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Exercice III - calcul de limites avec DLs et/ou règle de L’Hôpital

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Texte intégral

(1)

RÉVISION POUR LE RAT TRAPAGE — février 2010

Exercice I - étude d’une fonction réelle de variable réelle

Étudier les variations et donner une représentation graphique de la fonction f:RR

x7→f(x)=ln(xx5) en répondant aux questions suivantes :

1. domaine de définition

2. comportement aux extrémités du domaine de définition 3. extrema locaux, sens de variation et tableaux des variations 4. comportement en−∞(recherche d’asymptôtes)

5. graphe

Solution de l’exercice I

1. Domaine de définition de f :il fautxx5>0 donc

Df =]− ∞,1[]0,+1[.

2. Comportement de f aux extrémités du domaine de définition :

x→−∞lim f(x)= +∞, lim

x→−1f(x)= −∞, lim

x→0+f(x)= −∞, lim

x→+1+f(x)= −∞.

3. Extrema locaux, sens de variation et tableaux des variations de f :la dérivée def est l’application f0:Df R

x7→f0(x)= 15x4 x(1x4) DansDf on a

f0(x)>0 ssix]0; 51/4[, f0(x)=0 ssix=51/4,

f0(x)<0 ssix]− ∞;1[]51/4; 1[.

On conclut que

B f est strictement croissante sur ]0; 51/4[,

B f est strictement décroissante sur ]− ∞;1[ et sur ]51/4; 1[, B xM=51/4est un point de minimum local et on af(xM)<0.

Le tableau des variations est alors le suivant : x

f0(x) f(x)

−∞ -1 0 5−1/4 +1

+

+∞

+∞

−∞ −∞ f(xM) −∞−∞

4. Comportement de f en−∞(recherche d’un asymptôte) :

xlim→−∞

f(x) x = −∞. Il n’y a pas d’asymptôtes en−∞.

5. Graphe de f :voir la figure 1.

(2)

x y

xM

f(xM)

1 0 1

FIGURE1:f(x)=ln(xx5).

(3)

Exercice II - continuité, dérivabilité

Soitfα:RRune application définie par

fα(x)=

(xαcos1x, six6=0, 0, six=0.

Pour chaque valeur deαindiqué, répondre aux questions suivantes :

α f est-elle continue enx=0 ? f est-elle dérivable enx=0 ? f est-elle de classeC1(R) ? 0

1 2 3

Solution de l’exercice II

Cas α=0 : f0(x)=

(cos1x, six6=0, 0, six=0.

B f0n’est pas continue en 0 car limx→0f0(x)=limx→0cos1x n’existe pas.

B f0n’est pas dérivable en 0 car elle n’est pas continue en 0.

B f0n’est pas de classeC1(R) car elle n’est pas continue en 0.

Cas α=1 : f1(x)=

(xcos1x, six6=0, 0, six=0.

B f1est continue en 0 car limx0f1(x)=0=f1(0) (il suffit d’observer quexxcos1xx).

B f1n’est pas dérivable en 0 car limx→0f1(x)−fx−01(0)=limx→0cos1x n’existe pas.

B f1n’est pas de classeC1(R) car elle n’est pas dérivable en 0.

Cas α=2 : f2(x)=

(x2cos1x, six6=0, 0, six=0.

B f2est continue en 0 car limx→0f2(x)=0=f2(0) (il suffit d’observer quex2x2cosx1x2).

B f2est dérivable en 0 car limx0f2(x)f2(0)

x0 =limx0xcos1x =0 (il suffit d’observer quexxcos1x x).

B f2n’est pas de classeC1(R) car

f20(x)=

(2xcos1x+sin1x, six6=0,

0, six=0,

et limx0f20(x) n’existe pas (car limx0sin1x n’existe pas).

Cas α=3 : f3(x)=

(x3cos1x, six6=0, 0, six=0.

B f3est continue en 0 car limx→0f3(x)=0=f3(0) (il suffit d’observer quex3x3cos1x x3). De plus, elle est coninue dans toutR.

