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Jfaefeli S Co, Chaux-de-fonds

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Academic year: 2022

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Vingt-huitième Année. — N° 58 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Mercredi 23 Juillet 1913 Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

MlÊDÉMnQNHOELOGÈRE

S U I S S E

v=4

ABONNEMENTS

Un an Six mots

Suisse . . . . Fr.6.— Fr.3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la ühaax-de Fonds On s'abonne à tons les bureaux de posle

ANNONCES

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Syndicats et jurisprudence

Il nous parait intéressant de relever l'ar- rèt qu'a r e n d u récemment la Cour de cas- sation française et qui m a r q u e l'évolution du droit en ce qui concerne les syndicats.

Jusqu'ici, on reconnaissait au syndicat le droit d'ester en justice, à condition qu'il fut prouvé que chacun de ses m e m b r e s était lésé en particulier. Aujourd'hui c'est un syndicat en tant que syndicat, c'est-à-dire comme organisme social, auquel le tribu- nal vient de donner raison, créant ainsi un précédent qui ne manquera pas d'être invoqué par les syndicats ouvriers. Voici le fait : un syndicat vinicole poursuivait un fraudeur. Il lui était impossible de démon- trer qu'aucun de ses m e m b r e s eût souffert en particulier un préjudice des agissements du fraudeur. Celui-ci a cependant été con- damné. Dorénavent donc, en France, un syn- dicat patronal ou ouvrier pourra, dans l'in- térêt de ses m e m b r e s , soit de la profession, citer devant le tribunal qui bon lui plaira et faire condamner quiconque lui aura porlé préjudice, fût-ce un préjudice moral et qui n'atteint aucun des syndiqués en particu- lier.

L'éducation financière du public Les multiples pièges tendus à la crédulité publique réussissent si souvent qu'il n'est pas inulile de rappeler le rôle difficile du donneur de conseils, désintéressé et com- pétent.

Nous mettons sous les yeux de nos lec- teurs celle boutade d'un de nos confrères, qui rédige la circulaire de banque Renauld à Nancy ; elle est plus profonde qu'elle ne s'en donne l'air.

« A propos d'éducation financière du pu- blic, nous en venions à dire récemment que le premier acte devait consister dans le choix d'un b o n conseiller, d'un bon ban- quier.

Mais c'est là qu'est le difficile, non point tant à cause de la rareté des sujets, qu'à cause de la nature du terrain où ils sont appelés à semer leurs conseils.

11 faut bien admettre qu'à prêcher la rai-

son, nous voulons dire l'incompalibililé enlre les gros revenus e t la sécurité, entre les plus-values et l'impatience, à le prêcher, nous, banquiers sérieux ou qui nous tenons pour tels, nous nous plaçons dans des con- ditions de grande infériorité, comparés aux marchands d'orviétan de la finance qui, eux, n'hésitent point à promeltre à la fois ces différentes choses dont la réunion est pleine de contradictions et dont l'accouple- ment hurle.

Or, non seulement Je public électoral, mais le public qui épargne est naïf, allant de tout de gô aux prometteurs et d'autant plus résolument qu'ils promettent davan- tage.

Aussi restons-nous fort sceptiques à la pensée que des enseignements autres que ceux de la dure expérience des pertes cruel- lement éprouvées, puissent redresser la vieille mentalité humaine. Elle a cru et croira toujours aux sorciers et en raison souvent directe de la grossièreté de leurs procédés. On rouvre l'antre des sorciers q u a n d on ferme les temples, a-t-on dit ; c'est rigoureusement vrai dans tous les do- maines, domaines de la pensée et de la p r a t i q u e » .

A propos d'une expérience socialiste Dans notre numéro du S juillet, nous avons relaté le retour des dirigeants de la verrerie ouvrière d'Albi, à une exploitation rationnelle à l'instar de celle des entrepri- ses industrielles bourgeoises, comme seul remède à sa situation précaire.

L'instituteur qui signe E. P . G. dans la Solidarité horlogère en est très affecté et consacre tout un article à nos brefs com- mentaires, en discutant, bien entendu, à côté de la question et en émaillant son élu- cubration de quelques saillies de son es- prit spécial, qui est l'esprit de ceux qui en manquent.

