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Etude des conditions économiques et sociales en Afrique 1975: partie I

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(1)

(PARTIE I)

~

I I :~- I I I I I

I I I I I I I I I I I I I I I I I I I

'■~

~ J

NATIONS UNIES

~

~~

ii!

(2)

ETUDE DES CONDITIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES EN AFRIQUE, 1975

Partie I

NATIONS UNIES, New York 1976

(3)

II

traite de la situation economique Internationale. de la recherche d~ un nouvef ordre economique international et de !' evolution et des polltiques economiques dans la re- gion de la CEA en 1974 et 1975. La seconde section contient une etude de I* inflation dans las pays africains. La Partie II est consacree

a

1• evolution et aux politiques Bconomiques des pays de la region de la CEA, I' accent etant mis sur !es annees 1974 et 1975.

Le premier chapitre de la Section I de la P artie t contient une analyse de la croissance economique en 1974 et 1975 dans les pays de i• OCOE ( principaux pays 8 economie de marchB) et de leurs perspectives pour 1976. Les exportations des pays membres de la CE A en 1975 ont souffert de la profonde recession qui a commence en 1974 dans les pays industrialises. Dans ce chapitre on examine egalement la situation particuliE!re des pays en d0valoppement non producteurs de p0trole.

Le deux/6me chapitre est consacre

a

!a question de la recherche d' un nouvel ordre economique international, et contient une analyse des mesures prises aux six- ieme et septieme sessions extraordinaires de I' AssemblBe generalo des Nations Unies.

Ces deux chapitres ont essentiellement pour objet d' introduire le dernier cha- pitre oU sont passees en revue 1~ev-olution et les politiques economiques de la r8gion de la CEA dans son ensemble en 1974 et 1975 ainsi que ies perspectives pour' 1976.

E ICN,14/645/ (Partie I)

PUBL !CATION DES NAT IONS UNIES

No. de vente : F • 76. I I. K . 2

Prix:$ E

.u.

7.0G ( ou V equivalent en monnaie du pays)

(4)

ETUDE DES CONDITIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES EN AFRIQUE,1975 Partie I

Table des matieres

Note liminaire - p. ii Notes explicatives - p. iv

Section I · SITUATION ECONOMIOUE INTERNATIONALE, LA RE- CHERCHE D'UN NOUVEL ORDRE ECONOMIOUE INTERNATIONAL ET EVOLUTION ET POLITIQUES ECONOMIOUES DES PAYS DE LA

Page

REGION DE LA CEA PENDANT LA PERIODE 1974-1975 1·1

Sous-sections: Situation E!conomique internationale • p. l-1

La recherche d'un nouvel ordre economique international - p. 1-9

I: volution et politiques E!conomiques actuelles dans la rE!gion de la CEA - p, J -27.

Section 11 - L' INFLATION DANS LES PAYS AFRICAINS 11·1 Sous~sections: Inflation• definitions et causes - p. 11 ·1

L' inflation et le renchE!rissement du pE!trole - p. 11 ·7

L • inflation importE!e par le biais de la hausse des prix

a

1• exportation - p. 11-20 Masse monetaire et in- flation -p. ll-26 Etudedecas (Kenya,Ethiopie, Nig8ria,SierraLeone,Zambie,zarre) - p. 11·31 Consequences de I' inflation en Afrique - p. 11-53 Conclusions ~ p. 11 ·63.

NATIONS UNIES, New York 1976

(5)

IV

!' Organisation des Nations Unies precedees par le symbole E / CN. 14 / . . indiquent que le document a ete publi8 sous les auspices de la Commission 8cono- mique pour I' Afrique,

Les signes c jmapres sont employ es dans la presente E tude:

::: chiffre non disponible; ~::: zero au quantit8 n8gligeable,

La composition par pays de chaque sous•r8gion utilises dans la pr8sente E tude est val able jusqu' 8 1' anneie 1974.

Afrique du Nord

Afrique de I' Quest

Afrique du centre

Afrique de I' Est

Algelrie, Egypte, Maroc, RElpublique arabe libyenne, Soudan et Tun is ie.

Benin, C0te d' lvoire, Gambie, Ghana, Guinee, Guinele- B issau, Haute-Volta, L ibelria, Mali, Mauritanie, Niger, N igelri a, senega I, Sierra Leone et T ago.

Burundi, Cameroun, Gabon, Gui nee E§quatoriale, R E§publi- que centrafricaine, R€'publique populaire du Congo, Rwanda, Tchad et Zaire.

Botswana, Ethiopie, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, •Ouganda, Republique-Unie de Tanzanie, Somalie, Souaziland et Zambie.

A 1' avenir, le Cap-Vert sera ajoute

a

I' Afrique de I' Quest, 1' Angola et Sao Tome - et - Principe

a

I' Afrique du centre et le Mozambique 8 1' Afrique de I' Est.

La prlisente version prl,liminaire de l'Etude des condition , en Al·

1975 , , , .s econom1ques et sociales

nqu_e, ,_a ete etablie sous la responsabilite du secretariat de la CEA Ell pourra faire l'obJet de modifications rBdactionnelles et autres r~visions • . e J• inclusion des d ern1eres onnees d1sponibles, avant sa parution sous forme imprimee. ·• d Y compris

(6)

TION ET POLITIQUES ECONOMIQUES DES PAYS DE LA REGION MEMBRES

DE LA CEA PENDANT LA PERIODE 1974-1975

economique international

111. Evolution et politiques economiques actuelles dans la region de la CEA l. SITUATION ECONOMlQUE lNTERNATlONALE

]j

Dans la precedente Etude, le secretariat de la CEA a donne un aper911 des pro- blames que posent aux p83s africains ainsi qu'a d'autres p83s en developpement la

persistance de l'inflation mondiale au coure des dernieres annees, le rencherissement du petrole et de ses derives intervenu durant le dernier trimestre de 1973, le ralen- tissement de l'activite economique des peys de 110CDE survenu au debut de 1974 et la deterioration des termes de 11echange des peys en developpement consecutive

a

11effon- drement au deuxieme semestre de 1974 des prix des produits de base apres leur montee en fleche. Ces divers problemes se sont traduits par des difficultes,

a

savoir la deterioration des balances des paiements, la perturbation des programmes de develop- pement et un ralentissement des activites economiques, difficultes qui ont dans l'en- semble persiste en 1975 lorsqu1elles ne se sont pas aggravees.

De 1971

a

1973, l'inflation mondiale et 11evolution defavorable de la balance des paiements courants d1un certain nombre de pa;ys developpes ont occasionne une serie de crises monetaires. Le systeme de taux de change fixes institue par les accords de Bratton Woods s1est effondre en aout 1971 ce qui a donne lieu

a

de frequentes modifi- cations de pari tee y compris

a

deux devaluations du dollar des Etats-Unis. Un certain nombre de Pa.Y'S ont laisse flotter leur monnaie. Durant toute cette periode 11indice

des prix

a

11exportation des produits manufactures etabli par l'0NU n•a cesse de monter, passant de 8, 1 p. 100 en 1972

a

16 ,4 p. 100 en 1973 pour atteindre 19

;2

p. 100 en

1974

y.