B f3est dérivable en 0 car limx→0f3(x)−fx−03(0)=limx→0x2cos1x=0 (il suffit d’observer quex2x2cos1xx2).

B f3est de classeC1(R) car

f30(x)=

(3x2cos1x+xsin1x, six6=0,

0, six=0,

et limx0f30(x)=0=f30(0).

Donc on a

α f est-elle continue enx=0 ? f est-elle dérivable enx=0 ? f est-elle de classeC1(R) ?

0 Non Non Non

1 Oui Non Non

2 Oui Oui Non

3 Oui Oui Oui

(4)

Exercice III - calcul de limites avec DLs et/ou règle de L’Hôpital

1. Calculer la limite lim

x→0

(1+x)x1e

x .

2. Calculer la limite lim

x→+∞

p3

x3+x+1p x2+x.

3. Calculer la limite lim

x→0 x−sinx ex1xx22. 4. Calculer la limite lim

x0

2(tanx−sinx)−x3

x5 .

5. Calculer la limite lim

xa

sinx−sina x−a . 6. Calculer la limite lim

x→0 x−xcosx

x−sinx . 7. Calculer la limite lim

xπ2

(cosx)π2−x. 8. Calculer la limite lim

x→0

exe−x−2x x−sinx . 9. On considère la fonctionf(x)=x+p

x2+x.

B Écrire le développement limité de r³

1+1x´

en±∞à l’ordre 3.

B En déduire le développement asymptotique def à l’ordre 2 (i) en−∞

(ii) en+∞.

B Écrire les équations des asymptotes pourf en (i) en−∞

(ii) en+∞.

10. Trouver le développement limité de sinxenπ3à l’ordre 3.

Solution de l’exercice III

1) On se rappelle d’abord que

(1+x)1x =eln(1x+x). En utilisant le développement limité de ln(1+x) en 0 on a

(1+x)1x=e

xx2 2+o(x2)

x =e1−x2+o(x) d’où

x→0lim

(1+x)1xe x = −e

2. 2) On notef(x)=p3

x3+x+1p

x2+x. On réécrit d’abord la fonction comme f(x)=x

"

µ 1+ 1

x2+ 1 x3

13

µ

1+1 x

12# . On posey=1x. Alors

x→+∞lim

3

px3+x+1p

x2+x=lim

y→0

(1+y2+y3)13(1+y)12

y .

En utilisant le développement limité de (1+y)αen 0 on a

y→0lim

(1+y2+y3)13(1+y)12

y =lim

y→0

1+o(y)1y2+o(y)

y = −1

2. 3) En utilisant les développements limités on a :

x→0lim

xsinx

ex1xx22 =lim

x→0

xx+x63+o(x3)

1+x+x22+x631xx22+o(x3)=

=lim

x→0 x3

6 +o(x3)

x3

6 +o(x3)=1.

(5)

4) En utilisant les développements limités on a :

limx→0

2(tanxsinx)x3

x5 =lim

x→0

2³

x+x33+2x155x+x63120x5 +o(x5)´

x3

x5 =

=lim

x→0 x5

4 +o(x5) x5 =1

4. 5) lim

x→a

sinx−sina

x−a =cosa. (On s’aperçoit que c’est la définition de la dérivée de sinxenx=a.) 6) En utilisant les développements limités on a :

x→0lim

xxcosx xsinx =lim

x→0

xx³

1x22+o(x2)´ xx+x63+o(x3) =

=lim

x→0 x3

2 +o(x3)

x3

6 +o(x3)=3.

7) On posey=π2x, alors lim

x→π2(cosx)π2−x=lim

y→0(cos(π2y))y=

=lim

y→0(siny)y=lim

y→0eyln(siny)=

=lim

y→0eyln

µ

y−y63+o(y3)

=lim

y→0eyln

µ

y(1−y62+o(y2))

=

=lim

y→0eylnyeyln

µ

1−y62+o(y2))

=lim

y→0eylnyey

µ

y62+o(y2)

=

=lim

y→0eylnyey

3 6+o(y3)

=1.

