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Corrig´ e de la s´ erie 2: EDPs & EDOs

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PHENOMENES NON-LINEAIRES ET CHAOS

Corrig´ e de la s´ erie 2: EDPs & EDOs

Exercice 3 Convection de Rayleigh-B´ enard et mod` ele de Lorentz Soit les ´equations de l’hydrodynamique

1 σ

D~ v

Dt = ∆~v − ∇ p + Θˆ z

Dt = ∆Θ + Rv z

∇ · ~v = 0

o` u Dt D = ∂ t + ~v · ∇ . Les deux premi`eres ´equations peuvent ˆetres r´ecrites 1

σ ∂ t ~v = ∆~v − ∇ p + Θˆ z − σ 1 (~v · ∇ ) ~v

∂ t Θ = ∆Θ + Rv z

C’est une ´equation de la forme ∂ t u = Lu + N u, o` u L est un op´erateur lin´eaire et N est non-lin´eaire `a cause des op´erateurs (~v · ∇ ). Pour r´esoudre le syst`eme lin´eaire

∂ t u = Lu, on ´etudie d’abord l’´equation aux valeurs propres Lu k = ω k u k + conditions de bords

Les fonctions u k (x) sont des fonctions propres de L, et ω k en fonction de k est parfois appel´e relation de dispersion. Une solution de la forme u(x, t) = P

k c k (t)u k (x) devra satisfaire P

k ∂ t c k u k = P

k c k ω k u k d’o` u ∂ t c k = ω k c k ∀ k donc c k (t) = c k (0) exp ω k t

∀ k.

Lorsqu’on ajoute la non-lin´earit´e N , on obtiendra ∂ t c k = ω k c k + f k ( { c j } ) o` u f k sont des fonctions non-lin´eaires des c j .

Remarque 1. Si h f | g i est un produit scalaire, par exemple h f | g i =

Z

dx f (x)g(x)

et si L est autoadjoint par rapport ` a < . | . > i.e. < f | Lg >=< Lf | g > ∀ f, g , les fonctions propres u k (x) sont orthogonales et les op´ erations diff´ erentielles sont obtenues par projection orthogonale :

h u k | (L + N )u i = h u k | ∂ t u i = X

l

∂ t c j h u k | u j i

| {z }

δ

kj

= ∂ t c k

.

1. Posons ~v(x, z) = ( − ∂ z ψ, ∂ x ψ), alors

∇ · ~v = ∂ x v x + ∂ z v z = − ∂ xz ψ + ∂ zx ψ = 0

l’´equation de continuit´e est donc satisfaite.

(2)

Sur une ligne ψ = const, on a 0 = dψ = ∂ x ψdx + ∂ z ψdz

= v z dx − v x dz

= (~v ∧ d~x) y

. Donc, ~v ∧ d~x est dans le plan (x,z). On sait aussi que ~v ∧ d~x est en mˆeme temps perpendiculaire `a ~v et `a d~x. Pour avoir cela, il faut que d~x k ~v. Les tangentes aux lignes ψ = const sont alors parall`eles au vecteur vitesse.

Une autre preuve de ce fait consiste `a montrer que le gradient de ψ est per- pendiculair au vecteur vitesse en tout point, ce qui implique que ~v est parall`el au lignes ψ = const.

Comme ∇∧ ~v = ( − ∂ x v z + ∂ z v x ) ˆ y, si ψ(x, z) = √

2 πq c χ cos πz sin qx, on a ∆ψ =

− (π 2 + q 2 ) ψ = − cψ. On voit que ψ = 1 c |∇ ∧ ~v | mesure l’amplitude du vecteur tourbillon.

Ainsi les lignes ψ = const sont les lignes de vitesse de l’´ecoulement, et ψ mesure la variation de | ~v | perpendiculairement `a ces lignes.

La forme choisie de ψ en cos πz sin qx correspond `a des rouleaux d’´etendue π q selon x. De plus, les conditions au bord v z = 0 et ∂ z v x = 0 en z = ± 1/2 sont satisfaites.

La d´eviation du profil lin´eaire de temp´erature Θ(x, z) = √

2 c 3

πq 2 Y cos πz cos qx + c 3

πq 2 Z sin 2πz s’annule en z = ± 1/2.

