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Etude de Caractérisation des déchets Biomédicaux : contribution pour une gestion rationnelle des déchets Biomédicaux à Cotonou :

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Texte intégral

(1)

Université d’Abomey-Calavi (UAC)

************

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)

***************

Département de Génie de l’Environnement (GEn) **************

Option : Aménagement et Protection de l’Environnement ***************

Présenté par :

Bernard Cocou SODJISSI GBEDEHO

Maitre de stage : superviseur :

M . Yves ZOFFOUN Dr Victor GBEDO

Chef Service Etude, Prospection, Directeur de l’ONG DCAM BETHESDA Projet DCAM BETHESDA

Année académique 2013-2014 7ième Promotion

Thème : Etude de Caractérisation des déchets Biomédicaux : contribution pour une gestion rationnelle des déchets

Biomédicaux à Cotonou : cas du 9

ième

et 10

ième

Arrondissement

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BERNARD C0C0U SODJISSI GBEDEHO-UAC-EPAC-2014

I

DEDICACE

Le présent rapport est dédié, à mon cher oncle Mr FANOU Louis pour tous les sacrifices consentis depuis

mon enfance. Reçois ce travail comme les prémices des fruits de tes efforts.

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BERNARD C0C0U SODJISSI GBEDEHO-UAC-EPAC-2014

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Remerciements

Le présent travail ne serait effectif sans l’aide de plusieurs personnes : amis, encadreurs, enseignants que nous tenons sincèrement à remercier.

Il s’agit :

 du père céleste qui nous a accordé sa grâce tout au long de nos divers travaux ;

 du directeur de l’EPAC le Professeur AVLESSI pour tous ses efforts qu’il consent dans le but du bon fonctionnement de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ;

 du chef département le Professeur CHOUGOUROU Daniel pour ses multiples efforts dans le but du fonctionnement du Département Génie de l’Environnement ;

 de tous les enseignants de l’EPAC pour leurs efforts dans le but de nous donner des formations de qualité ;

 du Directeur de l’ONG DCAM /BETHESDA le Docteur GBEDO Victor pour nous avoir acceptés et pour ses multiples corrections et encouragement ;

 de notre encadreur Monsieur ZOFFOUN pour ses sacrifices, ses multiples conseils, ses corrections et son soutien dans le cadre de notre étude ;

 de tout le personnel de DCAM /BETHESDA pour leurs multiples aides et soutiens ;

 de la famille DEGOUE pour leur soutien moral, matériel et financière;

 de mon père monsieur GBEDEHO Sodjissi pour ses soutiens financiers ;

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 de tous mes parents et amis pour leurs soutiens spirituels, morals, matériels et financiers ;

 de monsieur AZABOU directeur du cabinet le BERCEAU pour sa générosité et sa gentillesse ;

 de monsieur ACLINOU chargé des DBM au CS Menontin pour son accueil et son soutien ;

 de tous les agents d’entretien du CS Menontin pour leur collaboration.

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Résumé La présente étude portant sur les déchets biomédicaux s’est appesantie sur la

gestion actuelle que font les formations sanitaires de la ville de Cotonou, en particulier celles du 9ième et 10ième arrondissement, des déchets biomédicaux qu’elles génèrent. Ainsi nous avons débuté les travaux par le recensement des différentes formations sanitaires opérant dans le 9ième et 10ième arrondissement.

Au terme des travaux de recensement nous avons pu dénombrer quatre –vingt- quinze (95) formations sanitaires dont quatre(4) publiques et quatre-vingt- onze (91). Privées Parmi les quatre-vingt-onze (91) formations sanitaires privées, trois (3) sont non fonctionnelles. Après les travaux de recensement ont suivi respectivement la phase de questionnaire et celle de la caractérisation qui ont révélé les véritables maux dont souffre le système de gestion des DBM. Ces maux se résument en terme d’insuffisance des équipements ; les difficultés d’accès à certains équipements qui ne sont pas disponible sur le marché ; d’absence de plan de gestion des déchets d’insuffisance d’agents chargés spécialement de la gestion des DBM dans les formations sanitaires ; de manque de rigueur dans le tri des déchets à la source ; de retard des structures de collecte des déchets pour ne citer que ceux-là.

- Mots clés : Cotonou, 9ième et 10ième arrondissements, Formation sanitaire, DBM, Caractérisation.

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Abstract The present survey carrying on the biomedical garbage elaborated on the

present management that the sanitary formations of the city of Cotonou make in particular those of the 9th and 10th precinct of the biomedical garbage that they generate. So we have started works by the census of the different sanitary formations operating in the 9th and 10th precinct. To term of the census works we counted ninety-five (95) sanitary formations wicth four (4) public and ninety- one Private (91). Among the ninety-one (91) private sanitary formations three (3) are non functional. After the works of census followed the phase of questionnaire respectively and the one of the characterization that revealed the real pains of which endure the system of management of the DBM. These pains sum up in term: of insufficiency of the facilities; the difficulties of access to some facilities that are not available on the market; absence of plan of management of the garbage and the loaded agents especially of the management of the DBM in the sanitary formations; required lack in the sorting of the garbage to the source, delay of the structures of collection of the garbage to mention those only.