Les achats massifs de ble americain par l'Union sovietique en 1972 ont en- trains un rencherissement des exportations de cereales de 82,9 p. 100 en 1973 et de 40,9 p. 100 en 1974. L'augmentation du prix des produits manufactures, qui representent 68 p. 100 environ des importations des peys en developpement, associee

a

la hausse des cereales intervenant

a

une periode de secheresse generalisee dans de nombreux pa;ys

en deiveloppement, ajoute aux difficult0s de balance des paiements de ces pays.

De septembre 1973

a

janvier 1974, le prix affiche du petrole brut a presque qua- druple, ce qui a automatiquement entrains un accroissement de l'excedent du compte courant des peys producteurs de petrole de l'ordre de 65

a

70 milliards de dollars des Etats-Unis dont pres de 55

a

58 milliards provenaient des peys membres de l'0CDE et quelque 5,4 milliards des peys en developpement non producteurs de petrole, y compris

1 ,0 m:i.lliard environ pa;ye par des peys africains

J/

j/

Principales sources :

a) 0CDE1 Perspectives economiques1 .iuillet 1975.

b) Banque mondiale1 Rapport annuel 1975.

C)

FMI

I

Annual Report 1975.

y

Bulletin mensuel de statistigue, Vol. XXIX, N° 9, septembre 1975.

Tableau special B.

J/

Voir Etude des conditions economi es et sociales en Afri Partie I (E/CN.14 632 PART I p. IX.

I - 1

(7)

Au debut de 1974, l1activite economique des P"il'S membres de l10CDE a accuse un ralentissement sensible apres deux annees de croissance exceptionnellement forte.

En

1974, la production reelle des sept principaux P"iYS de l 10CDE a diminue de o,6 p. 100, alors que les taux de croissance avaient ete de 5,8 et de 6,5 p. 100 en 1972 et 1973 respectivement. Ce renversement spectaculaire a eu une incidence tres defa- vorable sur le rapport exportations/importations des peys en developpement non pro- ducteurs de petrole et entra!ne un deficit commercial de 14 milliards de dollars des Etats-Unis en 1974

4/.

Le ralentissement de l1activite economique mondiale s1est repercute sur le prix des exportations de produi ts primaires des P"iYS en developpement avec un certain re- tard, car les commandes sont en general passees bien avant la livraison. Les termes de l'echange de ces P"iYS - abstraction faite du petrole - se sont en fait sensible- ment ameliores au cours du premier semestre de 1974 mais ils se sont ensuite dete- riores, les prix des produits de base eyant flechi alors que ceux des importations d1 articles manufactures poursuivaient leur mouvement ascendant. LI excedent global de la balance des paiements des peys en developpement non producteurs de petrole a augmente de 3 ou 4 milliards de dollars des Etats-Unis au cours de 11 annee 1974;

cependant cette augmentation est intervenue dans sa totali te durant le premier se- mestre et a la fin de l1annee les perspectives paraissaient sombres.

Si le bouleversement de l 1economie mondiale survenu en 1974 a eu des effets immediats sur la balance des paiements des peys en developpement non producteurs de petrole, ses incidences sur l1execution des plans de developpement et sur la charge de la dette exterieure ne se sont fait sentir qu1a plus long terme. Consideres en tant que groupe, les P"il'S en developpement ont poursuivi des politiques d1ajustement comportant des mesures fiscales et monetaires et des restrictions a l 1importation de produi ts non essentials. Les P"iYS a revenus moyen et el eve ont ete un peu mieux en

mesu.re d1emprunter sur les marches mon8taires internationaux pour financer le deficit

croissant de leur balance des paiements.

En

1974 ils ont pu realiser des taux de croissance du PIB se situant en moyenne aux environs de 6 ou 7 p. 100. Les pays les plus touches ont ete les P"il'S a faible revenu ( ceux dont le PIB par habitant etai t inferieur a 200 dollars des Etats-Unis en 1972) parmi lesquels figurent les 18 peys africains les moins avances; leur taux de croissance annual moyen, qui etai t de 4 a 5 p. 100 de 1970 a 1973, est probablement tombe a 2 p. 100 environ en 1974,

Le montant total de la dette des P"iYS en developpement, qui a progresse de 16 p. 100 par an de 1970 a 1972, a au@llente de 19 p. 100 en 1973. Cependant le coefficient moyen du service de la dette (montant total des paiements effectues ace titre exprime en pourcentage des exportations de biens et services et des paiements correspondant aux services non facteurs), qui s1 et ai t maintenu a 9 ,6 p. 100 de 1967

a

1969, a atteint 10,1 p. 100 au cours de la periode 1970-1972, puis est tombs tem- porairement a 9,4 p. 100 en 1973

'i/

en raison de l 1essor des exportations survenu

4/

International Financial Statistics, Vol. XXVIII, N° 12 ( decembre 1975).

'i/

FMI, Survey, Vol. 4, n° 20 (28 octobre 1975).

(8)

oette annee-la.. Par suite de la. deterioration des termes de l'echa.nge des p113s non producteurs de petrole entre 1973 et 1975 et des emprunts substantials a.uxq11els ils ont reconnu, il n•est guere douteux qua

1

1endettement total et le coefficient moyen du service de la. dette de ces Pa.YB ont sensiblement augments entre 1973 et 1975•

La situation dans lea p~ys de 110CDE

Une reprise immediate et forte de 11activite economique dans les pa,ys i.ndustriels aiderai t a attenuer lee problemes economiques des pa;ys en developpement, Toutefoi11, un an aupara.vant, l'0CDE avait predit que cette reprise interviendrait au milieu de 11annee 1975 et situait entre 3 et 3,5 p. 100 le taux de oroissance global de sea pa,ys membres 811 1975, En fait, cette reprise n1est pas encore intervenue et l'on ne sait toujours pas quand un redressement vala.ble s• amorcera., La. recession de 1974 et de 1975 est la plus grave enregistree depuis la deuxieme guerre mondia.le. Au cours du premier trimestre de 1975, la production industrielle avait ba.isse par rapport au niveau record precedermient atteint, de 20 p. 100 au Ja.pon, de 10 a 15 p, 100 aux Etats-URis1 en Republique federale d' Allemagne, en France et en It a.lie et de 5 p, 100 au Roy aume-Uni.

Il y a.vait des signes tree nets de reprise aux Eta.ts-Unia et en Republique fe- derale d1 Allemagne a.u cours du troisieme trimestre de 1975, Parmi lea a.utrea pa,ya europeens, les perspectives sont partioulierement incertaines pour le Royaume-Uni et l'Italie, ou la reprise, ei elle intervient jamais, ne pourra. 3tre que tardive.