Après avoir prétendu qu'en gens pressés les réactionnaires capitalistes et les jour- naux bourgeois condamnent sans appel tout le mouvement socialiste, syndical et coopératif, M. E. P . G. écrit :

La Fédération horlogère s'en va même plus loin et en conclut que le travail à la journée se trouve condamné définitivement par l'expérience d'Albi. Encore un peu et on tirera des difficultés de la verrerie des conclusions en faveur des arme- ments, de l'aviation militaire, peut-être même la condamnation des cubistes qui ont jeté le désar- roi dans le dernier salon des indépendants.

Ce galimatias nous est incompréhensible, comme il le sera d'ailleurs aux lecteurs, même les plus domestiqués, de la Solida- rité Horlogère.

M. E. P . G. termine comme suit son article :

Voyons M. Huguenin, qui êtes au courant des choses, pourquoi ne cherchez-vous pas la vérité en tenant compte de toutes les expériences qui, en Angleterre, en Belgique et en Italie donnent de bons résultats ? Ce serait de la simple probité.

Il est vrai que quand on est pressé de comdam- ner le mouvement ouvrier, on fausse facilement compagnie à l'équité.

Ces aménités d'une équité plus q u e dou- teuse, nous obligent à reproduire la con- clusion de notre article i n c r i m i n é , nous avons écrit : « La démonstration est faite, une fois de plus, que sans le principe d'au- torité, un établissement industriel marche à sa ruine et que le travail à la journée substitué au travail aux pièces — revendi- cation de la F . O. I. H. — a pour consé- quence une diminution de la production et une augmentation du prix de revient ».

C'est l'évidence même et nous n'avions pas besoin de la désastreuse expérience de la verrerie d'Albi, pour l'affirmer une fois de plus.

P o u r qui sait lire, il n'y a rien là qui soit une condamnation sans appel du mouve- ment syndical et coopératif. C'est simple- ment une preuve nouvelle apportée à une affirmation déjà maintes fois répétée : que le principe d'autorité est indispensable à la b o n n e marche d'une entreprise indus- trielle, même coopérative et que la suppres- sion du travail aux pièces est suivie d'une augmentation du prix de revient et d'une diminution de la production.

M. E. P . F . , en faisant dire autre chose à notre article, fait une entorse à la simple vérité.

Mais il y a, en sa faveur, une circonstance largement atténuante: les verres des lunettes

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420 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE qu'il met sur son nez pour nous lire sont

d'un rouge si foncé, qu'il n'y voit plus clair.

Et puis, il a la phobie du bourgeois; c'est un mal inguérissable.

Société suisse des voyageurs de commerce Concurrence déloyale

(Suite et fin.)

C'est pourquoi le législateur fédéral devra por- ter son attention la plus complète sur cette mani- festation extrêmement regrettable de notre vie économique. L'une de ses tâches les plus impor- tantes est sans contredit d'élever résolument une digue contre celte expansion des liquidations, de les faire rentrer avec énergie dans les limites qu'elles n'auraient jamais dû dépasser, et, en même temps, de mettre, sans faiblesse, un terme à certains abus particuliers qui leur sont actuel- lement encore inhérents. A cet effet, il devra avant tout s'inspirer du principe qu'à l'avenir, les autorisations de procéder à des liquidations ne devront plus être accordées que pour un très petit nombre de raisons plausibles dont l'énoncé détaillé devra figurer dans la loi. Il y a en effet quantité de circonstances où il pourra paraître opportun à un chef de maison de se défaire le plus rapidement possible, par voie de liquidation, de tout ou partie de son fonds de magasin, au risque d'éprouver certains désagréments, de subir certains préjudices, s'il ne peut le faire, mais cette seule considération, étant donné le dommage grave que cause toute liquidation à un grand nombre d'autres maisons, ne doit plus suffire pour que l'on autorise pareille opération. Tout commerçant doit prendre son parti de certaines difficultés et, à l'avenir, il ne doit pouvoir recou- rir à l'expédient d'une liquidation que ià où les circonstances sont telles qu'elle prend le caractère de solution naturelle dont la nature particulière est justifiée. En outre il faut songer que telles raisons, parmi celles qui, elles aussi, justifient à notre avis une liquidation, ont pour uniques ba- ses les résolutions de celui qui en sollicite l'auto- risation, de sorte qu'il est au pouvoir de ce dernier de les faire naître en tout temps, à son gré. C'est pourquoi la loi fédérale ne doit pas se borner à faire dépendre l'autorisation d'une liquidation de telles ou telles raisons déterminées, mais elle de- vra subordonner la prise en considération de quelques unes d'entre elles à certaines restrictions spéciales. En plus, le tort que les autres commer- çants subissent dans leurs propres ventes, du fait des liquidations, impose au législateur le devoir de limiter ces dernières, selon leur nature, à la durée la plus courte possible; enfin, par des pres- criptions appropriées, il s'efforcera de prime abord d'empêcher que des autorisations de liquidations soient obtenues ou exploitées abusivement, contre la volonté de la loi.