Key words: Cotonou, 9ième and 10ième precincts, sanitary Formation, DBM, Characterization

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Table des matières

Dédicace ………....I Remerciements………...……..II Résumé………..………..…IV Abstract………..………V Table des matières……….……….VI Listes des sigles et abréviations……….………X Liste des figures ………..………XI Liste des photos……….……XII Liste des tableaux……….………XIV

Introduction………1

Chapitre I : contexte de l’étude……….……..3

1-1- Problématique………...……...……….4

1-2- Objectifs………..………...5

1-2-1- objectif général……… .………5

1-2-2- objectifs spécifiques……….……….5

1-3- Hypothèses………...6

1-4 Résultats attendus………...6

1-5 Généralité sur les DBM……….…………6

1-5-1 Clarification des concepts………...6

1-5-2 Cadre juridique et institutionnel de la gestion des déchets biomédicaux au Bénin………...8

Chapitre 2 : Présentation du cadre d’étude et approche méthodologique ……10

2-1- cadre d’étude……….11

2-1-1- Présentation de la ville de Cotonou……….……….11

2-1-2 Présentation de la zone d’étude………..…………..15

2-1-3 Présentation de la structure d’Accueil ………..………16

2-2 Approche méthodologique………..…………...19

2-2-1 Matériel..………..………..19

2-2-2 Méthodologie de travail………20

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2-2-3 traitement et analyse des données………..………21

2-2-4 La revue de littérature………...22

Chapitre III : Résultats et discussions……….………24

3-1- Résultats………...……….……….……….25

3-1-1 Recensement………..………..25

3-1-2 Gestion des DBM par les formations sanitaires.………..…...25

3-1-2-1 Evacuation des DBM dans les formations sanitaires………..………….25

3-1-2-2 Plan de gestion des DBM dans les formations sanitaires ……….26

3-1-2-3 Gestion des DBM par un service d’hygiène………….…..…...26

3-1-2-4 Principe de la collecte séparative…………..………...…………..27

3-1-2-5 Traitements des DBM par les formations sanitaires…..……..…………28

3-1-3 Caractérisations……….………..28

3-1-3-1 Types de déchets produits………...……….………..……….. 28

3-1-3-2 Proportions par types de DBM……….…………29

3-2- Discussion……….………..30

3-2-1 Couverture du 9ième et 10ième arrondissement en centre de santé et leur évolution……….………..30

3-2 -2 Situation de la Gestion des DBM par les formations sanitaires...31

3-2-2-1 Fréquence d’évacuation des DBM dans les formations sanitaires…....31

3-2-2-2 Mise en place d’un plan fonctionnel de gestion des DBM…...…….….32

3-2-2-3 Prise en main de la gestion des DBM par un agent………...………..33

3-2-2-4 Observance du principe de collecte séparative………….……….33

3-2-2-5 Traitements faits des DBM par les formations sanitaires………...35

3-2-3 Appréciation de la caractérisation ………..………..………36

Conclusion……….………..………….………..39

3-3 Suggestions……….……….….………...40

Références bibliographiques………...…….…………42 Annexes………..XV

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Listes des sigles et abréviations

▪ PGDSM : Projet de Gestion des Déchets Solide Ménagers ;

▪ DSM : Déchet solide ménager ;

▪ DBM : Déchets Biomédicaux ;

▪ DCAM : Développement Communautaire et Assainissement du Milieu ;

▪ GDBIO : Groupe de Gestion des Déchets Biomédicaux ;

▪ PrAPE : Programme d’Assainissement et de Protection de l’Environnement ;

▪ CSA : Centre de Santé d’Arrondissement ;

CS : Centre de Santé.

DISS : Déchets issus des soins de santé.

RPI : Référence Publique Immédiat.

Listes des figures

Figure n°1 : Répartition des formations sanitaires selon la fréquence de

vidange des DBM……….………….25 Figure n°2 : Répartition des formations sanitaires disposant ou non d’un plan de gestion des DBM………..……….…………...……26 Figure n°3 : Répartition des formations sanitaires disposant ou non d’un

service d’hygiène……….………...27 Figure n°4 : Répartition des formations sanitaires respectant ou non le

tri………...27 Figure n°5 : Répartition des formations sanitaires selon leur mode de

traitement des DBM………...28 Figure n°6 : Proportion des DBM à clinique sainte Marie………….………29 Figure n°7 : Proportion des DBM au centre de santé de Menontin……….30