Quatre elements a.u moins expliquent la lenteur de la reprise, PremHirement, la plupart dee pa,ys diaposent encore de stocks importants et il faudra attendre un cer- tain temps avant qu1ils aoient epuises et que les effete a.ccelerateure de la consti- tution de stocks commencent a ee faire sentir. Deuxiemement, la demands de consom- mation est encore fa.ible en depi t des stimulants fiscaux consentis dans un certain nombre de peys, Ainsi, par exemple, la Republique federals d1Allemagne a precede

a

une riiforme fiscale expansionniste et a.dopte un programme de relance ( equivalent a 1,5 p. 100 du PNB)

a

la fin de 1974, tandis que lea Etats-Unis lan9aient un programme de reduction d1imp8ts dont l'objet eta.it d1acoroftre de 2 p. 100 environ le revenu disponible des menages en 1975. Le J apon a. reoriente sa. poli tique eoonomique en faveur de secteurs durement touches comma oelui du ba.timent, et des travaux publics, tandia qu1en France les mesures eelectives a.doptees visaient

a

injecter 11equivalent de 7 milliards de dollars des Eta.ta-Unia clans 11 economie, Toutefois, la. dEmande de consommation est fOllction du comportement dee consomma.teurs autant que du revenu dis- ponible, et il est regrettable que la situation concernant l'inflation et le chSmage soit si contuse que la mejeure partie de l'a.ccrcissement du revenu dieponible a. ete absorbee par 11 epa.rgne de precaution,

Troisiema.ment, comma l'a.tteete le ma.ra.sme du eecteur de la construction, d1habi- ta.tion et de logements, la politique monetaire bien qu1a,yant ete assouplie, a ete trop prudente pour avoir deja bea.ucoup d1effet sur la demande finale, La. fluctuation des taux d1interet amene tout naturellement

a.

differer les gros investiseements dans 11 espoir que leur hausse sera temporaire ou que leur ba.isse se poursuivra..

(9)

Quatriemement, du fait que la plupart des pa,ys sont loin d1utiliser pleinement leur oapacite industrielle, l'investissement fixe des entreprises a ete languissant.

Dans 11immediat, compte tenu du comportement d1autres elements de la demande finale, las perspectives dans ce secteur ne sont pas tres brillantes. En depit des mesures visant

a

encourager l'investissement adoptees par de nombreux pa,ys, il y a peu

d I espoir qu 1une expansion de la demande intervienne dans ce secteur avant le milieu de 1 'annee 1976 au plus tot.

D1apres des previsions recentes de

1

10CDE, le

PNB

des Etats-Unis et du Japon pourrait progresser de 5, 75 et 4,25 p. 100 respectivement de 1975

a

1976, et de 3

a

3,5 p. 100 dsns le cas de la France et de la Republique federale d1 Allemagne. Mais le

PNB

des autres pa,ys europeens membres de l'OCDE progressera de moins de

2

p. 100, et le taux de croissance sera particulierement bas au Royaume-Uni et en Italie en raison surtout des difficultes de balance des paiements et de la persistance de taux d1inflation eleves. Dans

1

1ensemble, le

PNB

des principaux pa,ys membres de

1

10CDE pourrait progresser de 4 p. 100 en 1976 alors qu'il avait diminue de 2 p. 100 en 1975,

En mai 1975, le nombre total de chomeurs dans les pa,ys de l 10CDE (corrige des variations saisonnieres) etait de 11ordre de 15 millions, soit plus de deux fois le nombre enregistre au sommet de la phase ascendsnte du precedent cycle economique.

Une lente reprise n 1exclurait pas au debut un nouvel accroissement du chomage, qui pourrai t legerement diminuer, ou ne pas varier, au cours de la periode prenant fin en mai 1976. L1un des elements a,yant le plus influe sur 1 1emploi a ete la volonte de la plupart des pa,ys de ne pas adopter de politiques monetaires et fiscales expan- sionnistes pour contenir les pressions inflationnistes.

Dans le cas des pa,ys membres de l 10CDE, la recession a contribue

a

moderer la progression du taux d 1inflation, qui avait atteint le chiffre record de 15 p. 100 au dernier trimestre de 1974, Actuellement, ce taux est tombe

a

10 p. 100 environ par an, bien qua variant considerablement d 1un pa,ys

a

l'autre, Les revendications sala- riales ont ete moderees quelque peu en raison de la recession, mais on peut s 1attendre qu 1elles se raniment vigoureusement meme si la reprise reste moderee, Les effets des fortes augmentations des salaires nominaux enregistrees dans un certain nombre de pa,ys pendant le premier semestre de 1975 ne se sont pas encore diffuses dans tout le BJ"Bteme, Ces facteurs conjuguea expliquent que le taux d1inflation pour 11ensemble des pays membres de l'OCDE excedait encore 9 p, 100 en octobre 1975, alors qu 1on avait espere qu'il se stabiliserait aux alentours de 8 p. 100 vers la fin de cette m8me annee.

Dans 11ensemble, las perspectives pour 1976 ne sont pas bonnes, Les previsions anterieures ont ete trop optimistes, On s•attendait qua le

PNB

reel des sept prin- cipaux pa,ys de l 10CDE consideres globalement augmente legerement au second semestre de 1974 et continue de stagner pendant le premier semestre de 1975; en fait, on estime maintenant que la production a diminue de plus de 1 p. 100 (taux annuals) au cours de la seconde moitie de 1974 et d1environ 5 p, 100 durant le premier semestre de 1975, Le flechissement de l'activite economique des pa,ys de l'OCDE a ete au debut de 1975 beaucoup plus accentue qua prevu, I l a atteint une ampleur et connu une diffusion geographique sans precedent <lepuis la fin de la guerre, La sous-

(10)

utilisation des ressouroes,

y

compris de la capacite industrielle et de la main.-

d'oeuvre, ne devrait pas decroitre avant le milieu de l'annee 1976. Cette conjoncture augure mal de 11 avenir des pa_ys en developpement, a.fricains ou autres.

Les repercussions sur le commerce mondial

La r4cession persistante et la f'aiblesse concomitante de la demande d'importation dans les pa_ys developpes

a

economie de marche ont eu un ef'f'et ralentisseur generalise sur le commerce mondial en 1975, On s•attend en f'ait que le volume du commerce mon- dial baissera pour la premiere fois en

30

ans, apres avoir augmente de 13 p. 100 en 1973 et de 5 p, 100 en 1974, Si l1on reporte

a

ses taux annuels, le volume du collllllerce des peys de l'OCDE (environ 70 p, 100 du conm1erce mondial) a diminue d1en- viron 10 p, 100 au cours de la premiere moi tie de 1975 par rapport

a

la deuxieme moitie de 1974,

Le seul element du commerce mondi al dont l' expansion est demeuree vigoureuse pendant le premier semestre de 1975 a ete le commerce d1importation des grands pa_ys exportateurs de petrole ou l 1investissement est reste eleve, Le courant d'importa- tion

a

destination des peys en developpement non producteurs de petrole est reste soutenu jusqu•a. la fin de 1974, mais il a diminue de volume en 1975 par suite de la reduction des recettes d1exportation,

Les termes de l' echange en 1975 ont ete caracterises par une baisse nioderee des prix verses aux producteurs africains pour leur petrole jusqu1a. la fin de septembre, par un leger raff'ermissement des prix des produits primaires en juillet apres une baisse progressive au cours des six premiers mois et par un mouvement de hausse

continue mais faiblissante des prix des articles manufactures. .Eh consequence, les termes de 11echange des peys de 110CDE se sont ameliores ert 1975, apres avoir baisse de 2 p, 100 en 1973 et de 1115 p, 100 en 1974, Les peys exportateurs de petrole ont vu leurs termes de l'echange baisser au cours de la premiere moitie de 1975 mais cette baisse ne correspondait qu1

a

une fraction des gains qu'ils avaient enregistres en 1973 et 1974. Pour les peys en developpement non producteurs de petrole, le recul de leurs termes de l'echange a. completement efface les gains de 1973 et du premier semestre de 1974.