C'est dans l'esprit des considérations qui précè- dent et dans le but d'élucider les desiderata qu'el- les impliquent, de leur donner une forme précise, que nous vous soumettons, en vue de la régle- mentation des liquidations par la législation fédé- rale, les postulats qui suivent. Après ce qui pré- cède nous croyons n'avoir plus besoin que de les motiver très brièvement ou même plus du tout.

1. Ne seront reconnues, dans la future loi fé- dérale, comme raisons justifiant a) l'autorisation de liquidations totales :

que la cessation complète du commerce dans la localité où le liquidateur a son siège (soit par suite du décès du chef sans reprise de la suite par des héritiers, soit par dissolution volontaire de la maison sans qu'il y ait de successeur, soit enfin par suite du transfert de l'enlreprise dans une autre localité) ;

l'avarie, la détérioration de tout le fonds de magasin par les éléments.

b) l'autorisation de liquitations partielles ; que la renonciation au commerce de certaines catégories d'articles ;

l'avarie d'une partie des marchandises en ma- gasin par les éléments :

l'avancement de la saison eu égard aux articles de saison.

2. Afin de mettre certains commerçants dans l'impossibilité d'invoquer telles ou telles de ces raisons pour organiser à tout instant des liquida- tions, il y aura en outre lieu de stipuler :

que l'autorisation d'une liquidation totale pour cause de cessation volontaire de commerce ou de départ ne sera accordée de droit qu'à ceux qui, pendant une période à déterminer, sont établis dans la dite localité faisant le commerce des mê- mes articles ;

qu'un homme d'affaires ayant procédé à une liquidation totale pour cause de dissolution vo- lontaire de sa maison de commerce, ne pourra, jusqu'à l'expiration d'un délai déterminé, ni seul, ni conjointement avec des tiers, exploiter de nouveau, dans la même localité, un commerce avec les mêmes articles ;

que même pour un commerce avec d'autres ar- ticles, exploité par un homme d'affaires du genre susdit, seul ou conjointement avec des tiers, au- cune autorisation de liquidation totale ne pour- ra être octroyée pendant un certain laps de temps.

Ces mêmes principes seront également appli- qués, d'un façon conforme, aux liquidations par- tielles pour cause de renonciation à certaines ca- tégories d'articles.

3. Les liquidations partielles de l'une ou de l'autre espèce ne seront jamais autorisées pour le mois de décembre et, en ce qui concerne plus spécialement les liquidations de saison elles ne le seront jamais qu'après que le fort de la saison des articles dont il s'agit est passé. Cette dernière prescription s'appliquera également aux liquida- lions partielles pour cause de cessation de com- merce de certaines catégories d'articles, quand ceux-ci sont des articles de saison. En outre il ne pourra, en aucune circonstance, être accordé à une même maison plus de deux liquidations de saison par année.

En dehors des liquidations totales ou partielles autorisées par les autorités en raison des principes ci-dessus, il ne pourra se faire aucune espèce de vente à bas prix, sous quelque dénomination que ce soit, comme par exemple: « P r i x réduits»;

« Jour de prix unique », etc.

5. La durée des liquidations de saison devra être limitée à 15 jours, celle des autres liquida- tions partielles à deux mois et celle des ventes totales à six mois ; une prolongation de ces délais sera absolument exclue.