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Liste des photos

Photo n°1: les déchets débordant la poubelle à la clinique sainte Marie…….32

Photo n°2:quelques DBM par terre au cs de Menontin………..……….32

Photo n°3 : une aiguille par terre au cs de Menontin ………..………32

Photo n°4 : les poubelles de couleurs Convenable au cs de Menontin..……..35

Photo n°5 : les kits dans les salles de soins au cs de Menontin………35

Photo n°6 : une épluchure d’orange dans une poubelle jaune……..…………35

Photo n°7 : une séance de pesée……….35

Photo n°8 : les tonneaux remplaçant les Poubelles au cs Menontin……...35

Photo n° 9: une pesée des boites de possotomé contenant des aguilles…..37

Photo n°10 : pesée d’une poubelle………...………..37

Photo n°11 : Pesée d’une boite de sécurité………...37

Photo n°12 : les boites tiquetées………38

Photo n°13 : les boites sans les étiquètes……….38 Liste des tableaux

Tableau n°1 : les différentes pesées journalières……….….…………. .XVIII Tableaun°2: le récapitulatif des pesées dans la clinique sainte Marie………XIX Tableau n°3 : le récapitulatif des pesées au CS de Menontin……...…...XIX Tableau n°4 : Tableaux du recensement du 9ième arrondissement…...XX Tableau n°5 : Tableaux du recensement du 10ième arrondissement..…...…XXVI

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Introduction

Le problème de gestion des déchets est un problème qui se pose avec acuité dans la plupart des pays de l’Afrique principalement au Bénin. Il suffit de parcourir les villes pour se rendre à l’évidence de la situation d’insalubrité dans laquelle végètent les villes du Bénin en l’occurrence la ville de Cotonou capitale économique du Bénin.

Ce problème d’insalubrité intègre non seulement le problème de gestion des déchets solides ménagers (DSM) mais aussi celui de la gestion des déchets biomédicaux. Ainsi, une enquête réalisée en 2002 par le Programme de Gestion des déchets solides ménagers (PGDSM) sur la destination des déchets biomédicaux (DBM) a révélé que ceux – ci se retrouvaient dans les poubelles des DSM et des dépotoirs sauvages où des enfants et adultes vont sélectionner des objets pour la réutilisation (source : guide de gestion des DBM dans la ville de Cotonou). Ce problème a plusieurs causes dont le manque de sensibilisation et de formation du personnel des formations sanitaires mais surtout la libéralisation du secteur de la santé dans les années 1990 qui a provoqué une augmentation du nombre de formation sanitaire dans la ville de Cotonou. En effet, selon le rapport du PGDSM le nombre de formation sanitaire de la ville est passé de 269 en 1998 à 469 en 2008 soit une augmentation de près de 75%

en moins de 10ans (guide de gestion des DBM dans la ville de Cotonou). Cette situation, bien qu’elle ait contribuée à l’amélioration de l’accès aux services de santé, crée un problème : la prise en charge d’un volume sans cesse croissant de déchets générés. Il est donc évident qu’au jour d’aujourd’hui le nombre de formation sanitaire va augmenter et ainsi influencer le problème de gestion des DBM par les formations sanitaires.

Face à cette situation il est d’une impérieuse nécessité de réfléchir sur la maitrise des problèmes que pose la gestion actuelle des DBM afin de réduire leurs inconvénients sur la population et sur l’environnement. Le présent rapport

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qui s’inscrit dans cette optique a pour thème : « Etude de caractérisation des DBM à Cotonou : contribution pour une meilleure gestion de DBM à Cotonou cas du 9ième et 10ième arrondissement.»

Ce rapport rédigé en trois chapitres présentera, dans le premier chapitre le contexte de l’étude, dans le second chapitre le cadre de l’étude et l’approche méthodologique et enfin les résultats et discussions assortis de quelques suggestions.

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Chapitre I :

Contexte de l’étude

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1-1-Problématique

Les soins de santé représentent une activité qui contribue au bien-être physique, moral et social des communautés. L’exercice de cette activité nécessite des outils et équipements qui, après utilisation constituent des déchets. Selon Emile M. ADANKANHOUNDE (2011) ces déchets, à défaut d’une bonne gestion, ont des conséquences néfastes sur la santé et l’environnement. Au nombre de ces conséquences figurent ces infections par des virus de l’hépatite B, l’hépatite C, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pour ne s’en tenir à ces quelques exemples.

Ainsi d’après des estimations antérieures (Kane et al, 2000), et des mises à jour récentes, l’OMS, a estimé que vingt-trois (23) millions d’infections par les virus de l’hépatite B, de l’hépatite C et de l’immunodéficience humaine (VIH) avaient été provoquées en 2000 par des injections avec des seringues contaminées ( Pascal BILLAU, 2008).

Les pays en voie de développement comme le Bénin sont les plus touchés par ces maux car la croissance de la population de ces pays n’est pas accompagnée d’une politique sanitaire de prise en charge des DBM.

Ainsi, au nombre de plus de cinq cents (500) à Cotonou, les formations sanitaires produisent plus de quatre (4) tonnes de déchets biomédicaux par jour ( Emile M. ADANKANHOUNDE ,2011). La prise en charge de cette quantité de DBM pose d’énormes difficultés aux formations sanitaires qui optent pour des méthodes de traitement et d’élimination conformes à leur capacité financière.

Ainsi une enquête réalisée en 2002 par le PGDSM montre que les déchets issus des formations sanitaires se retrouvaient dans les dépotoirs sauvages où des enfants et adultes vont sélectionner des objets pour la réutilisation (Guide de gestion des déchets biomédicaux, 2009).