Les cha:ngements intervenus dans les balances des paiements courants en 1975 refletent le ma:nque d'uniformite des modifications enregistrees ta:nt dans le volume du commerce que da:ns les termes de 11echange. Le fait le plus suprena.nt a ete un excedent du poste des operations courantes d1environ 10 milliards de dollars des Etats-Unis ( aux taux annuels) pour les sept grands pa,ys de l 'OCDE au cours du premier trimestre de 1975~ contre un deficit d1environ 20 milliards au cours de la deuxieme moitie de 1974, La demande d'importation a baisse beau.coup plus vite que prevu et les pa;ys exportateurs de petrols ont absorbe une plus grande partie de leur exoedent qu'il ne semblai:t possible. Ce renversement de la position du poste des operations cou- rantes a ete imputable pour moitie environ aux transactions avec les pa;ys de l'OPEP, pour un quart aux transactions avec les petits pa;ys de l 10CDE et pour le reste aux transactions avec les pa;ys en developpement non produoteurs de petrole.

(11)

Pour las pa;ys de 110CDE consideres ensemble, la deficit de la balance des paiaments courants est tombe

a

environ 5 milliards de dollars des Etats-Unis (aux taux annuals) au oours de la premiere moitie de 1975, mais il y a au de fortes dif- ferences entra las pa,ys. En sa fondant sur 11hypothesa d1una reprise moderea au cours de la dauxiema moitie de 1975, on s•attendait qua ca deficit s'elargirait

a

nouveau at sarait d'environ 15 milliards de dollars des Etats-Unis

(y

compris lea transfarts officials), contra 34 milliards en 1974.

On estimait qua l'axcedent des pa,ys de l'OPEP diminuarait d1environ 20 milliards de dollars des Etats-Unis at tomberait

a

47 milliards en 1975, mais son montant en fin d1annea sera sans douta beaucoup plus faibla. Quals que soient las criteras ratanus, ca sont las pa,ys en developpement non prodnctaurs de petrola qui ont ete la plus touches par la recession at 11inflation actuallas. On s•attendait qua la

deficit de lsur balance des paiaments courants

(y

compris les transfarts officials), qui s•etait aggrave de 12 ou 13 milliards de dollars des Etats-Unis en 1974, angmen- tarait encore de 5 milliards at attaindrait 22 ou 23 milliards de dollars des Etats- Unis.

Tableau

A-1.

Balance des paiements courants ( en milliards de dollars des Etats-Unis) Am Balance commarciale

C = Balance des paiements

1973 1974 1975il 0 C D E :

A

-26½ -3

B 10 -24½ -4

C

-34 -15

B

=

Balance des paiements courents, non compris lea transferts officials

courants, y compris lea transferts officials

1973 P~rs en developpement non

productsurs de petrole:

-11

1974 1975il

-16½ -22 -25½ -32 Pa.rs eXl)()rtateurs de petrole

A

B C

Autres peyJY

A

-5

-17½

-22½

A 19 82 60

B 3 69 49

C

3½ 67

47 B

C

Source: OCDE, Perspectives economiques 17 (Paris, Organisation de developpement economiques, juillet 1975), tableau 24.

-6 -12 -14 -4 -11 -13 -4 -10½ -12½ de cooperation et

!,/

Chiffres estimatifs.

EJ

Zone "sino-sovietique", Afrique du Sud, Israel, Chypre, Mal te et Yougoslavie,

(12)

L'exa.ctitude des chiffres estima.tifs donnes pour 1975 au tableau A-1 dependra.

de l' etendue de la reprise prevue pour lea pa,ys de l'OCDE au cours du second semestre de 1975, de l'ampleur de la remontee de la demende d'importation et de la mesure dam, laquelle les pa,ys en developpement non producteurs de petrole pourront financer le deficit de leur balance des paiements courants. Se fondant sur l'Jzypothese d'une reprise plus fa.ible, le FMI a prevu un deficit des operations courantes (non compris les transferts officials) d1environ 35 milliards de dollars des Etats-Unis pour lea pa,ys en developpement non producteurs de petrols en 1975, alors qua 110CDE le

chiffrait

a.

32 milliards, Il est manifeste en tout ca.s qua las pa,ys en developpement non producteurs de petrole sont places a.ctuellement devant de graves problemes de balance des pa.iements,

Consideres en bloc, les pa,ys en developpement non prod:u.cteurs de petrols n•ont pa.s eu de graves problemes de financement en 1974 pa.roe qu1ils ont commence l'annee avec des reserves rela.tive111ent elevees et qua las effete de la recession dans las pa,ys developpes

a

economie de marche ne se sont pa.s fa.it sentir immediatement, Toutefois, le volume des deficits escomptes en 1975 et 1976 incite

a

se demander comment an pourra. las fina.ncer. Au mieux, de nombreux peys en developpement devront envisager de reduire considerablement leurs reserves nettes et de diminuer dans une certaine mesure leurs programmes de developpement. Les peys dont les reserves sont f'a.ibles au regard de leurs besoins ont

dG.

reduire sensiblement leurs importations, notamment d1a.rticles de luxe et de produits non essentials.

L'ampleur du deficit donne a.ussi

a.

penser que la reprise economique mondiale ta.nt annoncee n•est peut-etre pas aussi proche qua certs.ins gouvernements le croient, Comme plusieurs orateurs 11 ont souligne

a.

la trentieme reunion annuelle mirle des gouverneurs du Fonds moneta.ire international et du Groupe de la Banque mondiale1 la situation critique des paors en developpement non producteurs de petrole est une menace pour la. reprise dans lee peys industrials. Si les peys en developpsment ne sont pas a.ides par une expansion de la demands dans les peys industrials et par une augmentation de l'assistance, leurs tentatives pour ameliorer leur balance des paiements ne f'eront qua deteriorer davantage encore le commerce mondial

§./,

La situation speciale dee p5

ve

en developpanent non producteurs de petrols

Si la situation economique actuelle des pa;ys en developpement non prod.ucteurs de petrole a exerce un ef'fet prims.ire immediat sur leur balance des pa.iements et leurs termes de l' echa.nge, ses eff'ets

a

long terme se feront vra.isemblablement sentir sur 11 execution de leurs plans de developpement, ce qui ee traduira pas une reduction de l 1investissement fixe et des importations et par des taux plus f'a.ibles ou negatifs de croissance reelle. Par suite de la stabilisation ou de la ba.isse de laura recettes d1exportation et du rencherissement de leurs importations, ces peys ont

dG.

