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G. GUGLIELMO. — Sulla forza elettromotrice et sulla resistenza della scintilla elettrica ( Sur la force électromotrice et sur la résistance de l'étincelle électrique) ; Atti della R. Accademia delle Scienze di Torino, t. XVIII, 1883

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HAL Id: jpa-00238337

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238337

Submitted on 1 Jan 1885

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G. GUGLIELMO. - Sulla forza elettromotrice et sulla resistenza della scintilla elettrica ( Sur la force électromotrice et sur la résistance de l’étincelle électrique) ; Atti della R. Accademia delle Scienze di

Torino, t. XVIII, 1883

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. G. GUGLIELMO. - Sulla forza elettromotrice et sulla resistenza della scintilla elet- trica ( Sur la force électromotrice et sur la résistance de l’étincelle électrique) ; Atti della R. Ac- cademia delle Scienze di Torino, t. XVIII, 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.226-230.

�10.1051/jphystap:018850040022601�. �jpa-00238337�

(2)

226

Cherchons les dimensions de e et de V. La

première égalité

s’écrit

d’ailleurs

Ces dimensions sont

donc,

en

général, différences;

pour

qu’elles

deviennent

égales,

il faut que

Or c’cst

précisément

ce

qui

a lieu dans le

système électrostatique,

où c’est cette

égalité qui

sert à définir la

quantité

d’électricité.

Dans le

système électrostatique,

ces deux

quantités

ont donc

les mêmes dimensions :

au

contrainre,

dans le

système électromagnétique

on a

Leurs dimensions sont différentes : il

importe

donc de les

distinguer.

La

capacité électriques,

telle

qu’on

la mesure en unités électro-

magnétiques,

est le

rapport

de la

quantité

à

la force

électromotrice

et non au

potentiel.

C’est donc là la définition de la

capacité

que l’on devrait

prendre

d’une manière

générale.

G. GUGLIELMO. 2014 Sulla forza elettromotrice et sulla resistenza della scintilla elettrica ( Sur la force électromotrice et sur la résistance de l’étincelle électrique) ;

Atti della R. Accademia delle Scienze di Torino, t. XVIII, 1883.

L’existence d’une force électromotrice dans l’arc

voltaïque

rend

extrêmement

probable

l’existence d’une force électromotrice ana-

logue

dans l’étincelle

électrique. Depuis

la découverte de la pre-

mière,

M. Edlund a cherché à mettre en évidence l’existence de la seconde par

l’expérience

suivante :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040022601

(3)

227 On réunit les armatures internes A et B d’une machine de Holtz

en activité par un circuit CGB dans

lequel

se trouve un

galvano-

mètre,

mais en laissant un intervalle d’air

AGy qui

sera traversé

par une série

rapide

d’étincelles. Deux

points D,

E du courant sont

mis en communication avec un excitateur de. La déviation du

galvanomètre

sera très faible si l’intervalle d’air à travers l’excita-

teur est

considérable,

de sorte que tout le courant de la machine passe dans le

galvanomètre; mais,

si l’on diminue l’intervalle de suffisan1ment pour

qu’une partie

du courant le traverse, la dévia- tion

galvanométrique

devient

vingt

à trente fois

plus forte;

tandis

que, si le

galvanomètre

est

transporté

sur la branche DE où se trouve l’in tervalle

d’air,

il

indique

un courant

dirigé

en sens

contraire de celui de la

machine;

ces deux courants

s’ajoutent

évidemment dans la branche DGE.

Cette

expérience

assez

complexe

est

susceptible

de

plusieurs interprétations ;

la

plus naturelle, d’après

M.

Edlund,

consiste à

admettre que le passage de l’étincelle en de

développe

une force

électromotrice

analogue

à celle de l’arc

électrique, dirigée

en sens

inverse du courant

principal,

et à l’action de

laquelle

sont dus le

courant DE et

l’augmentation

du courant direct en DGE.

M.

Guglielmo

modifie

l’expérience

de M.

Edlund,

de marnière

a

obtenir,

à la faveur de certaines

hypothèses

des mesures de la

force électromotrice de l’étincelle et de la résistance de l’air inter-

posé.

Pour

cela,

il est nécessaire d’intr oduire dans le circuit une

pile

de force électromotrice et de résistance connues et de me- surer l’intensité des courants

produits

dans les branches

DGE,

D de E soit sans

pile,

soit avec la

pile.

Les deux bobines

égales P,

P’ d’un

galvanomètre

différentiel G se trouvent

respectivement

(4)

228

sur chacune des deux branches

DGE,

D deE et un commutateur

permet

de renverser à volonté le sens du courant dans la bobine

Pl; ainsi,

par deux observations faites avec le commutateur direct

etrenversé,

on a les éléments nécessaires pour calculer l’intensité du

courant t dans les deux branches. Dans chacune de celles-ci se trou-

vait une

pile de 4

à 5 éléments Bunsen. A l’aide d’un autre commu-

tateur, on

pouvait disposer

la

pile

de manière que sa force électro- motrice

agît

dans le sens de celle de l’étincelle ou en sens contraire.

La source d’électricité

employée

par M.

