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Géographie Économie Société: Article pp.5-10 of Vol.13 n°1 (2011)

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GÏOGRAPHIE ÏCONOMIE SOCIÏTÏ GÏOGRAPHIE ÏCONOMIE SOCIÏTÏ

(ÊPHSBQIJF­DPOPNJF4PDJÊUÊ

doi :10.3166/ges.13.5-10 © 2010 Lavoisier, Paris. Tous droits réservés.

Introduction

Repenser la ville 3FUIJOLJOHUIF$JUZ

Lise Bourdeau-Lepage

6.3&OWJSPOOFNFOU7JMMF4PDJÊUÊ SVF$IFWSFVM-:0/$FEFY

« Les jardins cachottiers de la ville charnelle emmitouflèrent mon corps brisé.

Ils étaient adorables, accueillants et paisibles tous trempés d’ombres bleues et ventilés suavement d’haleines capiteuses de miel et de jasmin… »

Filippo Tommaso Marinetti, La ville charnelle

Au cours de ces dernières années, la ville s’est vue ornée de nombreux qualificatifs qui sont autant de preuves du foisonnement actuel de la pensée urbaine et urbanistique mais aussi de l’intérêt des chercheurs et de la société pour l’objet qui constitue leur principal lieu de vie : la ville.

Rehaussée de l’adjectif GFSUJMF lorsqu’on s’intéresse à la place de la nature et du vivant (DG l’exposition « La ville fertile, vers une nature urbaine » de la Cité de l’architecture et du patrimoine au Palais de Chaillot), la ville devient EVSBCMF ou ÊDPMPHJRVF si l’on se positionne dans une optique de développement durable. Il est vrai que la nature et la ville sont les objets parfois opposés et inconciliables du désir de l’homme (Cantillon, 1755 ; Rousseau, 1763 ; Munford, 1964). Depuis des années, le conflit ville-nature est

*Adresse email : lblepage@gmail.com

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permanent et revient sans cesse sous de nouvelles formes. Il se manifeste notamment dans l’opposition entre d’un côté l’intérêt de l’individu dont le rêve urbain est un pavillon avec jardin et de l’autre côté l’objectif de la société qui souhaite limiter les effets néfastes de l’étalement urbain. Actuellement apparaît une nouvelle démarche, qui cherche à récon- cilier ville et nature dans une harmonie originale. L’espace urbain est alors repensé en intégrant nature et vivant. Avec la quête d’une nature urbaine s’ouvre la possibilité d’une nouvelle voie de développement urbain.

Aujourd’hui, la ville doit être réhabilitée comme un lieu de plaisir de l’homme, comme le lieu de son bien-être et de son épanouissement. Elle doit être EPVDF (Bailly &

Bourdeau-Lepage, 2011), BJNBCMF (Michelin, 2008 ; Théry, 2010), tout simplement plus humaine et plus apte à assurer le bonheur des hommes qui l’habitent. 0VWFSUF, elle permet l’échange et la diversité. Mais la ville devient parfois un enfer que l’on fuit, à Mexico, à Bombay… ou même à Paris. Paroxysme de la mobilité dans un monde globalisé, la ville devient NPEVMBCMF. Elle doit pouvoir s’adapter aux besoins de ses habitants en fonction des saisons et des événements comme le propose l’équipe d’architectes suédois Jagneflat Miltonn. Elle peut être également WFSUVFVTF JOUFMMJHFOUF TNBSU comme à Malaga ou Gênes où certaines initiatives sont menées pour réduire les émissions de CO2 et augmen- ter l’utilisation d’énergies renouvelables. La ville est ÊUBMÊF, ÊDMBUÊF, ÊQBSQJMMÊF, ÊNJFU UÊF, EFOTF, DPNQBDUF, NVMUJQPMBJSFNPOPDFOUSJRVF lorsque des chercheurs comme Bochet (2004), Berger (2004), Bauer & Roux (1976), Nancy (1999), Charmes (2011), Bourdeau- Lepage & Huriot (2005) s’intéressent à ses formes. Ainsi, elle s’étale ou se densifie.