accepter des def'ici ts de leur balance courants de plus en plus importants pour ma.intenir leu.rs importations

a.

un niveau compatible a:,rec leu.rs precedents tall.11'. de croissance,

§./

R,J. Tiza.rd, Ministre des finances de la Nouvelle Zela.nde I cite dans ]!!E Surv~y, Vol, 4, n° 17 (15 septembrs 1975), p, 274-275,

(13)

La rapidite et l'ampleur du renversement de-la position de leur balance des paiements a cree des problemes inhahituels de gestion financiere interieure pour les pa,ys en developpement non producteurs de petrole. Jin 1973 et au debut de 1974, de nombreux pa,ys a,yant des reserves ad.equates de devises ont mis en oeuvre divers ins- truments monetaires et financiers pour contenir les pressions inflationnistes, notamment le flottement ou la reevaluation de leur monnaie, la liberalisation de

leurs restrictions

a.

l 1importation et des subventions en faveur des biens de consom- mation. Jin 1975, devant la menace d1un amenuisement de leurs reserves de change et de leurs recettes publiques, la plupart des gouvernements ont eu recours

a

un con- trole direct des importations de produits non essentials et

a

une politique de deficit systematique pour attenuer les effets les plus graves de la recession mon- diale. Toutefois, ces politiques, en creant de nouvelles liquidites

a

un moment ou les ressources reelles mises

a

la disposition de l 1economie etaient faibles, ont dans l1ensemble accentue les tensions inflationnistes.

Les perspectives de croissance des pa,ys en developpement non producteurs de petrole, en particulier de ceux qui sont situes en Afrique, se sont assombries. Les revenus reels par habitant ont probahlement peu augments et ont peut-etre m&ie baisse en 1975 dans lea pa,ys

a

fa.ible revenu malgre une amelioration de la production agri- cole consecutive au retour

a

une pluviosite normal.a dans la plupart des pays touches par la secheresse. On ne s•attend pas qu1ils au,;menteront sensiblement pendant le reste de la decennie,

a

moins d1une assistance special.a. Le taux de croissance reel de certains pa,ys en developpement non producteurs de petrole

a

revenu moyen et

a

revenu el eve a ete posi tif au cours de la ml!me periode, surtout parce qu1 ils ont pu emprunter de grosses sommes

a

l 1etranger aux conditions normales du marche ou avoir acces

a

des fonds d1 aide speciale.

Les principaux evenements economiques des dernieres annees ont fait ressortir les differences croissantes qui existent entre les pa,ys en developpement. Avant 1974, certains avaient ete attires sur les marches en expansion des pays industrials et avec l 1appui de gros apports de capitaux ils avaient connu des taux eleves de croissance.

Ces pa,ys sont ceux qui ont le plus beneficie de la haute conjoncture de 1972-1974.

Par contre, les pa,ys les moins developpes, soit la moitie du tiers monde, n1en ont pae:

profits. Aucun pa,ys n'a ete epargne par !'inflation qui en a results puis par la recession : les pa,ys

a.

revenu moyen et

a

revenu eleve ont besoin maintenant de re-- orienter leurs structures economiques pour tenir compte du rencherissement des importations tandis que les pa,ys les mains developpes - ceux qui sont exposes aux catastrophes et qui parviennent tout juste a subsister - ont des problemes tres speciaux. Ila sont caracterises par des structures d1exportation defavorahles qui limitent etroitement lea ajustements qu1ils peuvent apporter aux deficits de leur balance des paiements et ils sont fortement tributaires, pour leur developpement, d1un financement exterieur accords A des conditions favorables. Toute penurie de prodnits d1importation essentials mettrait non seulement leur developpement mais aussi le niveau de vie deja tree bas de leur population.

(14)

11. LA RECHERCHE D'UN NOUVEL ORDRE ECONOMlQUE INTERNATIONAL Lea principaui evenements economiques des deui dernierea annees ont condu.i t

a

la revision la plus profonde des relations economiques et financieres internationa- les jamais effectuee depuis la deu:xieme guerre mondiale.

Des discussions sur la restructuration de l'ordre economique international avaient certes ete engagees au moins depuia l'effondrement du aysteme de Bratton Woods en aoat 1971, mais elles n'ont pas serieusement commence avant le dernier trimestre de 1973. La hausse du prix du petrole, qui illustre de fa9on apectacu- laire lee inequites de l'ordre ancien et a conduit

a

un deplacement de la puissance economique, en a marque le veritable debut. Depuis lore, la reforms a ete examinee par de nombreuses instances mondiales dont l'Assemblee generals de l'Organisation des Nations Unies1 la FAO, l'ONUDI1 la CNUCED, le FMI et le Groupe de la Banque mondiale.

Le premier souci de la communaute internationals etait la situation financiere catastrophique des pays en developpement, notamment des plus pauvres d'entre eux.

Ce souci a abouti, entre autres choses,

a

la creation de l'Operation d'urgence des Nations Unies pour assurer la distribution de ressources aux pays lee plus touohes et du mecanisme petrolier du FMI pour aider ceui qui connaissaient de graves pro- blames de balance des paiements. son deuxieme souci a ete de reevaluer le flui de l'aide au developpement

a

long terme vers lee pays en developpement. On reconnatt de plus en plus que lee anciens courants d'assistance etaient insuffisants pour permettre un developpement notable, sauf dans quelques pa;ys, que la repartition de l'aide ne correspondait aux besoins reels et que lee modalites et conditions de cette aide etaient trop rigoureuses. Le troisieme ,souci de la communaute interna- tionals concernait l'evolution des relations entre pa;ys developpes et pays en

developpement et la necessite urgente, pour les pa;ys en developpement, de beneficier d'un traitement equitable dans le commerce international. Le point culminant de cette entreprise a ete la septieme session extraordinaire de l'Assemblee generals de l'Organisation des Nations Unies, qui a eu lieu du 1er au 16 septembre 1975. Il est maintenant possible de voir lee grandee lignes du consensus qui e'en est degage.

Aide pour cas d1urgence]}

Tout en reconnaissant que des mesures

a

long terme s 'imposent pour promouvoir la capacite des pays lee plus gravement touches par la crise economique actuelle de produire et de gagner davantage1 la communaute internationale a estime qu'une de see tlches lee plus pressantes en 1974 et 1975 etait de fournir des aecours d'ur- gence.

]/ Principales sources: a) Operation d'urgence des Nations _U~ies: Rapport du Secretaire feneral (A/10201); b) IMF Survey, vol. 3, n• 12 (17 JUin 1974), vol. 3, n• 17 2 septembre 1974); vol. 4, n• 7 (14 avril 1975) et vol. 41

n•

12

(23 ju.in 1975).

