HAL Id: jpa-00236862
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Submitted on 1 Jan 1873
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GILBERTO GOVI. - Di nuove fiamme sensibili e della sensibilità acustica nei getti gassosi freddi (Sur de
nouvelles flammes sensibles et sur la sensibilité acoustique des jets de gaz froids); Atti della reale Accademia delle Scienze di Torino, 13 février et 13 mars
1870
A. Lissajous
To cite this version:
A. Lissajous. GILBERTO GOVI. - Di nuove fiamme sensibili e della sensibilità acustica nei getti gassosi freddi (Sur de nouvelles flammes sensibles et sur la sensibilité acoustique des jets de gaz froids); Atti della reale Accademia delle Scienze di Torino, 13 février et 13 mars 1870. J. Phys. Theor.
Appl., 1873, 2 (1), pp.29-32. �10.1051/jphystap:01873002002901�. �jpa-00236862�
La
quantité gpa2 représente
une force par unité delongueur;
appelons-la, je
le veuxbien,
tensionsuperficielle
duliquide
etrepré-
sentons-la par F. La
quantité g p ( a2
2B2)
estégalement
une forcepar
unité delongueur; représentons-la
parF", quel
que soit le terme que l’on veuillecmployer
pour ladésigner. Représentons
deplus
par dm la masse
élémentaire g p dv. L’expression
doit être un minimum. Telle est la conclusion de la théorie de Gauss.
Mais alors la tension
superficielle n’apparaît
pas comme unehypothèse à priori
ou comme un résultatd’expériences,
mais commeune
interprétation
de la théorie de Gauss. Cetteinterprétation
n’estnullement nécessaire ; si l’on trouve
cependant
commode d’introduire dans lelangage
le terme de tensionsuperficielle, je
suisparfaite-
ment
disposé
àl’accepter,
maisje
nepuis
voir dans la tensionsuperficielle
desliquides qu’une interprétation
des résultatsgéné-
raux de la théorie de Gauss.
Si la théorie de Gauss a été peu
remarquée
desphysiciens,
mal-gré
lessimplifications importantes
et les additionsapportées
par M.Bertrand,
cela tientpeut-être
à ce que les résultats lesplus remarquables
et lesplus
immédiats avaientdéjà
été obtenus parLaplace
d’une autre manière. Mais cette théorie peut aussi fournirl’expli cation
d’ungrand
nombre dephénomènes.
Sije
me suis atta-ché
précédemment
aux faitssignalés
par Ath.Dupré
et M. van derMensbrugghe,
c’est queje
considère cesexpériences
comme lesplus
intéressantes dans l’histoire de la tension
superficielle
desliquides.
GILBERTO GOVI. 2014 Di nuove fiamme sensibili e della sensibilità acustica nei getti gassosi freddi (Sur de nouvelles flammes sensibles et sur la sensibilité acoustique
des jets de gaz froids); Atti della reale Accademia delle Scienze di Torino, I3 février
et I3 mars I870.
Il a été
question,
dans le dernier numéro du Journal dePhysique,
d’un nouveau
système
de flammeschantantes, expérimenté
parArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01873002002901
30
M.
Geycr.
Cetteexpérience
curieuse a été réalisée dès1870
par M. Govi. Nous donnons ici un résumé succinct de son travail.Les flammes
sensibles,
découvertes en 1858 par M.Lecomte,
etétudiées avec un
grand
soin par NI. leprofesseur Tyndall,
et par l’habilepréparateur
de l’InstitutionRoyale
deLondres,
M. Bar-rett, ont l’inconvénient
d’exiger
pour leurproduction
unepression supérieure
à celle quepossède
habitucllement le gazemployé
àl’éclairage public’,
surtout dans les établissements où l’on fait usage d’unrégulateur
de consommation. Avec lesystème
de M.Govi,
une
pression
de 20 à 25 millimètres d’eau suffit pour avoir les flammes lesplus sensibles
il suflitmême,
comme nous l’avonsconstaté,
d’unepression
de 1 o à 12 millimètres pour quel’expé-
rience réussisse
parfaitement.
Pour obtenir ces
flammes,
on fait sortir le gaz par un trou de1 millimètre environ de diamètre
(un simple
tube de terre effilé àla
lampe suffit).
Au-dessus dujct,
onplace
une toilemétallique
enfer ou en
laiton,
dont les mailles ont i millimètre carréenviron,
et on allume le gaz au-dessus de la toile. On peut, si l’on veut,
protéger
lejet
de gaz contrel’agitation extérieure,
au moyen d’unlarge
tube de verreplacé
sur la toilemétallique.
Le gaz étant allumé au-dessus de la
toile,
on soulèveprogressi-
vement celle-ci
jusqu’au
moment où la flamme se raccourcit ens’étalant par sa base et en
perdant
son éclat. Il suffit alors de re- descendre tant soit peu la toile pour que la flamme reprenne son apparenceprimitive.