Mais cette profusion de termes pour qualifier la ville, et cette variété de thématiques pour l’analyser ne doivent pas nous faire oublier que la ville d’aujourd’hui est le résultat d’un processus d’évolution de la société dans son ensemble induit par : J les changements économiques (notamment tertiarisation et globalisation) rendus possibles par les progrès techniques (Internet, transport grande vitesse, etc.), JJ les modifications du mode de vie (la réalisation du rêve du pavillon avec jardin, pour certaines catégories de la population, grâce à l’expansion de l’automobile), l’exode rural ou encore, JJJ les phénomènes démo- graphiques spécifiques comme la diminution de la taille des familles, l’augmentation du nombre de familles monoparentales et le vieillissement de la population. La ville actuelle résulte également des politiques publiques conduites comme celle des grands ensembles dans les années 50-80 en France. Elle génère un certain nombre de maux environne- mentaux et sociaux : artificialisation des sols, pollution, congestion, ségrégation urbaine, exclusion, promiscuité, anonymat… Elle peut être un lieu de la contestation sociale dont l’expression peut aller de la marche ou du campement paisible (comme aujourd’hui à la 1VFSUBEFM4PM) aux conflits armés entre populations locales (jeunes) et forces de l’ordre (comme ceux actuels de Corbeil-Essonne), en passant par les émeutes (par exemple, celles de 2005 en Île-de-France).

La ville sécrète ses détracteurs et ses défenseurs. Ainsi, pour certains, elle est le lieu de cristallisation des éléments non durables du développement actuel : jø-JFVYEFDPODFOUSBUJPO EFTSJDIFTTFTNBUÊSJFMMFTFMMFTQPODUJPOOFOUÆCSBTSBDDPVSDJTMFTSFTTPVSDFTOPOSFOPVWF MBCMFT EF MB QMBOÍUF QPVSBQSÍT MFT BWPJS NÊUBCPMJTÊFT MFT SFKFUFS TPVT GPSNF EF SFCVUT

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Mais pourquoi tant d’animosité ? La ville n’est-elle pas le lieu de la création, de l’innovation et de la production de richesse ? Ne la pare-t-on pas de nos jours du qualificatif de DSÊBUJWF ou JOOPWBOUF ? Ne possède-t-elle pas certains ingrédients pour penser de manière durable son développement, en particulier lorsqu’elle constitue une métropole globale ? En ne rete- nant de manière excessive que les maux (dont on pourrait discuter) de la ville, ne passe-t-on pas à côté d’un certain nombre d’éléments qui font et sont la raison d’être de « la ville » ? La très longue histoire des villes, nous a appris que la ville est née de l’instinct grégaire qui pousse les hommes à se regrouper pour agir ensemble et bénéficier des synergies ainsi créées (Bairoch, 1985). La ville est ainsi l’expression spatiale de l’assouvissement d’un besoin fondamental de l’homme, celui de vivre en communauté pour interagir avec son prochain. « C’est le désir de l’homme pour l’homme, le plaisir de communiquer […] qui a commandé cette agrégation » (Chaunu, 1992, 7). La ville naît de la satisfaction de ce besoin de l’homme. Elle est le lieu d’échange par excellence : échange de biens, de connaissances, d’idées, de sentiments affectifs… Manifestation de la naissance des civilisations, le nom d’une ville suffit bien souvent à lui seul pour faire référence à une période de l’histoire humaine : Évoquer la ville de Rome fait aussitôt penser à l’Empire romain et à tous les événements qui lui sont liés.