(15)

Dans ea re~olution 3202(s-v1) adoptee le 1er mai 1974 1 l'Assemblee generals a pr1e le Secretaire general decreer une Operation d'urgence des Nations Uniee pour fournir des secours aux pa,ys lee plus touches. La premiere evaluation du 2 aoftt 1974

qui

a pennis d'identifier 32 pays dans ce cas, dont 21 en Afrique, illustrait bien la gravite de la situation. En decembre 1974 et en mai 1975, dix pa,ys ont ete ajoutes

a

la lists, qui des lore en comprenait 42 au total, dont 27 en Afrique.

Les pays en question ont ete identifies par un groups technique interinstitu- tions, compose de representante de la Banque mondiale1 du FMI 1 de la FAO, de la CNUCED et du PNUD, eur la base dee cri teree suivants : pays dont le deficit projete de la balance des paiements pour 1974 et 1975 correspondait

a

5 p. 100 au moins de leurs importations projetees pour chacune de ces a.nnees1 et pays dont le PNB par habitant etait inferieur

a

400 dollars des Etats-Unis en 1971.

D'apres les estimations preliminaires 1 le deficit financier total dee 25 pays identifies

a

l'origine comme etant lee plus gravement touches devait se chiffrer

a

212 milliards de dollars des Etats-Unis en 1974. Etant donne la deterioration des tennes de l'echange et la recession prolongee dans lee pays de 1'0CDE1 ce chif- fre estimatif a ete porte

a

217 milliards de dollars des Etats-Unis. La situation a empire en 1975. Les estimations revisees situent le deficit financier

a

316 mil- liards de dollars des Etats-Unis pour les 25 pa_ys identifies

a

l'origine et

a

4,4

milliards de dollars des Etats-Unis pour !'ensemble des 42 pays lee plus touches.

L'Operation d'urgence avait essentiellement pour objet d'assurer une mobilisa- tion coordonnee de 11 a$.sistance specials au pres de tout es lee sources possibles.

Depuis sa creation, le montant total des engagements souscrits au titre de !'assis- tance d'urgence se chiffre

a

quelque 5 milliards de dollars des Etats-Unis;

a

la

fin de juin 1975 1 les decaissements effectifs representaient la moitie environ de ce montant. Cette assistance a ete fournie sous les formes suivantes: dons incon- ditionnels1 pr~ts

a

des conditions de faveur 1 allegement de la dette1 versements en especes, aide generale aux programmes et livraisons de produits essentiels dont vivres1 engrais et combustibles. Lee plus gros apports (si l'on se fonde sur les engagements souscrits) emanent notamment des pays de l'OPEP (environ

3,5

milliards de dollars des Etats-Unis sous forme d'aide bilaterale et multilaterale), des Etats-Unis (environ 925 millions de dollars des Etats-Unis), et de la Communaute economique europeenne (625 millions de dollars des Etats-Unis). Les contributions effectivement versees au Compte special du Secretaire general pour financer lee importations de produits essentials se chiffraient

a

environ 270 millions de dollars des Etats-Unis en juin 1975.

L'Operation d'urgence des Nations Unies n'a permis de faire face

qu'a

une

partie des besoins des pa,ys lee plus touches. Une assistance supplementaire a egalement ete fournie dans le cadre dU mecanisme petrolier du FMI tant en 1974 qu'en 1975. Ce mecanisme a ete cree le 13 juin 1975 aux fins expresses d'aider lee pays membree du FMI

a

amortir l'effet de la hausee des prix du petrole et des produits petroliers sur leur balance des paiements. Le mecanisme a commence

a

fonctionner le 22 aont 1974 apres l'annonce des arrangements financiers conclus avec sept pr~teurs. Le montant total des tirages en 1974 s'est eleve

a

2,5 mil- liards de DTS dont 650 millions destines aux pays lee plus touches.

(16)

Canme il demeura.i t neceeeaire de fournir une assistance d 'urgence aux p113s qui avaient des problemee de balance des paiemente par suite de la haueee dee prix du petrole

1 le

FMI

a decide, le

4

avril

1975

1 de proroger eon mecanisme petrolier pour une deurieme annee. Le

10

juin1 i1 a annonce que dee arrangements financiers

avaient ete conclus avec

11

pr3teurs1 ce qui pemettait d1effectuer dee tirages.

Le

7

aodt

1 il a decide decreer un canpte de bonification dee inter8ts pour aider, par le biais d1une reduction des tawc d1inter3t1 lee pays lea plus touches qui

voulaient utilieer le mecanisme

a

faire face aux depenees y relatives. Au

15

octobre le montant total dee tiragee operes par

19

p113e membres aupree

dll

mecanisme se

chiffrait

a 1

milliard

560

millions de

DTS.

Bien que les taux d1inter3t eur l'encoure dee tirages aupree du mecanieme petrolier soient d'environ

7,75

p.

100

1 ce· qui ne peut en aucun cas Otre coneidere canme avantagewc, le meca.nisme a certainement penais de repondre

a

un beeoin precis en fourniseant une aeeietance rapide pour attenuer lea problemee de balance dee paiemente. L'un dee principawc inconveniente de l'Operation d'urgence dee Nations Unies a ete le decalage plus ou moins long entre lee engagements aouecrits et lea decaissements effectifs operee par la plupart dee gouvernemente et des institutions autree que le

FMI,

Aide au developpement

a

long terme

§/

L'organieation de l'aide d'urgence en

1974

et

1975

a provieoirement pria le pas eur lee besoine

a

long terme dans lee danainee de l 'aide au developpement. Elle n'a toutefois pas interranpu lea diecuseione concernant le volume reel de l'aide

a

long terme, sa repartition et lee modalitee de son tranefert.

De

1963 a 1973

1 l'aide publique au developpement (APD) fournie par lee p113a membres

dll

Canite d'aide au developpement (CAD) de l'OCDE awe pays en developpement et aux institutions multilateralee eat paseee de

5

milliards

772

millions

a 9

mil- liards

408

millions de dollars des Etate..Unis

;J/.

Toutefois1 lorsqu'on precede

aux

ajustemente neceseaires pour tenir canpte de l'inflation et des realignements monetaires1 on constate que cette aide a diminue de

7

p.

100

en valeur reelle pen-

dant la periode consideree1 le gros de cette diminution s•etant produit en

1973.

En pourcentage du P1'IB des p113s du CAD1 elle est tanbee de

0

1

51 P• 100

en

1963

a

0

1

30

P•

100

en

1973.

§/

Principales sources I

a)

Coo eration our le develo enient: Examen 1 (Paris, Organisation de oooperation et de developpement econaniquee

1974;

b) L'aide exterieure et lee beeoins du developpement (E/Ac.54/1.Bo~j c) Robert S. McN81Dara1 Allocution prononcee devant le Conseil des gouverneurs ~Washington, Banque internationale pour la reconstruction et le developpement,

1975).

;J/

Le montant iotal des transferts nets aux pays en developpement au titre du canpte de la dette exterieure publique est passe de

6

milliards

831

millions

a

12

milliards

738

millions de dollars des Etats..Unis entre

1967

et

1973

(voir le rapport annual de la Banque internationale pour la reconstruction et le develcp- pement, Washington,

1975

1 tableau

8).