2.

v x = √

2 q c X sin πz sin qx v z = √

2 π c X cos πz cos qx

 

 

 

 

∂ x v x = √

2cX sin πz cos qx

∂ z v x = √

2 q X cos πz sin qx

∂ x v z = − √

2 cq π X cos πz sin qx

∂ z v z = − √

2 q X sin πz cos qx

(~v · ∇ ) v x = v x ∂ x v x + v z ∂ z v x

=

2 c 2

q X 2 sin 2 πz + 2 c 2

q X 2 cos 2 πz

sin qx cos qx

= c 2

q X 2 sin 2qx

(3)

(~v · ∇ ) v z = v x ∂ x v z + v z ∂ z v z = − c 2

π X 2 sin 2πz

Ce sont bien des termes non-lin´eaires, puisqu’ils contiennent X 2 . Le premier, sin 2qx, est une harmonique sup´erieure : nous n´egligerons de tels termes, pour ne consid´erer que la projection sur le sous-espace des trois modes cos πz sin qx pour ψ, cos πz cos qx et sin 2πz pour Θ. Equation de Navier-Stokes

1

σ ∂ t ~v = ∆~v − ∇ p + Θˆ z − 1

σ (~v · ∇ ) ~v On a

∆v x = ∂ xx v x + ∂ zz v x = − cv x = − √ 2 c 2

q X sin πz sin qx

∆v z = ∂ xx v z + ∂ zz v z = − cv z = − √ 2 c 2

π X cos πz cos qx

En projetant, on obtient donc l’´equation suivante sur x respectivement sur z : 1

σ

√ 2 c

q X ˙ sin πz sin qx = − √ 2 c 2

q X sin πz sin qx − ∂ x p − 1 σ

c 2

q X 2 sin 2πqx

| {z }

n´ eglig´ e

(1)

respectivement 1

σ

√ 2 c

π X ˙ cos πz cos qx = − √ 2 c 2

π X cos πz cos qx − ∂ z p + √

2 c 3

πq 2 Y cos πz cos qx + c 3

πq 2 Z sin 2πz (2) + 1

σ c 2

π X 2 sin 2πz

Pour extraire ˙ X(t) et p(x, z) de ces ´equations, on peut proc´eder de deux dif- f´erentes mani`eres :

(a) Vu la forme des modes que l’on consid`ere, on peut prendre p(x, z) = A sin πz cos qx + B cos 2πz o` u A et B peuvent d´ependre de X, Y et Z.

En accumulant les coefficients des trois modes, on obtient : sin πz sin qx : X ˙ = − σcX + σq 2

√ 2c A cos πz cos qx : X ˙ = − σcX − σq 2

√ 2c A + σc 2 q 2 Y sin 2πz : 0 = 2πB + c 3

πq 2 Z + 1 σ

c 2 π X 2 d’o` u A = √

2 c q

22

Y , B = − σ 1 c

2

2

X 2 − 2π c

23

q

2

Z et finalement X ˙ = σc (Y − X)

p(x, z) = √ 2 c 2

q 2 Y sin πz cos qx − c 22

1

σ X 2 + c q 2 Z

cos 2πz

(4)

(b) On peut ´eliminer la pression en calculant ∂ z (1) − ∂ x (2), on obtient alors 1

σ

√ 2c π

q + q π

| {z }

c πq

X ˙ cos πz sin qx = − √ 2c 2

π q + q

π

X cos πz sin qx

+ √ 2 c 3

πq Y cos πz sin qx d’o` u ˙ X = σc (Y − X). On obtient p(x, z) par int´egration.

3. Equation de la chaleur

∂ t Θ = ∆Θ + Rv z − (~v · ∇ ) Θ avec

∆Θ = ∂ xx Θ + ∂ zz Θ

= − √ 2 c 4

πq 2 Y cos πz cos qx − 4πc 3

q 2 Z sin 2πz et

(~v · ∇ ) Θ = v x ∂ x Θ + v z ∂ z Θ

= − 2 c 4

πq 2 XY cos πz sin πz cos 2 qx + sin 2 qx + 2 √

2 c 4

πq 2 XZ cos 2πz cos πz cos qx

= − c 4

πq 2 XY sin 2πz + √ 2 c 4

πq 2 XZ cos πz cos qx + √

2 c 4

πq 2 XZ cos 3πz cos qx

| {z }

n´ eglig´ e

o` u nous avons utilis´e cos 2πz cos πz = 1

2 e 2iπz + e 2iπz 1

2 e iπz + e iπz

= 1

4 e 3iπz + e iπz + e iπz + e 3iπz

= 1

2 cos πz + 1

2 cos 3πz L’´equation de la chaleur devient donc

√ 2 c 3

πq 2 Y ˙ cos πz cos qx + c 3

πq 2 Z ˙ sin 2πz = − √ 2 c 4

πq 2 Y cos πz cos qx − 4πc 3

q 2 Z sin 2πz + R √

2 c

π X cos πz cos qx + c 4

πq 2 XY sin 2πz

− √ 2 c 4

πq 2 XZ cos πz cos qx

(5)

ce qui donne pour les deux modes : cos πz cos qx : Y ˙ = − cY + R q 2

c 2 X − cXZ sin 2πz : Z ˙ = − 4π 2 Z + cXY

Introduisons finalement un nouveau temps t 0 = ct ⇒ ∂ t = c∂ t

0

, on trouve alors bien les ´equations de Lorentz :

X ˙ = σ (Y − X) Y ˙ = − XZ + rX − Y Z ˙ = XY − bZ

avec r = R q c

23

et b = c .

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