6. Ensuite, par des prescriptions précises, sé- vères, la loi fédérale devra s'opposer à ce que de nouveaux stocks de marchandises soient, après coup, introduits dans des liquidations totales ou partielles, c'est-à-dire qu'elle devra en assurer la découverte immédiate..A cet effet — outre l'orga- nisation par les autorités d'une surveillance des liquidations — il y aura lieu de stipuler que dès le début d'une liquidation, il ne pourra plus être ajouté aucune marchandise au stock à liquider, pas même de celles qui seraient encore livrées en vertu d'ordres antérieurs. En outre, en ce qui concerne les liquidations partielles, les articles au sujet desquels la liquidation aura été autorisée devront être mis à part et séparés des autres marchandises en magasin.

7. Quelques sections nous ont avisé qu'il n'est pas rare de voir des exploitations en grand se servir d'hommes de paille afin de mettre sur pied des liquidations pour lesquelles, pour une raison ou une autre, elles ne pourraient elles- mêmes pas obtenir d'autorisation. Nous tenons à mettre en garde le législateur fédéral contre ces agissements et nous ne doutons pas que nous ne l'engagions par là à obvier, dans la mesure du possible, à ce que, dans l'avenir, la loi soit éludée de cette façon.

8. En outre, il nous a été rapporté que, dans ces derniers temps, le régime des liquidations a produit un nouveau fleuron qui devait être impi- toyablement extirpé. Il parait que des chefs de maisons ayant obtenu l'autorisation de procéder à une liquidation ont recours, pour mener à bien celle-ci, aux services de gens (généralement ori- ginaires de grandes capilales) travaillant dans ce domaine en qualité de « spécialistes ». La tâ- che qui leur incombe est de faire une réclame démesurée pour la liquidation par le moyen de feuilles volantes, etc. et de faire acheter aux acheteurs et notamment aux acheleuses qui se présentent, le plus de marchandises possible. Ce ne sera peut-être pas chose 1res simple que de réprimer pareil excès au moyen de la loi, mais en tous cas il nous semble qu'il vaut la peine et qu'il y a tout lieu d'essayer sérieusement de le faire.

9. Enfin, sur le désir qui en a été exprimé par plusieurs sections, nous n'hésitons pas à deman- der au législateur fédéral de bien vouloir, dans la future loi, poser en principe que, dans les ventes de marchandises appartenant à la masse d'une faillite aussi, il y a lieu de tenir compte dans la mesure du possible des intérêts du monde commerçant, et, partant, d'éviter autant que faire se peut l'expédient d'une liquidation ordinaire.

— Le Déparlement de l'industrie a fait savoir, à la Sociélé des voyageurs de commerce, il y a peu de temps, qu'il avait transmis son mémoire à M. le Dr L. R. de Salis, professeur, auquel on a confié le soin d'élaborer un avant-projet de loi fédérale sur les arts et métiers.

Les accidents professionnels

A la veille de la discussion définitive de la nouvelle loi sur les fabriques, une certaine presse voudrait faire croire que la fièvre du travail in- tense, qui anime aujourd'hui nos industries, est cause de ce que le3 accidents professionnels augmentent de façon si inquiétante. Or, la sta- tistique prouve que justement en Suisse c'est le contraire qui se produit.

Suivant les rapports des années 1908-1911 des inspecteurs fédéraux des fabriques, il s'est pro- duit, par 100 ouvriers, le nombre d'accidents suivants dans les industries ci-après :

Ximili. iTouv. occup. Accid. profcs. Augment.

INDUSTRIES en en en en ou 1907.8 1907,10 1907/08 1909/10 diminnt.

CotOll 57,946 58,478 29,9 31,1 - f 1,2 Soie 33,851 33,037 15,6 17.3 -(- 1,7 Autres textiles 19,951 22,664 19,4 19,3 — o,i Cuir 11,357 10,695 33,9 33,7 — 0.2 Prod. thin. 9,362 10,095 145,6 139 — 6,6 Denr. alim. 23,634 23493 67,4 66,2 — 1,2 16,111 16,747 48,2 45,5 — 2,7 21,090 21,327 118,3 106,7 — 1 1 , 6 56,584 66.64S 129 118,1 — 1 0 , 9 Horlogerie 30,952 31,468 17,3 16 — 1,3 Diïers 16,300 15,841 125,7 116,7 — 9 Ensemble 507,128 310,193 65,5 62,5 — 4 On ne se trompera certainement pas si l'on admet que la faible augmentation des accidents professionnels dans les industries du coton et de la soie est due au fort accroissement de la main d'œuvre étrangère, particulièrement italienne, qui n'est pas encore au courant des mesures à prendre pour éviter les accidents. Ainsi donc, des onze groupes industriels cités, deux seuls accusent une augmentation des accidents tom- bant sous le coup de la responsabilité civile des employeurs ; tous les autres accusent une dimi- nution particulièrement sensible là où se produit d'ordinaire le plus d'accidents ; le bois et la mé- tallurgie. (Le Démocrate.)

