DISTRIBUTION DES IMPULSIONS DES NOYAUX DE RECUL DANS 12C(p, 2 p) 11B

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DISTRIBUTION DES IMPULSIONS DES NOYAUX

DE RECUL DANS 12C(p, 2 p) 11B

T. Yusa, E. Hourany

To cite this version:

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C l - 7 6 T. YUASA ET E. HOURANY

étendue. Nous remercions MM. Charpak, Massonnet, Bouclier et Millon pour l'aide précieuse apportée dans la construction des chambres à étincelles, ainsi que M. David-Boyer. Nous remercions le Service d'É-

lectronique pour sa collaboration efficace dans l'uti- lisation de la calculatrice en ligne, en particulier MM. Jezequel et Bloquet. Nous remercions également l'équipe du synchro-cyclotron, ainsi que MM. Reide et Chesneau pour leur aide au cours de l'expérience. Nous remercions enfin M. Doubre qui a participé à cette expérience.

Bibliographie

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[2] RUHLA :ch.), RIO& (M.), Rrccr (R. A.), ARDITI(M.), DOUBRE (H.), JACMART (J. C.), LIU (M.) et VALEN- TIN (L.), Phys. Letters, 1964, 10, 326.

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DISTRIBUTION DES IMPULSIONS DES NOYAUX DE RECUL

DANS

12C(p,

2 p)"B

T. YUASA et E. HOURANY

Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire, Orsay (France)

Résumé. - La distribution des impulsions des noyaux de recul dans la réaction lzC(p, 2 p) llB,

obtenue à l'aide d'une chambre à bulles à propane et avec les protons produits par le synchrocyclotron d'Orsay, soit pour les chocs coplanaires, soit pour I'ensemble des chocs, sera confrontée avec la théorie. Divers facteurs qui l'influencent seront discutés.

Abstract.

-

The momentum distribution of the recoil nuclei in the 12C(p, 2 p) 11B reaction

produced by a proton beam of the Orsay synchrocyclotron, and detected by a propane bubble chamber, either for coplanar events or for al1 events, is compared with theory. The factors contri- buting to this distribution are discussed.

Les expériences sur la réaction (p, 2 p) dans la région de 40 à 440 MeV ont mis en évidence la struc- ture en couches des noyaux légers par l'étude des chocs coplanaires [1], [2] et non-coplanaires [3].

L'analyse théorique de cette réaction rencontre cependant certaines difficultés quant à la distribution des impulsions des protons p dans le noyau [4] et l'on se demande si l'approximation de Born avec distorsion, ne suffit pas pour le problème à 3 corps [ 5 ] .

intéressant d'étudier, en plus des chocs coplanaires et symétriques, l'ensemble de la réaction 12C(p, 2 p) ''B avec une chambre à bulles à propane et les protons produits par le synchrocyclotron d'Orsay.

Nous avons étudié la distribution des impulsions des noyaux de recul,

1

p, 1, qui exprime, dans l'approximation de l'impulsion, celle des protons p dans le noyau.

Tous les résultats expérimentaux utilisés pour être

confrontés à la théorie étaient obtenus avec les chocs Résultats.

-

1°. Ensemble des chocs (p, 2 p),.

-

coplanaires et souvent symétriques, c'est-à-dire, ceux Dans la fig. 1-b, nous présentons la distribution des dontp,, pl etp, sont coplanaires et 8, = - 8, (Fig. la). chocs totaux, en fonction des

1

p, 1, en les classant Bien que la réaction (p, 2 p) soit en grande partie en deux catégories, O

<

8,

<

n/2 et 4 2

<

8,

<

n, coplanaire (pour 66

%,

l'angle de coplanarité

1

8

1 <

20' pour les trois intervalles de Eo (courbes l), ainsi que pour Ë, = 100 MeV), les chocs coplanaires et symé- des chocs coplanaires dont ( E (

<

1O0 et O

<

0,

<

z/8 triques sont assez rares. Nous avons donc trouvé ou 7 7118

<

OR

<

z (courbes 2).

(3)

DISTRIBUTION DES IMPULSIONS DES NOYAUX DE RECUL C l - 7 7

FIG. 1.

-

a) Schéma du choc quasi élastique

(p, 2 p). b) : Distributions des impulsions des noyaux de recul,

I ~ R

1

dans 12C(p, 2p) I 1 B pour 90

<

Eo

<

110

MeV, 70

<

Eo

<

90 MeV ef 50

<

Eo

<

70 MeV de haut en bas.

Dans la même figure et pour les deux intervalles de

Eo, nous avons présenté les courbes théoriques obte-

nues d'après le calcul de Sakamoto et al. [6] fait avec I'approximation de Born et le modèle d'oscillateur harmonique (cl = 0,372 fin-,) sans tenir compte de la distorsion, ni de la variation de la section efficace O,,,, mais en considérant la limitation cinéma- tique [7] (courbes 3 et 4). Ces courbes théoriques reproduisent assez bien l'asymétrie par rapport à l'axe d'ordonnée, prouvant ainsi l'effet de la limitation cinématique. Elles reproduisent également le rapport des pics de l'ensemble à czux des chocs coplanaires ayant 9,

-

O ou TC, si l'on tient compte du fait que les courbes 4 ont été calculées pour tous les chocs dont 8, = O ou n, et que l'importance des chocs copla-

naires parmi eux doit être d'environ 82

%

et 79

%

pour Eo = 100 MeV et 80 MeV. Par contre, les courbes théoriques ne coïncident pas avec les courbes expé- rimentales dans le domaine de l p ,

1

-

60 MeV/c et celui de grandes

1

p,

1.

Le pic à 60 MeV/c consiste en grande partie en chocs coplanaires et souvent symétriques. Il ne semble pas provenir des chocs élastiques p-p libres. Nous le considérons comme un effet de distorsion. L'excès des chocs dans le domaine des grandes

1

p,

1

aurait des origines complexes dont l'effet des ondes ayant j m ] # O [8], 191.

L'allure des courbes 1 et 3 est la même dans les intervalles 90

<

Eo

<

110 MeV et 70 < E,

<

90 MeV.

20 Chocs coplanaires et symétriques.

-

Ayant trouvé [IO] le minimum plus prononcé dans la distribution de

1

p,

1

que dans les résultats précédents, nous l'avons examiné dans deux statistiques différentes : a) distribution en 8 avec 9, = 8, = 8 f 3 O où la divergence de

1

El - E,

1

est grande et b) distribution en

1

p,

1

avec A ( p ,

1

= 25 MeV/c correspondant à

a

-

2O. Le minimum en b) est plus bas que celui en a), mon- trant ainsi l'influence des résolutions angulaire et énergétique [IO], [Il].

Bibliographie

[l] Voir RIOU (M.), Rev. Mod. Physics, 1965, 37, 375.

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146.