Malgré l’existence des textes, des constats négatifs majeurs relatifs à la gestion des DBM sont faits. Il s’agit entre autre : de la présence des DBM sur des dépotoirs sauvages et dans des marécages, du mélange de ces déchets et

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des ordures ménagères, de leur incinération à l’air libre ou dans des équipements non appropriées desdits déchets (Emille M. ADANKANHOUNDE 2011).

Il faut noter aussi que le problème se pose aussi en termes de non maîtrise du dynamisme d’installation des formations sanitaires qui opèrent actuellement dans la ville de Cotonou. L’installation des formations sanitaires semble être fonction de la croissance de la population, de la volonté des médecins et non de l’autorisation du ministère de la santé, ce qui influence directement sur la quantité et le traitement des DBM générés.

1-2- Objectifs

1-2-1 objectif général

L’objectif général de la présente étude est de contribuer à une meilleure gestion des déchets biomédicaux à Cotonou notamment dans le 9ième et 10ième arrondissement de Cotonou.

1-2-2 Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques poursuivis par la présente étude se présentent comme suit :

-

Répertorier les formations sanitaires de Cotonou notamment celles du 9ième et 10ième arrondissement ;

-

Faire une caractérisation des déchets biomédicaux dans deux formations sanitaires ;

-

Décrire la gestion faite par les formations sanitaires des DBM qu’elles produisent ;

-

Proposer des suggestions pour une gestion rationnelle des DBM dans les formations sanitaires.

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1-3- Hypothèses

Pour mener à bien les travaux nous avons défini les hypothèses suivantes :

-

L’état n’a pas une liste exhaustive des formations sanitaires opérant dans

la ville de Cotonou en l’occurrence celle des formations sanitaires du 9ième et 10ième arrondissement.

-

Les formations sanitaires n’ont pas une connaissance de la proportion des DBM qu’elles génèrent par catégorie de DBM.

-

Les formations sanitaires n’assurent pas une bonne gestion de déchets biomédicaux qu’elles génèrent.

-

Une gestion normative, efficiente des DBM est proposée.

1-4 Résultats attendus

Les résultats attendus de la présente étude se présentent comme suit :

-

le nombre de formations sanitaires opérant dans le 9ième et 10ième arrondissement de Cotonou est connu ;

-

Les DBM produits par les formations sanitaires du 9ième et 10ième arrondissement de Cotonou sont caractérisés ;

-

La gestion des DBM produits dans les formations sanitaires du 9ième et 10ième arrondissent est décrite.

-

Les formations sanitaires adhèrent à une gestion rationnelle des DBM.

1-5 Généralité

1-5-1 Clarification des concepts

Il est nécessaire de porter à la connaissance de toutes personnes devant prendre connaissance de ce document, certains concepts spécifiques. Ces concepts sont clarifiés par le décret N°2002-484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en république du Bénin et se présentent comme suit :

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Déchets : un déchet est tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, ou tout bien ,meuble abandonné ou destiné à l’abandon ;

Déchet biomédical : c’est tout déchet d’origine biologique ou non résultant des activités médicales ou paramédicales ;

Déchets anatomiques humains : les déchets anatomiques humains sont constitués de toute partie du corps, objet d’une ablation ou d’une amputation ;

Déchets non anatomiques infectieux : ils sont constitués de l’ensemble des équipements et du matériel mis au rebut, contaminés par du sang ou des dérivés sanguins, d’autres fluides corporels ou excréta provenant des patients infectés par des maladies transmissibles dangereuses. Sont aussi compris les déchets contaminés provenant des patients qu’on sait atteints de maladies à diffusion hématogène soumis à des hémodialyses;

Déchets infectieux pointus ou tranchants : les déchets infectieux pointus ou tranchants désignent l’ensemble des objets et du matériel étroitement liés aux activités de soins médicaux et comportant un risque potentiel de blessure et de contamination Guide de gestion des DBM, 2009.)

1-5-2-1 Cadre juridique et institutionnelle de la gestion des déchets biomédicaux

Le cadre juridique qui encadre toutes les questions environnementales au Bénin se retrouve dans la Loi-cadre sur l’Environnement votée en 1990. Il existe aussi une procédure d’études d’impacts pour tous les projets.

Les DBM ou les déchets issus des soins de santé (DISS), « un plan de gestion des DISS a été réalisé avec l’appui de la Banque Mondiale dans le cadre du programme multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA » (Projet Corridor, 2000). Ce plan avait proposé d’élaborer un document de politique sur la gestion des DISS.

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Il n’a tout de même pas été possible de mettre la main sur le document de politique sur la gestion des DISS. Par contre, le décret no 2002-484 a été obtenu. Il faut quand même déplorer le manque de vulgarisation qui l’a caractérisé. Pourtant, son contenu est fort utile. En effet, il portait sur la gestion rationnelle des DBM en République du Bénin. Il a été promulgué le 15 novembre 2002.