Les accidents du travail et le secret professionnel médical Un arrêt très intéressant vient d'être rendu par la Chambre criminelle de la Cour de cassa- lion française ; il mérite d'être signalé, car il a pour les ouvriers aussi bien que pour les mé- decins une importance considérable.

Un ouvrier de Lille, victime d'un accident de travail, mourut à l'hôpital où il était soigné. Le médecin de service constata, après analyse, que le blessé était atteint de leucémie (cancer du sang), et il communiqua ce fait au médecin de la société d'assurances venu à l'hôpital pour s'in- former de la cause du décès.

Quand la veuve de l'ouvrier défunt assigna, pour obtenir la rente prévue par la loi française de 1898, la compagnie d'assurance, celle-ci fai- sant usage des certificats des deux médecins, soutint que la victime n'était pas morle des sui- tes de l'accident. La veuve fut déboutée. Elle assigna alors les médecins pour violation du secret professionnel. Mais le tribunal correction- nel de Lille estima « qu'en, matière d'accident de travail, les médecins ne sont pas astreints au secret professionnel. Le patron qui est tenu à payer une indemnité forfaitaire, a le droit de se renseigner et les médecins ont le devoir de l'é- clairer».

Les médecins furent acquittés.

En appel, la Cour de Douai confirma l'acquit- tement. Mais la Cour de cassation en décida au- trement. Bien que la thèse patronale eût été élo- quemment soutenue par l'avocat des défendeurs, la cour fut de l'avis de l'avocat général et de l'avocat conseil de la veuve, lesquels déclarèrent que le secret professionnel des médecins est ab- solu et que l'ouvrier qui se confie à eux, soit à son domicile, soit à l'hôpital, ne peut être victime d'une indiscrétion. Il y a dans la loi, des moyens pour les patrons de se renseigner, c'est l'exper-

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LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 421

lise, a dit l'un des.avocats. Et l'avocat général, ajouta que si le médecin peut, à la rigueur, four- nir des renseignements sur l'état de la blessure, il ne peut en donner sur l'état général du blessé.

La Cour de cassation, acceptant cette thèse, a cassé l'arrêt de la Cour d'Appel de Douai.

«Attendu, dit-elle, que l'article 378 du Gode pénal sur le secret professionnel est absolu et général, et ne comporte aucune exception. »

Le médecin de.l'hôpital, accusé d'avoir violé le sec et professionnel sera de nouveau poursuivi, du moins en ce qui concerne les dommages-inté- rêts à allouer à la veuve de l'ouvrier blessé.

Quant au médecin de la compagnie d'assurances, qui s'est borné à transmettre à son mandant, le patron, les renseignements à lui fournis par son confrère, il est acquitté.

La décision de la Cour de cassation française rendra plus circonspects les médecins qui soi- gnent les ouvriers victimes d'accidents, et les patrons devront prendre toutes mesures utiles à sauvegarder leurs intérêts sans le concours des médecins traitants.

Assurances de chômage

La ville de Berne possède depuis bien des années u n e caisse d'assurance contre le chômage. L e s premières années de sa fondation, celle-ci faisait des progrès cons- tants ; mais les b o n n e s années étant reve- nues, la caisse fut peu à peu délaissée. O n a cherché par de nouvelles mesures à y in- téresser davantage les travailleurs ; peine inutile : le n o m b r e des assurés alla toujours en diminuant. L e dernier rapport qu'on vient de publier, confirme q u e cet état de choses va e n empirant. E n effet, le nom- bre des m e m b r e s en 1912 a diminué de 39 ; et notez q u e sur le total des indemnités journalières payées par la caisse, soit fr.