Il semble que le moment soit venu de dépasser le débat simpliste et stérile autour des bienfaits et méfaits de la ville, et de « repenser la ville », dans le contexte actuel d’une globalisation politique et économique, du HMPCBMDIBOHF, d’une urbanisation croissante et généralisée, de la diffusion des nouvelles technologies de l’information et de la commu- nication. Nous sommes face à plusieurs défis : limiter les effets négatifs de l’étalement et du mitage des terres agricoles induits par le rêve du pavillon avec jardin, réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, éviter la fermeture de la ville (pour des raisons sécuritaires), préserver des espaces de sociabilité, assurer le bien-être des individus en ville, comprendre les nouvelles représentations de la ville, offrir à l’ensemble de la population une bonne accessibilité aux services urbains (écoles, hôpitaux, réseau de transport etc.), lutter contre la ségrégation urbaine et plus particuliè- rement contre la montée des inégalités socio-spatiales comme en Île-de-France (DG. par exemple Bourdeau-Lepage & Tovar, 2011), inégalités qui conduisent certains territoires à être exclus de l’amélioration des niveaux de bien-être et à être considérés comme des espaces de relégation…

Ce numéro propose des éléments de réflexion sur les questions majeures que pose la ville d’aujourd’hui. Il offre quatre éclairages très différents pour « repenser la ville » aujourd’hui. Un premier nous rappelle que la ville est aussi le théâtre de guerres et que son analyse permet de mieux saisir les enjeux et les recompositions du territoire, de l’autorité et des droits qui se jouent à l’échelle globale et rend visible les limites de la supériorité de

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la puissance militaire. Un second revient sur une question en débat actuellement, celle de la difficile conciliation entre la satisfaction du désir de nature de l’homme et ses consé- quences environnementales. Un troisième nous invite à penser la biodiversité en ville, sujet relativement complexe et controversé. Un quatrième explore la question de la mixité sociale dans les grands ensembles au cours des 30 dernières années, offrant un point de vue sur la politique d’attribution des logements, les processus de transformation socio- spatiale et les opérations de rénovation urbaine. Par conséquent, ce numéro mobilise des chercheurs venus d’horizons disciplinaires différents : sociologie, économie, géographie, démographie. Il est complété par une interview de Roland Castro, initiateur du remode- lage urbain et des grands ensembles. Architecte, il nous invite à repenser la ville comme un lieu de beauté, mais aussi à recréer de la ville en transformant l’existant.

L’essai de Saskia Sassen, replace la ville dans un monde globalisé où les guerres asy- métriques émergent. Il souligne que la ville n’est pas toujours un lieu paisible, capable, par le commerce, l’action civique, la DJWJUBT, de combattre des puissances militairement supérieures. Il nous rappelle que même si l’histoire nous a appris qu’une des premières fonctions de la ville était celle de défense, la ville peut aussi devenir le lieu de nouveaux types de conflits, celui des guerres asymétriques. À travers, l’exemple de Gaza et des attentats qui ont lieu, Sassen nous convie à penser la ville comme un lieu de cristallisation de conflits ou de tension entre deux forces opposées : un État moderne et l’Autorité pales- tinienne. Elle nous montre qu’une ville peut être également utilisée pour combattre des États-Nation en menaçant et atteignant des individus (touristes) se trouvant à l’extérieur de leur territoire national. L’exemple de Mumbai est particulièrement emblématique de ce phénomène d’un monde globalisé où les attentats n’ont plus lieu au cœur des territoires nationaux mais en dehors, dans des villes où les gouvernements ne peuvent pas assurer la sécurité de leurs citoyens expatriés ou en déplacement. La ville devient alors le lieu où une puissance militaire supérieure peut trouver ses limites.

L’article d’Antoine Bailly et Lise Bourdeau-Lepage explore la contradiction apparente entre la satisfaction du désir de nature des individus et ses conséquences environnemen- tales. Il souligne l’existence d’un paradoxe micro-macro trop souvent ignoré. Il présente ainsi un des phénomènes spatiaux les plus importants depuis l’après-guerre, l’étalement urbain et ses différentes configurations (périrubanisation, rurbanisation…) mais aussi le processus d’urbanisation généralisée qui touche la France. Il revient également sur le débat entre les tenants de la ville dense et ceux de la ville étalée. Il propose quelques pistes de réflexion en matière d’aménagement urbain, rappelle que la localisation des personnes ne peut être pensée indépendamment de la localisation des entreprises, que la consommation d’espaces ruraux n’est pas seulement le fait des individus et surtout que toute politique d’aménagement doit être pensée de manière globale.