Il existe en outre un Code d’hygiène publique promulguée en 1987 et son décret d’application de n°97-616 du 18 décembre 1997 qui imposent l’incinération des déchets de toutes natures issus des hôpitaux et autres formations sanitaires. Seules ses dispositions sur les « interdictions et les recommandations en ce qui concerne les mesures pour une bonne gestion des déchets » sont réellement appliquées (Centerblog, 2009). Les autres clauses sont plus ou moins respectées. Et cela, malgré l’existence d’une police environnementale. Ce n’est pas non plus une plaisanterie car une telle police existe bel et bien par décret no 96-l l5 du 02 avril 1996. Placée sous l’autorité du ministre de l’Environnement du Bénin, elle est notamment chargée de « veiller à l’application environnementale, de rechercher, de constater et de réprimer les infractions à la législation environnementale » (Décret no 96-l l5 du 02 avril 1996, art. 1). C’est la police sanitaire qui est chargée de la répression des infractions contenues dans le code d’hygiène publique. De plus, l’article 11 stipule que les membres de la police sanitaire

« peuvent solliciter le concours de tout personnel de santé jugé capable de les aider dans l’accomplissement de leurs tâches ».

Malgré ces différentes règlementations et le caractère dangereux des DBM, ces déchets constituent encore « un grand problème de santé publique au Bénin » (Knowledge Node, s.d).

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Chapitre II :

Présentation du cadre

d’étude et approche

méthodologique

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2-1- Cadre d’étude

2-1-1- Présentation de la vile de Cotonou

Situation géographique de la ville de Cotonou

La ville de Cotonou est située sur le bassin sédimentaire côtier du sud- Bénin, dans la plaine littorale d’altitude basse et sablonneuse entre 6°20’ et 6°23’ de latitude Nord et 2°22’ et 2°30’ de longitude Est. Elle est limitée au Nord par le lac Nokoué, au Sud par l’Océan Atlantique, à l’Est par la Commune de Sèmè-Kpodji et à l’Ouest par la Commune d’Abomey-Calavi.

La ville de Cotonou couvre une superficie de 79 km² dont 70% sont situés à l’ouest du chenal de l’océan Atlantique. Trente-trois pour cent (33%) de la superficie de Cotonou sont constitués de zones marécageuses et 67% de zones en terre ferme et urbanisées. Elle constitue à elle seule, le département du Littoral et regroupe treize (13) arrondissements. Notre étude s’est déroulée précisément dans le 9ième et 10 arrondissement dont les quartiers sont les suivant : VEDOCO, KOUHOUNOU, MIDJEDJI, GBENONKPO,YENAWA, AGOUNVOCOGJI, MISSEPLE, SETOVI, pour le 10ième arrondissement et FIFADJI, VOSSA-KPODJI, ZOGBO, ZOGBOHOUE, MENONTIN, KINDONOU pour le 9ième arrondissement. Ces deux arrondissements sont situés au nord-ouest de la ville de Cotonou comme l’indique la carte suivante (PDC Cotonou).

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Carte représentant les différents arrondissements de la ville de

Source : rapport de recensement sur les conditions d’existence de ménages du 13ième arrondissement de Cotonou.

Le climat

Le climat de Cotonou est de type subéquatorial avec une alternance de deux saisons pluvieuses et de deux saisons sèches:

- une grande saison des pluies de mi- mars à mi- juillet ; - une petite saison sèche de mi-juillet à mi-septembre ;

- une petite saison des pluies de mi-septembre a mis novembre ; - une grande saison sèche de mi-novembre à mi-mars.

Les précipitations ont lieu principalement entre mars et juillet avec un pic en juin (300 à 500 mm). Les températures moyennes mensuelles varient entre 27 et 31 degrés centigrades. Les écarts entre le mois le plus chaud et le mois le moins chaud ne dépassent pas 3,2 degrés à Cotonou, alors que cette variation se situe à 3,8 degrés dans le nord du pays. Les mois de février à Avril sont les mois les plus chauds et les mois de juillet à septembre sont les mois les plus frais. La commune de Cotonou ne dispose pas de cours d’eau, mais le lac Nokoué (85 Km2) et quelques bas- fonds constituent les réservoirs à eau de la commune. Pendant la crue caractérisée par la descente des eaux de septentrion et surtout pendant la grande saison des pluies, la ville est menacée par de graves inondations (niveau bas, fortement

1 er arrond 2 ème arrond

4 ème arrond

5 ème arrond 12 ème arrond

ème arrond 13

9 ieme arr

10 ième arr

7 ème arrond 8 ème arrond

N Lac Nohoué

Océan Atlantique

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influencé par les variations du niveau des plans d’eau ; niveau maximal des crues : 1,50 mètres IGN). Les épis du port ont contribué à l’érosion de toute la côte Est de la ville. Cette érosion s’opère à une vitesse moyenne de 16,80

mètres par an dans la crique (PDC de Cotonou).

Relief Le relief de la commune est peu accidenté avec des marécages. Il a deux

caractéristiques principales : des dépressions longitudinales parallèles à la côte et des bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux pluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé « Lagune de Cotonou

», communication directe entre le lac et la mer, creusée par les Français depuis 1894. Les épis du port ont contribué à l’érosion de toute la côte Est de la ville.