8) Pour calculer la limite donnée on peut utiliser les développements limités : limx0

exex2x xsinx =lim

x0

1+x+x22+x631+xx22+x632x+o(x3) xx+x63+o(x3) =

=lim

x→0

2x63+o(x3)

x3

6 +o(x3) =2.

Sinon on peut utiliser la règle de L’Hôpital car

n(x)=exex2x, lim

x→0n(x)=0;

d(x)=xsinx, lim

x→0d(x)=0.

On a

n0(x)=ex+ex2, lim

x→0n0(x)=0;

d0(x)=1cosx, lim

x→0d0(x)=0;

n00(x)=exe−x, lim

x0n00(x)=0;

d00(x)=sinx, lim

x→0d00(x)=0;

n000(x)=ex+ex, lim

x→0n00(x)=2;

d000(x)=cosx, lim

x→0d00(x)=1;

donc

x→0lim

exe−x2x xsinx =lim

x→0

n000(x) d000(x)=2.

(6)

9) On considère la fonctionf(x)=x+p

x2+x. On remarque que

f(x)=

x³

1+ q

1+1x

´

, six0, x³

1 q

1+1x´

, six<0.

B Pour écrire le développement limité deq

1+1x en±∞à l’ordre 3 on commence par se ramener à un développe- ment limité en 0 en posanty =1/x : il s’agit alors de calculer le développement limité dep

1+y en 0 à l’ordre 3

p1+y=

0 1+1 2y1

8y2+o(y2) d’où

r 1+1

x=

1+ 1 2x 1

8x2+o(x2) B On en déduit le développement asymptotique def à l’ordre 2

(i) en−∞:

f(x)=

−∞x µ

1 2x+ 1

8x2+o(x−2)

= −1 2+ 1

8x+o(x−1) (ii) en+∞:

f(x)=

+∞x µ

2+ 1 2x 1

8x2+o(x−2)

=2x+1 1

4x+o(x−1) B On en déduit les équtions des asymptotes pourf en

(i) en−∞:

y= −1 2 (ii) en+∞:

y=2x+1.

En effet, le graphe de la fonction est le suivant :

x y

1

1 0

10) Pour calculer le développement limité de sinxenπ3à l’ordre 3 on utilise la formule de Taylor : f(x)=

a k=n

X

k=0

f(k)(a)

k! (xa)k+o((xa)k).

Icin=3,a=π3etf(x)=sinxd’où

f(x)=sinx, f(a)=

p3 2 ;

f0(x)=cosx, f0(a)=1

2;

f00(x)= −sinx, f00(a)= −

p3 2 ; f000(x)= −cosx, f000(a)= −1

2; donc

sinx=

π/3

p3 2 +1

2

³ xπ

3

´

p3

4

³ xπ

3

´2

1 12

³ xπ

3

´3

+o µ³

xπ 3

´3 .

(7)

Exercice IV - suites récurrentes

1. Soit (un)n∈Nune suite telle que

(un+1=p 2+un, u0=1.

a) Montrer que pour toutnN,1<un<2.

b) En supposant que la limite deunexiste, la calculer.

c) Montrer que (un)n∈Nest une suite monotone et en étudier sa convergence.

2. Soit (un)n∈Nune suite telle que

(un+1=1+uun2 n

, u0=1.

a) Montrer que pour toutnN,un>0.

b) En supposant que la limite deunexiste, la calculer.

c) Montrer que (un)n∈Nest une suite monotone et en étudier sa convergence.

3. Soit (un)n∈Nune suite telle que

(un+1=u

2n+un 2 , u0=12. a) Montrer que pour toutnN, 0<un<1.

b) En supposant que la limite deunexiste, la calculer.

c) Montrer que (un)n∈Nest une suite monotone et en étudier sa convergence.

Solution de l’exercice IV

1. a) Par récurrence : B 1<u0=1<2 ;

B soit1<un<2, alorsun+1=p

2+un<p

2+2=2 etun+1=p

2+un>p

21=1> −1.

b) Soit`=limunavec`R. Alors, en passant à la limite dans la définition, on a`=p

`+2 d’où`= −1 ou`=2.

c) Puisque1<un<2 pour toutnN, on aun+1un=p

un+2un= − u

2n−un−2

pun+2+un = −(upnu−2)(un+1)

n+2+un >0, autrement dit la suiteunest monotone croissante. Étant une suite monotone croissante vérifiant1<un<2 pour tout nNet puisque les uniques limites réelles possibles sont`= −1 et`=2, on conclut que limun=2.

