• Aucun résultat trouvé

A520 - Petit cocktail sierpinskiste de puissances n°1 On pose

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "A520 - Petit cocktail sierpinskiste de puissances n°1 On pose"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

A520 - Petit cocktail sierpinskiste de puissances n°1

On pose N=2n.

- Démontrer qu’il existe une infinité d’entiers n tels que n divise 2N+2

- Trouver le nombre premier p > 2 qui divise 2N+3N+5Nquel que soit n entier naturel >0.

- Démontrer que 8N5Nn’est jamais un carré parfait quel que soit n entier naturel >0.

On pose N=3n.

- Démontrer que 2N+1est divisible par N quel que soit n entier naturel > 0.

(2)

Question 1

Posons N=2n. Montrons qu’il existe une infinité d’entiers n vérifiant la relation (R) n| 2N+2 Pour cela, il suffit de montrer par récurrence sur k que (HR) n=6 3× k vérifie (R).

Vérifions tout d’abord que (HR) vraie au rang 06 3 × 0 = 6 vérifie ( )R 6 | 226+2, en calculant que

( )

6 3 2 2 4

2 4 4 4 4

[6] [6] [6]

2 =2 =16 ( 2) =16 2 =16 2

Supposons ensuite que (HR) vraie au rang kn= ×6 3 vérifie (R)k n| 2N+2⇔ ∃ ∈q , 2N=qn2, puis calculons :

( )

( )

( )( )

1 2

1 2

[3 ]

1 1 1

[3 ] [3] [3 ]

2 [3 ]

2 ( 2) ( 2) C ( 2)

( 2) 1 2 car 3 | 3 | | 2,

2 1 car 2 | 2 ( 1) 1 2

2 car 3 | 3 |

N N N N i N i i i

N i

N n i

n

n n n

n n

n

qn N qn q n

qn n n n n i N

qn qn n n n

qn n n n

=

= − + +

∀ ∈

+ = −

( )

( )

( )( )

1 2

1 2

[3 ]

1 1 1

[3 ] [3] [3 ]

2 [3 ]

[3 ]

2 ( 2) ( 2) C ( 2) ( )

( 2) 1 2 car 3 | 3 | | 2,

2 1 car 2 | 2 ( 1) 1 2

3 2 car 3 | 3 |

2

N N N N i N i i i

N i

N n i

n

n n n

n n

n n

qn N qn q n

qn n n n n i N

qn qn n n n

qn n n n

=

= − +

+ ∀ ∈

= −

( )

2

( )

3 N N

[3 ] [3 ] [3 ]

2N n qn2 n qn2 n 2

On en déduit que 3 | 2n N3+23n=6 3× k+1 vérifie ( )R (HR) est vraie au rang k+1, ce qui conclut la récurrence.

Question 2

Posons N=2n. Montrons qu’il existe un nombre premier p > 2 tel que ∀ >n 0, | 2p N+3N+5N. Si p > 2 existe alors p| 221+321+521=4+9+25=2 19× p=19

Considérons dans Z19

Zles suites un2N,vn3N,wn5N et xnun+vn+wn2N+3N+5N.

N 1 2 3 4 5 6 7 8

2N

un 4 -3 9 5 5 6 -2 4

3N

vn 9 5 6 -2 -2 4 -3 9

5N

wn 6 -2 4 -3 -3 9 -5 6

2N 3N 5N

n n n n

x u +v +w + + 0 0 0 0 0 0 0 0 On constate que ∀ ∈n 1,8 , xn0

On remarque également la périodicité de ces suites donnée par

7 8 1 1 1

8 1

8 1 7 8 1 1 1

8 1 7 8 1 1 1

2 2 2 2 2 2

2 2

7

2 2 2 2 2 2 2 2

7

2 2 2 2 2 2 2 2

7

7 7 7 7

7

2 2 2 2

2 2

3 3 0, 3 3 3 3

5 5 5 5 5 5

0, 0,

k k k k

k k k k

k k k k

k k

k k

k k

k k k k k k k

k k

u u

k v v

w w

k x u v w u v w

k x x

+

+

+

× ×

+

× ×

+

× ×

+

+ + + +

+

= =

∀ > = =

= =

∀ > + + + +

∀ >

Ce qui nous permet de conclure, par récurrence, que∀ >n 0, xn0, c'est-à-dire que ∀ >n 0, p=19 | 2N+3N+5N

(3)

Question 3

Posons N=2n. Démontrons que 8N5Nn’est jamais un carré parfait quel que soit n entier naturel >0.

Pour cela, il suffit de montrer que 0, 3 | 8 5 9 | 8 5

N N

N N

n

∀ >

 . Considérons dans

Z9

Zles suites un8N,vn5Net xnunvn8N5N.

n 1 2 3

8N

un 1 1 1

5N

vn -2 4 -2

8N 5N

n n n

x u v 3 -3 3 On constate que ∀ ∈n 1,3 , xn≡ ±3

On remarque également la périodicité de ces suites donnée par

2 3 1 1 1

3 1

3 1 2 3 1 1 1

2 2 2 2 2 2

2 2

2

2 2 2 2 2 2 2 2

2

2 2 2

2

8 8 8 8

8 8

0,

5 5 5 5 5 5

0, 0,

k k k k

k k k k

k k

k k

k k k k k

k k

u u

k

v v

k x u v u v

k x x

+

+

× ×

+

× ×

+

+ + +

+

= =

∀ >

= =

∀ >

∀ >

Ce qui nous permet de conclure, par récurrence, que∀ >n 0, xn≡ ±3, ce qui implique que 0, 3 | 8 5 9 | 8 5

N N

N N

n

∀ >

 .

Question 4

Posons N=3n. Démontrons par récurrence sur n que ∀ >n 0, N| 2N+1. On vérifie que pour le rang n = 1, on a bien 23+ = + =1 8 1 9[3]0. Calculons d’abord

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

3 2

3 2 2

3

2 1 3 2 1 3 2 1

2 3 2 3 2 1 3 2 2 2 1 3 2 1

2 1

N N N

N N N N N N

N

+ + + +

= + × + × + + × + + +

= +

Si on suppose maintenant l’hypothèse vraie au rang n

( ) ( )

( ) ( ) ( )

2 3

2

3 2

3

| 2 1

3 | | 2 1 | 2 1

3 | 2 1 3 2 1 3 2 1

3 | 2 1

N

N N

N N N

N

N N N N N

+

+ +

+ + + +

+

Alors l’hypothèse est vraie au rang n + 1, ce qui conclut la récurrence.

Références

Documents relatifs

N°1 Outils mathématiques utilisés en Physique-Chimie Exprimer un résultat • Utiliser les puissances de 10 dans l’évaluation des ordres de grandeur.. • Maîtriser l’usage

Comme il a été précisé plus haut, pour effectuer des statistiques, il est nécessaire de présenter les données sous la forme d’un tableau dans lequel chaque colonne est une

L’unité de longueur pour mesurer la taille d’un objet est le mètre. On utilise parfois d’autres multiples et sous multiples que le mètre qui sont

V´ erifions que

[r]

Tout diviseur premier du carr´ e 8 N − 5 N figure dans un seul de ces facteurs, et avec un exposant pair comme dans le carr´ e ; cela entraˆıne que chaque facteur est lui-mˆ eme

[r]

[r]