Cette érosion s’opère à une vitesse moyenne de 16,8 mètres par an dans la critique (PDC de Cotonou).

Sols La commune de Cotonou qui se situe dans la plaine côtière, possède des sols

sableux qui sont généralement pauvres en matière organique avec une faible capacité d’échange et un faible pouvoir de rétention en eau, ce qui a pour corollaire les inondations répétées observées çà et là dans la ville de Cotonou pendant la saison pluvieuse (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Réseau hydrographique Cotonou dispose d’un réseau hydrographique alimenté par trois principaux

plans d’eau : l’Océan Atlantique, la Lagune et le Lac Nokoué, pourvoyeurs de ressources halieutiques non négligeables (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Végétation On peut distinguer un certain nombre de formations végétales bien

tranchées :

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- en bordure de la côte, les sables du cordon littoral sont couverts de plantations de cocotiers;

- une zone à végétation rare et clairsemée formée essentiellement d’halophytes (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Evolution démographique de la population

La ville de Cotonou comprend depuis l’avènement de la décentralisation, 13 arrondissements subdivisés en 144 quartiers. Sa population estimée à 320.348 habitants en 1979 selon le 1er recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH1), est passée à 536.827 habitants en 1992, soit un taux de croissance intercensitaire de 4,05 %. En 2002 et selon le RGPH3, la population de Cotonou a été évaluée à 665.100 habitants, accusant ainsi un taux de croissance de 2,07%. Par ailleurs, il est important de noter que les populations des régions environnantes viennent gonfler la population de Cotonou le jour dans l’exercice de leur activité (Fonctionnaires, commerçants). Selon le guide de gestion des DBM, en 2007, la population du 9ième arrondissement avoisine 360000 habitants et celle du 10ième envoisine 375000 habitant (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

2-1-2 Présentation de la zone d’étude . .

Nous ne pourrons présenter notre zone d’étude sans avoir présenté l’organisation du système sanitaire du Bénin en l’occurrence de Cotonou. Ainsi la structure du système sanitaire de la ville de Cotonou est calquée sur la structure pyramidale inspirée du découpage territorial. Le système sanitaire

comprend donc à l’instar de la pyramide sanitaire nationale trois niveaux : - Le niveau central administré par le ministère de la santé qui assure la mise

en œuvre de la politique sanitaire définie par le gouvernement. Dans cette optique il initie l’action sanitaire, en planifie l’organisation, coordonne et contrôle

la mise en œuvre des projets et programmes de santé ; - Le niveau intermédiaire ou départemental administré par la direction

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départementale de la santé qui est chargé de la mise en œuvre de la politique sanitaire définie par le gouvernement, de la planification et de la coordination de toutes les activités des services de santé, et d’assurer la surveillance épidémiologique dans les départements ; - Le niveau périphérique qui représente l’entité opérationnelle la plus décentralisée du système sanitaire. . La ville de Cotonou est subdivisée six(6) zones. Chaque zone de Cotonou dénommée zone sanitaire, regroupe tous les services de santé publics et privés de la localité. Ainsi les 9ième et 10ième arrondissements de Cotonou se situent dans la zone sanitaire Cotonou V dont les centres de santé publics sont : le CSA de ZOGBO, le centre national médico-sportif et le centre de santé de la Police Nationale. Le CS confessionnel de Menontin qui fait office d’hôpital de zone sanitaire Cotonou V, fruit du partenariat secteur public secteur privé peut être considérer comme centre de santé public. Ainsi la majorité des formations sanitaires sont des privées qui assurent aux populations des services de santé.

2-1-3 Présentation de la structure d’Accueil

Historique

La crise politico-socio-économique de la fin des années 80 a amené les églises protestantes et évangéliques, à créer en février 90, le centre de santé Bethesda en vue de soulager les populations en difficultés sanitaires. En mai 93, une évaluation des activités curatives du centre de santé Bethesda a été faite. Elle a révélé qu’en dépit de la qualité des soins offerts, les personnes traitées reviennent quelques temps après, avec les mêmes affections. C’est alors qu’il a été retenu de développer l’aspect préventif des soins par l’assainissement et l’amélioration du cadre de vie. Ainsi, a vu le jour, le 1er Juillet 1993 le service Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM), logé au sein du centre de santé.

DCAM a donc eu la charge de concevoir et de mettre en œuvre un programme de développement communautaire dans les huit (8) quartiers de l’ex commune

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de Ste Rita (8e arrondissement de Cotonou). Les activités ont démarré par l’identification des leaders d’opinion, des groupes stratégiques, l’organisation des associations communautaires, la préparation du projet de gestion durable de déchets ménagers, la recherche de financement et la mise en œuvre du programme. La Mission Française de Coopération et d’Action Culturelle acceptera alors d’appuyer le premier projet préparé avec la population : Projet Assainissement et Protection de l’Environnement (PrAPE) qui a été mis en œuvre.

L’intervention de DCAM en matière d’assainissement et d’hygiène a évolué et lui a permis de devenir un département à part entière et séparé du centre de santé (DCAM/Bethesda).