19,130.—, la c o m m u n e a pris à sa charge une somme de fr. 12,000.—. Ce rapport constate encore une fois q u e la question de l'assurance contre le chômage ne~peul être résolue q u e p a r l'application du prin- cipe de l'obligation.

Les ouvriers étrangers

Un domaine qui occupe de plus en plus l'ins- pectorat des fabriques est la surveillance des ou- vriers étrangers dont le nombre ne cesse des'ac- croilre.-

L'Italie, qui nous en fournit un fort contin- gent, commence cependant à prendre des mesures pour enrayer celte émigration de ses forces. Les fabriques qui cherchaient des ouvrières italiennes ont été invitées indirectement, par l'autorité ita- lienne, à remplir un formulaire contenant des indications sur la durée du travail, les salaires, les assurances, les conditions de logement des ouvrières, etc. Le fabricant doit eu outre s'obli- ger à permettre au consul ou à l'inspecteur de l'émigration de visiter en tout temps les locaux de In fabrique et les logements des ouvrières. Le mode de règlement des conflits entre employeurs et ouvrières doit être aussi stipulé d'avance.

On signale aussi une notable augmentation du nombre des ouvriers slaves. L'inspecteur du 3"16

arrondissement mentionne entre autres une pe- tite fabrique de chaussures qui emploie exclusi- vement des ouvriers petits-russiens, une fabrique de tricotages où sont occupées de nombreuses polonaises, plusieurs tuileries où travaillent de 20 à 60 ouvriers polonais.

Le travail en France

A Morez, l'état d'activité du travail dans le canton laisse toujours plus à désirer pour toutes les industries du pays, surtout dans la lunette- rie, qui comptait environ 5 % de chômeurs par- mi les ouvriers travaillant en atelier, et environ 1 0 % parmi ceux travaillant à domicile. Le chô- mage était insensible chez les ouvriers horlogers (horlogerie de Comté). On attribue celte crise en partie au conflit balkanique ; on faisait 10 heures en atelier et 12 heures à domicile.

Doubs. — A Montbéliard, dans l'horlogerie (51 établissements, 5.000 ouvriers), on a fait 60

heures par semaine, sans changement pour le petit volume (montre); pour le gros volume (pendules), télégraphes, allumeurs, appareils électriques, etc.), les fabricants ont eu plus de travail qu'ils n'en pouvaient faire, car la main- d'œuvre manque et la multiplication des grosses usines accaparent l'ouvrier.

A Morteau, dans l'horlogerie (30 établisse- ments et 350 ouvriers), on a fait 10 heures par jour, sans variation.

D'après le conseil des prud'hommes des can- tons de Montbéliard et d'Audincourt, il n'y a pas eu de changement depuis l'an dernier dans l'ac- tivité du travail.

Jura. — A Saint-Claude, chez les diamantai- res, l'industrie était toujours dans le marasme.

La sécurité à l'usine

D'intéressants essais comparatifs d'extinction de benzine, d'huile et de films cinématographi- ques, ont eu lieu samedi, à Neuchâtel sur les terrains situés entre l'Eglise catholique et le Rond point du Crèt.

Ces essais avaient lieu sous les auspices de l'Union des centrales suisses d'électricité.

Sur 9 maisons convoquées, .quatre avaient répondu à l'appel : les appareils «Theo», «Rauch»,

« Handy » et « Nafta ».

Des délégués de toutes les centrales suisses d'électricité, l'Etat-major des sapeurs pompiers et un nombreux public assistaient à ces opéra- tions.

Cinq épreuves étaient imposées aux concur- rents :

éteindre 60 litres d'huile minérale, semblable à celle employée dans les bacs d'interrupteurs à huiles ;

éteindre 30 litres de benzine contenue dans un récipient et chauffée jusqu'à ebullition ; éteindre également le contenu de 10 récipients placés à proximité et contenant chacun 5 litres du même liquide :

éteindre 20 litres de benzine répandue sur le

sol ; : éteindre 2 mètres de films cinématographiques;

enfin, procéder à l'extinction de 20 kilos de carbure de calcium répandus surje sol.