L’article de Paul Arnould, Yves-François Le Lay, Clément Dodane et Inès Méliani nous invite à un parcours initiatique original sur la biodiversité et la nature en ville. Il renouvelle la pensée sur ce sujet en proposant une lecture de la géographie du vivant au prisme de l’improbable mais également en montrant que la biodiversité est un surprenant

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réservoir de nature dans ses contradictions entre espèces désirées et rejetées. Il s’intéresse aussi aux pratiques de gestion de la biodiversité en ville, notamment à travers le cas lyonnais, et révèle les tensions et manipulations dont elles sont l’objet. Il rappelle que la question de la nature en ville et de la biodiversité ne peut être pensée isolément, la ques- tion des échelles étant essentielle. La réflexion sur la nature en ville doit donc intégrer l’écologique, l’économique, le politique, le social, le psychologique et le technique pour repenser sa gestion.

Le papier de Bénédicte Gérard s’intéresse à l’épineuse question de la mixité sociale dans les grands ensembles et à l’impact des mesures de politiques publiques menées. À travers le cas strasbourgeois de dix grands ensembles d’habitations, il aborde sur le long terme le thème de la mixité sociale, de manière rétrospective et prospective. Il met en évidence une diminution de la mixité sociale et une aggravation de la ségrégation spa- tiale accompagnées d’une spécialisation d’une partie de certains grands ensembles dans l’accueil des plus pauvres. Au-delà des faits stylisés, l’article établit un lien entre la per- sistance de la mixité sociale et la multiplicité des statuts des logements. Il offre ainsi une voie intéressante à suivre pour repenser la mixité dans ces parties de la ville, notamment en affectant les logements à des ménages variés lors des opérations de rénovation urbaine.

Cependant, l’auteur s’inquiète du traitement qui sera fait aux plus pauvres dans ces opéra- tions et souligne le risque de spécialisation accrue du territoire urbain, en particulier dans l’accueil des plus pauvres.

Ces contributions de recherche reflètent bien les préoccupations de la société tout entière, en quête d’une ville meilleure, ré-enchantée. Les nouvelles technologies son intégrées et pensées comme étant capables de modifier les pratiques de la ville. La ville est vue comme un puits de ressources insoupçonnées, humaines et technolo- giques, pouvant être mobilisées pour réduire les effets négatifs que produit son exis- tence même. Le softwave retrouve une place face au hardwave dans l’analyse urbaine.

On découvre les vertus du capital immatériel et social de la ville. La ville devient EJHJUBMF, JOUFMMJHFOUF,… lorsqu’elle est capable de générer un développement écono- mique durable et une bonne qualité de vie à partir d’investissements en capital social, humain et physique (transport et TIC) sans utilisation excessive des ressources natu- relles (Caragliu FUBM 2009). Dans cet esprit émergent des initiatives comme le projet 4NBSU$JUZ à Paris, qui réunit des chercheurs, acteurs locaux, urbanistes, architectes, artistes, militants, photographes autour d’un même objectif celui de se réapproprier leur ville, de placer l’homme et l’usager au cœur de la ville, de reconfigurer la ville et de repenser l’espace public.

Finalement, on peut penser que le renouveau de la ville, non plus déshumanisée et en conflit avec l’environnement naturel, mais en harmonie avec l’homme et la nature, viendra de la ville elle-même et des interactions et synergies qu’elle permet. C’est la ville, comme

« puits de ressources insoupçonnées », à travers ses acteurs, qui sera l’artisan de sa propre transformation, de son renouvellement. Une des grandes caractéristiques historiques de la ville est sa capacité d’adaptation. Misons sur cette capacité pour l’émergence d’une ville durable et « ré-enchantée », d’une « ville charnelle », « accueillante et paisible ».

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Bibliographie

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Références

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