Dans cetteposition,
ellepossède
le maximumde sensibilité. Elle est en effet dans une sorte
d’équilibre
instableque le moindre bruit détruit. Si l’on fait entendre divers sons, elle se
raccourcit et s’étale en
produisant
un bruitanalogue
à celui d’unbec de
Bunsen,
ou d’une flamme delampe
à émaillcur. Ce son estbeaucoup plus
accentuélorsqu’on emploie,
comme l’a faitM. Geyser,
un tube
placé
au-dessus de la toile et entourant la flamme.lVI. Govi a
remarqué
que laflammes, pendant qu’elle
se rac-courcit,
est formée deplusieurs enveloppes concentriques
de formeconoïdale,
se succédant dans l’ordre suivant de l’illtérieur à l’ex- térieur :1 ° Un cône obscur
rempli
de gaz non allumé.2° Une
enveloppe conique
d’une teinte pourpre, terminée à sapartie supérieure
par unepartie plus
lutnineuse ayantl’ apparence
d’une
petite
flamme. Ce cône est entouré à sa base d’uuc auréole d’un bleu verdàtretrès-remarquable.
3° Ulle deuxième
enveloppe,
obscure à sa faceintérieure,
lu-mineuse à sa face
extérieure,
etqui
s’etnie sur le haut en unelangue
de vapeursincandescentes,
dontl’extrémité,
àpeine visible, s’aperçoit
enprojetant
la flamine sur un fond noir.4° Une couronne mobile de teinte
bleuâtre,
dont la visibilité diminue à mesurequ’elle
s’élève.Nous avons pu constater en faisant
l’expérience
que ces diverses apparcnces se manifestent surtoutpendant
que les sons résonnentau
voisinage
de la flamme. La couronne verdàtre et l’auréole bleuâtrequi
entourent la flamme sont surtout visiblesquand
l’é-crasement de celle-ci atteint son maximum.
La méthode de M. Govi est
très-sûre,
très-facile àpratiquer,
etcontribuera à
populariser
cesexpériences intéressantes,
dont l’exécu-tion était assez difficile et dont
l’explication
est loin d’êtrecomplète.
Dans la deuxième
Note,
M. Govi a donné un moyensimple
etingénieux
de constater la sensibilitéacoustique
desjets
de gaz froids. Ilemploie
pour cela un gaz dont lepouvoir réfringent
soitdînèrent de celui de
l’air,
etplace
lejet
devant unpoint
lumineuxtrès-brillant
qui
sert à enprojeter
l’ombre sur un écran. M. Govis’est
servi,
à ceteffets,
de la lumièresolaire, qu’il
renvoie à l’aide d’un héliostat dans la chambre noire. Il fait passer le faisceau àtravers une lentille de 9 centimètres de
diamètre,
et de485
mil-limètres de
foyer, puis
il la concentre encore à l’aide d’une deuxième lentille de 2 i milliinètres de diamètre et de 70 millimètres defoyer.
Cesystème
donne uneimage très-petite
du Soleilqui
rayonne sa lumière dans un cône d’une assez
grande
ouverture.Le bec d’où sort le gaz est
placé
à2m, 50
dufoyer
d’émission de lalumière,
et l’écran à 17 mètres du mêmepoint.
Il seproduit
ainsi une
image agrandie
dujet,
ouplutôt
une sorte d’ombre due àl’inégale
réfraction des rayons à travers les diversesparties
de laveine gazeuse.
L’apparence
estanalogue
à celle d’une veine d’unliquide
transparent,placé
dans les mêmes conditions.Dès
qu’on
fait entendre un son, même àgrande
distance de cejet,
on voit lapartie limpide
de la veine seraccourcir,
comme dansles
expériences
de Savart. Ce raccourcissement réduit lapartie
limpide
à deslongueurs proportionnelles
auxlongueurs
d’ondes32
pour certains sons, mais notablement dincrcntes pour
d’autres,
comme le prouvent les nombres suivants :
La lumière solaire n’est pas
indispensable
pourrépéter
cesexpé-
riences. Nous avons pu les exécuter à l’aide de la lumière Drum-
mond,
en nous servant de la lanterne et du chalumeau de M. Du-boscq.
A ceteffet,
nousplaçons
leplus près possible
de la sourcelumineuse un
di aphragme
de 2 millimètres de diamètre. Ce dia-phragme
est fixé à un tubequi
rentre dans la lanterne. L’écran étantdisposé
à1 m, 5 o environ, le jet
estplacé
àom, 5 o
dupoint
radiant. Le gaz
employé
est de l’acidecarbonique
renfermé dansun sac en
caoutchouc,
il sort par un orifice d’environ 2 millimètres dediamètre,
à l’extrémité d’un tube de verre efl’ilé.Quoique
le gaz soitplus
dense quel’air, l’expérience
réussit mieux endirigeant
lejet
de bas en haut.Pour augmenter la visibilité du
jet,
nous le faisons passer avantsa sortie dans un flacon renfermant de la ponce
imprégnée
d’uneessence, telle que la benzine ou l’essence de citron. On augmente ainsi naturellement le
pouvoir réfringent
du gaz, sans amoindrir sasensibilité
acoustique.
A. LISSAJOUS.
EMILIO VILLARI. 2014 Studj acustici sulle flamme (Études acoustiques sur les flammes) ;
Nuovo Cimento, 2e série, t. I , mai I869.
Ce travail renferme une séiie
d’ expériences
curieuses sur les vi-brations des flammes.