

On obtient l’effet de Hall dans le bis-

muth,

même avec une

simple

barre d’acier

aimantée,

substituée à l’électro-ain~ant.

Dernièrement, je

suis arrivé à construire des lames de bismuth très minces et assez

régulières

pour leur donner la forme ordinaire de croix. Avec une

petite

barre

aimantée,

que l’on

approche

suc-

cessivement de la lame par l’un ou l’alltl’e

pôle, j’ai

obtenu l’effet Hall d’une manière assez

marquée

pour avoir des déviations

gal- vanométriques (permanentes

si l’aimant est laissé en

place)

d’un

demi-mètre de l’échelle. Je travaille maintenant à

perfectionner

la

construction des lames de bismuth très

minces,

et

j’ai

la convic-

tion

que je parviendrai

à obtenir l’effet Hall par la seule influence du

magnétisme

terrestre.

H. ROITI.2014Ricerca del fenomeno di Hall nei liquidi (Recherches du phénomène de Hall dans les liquides); Atti della reale Accad. dei Lincei, 3e série, t. XII, p. 397; 1882.

Après

avoir

répété,

par une méthode un peu

différente,

les ex-

périences

de Hall sur de

l’argent

ou du

platine déposés chimique-

ment sur une laine de verre y M. Roiti a

essayé

de

reproduire

le

même

phénomène

sur une lame mince d’un

liquide

conducteur.

Cette lame était

comprise

entre deux lames de

glace

de 55mm de

long,

de 6o’ilnl de

large,

maintenues

parallèles

à une distance de

o"’m o5

à Omm,01 : leurs faces latérales verticales étaient masti-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020051301

(3)

514

quées

dans deux fioles

d’éhonite,

leurs faces horizontales infé- rieures réunies par du

mastic,

de telle sorte que les deux fioles

communiquaient

entre elles par

l’espace

libre entre les deux

glaces.

Les électrodes venant de la

pile plongeaient respective-

ment dans les deux fioles : les électrodes

parasites

conduisant

au

galvanomètre plongeaient

dans des tubes

capillaires

en com-

(Hunication,

par des trous très étroits

percés

dans l’une des lames de verre, l’un avec un

point

de la

partie supérieure,

l’autre avec

nn

point

de la

partie

inférieure de la lamelle

liquide

soumise à

Inexpérience.

Le

liquide employé étant,

par

exemple,

une solution de sulfate de

zinc,

les

électrodes,

en zinc

amalgamé,

se

polarisent,

il est

vrai, légèrement,

par le passage du courant;

mais,

comme elles sont

soustraites à toute cause

d’agitation,

cette

polarisation

n’est pas influencée par la

production

du

champ magnétique extérieur,

dont

dépend

le

phénomène

de Hall. Si ce

phénomène

est

réel,

le

courant dérivé permanent

qui

traverse le

galvanomètre

doit

changer

d’intensité suii ant que le

liquide

est ou non soumis à l’action ma-

gnétique

extérieure.

Les résultats obtenus par M. Boid sont assez

complexes

et d’inter-

prétation

difficile. Dans

quelques

cas, -l’effet cherché est presque nul à l’instant de la

production

du

champ magnétique,

mais il de-

vient

beaucoup plus marqué

au bout de

quelque

temps. Il faut donc que l’action

électrodynamique

altère peu à peu la

composition

du

liquide

de la lamelle.

Quand

la solution de sulfate de zinc em-

ployée

a une concentration moindre que celle

qui correspond

à

la conductibilité maximum

(D = 1, 286 ),

les actions

électrod~Tna- miques pondéron10trices

vers le haut augmentent la conductibilité du conducteur

liquide

laznellaire et, par

suite,

diminuent l’inten- sité du courant dérivé reçu par le

galvanomètre :

c’est l’inverse

quand

la concentration est

supérieure

à ce maximum de conduc- tibilité. On

peut, d’après

M.

Roiti,

rendre compte de ce résultat de la manière suivante :

il y

a assez peu de chances pour que la lamelle

liquide

soit

rigoureusement homogène ;

par suite de la

gravité,

on doit s’attendre à ce que les

parties

inférieures de la lame soient

plus

denses que les

parties supérieures.

Cela

posé,

une ac-

tion

électrodynamique qui

tend à

déplacer

vers le haut les

lignes

de flux du courant favorise

l’homogénéité

de la

solution,

accroît

(4)

515 sa

conductibilité,

si celle-ci est au-dessous du

luaxinlunl,

et la di-

minute si elle est

au-dessus,

ce

qui

est bien conforme au résultat de

l’expérience.

Quant

à 1 existence d’une force électromotrice

spéciale, analogue

à celle

qui

a été

invoquée

par M.

Hall,

NI. Roiti n’a pu en démon-

trer l’existence en

employant,

soit du sull’ate de

zinc,

soit du chlo-

rure de

fer,

soit mène une lame de mercure

deomm,045 d’épaisseur.

Le résultat

général

des

expériences

est donc

négatif.

~1. Roiti in-

cline à penser que, dans aucun cas, mêlne avec les conducteurs

solides,

il

n’y

a de force électromotrice de cette

espèce,

et que le résultat obtenu par 31. Hall devrait être

expliqué

d’une autre ma-

nière.

Adiiieutons,

en

effets, qu’un

conducteur soumis à une action

électrodynanljque

cesse d’être

isotrope électriquement

eu

pré-

sente une résistance différente dans les diverses directions : il b’ensuit que deux

points qui

se trouvent sur une

ligne équipoten-

tielle en l’absence du

champ magnétique

extérieur cessent

d’y

être dès que ce

champ

est

produit,

d’où

l’origine

du courant dé-

rivé dans le

galvanomètre.

L’hypothèse

de

l’anisotropie électrique

d’un conducteur soumis à un

champ magnétique

a été

proposée

par Sir M7.

Thomson, il

a

déjà

fort

longtemps

et bien avant la découverte de 1M. Hall.

E. BOUTY.

F. KOCH. 2014 Untersuchungen über die magnetelectrischen Rotationserscheinun- gen (Rotations magnéto-électriques); Wied. Ann. der Physik und Chemie,

t. XIX, p. 143; 1883.

M. I~och a

étudié,

dans ce

Mémoire,

les

phénomènes

d’induc-

tion

qui

accompagnent les rotations

magnéto-électriques.

Dans ses

expériences,

comme dans les recherches faites an- tériellrenlent sur le Illéllle

sujet,

le circuit induit est

composé

de deux

parties :

l’une A linéaire et

homogène,

l’autre B hété-

rogène.

Le conducteur B peut être ou non invariablement lié à l’aimant : dans le

premier

cas, il sera animé de la même vitesse de rotation que

l’aimant;

dans le

second,

sa rotation sera indé-

pendante.

On démontre aisément que, dans ce dernier cas, la ro-

tation du conducteur -’- seule

produit

une induction

qui

est indé-

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