Situation géographique

Le département Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM) de l’ONG-Bethesda, est situé à Cotonou et plus précisément dans le 8e arrondissement, connu sous le nom de Ste Rita.

Objectif

Le département DCAM vise un développement en matière d’assainissement et un développement communautaire, avec la participation des populations, des produits et des services, afin de les rentabiliser, dans le respect des principes et normes socio environnementales et économiques en vigueur au Bénin.

Domaines d’intervention-domaines d’expertise et perspectives Domaines d’intervention

Conformément aux statuts et aux orientations du plan stratégique de l’ONG, le département DCAM exerce sa vision au travers de :

La défense des droits de la personne humaine et de l’environnement ;

La recherche et le développement ;

L’assainissement et la protection de l’environnement ;

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L’information, l’Education et la Communication (IEC) Domaines d’expertise

Dans la mise en œuvre de sa vision et au travers des nombreux programmes et projets qu’il a piloté, DCAM a acquis des compétences qui font de lui un expert dans des domaines comme:

Gestion des Déchets et Evaluation Environnementale ;

Développement Organisationnel et Gestion des projets ;

Information, Education et Communication ;

Gestion des Déchets Solides ménagers (DSM)

Gestion des Déchets Bio Médicaux (DBM) ;

Recyclage des matières plastiques pour ne citer que ceux là.

Perspectives

Création de nouveaux départements comme : éducation, agriculture, recherche, etc;

Renforcement du positionnement de DCAM sur le territoire national et international ;

Développement d’une politique interne de recherche des financements et formation du personnel aux techniques de recherche de financements pour ne s’en tenir à ces quelques exemples.

2-2 Approche méthodologique 2-2-1 Matériels

Pour mener à bien les différents travaux, nous avons utilisé plusieurs matériels dont la liste se présente comme suit :

- Une moto, pour sillonner les divers quartiers en vue d’identifier les formations sanitaires. ;

- Un appareil photo numérique pour les prises d’images ;

- Des bascules pour connaitre le poids des composants dans les sacs ou pour peser les composants des déchets triés ;

- Des paires de gants protecteurs imperméables;

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- Un cache-nez, - Une paire de botte ;

- Des poubelles de couleur convenable pour recueillir les déchets ; - Un GPS pour prendre les coordonnées des points.

2-2-2 Méthodologie de travail

La réussite des travaux entrant dans le cadre de la présente étude nécessite l’utilisation d’une méthodologie scientifique appropriée. Ainsi celle utilisée dans le cas de cette étude se présente comme suit :

La recherche documentaire.

La recherche documentaire est effectuée dans le but de cerner les contours de notre thème de recherche ; de connaître les aspects du sujet déjà abordés et de faire un bilan des acquis dans le domaine. Elle a consisté en une consultation des documents disponibles dans les bibliothèques et dans les centres de documentations tels que : la bibliothèque de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ; le centre de documentation de DCAM /BETHESDA et autres ONG qualifiées, le centre de documentation de la mairie de Cotonou, et des recherches sur l’internet.

Les travaux de terrain et collecte des données Les travaux de terrain nous permettront de cibler la population d’étude, de collecter sur le terrain les données quantitatives et qualitatives qui feront l’objet de notre étude. Ces travaux ce sont déroulés suivant les phases ci-dessous :

Phase de recensement des formations sanitaires

C’est une opération qui consiste à sillonner les différents quartiers de la zone d’étude (9ième et 10ième arrondissement) pour identifier les différentes formations sanitaires sur la base d’une fiche préétablie comportant les informations nécessaires à relever sur les formations sanitaires.

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Phase de questionnaire

Dans cette phase il a été établi un questionnaire sur la gestion des DBM.

Ensuite, nous avons sélectionné les formations sanitaires les mieux fréquentées qui nous ont reçu pour répondre aux différentes questions de la fiche. Dans le cas du 9ième et 10ième arrondissement, quinze (15) formations sanitaires sont visitées.

Phase de caractérisation

Ici nous avons ciblé deux formations sanitaires (un centre public et un centre privé) pour les études de caractérisations.

Phase de GPS

Elle a consisté à enregistrer les coordonnées des formations sanitaires dans un GPS en vue de faire le répertoire cartographique des formations sanitaires.

2-2-3 Traitement et analyses des données

Il s’agit ici de faire le dépouillement des différentes informations recueillies sur et dans les formations sanitaires afin de la présentation des résultats obtenus et de leur discussion.

2-2-4 La revue de littérature . Les différents documents qui nous ont servi dans le cadre de la présente se présentent comme suit :

-

Guide de gestion des DBM ; ce document a fait l’état des lieux sur la situation actuelle des DBM à Cotonou, il a ensuite présenté le cadre législatif actuel de gestion des DBM, la mise en place d’un système sécuritaire de gestion DBM, les réformes institutionnelles ainsi que le financement de la filière. Il a abordé aussi la caractérisation des DBM dans les formations sanitaires de Cotonou. Mais il faut noter que le document n’a pas fait une étude par arrondissent sur la question des DBM ainsi que le recensement de formations sanitaires par arrondissement.

