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Spectrographie des protons dans la réaction 12c(d, p)13C et étude des niveaux de 5,51 et 6,10 Me v de 13C

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HAL Id: jpa-00236506

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Submitted on 1 Jan 1961

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Spectrographie des protons dans la réaction 12c(d, p)13C et étude des niveaux de 5,51 et 6,10 Me v de 13C

S. Gorodetzky, A. Gallmann, P. Fintz, G. Bassompierre

To cite this version:

S. Gorodetzky, A. Gallmann, P. Fintz, G. Bassompierre. Spectrographie des protons dans la réaction

12c(d, p)13C et étude des niveaux de 5,51 et 6,10 Me v de 13C. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10),

pp.575-577. �10.1051/jphysrad:019610022010057501�. �jpa-00236506�

(2)

575

J

=

2+ et pour un rayonnement M1 pur, t doit

répondre à l’inégalité suivante

Pour la valeur J = 3+, la transition y de

0,95 MeV se fait par un rayonnement pur E2. La

seule valeur possible pour le moment angulaire

total du neutron capturé est dans ce cas jn

=

3/2.

La corrélation angulaire théorique se met sous la

forme : W(8) - 1 + 0,343 P2 (cos 0) et peut expliquer le résultat expérimental.

Du point de vue théorique, le niveau de 0,95 MeV

de 12 B peut s’apparenter au niveau de 16,10 MeV

de 12C et son moment angulaire serait ainsi en

faveur d’une valeur J = 2+ [9], [10].

BIBLIOGRAPHIE

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[10] KURATH (D.), Phys. Rev., 1956, 101, 216.

SPECTROGRAPHIE DES PROTONS DANS LA RÉACTION 12C(d, p)13C

ET ÉTUDE DES NIVEAUX DE 5,51 ET 6,10 Me V DE 13C

Par S. GORODETZKY, A. GALLMANN, P. FINTZ et G. BASSOMPIERRE,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Résumé. - Nous avons, à l’aide d’un spectrographe magnétique à large bande, analysé les protons de la réaction 12C(d, p)13C à Ed= 5,5 MeV. Aucun groupe de protons d’intensité supé-

rieure à 0,5 % de l’intensité du groupe de protons allant au niveau de 3,85 MeV de 13C n’apparaît

aux endroits des niveaux de 5,51 et 6,10 MeV de 13C prévus par d’autres auteurs.

Abstract. 2014.We have analyzed the protons from the reaction 12C(d, p)13C at Ed

=

5.5 MeV

with a broad-range magnetic spectrograph. No group of protons with intensity greater than

0.5 % of the intensity of the group of protons corresponding to the 3.85 MeV level in 13C appeared

in the positions of the 5.51 and 6.10 MeV levels of 13C expected by other authors.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 575.

1. Introduction.

-

Par l’étude de la réaction

:"B (3He, p)13C, Moak et ses collaborateurs [1]

trouvent, entre autres, deux groupes faibles de pro- tons qu’ils attribuent à deux niveaux du carbone 13

se situant à 5,51 ± 0,05 et 6,10 ± 0,05 MeV respec-

tivement, non reportés précédemment, en parti-

culier par Green et Middleton [2] qui ont examiné

par une analyse magnétique le spectre des protons

de la réaction 12C(d, p)13C. D’autres auteurs, [3], [4] étudiant la même réaction I1B(3He, p)13C, n’ont

pas mis en évidence l’existence de ces deux niveaux.

De même la mesure de la section efficace totale de neutrons sur le carbone [5] ne confirme pas non plus

ces niveaux.

En vue d’apporter plus d’informations concer-

nant l’existence de ces niveaux, nous avons décidé de réétudier la spectrographie des protons dans la

réaction 12C(d, p)13C à l’aide d’un spectrographe

magnétique à large bande. Les spectres ont été enregistrés, d’une part à 900 par rapport à la direc-

tion du faisceau de deutérons incidents, et d’autre part à 200.

Nous avons utilisé des cibles de formvar ainsi que des cibles de carbone sans support préparées à partir d’une suspension colloïdale de graphite dans

de l’alcool (alcool-Dag). Elles avaient des épais-

seurs de 10 à 20 {.Lg/cm2. Le faisceau de deutérons

de 5,5 MeV était fourni par l’accélérateur Van de Graaff du C. R. N. et avait une intensité de 5/100

de V-A.

II. Résultats et discussion.

-

Dans un travail

préliminaire, nous avons étudié, à 900, les quatre premiers niveaux bien connus de 13C. Nous avons

ainsi pu déterminer la résolution en énergie qui

allait de 800 à 400 lorsqu’on passait du groupe de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010057501

(3)

576

Fie. 1. - Spectrographie des protons émis à 900 d’une cible d’alcool-dag bombardée avec des deutérons de 5,489 MeV.

FIG. 2.