(17)

Tableau B-1 Apports nets de ressources des pa.ya du CAD aux pays en developpement

et aux

institutions multilaterales1

1963-1973

(en millions de dollars des Etats-Unis)

1963

Montant net de l' aide publique

au developpement - -

5 772

1

4

- en dollars constants

de

1970 !Y -

- en pourcentage du PNB Montant net des autres apports

publics

- 6 847,4 0,51 243,2

1967 6 511,6 7 067,5 0,42 518,5

1971

1

776,o 7 253, 7

0,35 1 277,9

1972 8 671,5 7 361

I

2 0,34 1 581 ,5

1973 9 408,0 6 280,4 0,30 2 587,0

Montant net des apport s .. ; ..._; _ h /

de capi taux pri ves -

2 556, 7 4 381, 1 8 983,4~ 9 654, 7~ 12 433,efo

Montant net des apports totaux

8 572

1

3 11 451

1

4 18 037

1

~19 907,i)/24 429,o£!

en dollars constants de

1970 !Y -

- en pourcentage du. PNB

- 10 168,812 597,816 936,3

0,76 0,73 0,81 17 176,7

0,78 17 179,3 0,79

Source : de cooperation

1 a. 11.

Coo · our le develo ement : Examen 1 (Paris1 Organisation et e deve oppement economiques1

1974,

annexe statistique1 tableaux

w

El

Y compris les dons des organismes benevoles prives.

Canpte tenu de l'effet des changements de parite.

Le montant net total des apports de ressources des pays du CAD, y compris les apports prives et d'autres apports publics, est passe de 6 milliards

572

millions de dollars des Etats-Unis en

1963 a 24

milliards

429

millions de dollars des

Etats-Unis en

1973

1 soit une augmentation de

69

p.

100

en valeur reelle. Le montant total des apports exprime en pourcentage du PNB des pays donateurs est reste sta- tionnaire pendant cette periode1 oscillant entre

0

1

71

p.

100

en

1966

et

0

1

81

p.

100

en

1971.

Ces chiffres ne comprennent pas les pr@ts en Euro-dollars emanant des pays du CAD ou consentis par leur intermediaire, dont le montant etait estime

a 10

mil- liards de dollars des Etats-Unis en

1973.

Les ressources totales fournies au tiers monde en

1973

etaient done de l'ordre de

34

milliards des Etats-Unis1 soit beaucoup plus de

1

p.

100

du PNB des pays membres du CAD. La realisation de cet objectif a des incidences limitees sur les pays en developpement etant donne qu'une part importante de ces ressources n'est pas fournie

a

des conditions de faveur. C'est pour cette raison que lea discussions recentes ont porte essentiellement sur l'objectif de

0

1

7

p.

100

du PNB pour l'aide publique au developpement, objectif qu'on est encore loin d'atteindre.

(18)

On ne diapoae paa de donneea comparablea aur lea apporta fiDaDoiera dee pa.ya

a

economie planifiea. Toutefoia, on eatime que lea engagement ■ d'aide bilaterale de cea pa.ya sont pasaea de

1,3

milliard de dollar• des Etata-Unia en

1970 a 2,4

Jllil- liarda en

1973.

Lea decaieaemente ont ete inferieurs aux engagement• oorreapondanta.

On estime que l 'apport net de reasourcea dea pa;ya de l 10PEP

a

d I autrea p ~ en d.eveloppement a augmente et est paaae, aux prix courante, de

650

millions de dollars dee Etate-Unie en

1970 a 1

milliard

350

millions en

1973

et

a 4

milliarde

750

millions en

1974.

Le montant net de l'aide publique au developpement eat eetime

a 380

millions de dollars dee Etats--Unia en

1970, a 530

millions en

1973

et

a 2

mil- liards

540

millions en

1974,

ce dernier chiffre repreeentant

1,8

p.

100

du PllB en

1974.

Un signe encourageant dane le domaine de ! 'assistance a ete l 'as1oupli11ement dee conditions de l'APD fournie par lee pa,ye du CAD. En

1973

1 l'aide de

13

dea

17

pa_ye membree du CAD depaseait l'objectif de

84

p.

100

fixe pour l'el"8ent de libe- rali te; l 'aide globale des pa,ya du CAD a ete conaentie

a

des condition■ dont la moyenne reepectait l'objectif dee

87

p.

100

pendant cette annee. Toutefoia1 etant

donne que la proportion d' APD dana lee apporte nets totaux a diminue oonaitierablement de

1963 a 1973

1 les conditions auxquelles !'ensemble des apporte a ete fourni se sont durciee et le service de la dette des pa,y ■ en developpement e•eat alourdi en oonsequence.

La repartition de l 'aide au developpement reete ei:tr1mement inegale eu egard aux beeoine. L'aide bilateral• des p&3s developpes

a

economie de marohe est des- tine• generalement aux pa,ye en developpement

a

revenue moyen et eleve plut&t qu1au groupe de pa,ye

a

faible revenu dont la majori te ee trouve en Afrique. Bien que l'aide multilaterale eoit repartie plus rationnellement eu egard aux beeoine1 le tableau

B-2

montre que les

23

pa.ye dont le revenu par habitant etai t inferieur

a

100

dollars dee Etate-Unie en

1971

et qui regroupaient

45,6

p.

100

de la population du tiers monde1 n•ont re911 que 241

2

p.

100

du montant total de l'APD. En revanche1

lee

27

pa,ye dont le revenu par habitant ee eitue entre

100

et

199

dollars dee Etate-Unie ont regu

26

19 p.

100

du montant total de cette aide et lee

35

pa_ys dont le revenu par habitant ee eitue entre

200

et

399

dollars dee Etate-Unie en ont re911 3218 p. 1001 pourcentagea plus eleves que ne le justifiait la part de cea deux groupes de Pa.YB dans la population totale dee pa,ye en developpement. Les pays pau- vrae tree pauples na ra9oivant pas autant d'aida eu egard

a

laura beaoine que lee pa,ye plus petite at plus riches.

La conjoncture economique actuelle a ajoute un element temporaire aux beaoine en capitaux etrangere dee pa,ye en developpement outre lee capitaux exterieure qui viennent tradi tionnellement completer leur epargne interieure. Compte tenu de

!'evolution dea conditions economiquee1 la Banque mondiale a calcule1 d'une part, lee taux de croieeance par habitant que pourraient a'j;teindre lea pa.re en develop- pement non producteure de petrole pour le reete des anneee

70

eur la base d'apporte reguliere d'aide au developpement en valeur reelle et, d'autre part, le montant total dee reeeourcee additionnellea qui seraient neceasairea pour atteindre lea objectifa de la dewcieme Decennie du developpement. Lee resultata de oea oalculs eont donnee au tableau

B-3.

(19)

Nanbre Population

Groupe de pays beneficiaires

!Y

de pa,ye en 1971 Bilateraux Mul tilateraux Totau.x 1 •

2.

