HAL Id: jpa-00238015
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Submitted on 1 Jan 1882
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TITO MARTINI. - Dei suoni prodotti all’ efflusso dei liquidi (Des sons produits par l’écoulemeut des liquides) ;
Atti del R. Istituto veneto, 5 e série, t. VIII; 1882
E. Gripon
To cite this version:
E. Gripon. TITO MARTINI. - Dei suoni prodotti all’ efflusso dei liquidi (Des sons produits par
l’écoulemeut des liquides) ; Atti del R. Istituto veneto, 5 e série, t. VIII; 1882. J. Phys. Theor. Appl.,
1882, 1 (1), pp.514-515. �10.1051/jphystap:018820010051401�. �jpa-00238015�
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le vert de b au rouge de
C,
et cherchant àreproduire
les teintesintermédiaires,
M. von Kries était constammentobligé d’employeur plus
de vert que 31. vonFrey.
L’inverse seproduisait
pour les mé-langes
du vert de h avec le violet de G.Tous ces résultats
s’expliquent
en admettant que l’un des obser-vateurs était
plus
sensible aujaune
que l’autre. Les auteurs attri- buent ce fait à uneabsorption inégale
par lepigment
de la tachejaune.
J. MACÉ DE LÉPINAY.TITO MARTINI. 2014 Dei suoni prodotti all’ efflusso dei liquidi (Des sons produits
par l’écoulemeut des liquides) ; Atti del R. Istituto veneto, 5e série, t. VIII;
1882.
Un
long
tube de verre, de Om,02 àom, 06
dediamètre,
estfermé à sa
partie
inférieure par undisque métallique
de om, 002à
om,003 d’épaisseur.
Il estpercé
en son centre d’un troucylin- drique
dont le diamètre estégal
àl’épaisseur.
On leremplit d’eau, qu’on
laisse ensuitecouler,
et l’on entend des sonsqui,
pour cer- taineslongueurs
de la colonneliquide,
sontcomparables
à ceuxd’un tuyau
d’orgue.
Savart avait
déjà
trouvé que les nombres devibrations,
corres-pondant
aux différents sons, sontproportionnels
à la racinecarrée de la
charge
duliquide
au-dessus del’orifice,
et en raisoninverse du diamètre de celui-ci.
M. Martini a constaté que, dans de telles
expériences,
on n’ob-tient pas une série de sons de hauteurs
décroissantes,
commedans la
sirène,
bien que lacharge
duliquide
dtminue sans cesse;on entend un certain nombre de sons
distincts,
comme avec untuyau
d’orgue.
Ces
expériences rappellent
celles deMasson, lorsqu’il
faisaitparler
un tuyau fermé à son extrémité par undisque métallique
troué, en
dirigeant
un courant d’air dans son intérieur. Dans les deux cas, les résultats sont sensiblement les mêmes. M. Martinitrouve que la loi de
Savart,
relative auxcharges
est sensiblement vérifiée.Comme dans un tuyau
d’orgue,
la hauteur du sondépend
à laArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010051401
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fois de la
longueur
de la colonne d’eau et de la vitesse d écoule-ment du fluide à l’embouchure.
Le son est
produit,
comme Savart l’adémontré,
par les vibra- tions de la veineliquide;
leur nombre estproportionnel
à la vi-tesse d’écoulement ou à la racine carrée de la
charge.
On n’obtientun son pur, d’une tonalité bien
établie,
que si le son de la veineliquide
est un des sons que peut rendre la colonneliquide qui remplit
le tube. Leslongueurs
de ces colonnes sont à peuprès
pro-portionnelles
aux nombres de vibrations des sons obtenus.La série des sons rendus par une colonne
liquide
delongueur
constante est celle des
harmoniques
d’un tuyau ouvert.La colonne d’air
qui
se trouve dans le tube au-dessus duliquide
renforce certains des sons obtenus et leur donne une
grande
inten-sité.
Les
parois
du tuyaujouent
un rôleimportant
dans lephéno-
mène et
paraissent
servir à transmettre les vibrations de la veineau
liquide
et à l’airintérieur;
car le sons’éteint,
si on lesempêche
de vibrer.
Ces
expériences
donnent un moyen de comparer entre elles les vitesses du son dans diversliquides.
On cherchequelles longueurs
il faut donner aux colonnes pour
qu’elles
rendent un même sonbien caractérisé. Les vitesses sont
proportionnelles
auxlongueurs
observées. Pour réussir
pleinement,
il faut chasser toutes les bulles d’air adhérentes auxparois;
elles altèrentprofondément
la hau-teur du son, ou même
l’empêchent
de seproduire.
M. Martini a trouvé ainsi :
Ces nombres s’accordent avec ceux
qui
ont été donnés par Wertheim pour lavitesse,
et par Grassi et MM. Jamin etAmaury
pour la
compressibilité.
E. GRIPON.