Guglielmo

était une bo-

bine de Ruhmkorff très

puissante

dont les deux

pôles

étaient en

communication avec des condensateurs

A,

B

identiques

à ceux

d’une machine de Holtz,

Voici les éléments du

calcul,

un peu

hypothétique,

d’ou Fauteur déduit la force électromotrice et la résistance de l’étincelle. Il faut admettre que la résistance interne de la bobine est infinie par

rapport

à celle des branches

DGE, D de E,

que la résistance de l’étincelle

peut

entrer dans ces calculs au même titre que celle d’un fil

métallique,

enfin que la

décharge

ri’ebu pas oscillatoire. Il faut admettre aussi que l’introduction d’une

pile

de

quelques

éléments Bunsen dans le circuit ne modifie aucunement les con-

ditions et en

particulier

la durée de la

décharge.

Cela

posé,

soient 1 la résistance de la branche

continue,

r, celle

de l’autre branche y

compris

la résistance de

l’étincelle,

Il’inten-

sité moyenne du co uran t fourni par la bobine

pendant

la durée

très

petite

t.

Quand

les deux bobines

égales

du

galvanomètre

sont

disposées

de telle sorte que les actions du courant

principal

s’a-

joutent,

l’effet est le même que si la totalité 1 de ce courant tra-

versait l’me des branches du

galvanomètre ;

d’autre

part,

l’effet de

la force électromotrice inverse de l’étincelle s’annule exactement,

puisque,

la résistance de la bobine de Ruhmkorff étant

infinie,

l’intensité du courant

développé

par cette force électromotrice

est la même sur les deux branches et

qu’elle agit

en sens contraire

sur

l’aiguille.

On a

donc,

en

désignant

par a la

déviation,

et à

une constante instrumentale

près

Quand

on intervertit le courant dans l’une des bobines du

gal-

vanomètre,

les actions des courants

partiels

sur

l’aiguille

se re-

(5)

tranchent,

celles

qui

sont dues à la force électromotrice de l’étin- celle

s’ajoutent

au

contraire,

et, en

désignant par h

la

déviation

on a

Ajoutant respectivement

des résistances connues p et p , à r et à r1,

on a

Eliminant

E t entre les deux

équations

et

remplaçant

I t par sa

valeur 9- a,

on trouve

Toutes les résistances solides ou

liquides

contenues dans les deux branches du circui t étant connues, on calculera donc ainsi la ré..

sistance de l’étincelle.

Cette résistance

peut

encore être obtenue à l’aide de la

pile.

Soient.

b,

et

b’!

les déviations dues à l’action de la

pile quand

sa force électromotrice est dans le sens de la

force

électromotrice, de

l’étincelle,

avec les résistances r -;-- r1, r + r1

-p p + p1,

on a,

en

désignant

par B la force électromotrice de la

pile,

Connaissant r + r1, on

peut, d’après

les formules

qui précèdent,

calculer

E t,

Bt et, si l’on considère les durées t comme

égales,

le

rapport E.

B

Enfin,

si l’on

désigne

par A les déviations cjme pro- duit la

pile

B dans un circuit continu de résistance

R,

on a B = AR,

et l’on

peut

calculer t par la forinule

On aura

donc,

en

définitive,

la force électromotrice et la résis-

tance de

l’étincelle,

et la durée du courant.

Les

résultats,

évidemment très

contestables,

sont

cependant

t

curieux à

signalez :

d

désigne

la

longueur

de

l’étincelle;

les valeurs

de E et de t sont les moyennes de séries

plus

ou moins nombreuses dont nous

suipprimons

le

détail ;

cc est

exprimé

en unités

arbitraires,

E en éléments Bunsen.

(6)

230

La valeur de E

paraît indépendante

de la

quantité

d’électricité,

qui

passe, mais elle

augmente rapidement quand

la

longueur

dc

l’étincelle

augmente;

la durée t, au

contraire,

diminue

légèrement.

Quant à

la résistance de

l’étincelle,

l’auteur a trouvé des résultats

trop

variables pour

qu’il

croie lui-même

pouvoir

y attacher

quelque

imporLance.

E. BOUTY.

ZEITSCHRIFT FUR KRISTALLOGRAPHIE UND MINERALOGIE VON P. GROTH.

Tomes VIII et IX; 1883-1884.

H. LASPEYRES.- Stauroscopische Untersuchungen ( Recher ches stauroscopiques),

t. VIII, p. 97.

Le

stauroscope

est très

employé

en

Allemagne

pour trouver les sections

principales

d’une lame

biréfringente.

Il est formé en

principe

de deux nicols croisés entre

lesquels

se trouvent la lame

cristalline et un

polariscope.

A

l’origine,

le

polariscope

était formé

simplement

d’une lame de

spath

montrant les anneaux et la croix

noire;

cette croix se

disloque,

tant

qu’une

des sections

principales

de la lame n’est pas

parallèle

aux vibrations incidentes. De là vient le nom de

stauroscope)

conservé à

l’instrument, malgré

le

remplacement

de la lame de

spath

par d’autres

polariscopes plus

sensibles.

M.

Laspeyres, après

de

longues

études sur les conditions

d’exactitude de cet instrument et les anomalies

optiques (1)

que

son

emploi

révèle dans la

plupart

des lames cristallines

essayées

est arrivé à la conclusion que ces anomalies tiennent à l’instru-

ment et non aux lames. On les fait

disparaître

avec un

réglage convenable,

et un bon

polariscope.

Celui

qui

lui a donné les meil-

(1) H. L.ISPEYRES, Stauroscopisclze Annalen (Zeitschr. für Kr. und min., t. VI, 433; 1882.

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