3.

4.

5.

Pa,ys

a.

PNB par habitant infe- rieur

a

100 dollars dee

Etats-Unis 23 45,6 22,6 35,2 24,2

Paye

a.

PNB par habitant ee situant entre 100 et 199

26,6

dollars des Etats-Unis 27 23,4 29,2 26,9

Pa_ys

a

PNB par habitant ea situant entre 200 et 399

13,8

dollars des Etats-Unis 35 34,0 23,7 32,8

Pa,ys

a

PNB par habitant B8 situant entre 400 et 799

dollars des Etats-Unis 22 13,4 6, 1 810 6,3

Pa,ys

a

PNB par habitant

egal

OU .

superieur

a Boo

dollars des

Etats-Unis 23 3,7 10, 7 3,9 9,9

Ensemble des pays et regions en

devel oppement 130 100,0 100,0 100,0 100,0

Source 1 "L'aide exterieure et lee besoins du develo ement11 Conseil economique et social de l 'ONU, document E AC.54 L.8o, tableaux 1 et 2.

!Y

Les pays et territoires sont groupes en fonction de leur PNB par habitant en 1971.

H

~

~

(20)

a.nnuelle

1969-1973 1974 1975 Cu I ! / Ca.a II '!JI

Ta.we de oroiesance

Pa.ye a f;aible revenuJ" - 0,5 -0,5 -0,7 1,2 3,2

Pa.ya a revenu moyen o 4,5 3,9 -1,2 2,8 3,8

Apporte de ca.pita.ux (en millions de dollars des Etats--Unis)

Ca.pita.ux publics nets 1,9 15,0 19,8 24,0 35,2

Capi taux pri we - 7,5 19,4 22,9 25,4 26,5

Tota.l 15,4 34,4 42,7 49,4 61, 7

Aide publique au developpement

En pourcentage du PN1l du pa.ye dona.teur

0CDE - 0,34 0,33 0,32 0,29 0

1

48y

0PEP o,oo 1,41 2,57 1,56 1,56

Source

I

Robert S. MoNamara.

1

Allooution prononoee devant le Conaeil des gouverneura., (Washington, Banque internationale pour la reoonatr11ction et le developpement, 1975)

1

pp. 5 et 6.

!/ Les chiffres dU Ca& I reposent sur l'bypoth~se d'une forte progr-eeeion des a.pports de oapita.ux en va.- leur nomina.le de 1975 a 1980 et d'u.ne progr-ession nulle en va.leur reelle. Ila auppoaent en outre que las pa.ya industrialises eortiront aaeez rapidement de la recession actuelle.

'!:/ Lee ohiffres du Cae II repreeentent une eetima.tion dea ca.pita.ux a.dditi0111:1els dont lee pa;ye

en

develop- pement importa.teurs de petrols au.ra.ient besoin pour qua la. oroissance

de

leur revenu corresponds aux objectifs de la deuxH1111e Decennie du developp8111ent

1 du

moins pour lea amieea reetantes.

rd Les pa.ye en developpement a revenu fa.ible oomptqt

au

total 1 milliard d

1

ha.bita.nts et leurs homologues A revenu moyen de 725 millions. Les

statietique ■

utilidea ne tiemient

pa.a

oompte des pa.ya

qui

ne sont pa.a membres de la. Banque mondiale.

s/ Pour que l 'a.ide publique au developpement a.tteigne en moyenne 0,4 p. 100 du PNB sur lea oinq &Zl.lleea 1976-1980, il faudra.it qua aonmontant en 1980 en represente 0,70 p. 100.

H

~

\.J1

(21)

Si l'on part de l'hypotheee que lee apporte de capitaux resteraient inchanges en valeur reelle1 (Cas I du tableau B-3)1 le PIB par habitant des pays a faible revenu augmenterait de 112 p. 100 par an pour le reste dee annees 701 tandie que celui dee pa,ye a revenu moyen devrait crottre de 2,8 p. 100. Pour que lee deux groupes de pays atteignent leurs objectifs en ce qui concerne le revenu par habitant pendant la deuxieme Decennie du developpement (Cas II du tableau B-3), il faudrait que lea apporte nets de capitaux publics se chiffrent

a

3215 milliards par an de 1976 a 198o, et non pas a 24 milliards de dollars des Etate-Unie (Cas I). La difference devra 3tre fournie eseentiellement sous forme d'aide

a

des conditions avantageueee car lee pays en developpement ne peuvent pas emprunter des sommes suffieantes sur lee marches des capitaux privee en raison des limites de leur capacite d'endettement.

Pour essayer d'e,ccrottre lee apports de reeeourcee destines aux pays

a

revenue faible et moyen dans•des conditions plus favorables, le Comite du d.eveloppement de la Banque mondiale

ei

le FMI, a l'issue d'une reunion qui e1eet tenue lee 12 et 13 juin 1975, ont dedide

a

l'unanimite decreer un "troieieme guichet"

a

la Banque, a partir du 1er juillet 1975. C'etait la l'aboutiesement de pres de deux ans de discussions. Bien qu'il eoit expreesement con9u pour que les pa_ye de niveau moyen dont lee revenue par habitant se situent entre 200 et 375 dollars des Etats-Unis re9oivent une aide dans des conditions intermediaires entre callee de la Banque et celles de l'IDA, lea pays lea plus pauvres en profiteront egalement sous la forme d'une augmentation des ressources de l'IDA qui leur seront expressement des- tinees. Dans la pi'atique1 le "troisieme guichet" permet d'accorder une bonification d'intergt de 4 p. 100 sur les pr@ts que la Banque mondiale consent aces pays.

Jusqu'a present, neuf pays industrialises et exportateurs de petrole ee sont engages a verser des fonds suffisants pour subventionner une fraction (500 millions de dol- lars) des pr@ts du "troisieme guichet"

W•

Les sixieme et se ti9me sessions extraordinaires de l'Assemblee generale des Nations Unies 11

Une session extraordinaire de l'Assemblee generale consacree aux problemes economiques a ete proposee pour la premiere fois a la quatrieme Conference des

W

Ip Survey, Vol, 4 N° 12 (23 juin 1975) et vol, 4, N° 15 (11 aont 1975),

Jj/

Principales sources: a) resolutions 3201(s-VI) et 3202(S-VI), de

l 1Assemblee generale, "Declaration et Programme d1action concernant l 'instauration d'un nouvel ordre economique international"; b) resolution 3362($-VII) de 11 Assemblee generale eur le developpement et la cooperation economique internationale; c) "Expo- se de la position du Groupe des 77" LA/10003/Add,1 (Premiere partie), annexe

f};

d) "Developpement et cooperation economique internationale: expose de la position de la Communaute economique europeenne et de ses Etats membres" (A/AC,176/2); et e) "Developpement et cooperation economique internationale : document de travail officieux soumis par lea Etats-Unis d1Amerique aux fins de negociation" (Comite ad hoc de la septieme session extraordinaire, point 7 de l'ordre du jour, document de travail N° 10 et Corr, 1),

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