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Étude des transitions de la réaction 12C(d, p)13C à l'aide d'un spectromètre à paires internes

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236507

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236507

Submitted on 1 Jan 1961

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Étude des transitions de la réaction 12C(d, p)13C à l’aide d’un spectromètre à paires internes

S. Gorodetzky, G. Frick, A. Gallmann

To cite this version:

S. Gorodetzky, G. Frick, A. Gallmann. Étude des transitions de la réaction 12C(d, p)13C à l’aide

d’un spectromètre à paires internes. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.578-579. �10.1051/jphys-

rad:019610022010057800�. �jpa-00236507�

(2)

578.

ÉTUDE DES TRANSITIONS DE LA RÉACTION 12C(d, p)13C

A L’AIDE D’UN SPECTROMÈTRE A PAIRES INTERNES

Par S. GORODETZKY, G. FRICK et A. GALLMANN,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Résumé.

2014

Un spectromètre d’électrons à focalisation intermédiaire a été transformé en spec- tromètre à paires internes. Le fonctionnement a été vérifié pour la raie monopolaire de 16O.

Nous avons ensuite mesuré l’énergie des transitions vers le niveau fondamental des trois pre- miers niveaux excités de 13C. La réaction 12C(d, p)13G nous a permis d’atteindre les trois niveaux

en question 3,09, 3,68 et 3,86 MeV.

Abstract.

2014

An intermediate-focusing electron spectrometer has been converted into an

internal pair spectrometer. Its operation has been tested using the monopolar transition of 16O.

We have subsequently measured the energy of the transitions to the ground level from the three first excited states of 13C. The three excited levels in question, 3.09, 3.68 and 3.86 MeV,

were reached by the reaction 12C(d, p)13C.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961,

Un spectromètre d’électrons à focalisation inter- médiaire du type Siegbahn-Slàtis a été transformé

en spectromètre à paires internes. Pour ces modi- fications nous avons utilisé les procédés indiqués

par d’autres auteurs, en particulier Alburger [1], [2] et Kjellman, Johansson [3].

Le fonctionnement de l’appareil a d’abord été

vérifié à l’aide de la raie monopolaire de 6,06 MeV

dans 160, obtenue par la réaction 19F(p, OC) 160.

Pour différentes ouvertures de fentes nous obte-

nons des transmissions, résolutions et des rapports pic à bruit de fond tels que le laisse prévoir la théorie de l’appareil et qui sont comparables aux mesures faites par d’autres auteurs. Dans le cas

notamment d’une ouverture de fente de 6 mm, la

largeur à mi-hauteur du pic était 1,8 %, le rapport pic sur bruit de fond de 40 ( fig. 1).

Nous avons ensuite mesuré les énergies de désex-

citation vers le niveau fondamental des trois pre- miers niveaux excités de 13C. La réaction

12C(d, p)13C à Ed == 2,5 MeV nous a permis

d’atteindre les trois niveaux en question ; 3,09 MeV, 3,68 MeV et 3,86 MeV. Deux cibles ont été utili-

sées ; une de 13 et une de 20 mg/cm2. Le faisceau

était de 0,1 {LA environ. Dans le spectre de paires

internes observé, les trois lignes sont entièrement

séparées (fig. 2) en particulier les deux pics corres- pondant aux transitions de 3,68 et 3,86 MeV.

L’énergie de ces trois lignes a été déterminée à

partir de la raie .K du 2°?Bi (0,9759 ± 0,003 MeV) qui nous a servi d’étalonnage. Pour passer à l’éner-

gie des transitions correspondantes, nous avons

tenu compte de la perte d’énergie que subissent les électrons en traversant la cible (1,4 keV/mg/

cm2) [4]. Nous obtenons ainsi pour l’énergie des

trois rayonnements y les valeurs indiquées dans le

tableau ci-dessous. Dans ce tableau nous compa-

rons nos résultats à ceux d’autres auteurs ayant étudié les mêmes transitions.

Nos valeurs sont en accord pour les transitions de 3,09 et 3,86 MeV.

L’énergie du rayonnement y de 3,68 MeV a été

mesurée directement par Bent et ses collabo- rateurs [6]. Ils utilisaient un appareil analogue au nôtre, mais une cible de carbone plus épaisse (60 mg /cm2). Ils n’ont pas séparé les lignes de paires correspondant aux deux rayonnements y de

3,68 et 3,86 MeV. La valeur de 3,76 MeV qu’ils indiquent, et qui est de 80 keV trop grande com- parée à la valeur de l’énergie du niveau donnée par

Ajzenberg et Lauritsen [8], a été obtenue après dé- composition de leur spectre.

L’autre valeur, celle de 3,69 MeV, déterminée

par Mackin et ses collaborateurs [7] a également été

obtenue par décomposition d’un spectre. Ces

mêmes auteurs indiquent aussi une valeur plus

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010057800

(3)

579

.

FIG. 1.

-

I9F(p, ex) 160.

Spectre de coïncidence des paires de la transition mono-

polaire de 6,06 MeV. ’ Ep=2 MeV. -

précise qui est de (3,675 0,015) MeV, et qu’ils

ont obtenue par la différence des énergies des rayon- nements y de 3,86 MeV et 0,1-70 MeV, énergies qu’ils avaient mesurées avec une grande précision.

Cette valeur n’est pas portée sur le tableau, parce

qu’elle tient compte de l’effet Doppler. ,

Notre valeur de 3,687 MeV est en accord avec la

valeur indiquée par Aj zenberg et Lauritsen [8] pour 1 ; niveau et celle trouvée, par une mesure indirecte,

par Mackin et ses collaborateurs [7].

Nos valeurs n’ont pas été corrigées pour un effet

Doppler éventuel. Nous comptons reprendre .nos

FIG. 2.

-

12C(d, p)13C Ed

=

2,5 MeV.

Spectre de coïncidences de paires des transitions de 3,09 ; 3,68 ; 3,86 MeV. ,

mesur,es pour obtenir une meilleure statistique et

diminuer ainsi nos erreurs, avant de faire une ana-

lyse d’effet Doppler.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ALBURGER (D. E.), Rev. Sc. Instr., 1956, 27, 991.

[2] ALBURGER (D. E.), Phys. Rev., 1958, 111, 1586.

[3] KJELLMAN (J.) et JOHANSSON (B.), Ark. Fysik, 1959, 14,17.

[4] SIEGBAHN (K.), 03B2 and 03B3-ray spectroscopy, p. 9.

[5] THOMAS (R. G.) et LAURITSEN (T.), Phys. Rev., 1952, 88, 969.

[6] BENT (R. D.), BONNER (T. W.) et SIPPEL (R. F.), Phys.

Rev., 1955, 98, 1237.

[7] MACKIN (R. J.), MILLS (W. R., Jr.) et THIRION (J.,), Phys. Rev., 1956, 102, 802.

[8] AJZENBERG (F.) et LAURITSEN (T.), Nuclear Physics,

1959,11,138.

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