2. a) Par récurrence : B u0=1>0 ;

B soitun>0, alorsun+1=1+uun2 n >0.

b) Soit`=limunavec`R. Alors, en passant à la limite dans la définition, on a`=1+``2 d’où`=0.

c) Puisqueun>0 pour toutnN, on aun+1un=1+uun2

nun= − u

3n

1+un2 <0, autrement dit la suiteunest monotone décroissante. Étant une suite monotone décroissante minorée par 0 pour toutnNet puisque l’unique limite réelle possible est`=0, on conclut que limun=0.

3. a) Par récurrence : B 0<u0=1/2<1 ;

B soit 0<un<1, alorsun+1=un2+2un >0 etun+1=u2n+2un <22=1

b) Soit`=limunavec`R. Alors, en passant à la limite dans la définition, on a`=`(`+1)2 d’où`=0. ou`=1.

c) Puisque 0<un <1 pour toutnN, on aun+1un =un(u2n−1) <0, autrement dit la suiteun est monotone décroissante. Étant une suite monotone décroissante minorée par 0 pour toutnNet puisque les uniques limites réelles possibles sont`=0 et`=1, on conclut que limun=0.

(8)

Exercice V - factorisations d’un polynôme

1. On considère le polynôme

P(x)=x65x5+10x412x3+11x27x+2.

a) Écrire la formule de Taylor dePen 1 ; montrer que 1 est une racine dePet déterminer son ordre de multiplicité.

b) FactoriserPsurRen sachant qu’il possède une autre racine réelle évidente (i.e.elle est un diviseur du terme de degré 0).

c) FactoriserPsurC. 2. On considère le polynôme

P(x)=x8+5x7+9x6+7x5+3x4+5x3+9x2+7x+2.

a) Écrire la formule de Taylor dePen1 ; montrer que1 est une racine dePet déterminer son ordre de multi- plicité.

b) FactoriserPsurRen sachant qu’il possède une autre racine réelle évidente (i.e.elle est un diviseur du terme de degré 0).

c) FactoriserPsurC.

Solution de l’exercice V

1. a) Pour un polynômePde degré 6, la formule de Taylor en 1 s’écrit P(x)=

k=6

X

k=0

P(k)(1)(x1)k k! . On calcul alors les dérivéesP(k)(x) pourk=0, . . . , 6 et on les évalue en 1 :

P(x)=x65x5+10x412x3+11x27x+2 P(1)=0 P0(x)=6x525x4+40x336x2+22x7 P0(1)=0 P00(x)=30x4100x3+120x272x+22 P00(1)=0 P000(x)=120x3300x2+240x72 P000(1)= −12 PI V(x)=360x2600x+240 PI V(1)=0

PV(x)=720x600 PV(1)=120

PV I(x)=720 PV I(1)=720

La formule de Taylor en 1 s’écrit alors

P(x)= −2(x1)3+(x1)5+(x1)6=

=(x1)3((x1)3+(x1)22)=

=(x1)3(x33x2+3x1+x22x+12)=

=(x1)3(x32x2+x2) Ceci implique que 1 est une racine dePde multiplicité 3.

b) On poseQ(x)=x32x2+x2. Une racine réelle évidente deQest 2. En effectuant la division euclidienne de Qpar (x2) on obtient

Q(x)=(x2)(x2+1).

Étant donné quex2+1 ne se factorise pas surR, on conclut que la factorisation dePsurRest P(x)=(x1)3(x2)(x2+1).

c) Pour factoriserP surCil ne reste que factoriser le polynômex2+1 surC; on a les deux racines complexes conjuguéesx1= −ietx2= +i. On conclut que la factorisation dePsurCest

P(x)=(x1)3(x2)(xi)(x+i).

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