-

Spectrographie des protons émis à 20° d’une cible d’alcool-dag bombardée avec des deutérons de 5,489 MeV.

protons allant au niveau fondamental à celui allant

au niveau de 3,85 MeV. Des spectres obtenus nous

avons déduit l’intensité relative de ces quatre pics

de protons. En prenant l’unité comme intensité du

niveau fondamental, nous avons obtenu respecti-

vement 1,8, 1,1 et 3,3 pour les niveaux de 3,09, 3,68 et 3,85 MeV.

La figure 1(a), dans laquelle p désigne le rayon de courbure de la trajectoire des protons, représente

le spectre obtenu, le champ magnétique H étant

de 8 340 gauss. Ces quatre pics de protons ont servi au calibrage du spectrographe dans notre réac-

tion. En particulier, nous remarquons sur la figure

trois pics de protons dus à des contaminants ; ils

ont été identifiés comme étant des groupes de pro-

tons aboutissant au niveau fondamental et aux

niveaux de 0,87 et 3,06 MeV de 170. Le champ magnétique a ensuite été modifié de telle façon que le spectrographe analyse simultanément les protons qui correspondraient aux niveaux de 5,51 et 6,10 MeV. La figure 1(b) représente le spectre avec

H

=

5 772 gauss. Le niveau de 3,85 MeV de 13C

ainsi que les niveaux de 3,85 et 4,55 MeV de 170

ont été trouvés à leur emplacement calculé. La

diffusion des protons moléculaires apparaît sous

forme d’un petit pic. Les positions calculées des

groupes de protons relatifs aux deux niveaux de 5,51 et 6,10 MeV sont indiquées par des flèches.

La même expérience a ensuite été reprise à 20°.

La figure 2 reproduit le spectres de protons pour un

(4)

577

champ magnétique H de 6 526 gauss. Les pics correspondant aux niveaux de 3,68 et 3,85 MeV de

13C ainsi qu’un pic intense provenant des protons de la réaction H(d, p)D sont reportés. encore les

flèches indiquent les positions des protons relatifs

aux niveaux de 5,51 et de 6,10 MeV de 13C.

Aussi bien à 900 qu’à 200 il apparaît des pics larges dans la région étudiée, pics pouvant provenir

de contaminants. La présence de protons allant au

niveau fondamental et aux premiers niveaux excité de 1’0 par la réaction 160(d, p)1’Cl a été mise en

évidence. Les positions des groupes de protons allant respectivement aux niveaux de 5,08 (largeur

90 keV), 5,52.(largeur 8 keV) et 5,38 MeV (lar-

geur 31 keV) [6] de x’0 pourraient expliquer ces

pics larges. Cependant, dans le but de connaître la concentration d’oxygène 16 dans les cibles que nous avons préparées à -partir de l’alcool-Dag, une cible

de formvar a été bombardée dans les mêmes condi- tions que précédemment. Si ces pics larges étaient

dûs uniquement à de l’oxygène, leur intensité pal

rapport à celle des pics du carbone devrait être

beaucoup plus forte pour la cible de formvar. Expé- rimentalement, elles sont du même ordre de gran-

deur, quelque soit la. cible. Il semble donc que d’autres impuretés soient la cause de ces pics larges

de protons.

Malgré ces légères difficultés, nous avons tenté de donner une limite supérieure aux intensités des deux niveaux de 5,51 et 6,10 MeV. Pour cela, nous

avons construit artificiellement un pic de largeur

donnée en évaluant le nombre minimum de protons nécessaires pour faire apparaître ce pic, aux

endroits où les deux niveaux sont attendus, après superposition au spectre réel. Les résultats, à notre énergie et dans nos conditions de travail, sont les

suivants : en suppôsant arbitrairement une largeur

de niveau de 50 keV, il faudrait, pour que les pics

de protons relatifs aux niveaux de 5,51 et 6,10 MeV

apparaissent, que leurs intensités soient au moins

égales à 0,5 % de l’intensité du pic de protons rela-

tif au niveau de 3,85 MeV de 13C . De l’étude de la

section efficace totale de neutrons sur le carbone [5],

il ressort que ces niveaux, s’ils existent, sont très

étroits. Notre limite de 0,5 % pour une largeur de

niveau de 50 keV apparaît comme étant une valeur

maximale.

En conclusion, ces niveaux n’apparaissent pas dans la réaction 12C(d, p)13C et s’ils existent, ils

sont certainement de faible intensité.

Du point de vue théorique, le modèle en

couche [7] prévoit un niveau de moment angulaire

J

=

5/2- dans les noyaux de masse 13 et dont

l’énergie d’excitation serait située entre 4 et 5 MeV.

D’autre part, dans un article récent, Kurath et

Lawson [8] ne président aucun niveau de parité positive situé dans la région de 4 à 6 MeV pour ces mêmes noyaux. Notons enfin que pour les niveaux de 5,51 et 6,10 MeV de 13C, aucun niveau miroir n’a jusqu’à ce jour été détecté dans 13N.

-

ENSEMBLE DES GROUPES DE PROTONS REPORTÉS

DANS LES FIGURES

BIBLIOGRAPHIE

[1] MOAK (C. D.), GALONSKY (A.), TRAUGHBER (R. L.) et

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23, 5.

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