Lé "spectacle des «côuleuses» contenant de l'huile bouillante enflammée qui'furent renver- sées sur le sol et qui provoquèrent instantanément des gerbes de flammes énormes et une fumée noire, fut vraiment impressionnant. La chaleur était telle qu'on avait de la peine à se tenir à 10 mètres de distance, aussi faut-il louer le zèle de certains représentants d'appareils d'extinction qui durent s'approcher jusqu'à l'endroit immé- diat du foyer.

En général, les feux furent éteints dans des délais très courts, variant entre 25 secondes et 2 minutes.

Communications télégraphiques La direction des postes et télégraphes russes annonce que les communications télégraphiques avec la Bulgarie sont suspendues. Les corres- pondances postales ordinaires avec la Bulgarie sont assurées via Odessa par la compagnie russe de navigation à vapeur.

Les recettes des douanes en baisse Après leur essor exceptionnel, anormal de l'année dernière, les recettes douanières subis- sent depuis le premier mois de 1913 le fléchisse- ment escompté au budget fédéral. Jusqu'ici, écrit-on à la «Gazette de Lausanne», le seul mois où le produit des douanes ait été sensible- ment plus élevé qu'en 1912 est celui de janvier, qui accuse une plus-value de 318,000 fr. En fé- vrier, en mars et en mai, les recettes ont subi des fléchissements variant, en chiffres ronds, de 200,000 à 525,000 fr. En avril, on a enregistré une insignifiante plus-value de 1500 fr. et en juin une faible augmentation d'une cinquantaine de mille francs. Au total pendant les six premiers mois de cette année, las recettes ont diminué de près de 700,000 fr. Si le mouvement continue dans les mêmes proportions, le produit total des douanes en 1913 sera d'environ 85 '/« contre près de 87 millions en 1912, chiffre qui reste en- core sensiblement supérieur aux prévisions bud- gétaires, qui sont de 82,820,000 fr.

Les poinçonnements français Contrôle du mois de j u i n 1913.

Bureau de Besançon : 8598 boîtes or et 28.748 boîtes argent de fabrication française ; 3 boîtes or et 10 boîtes argent de fabrication étrangère.

Bureau de Pontarlier : 630 boites or, 100 montres or, 1960 boites argent, et 254 montres argent, de fabrication étrangère.

Bureau de Montbéliard: 270 boîtes argent de fabrication étrangère.

Bureau de Morteau : 577 boîtes or, 129 mon- tres or, 2953 boîtes argent, 804 montres argent, toutes de fabrication étrangère.

Brevets d'invention

Enregistrement!*«

Cl. 71 c, no 61019. 26 mars 1912, 6 l/s h. p. — Cadran bi-horaire à trois aiguilles indicatri- ces. — Marthe-Marguerite-Thérèse Mazau- dier née Berle, 15, Rue de Marseille, Paris (France). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

CI. 71 c, no 61020. 16 juillet 1912, 6 x/, h. p. — Cadran pour pièces d'horlogerie. — E. Ca- rayon, horloger, Mont-de-Marsan (France).

Mandataire : A. Mathey-Doret, La Chaux-de- Fonds.

Cl. 71 e, no 61021. 3 août 1912, 6 'A h. p. — Hor- loge. —• Johann Josef Ilersche, Appenzell (Suisse). Mandataires: E.Blum&Co., Zurich.

Cl. 71 h . n« 61022. 6 août 1912, 8h. p. — Dispo- sitif de mise à l'heure dans les montres-réveils.

— James Ruedin, fabricant d'horlogerie, De- lémont (Suisse). Mandataire : A. Ritter, Bàle.

Cl. 71 h, n° 61023. 6 août 1912, 8 h. p. — Dispo- sitif d'encliquetage dans le rouage du réveil de montres-réveils. — James Ruedin, fabricant d'horlogerie, Delémont (Suisse). Mandataire : A. Ritter, Bàle.

Cl. 71 h, n° 01024.7 août 1912, 7 l/i h. p. — Dis- positif de montage de la roue de mise à l'heure de l'aiguille du réveil des montres-réveils. — James Ruedin, fabricant d'horlogerie, Delé- mont (Suisse). Mandataire: A Ritter, Bàle.

Cl. 71 k, n° 61055. 24 septembre 1912, 6'A h. p.

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