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-

Estimation des dangers de déchets biomédicaux pour la santé et l’environnement au Bénin en vue de leur gestion (Pascal Billau, 2008) : Ce mémoire s’est appesanti sur les dangers que constitue chaque DBM à travers des études écotoxicologues. Il a aussi présenté une étude de caractérisation des DBM à travers l’estimation de la quantité journalière des DBM dans certaines formations sanitaires. Mais ce document n’a pas fait une étude par arrondissement ni une étude sur le recensement des formations sanitaires dans la ville de Cotonou

-

Comportement des organisations face à la règle : cas de gestion des déchets biomédicaux dans le cadre du décret interministériel N°

2002-484 du 15 novembre 2002 (Emile M. ADANKANHOUNDE Yvon PESQUEUX Avec l’implication de Jean-Jacques) : ce document sur les DBM qui s’est appesanti sur le comportement des organisations face au décret n°2002 -484 du 15 Novembre 2002 a essayé de mettre en exergue les failles observées dans le système de gestion des DBM à Cotonou. Mais il n’a pas abordé l’aspect caractérisation, des études écotoxicologues, ni le recensement des formations sanitaires par arrondissement à Cotonou.

-

Options pour une meilleure prise en compte de la gestion des déchets biomédicaux dans un contexte caritatif (Paté Boubacar, 2011) : Ce document s’est appesanti sur la gestion des DBM dans les pays comme la France, le Québec et certains pays en voie de développement comme le Niger, le Bénin à travers le cadre juridique, institutionnel et les techniques en vigueur dans lesdits pays. il a exposé ensuite les dangers écotoxicologues liés au DBM puis a fini par des recommandations. Il n’a pas pris en compte l’aspect caractérisation, du moins l’aspect recensement.

-

Gestion des déchets biomédicaux liquides au CNHU-HKM et à l’hôpital saint Luc de Cotonou (Sophie OGOUNDELE, 2002) : ce

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document s’est appesanti sur les DBML à travers des études des DBO, DCO. Il a ainsi montré à travers ces paramètres le mauvais fonctionnement du système de gestion des DBML. Il n’a pas abordé les DBM solides, ni une étude de caractérisation et de recensement.

-

Gestion actuelle des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou : solution pour une élimination efficiente des aiguilles et des lames (M. Calixe Nesmer NAHUM, 1998): c‘est un document qui a abordé la caractérisation des déchets, le recensement des formations sanitaires et la solution pour une élimination des aiguilles et des lames.

Seulement ces études datent déjà de 16 ans et ne révèlent plus les réalités actuelles de la ville de Cotonou.

-

Problématique de la gestion des déchets biomédicaux à Cotonou : cas du centre de santé de Menontin, de l’hôpital saint Luc et de la maternité lagune (Guillaume Nanako BATCHO, 2000) : ce document s’est appesanti sur les défaillances observées au niveau des différentes phases du système de gestion des DBM. Il n’a pas abordé l’aspect caractérisation, l’aspect recensement, les études éco-toxicologiques ni les DBM liquides etc.

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Chapitre3 : Résultats

et discussion

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3-1- Résultats 3-1-1 Recensement

Les résultats issus du recensement sont présentés dans les tableaux qui sont en annexe 4 et 5. Nous devons juste retenir que nous avons pu dénombrer dans les 9ième et 10ième arrondissements de Cotonou, quatre-vingt-quinze (95) formations sanitaires dont quatre (4) publiques et quatre-vingt-onze (91) privées. Ces formations sanitaires sont réparties comme suit : cinq- quatre (54) formations sanitaires dans le 9ième arrondissement et quarante et un (41) formations sanitaires dans le 10ième arrondissement. Il faut noter que parmi les formations sanitaires privées, trois (3) sont non fonctionnelles. Il en résulte que c’est quatre-vingt-deux (92) formations sanitaires qui fonctionnent au moment de nos travaux de recherche dans le 9ième et 10ième arrondissement de Cotonou.

Les coordonnées des formations sanitaires enregistrées au cours des travaux nous ont permis d’élaborer leur répertoire cartographique présenté en annexe n°6.

3-1-2- Gestion des DBM par les formations sanitaires

3-1-2-1 Evacuation des DBM dans les formations sanitaires

L’enlèvement des ordures dans les formations sanitaires est tributaire au contrat qui les lie aux structures de pré-collecte. Ces structures de concert avec les responsables des formations sanitaires définissent des modalités d’enlèvement des DBM. Mais d’autres formations sanitaires n’ayant pas été abonnées aux structures de pré-collectes éliminent les DBM à leur aise sans tenir compte des normes en la matière. Ainsi nos différents entretiens dans les quinze CS nous ont permis de recueillir des informations sur la fréquence d’évacuation des DBM dans les formations sanitaires. La figure n°1 est illustrative.

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Figure n°1 : Répartition des formations sanitaires selon la fréquence de vidange des DBM

Source : SODJISSI GBEDEHO C. Bernard, 2014

3-1-2-2 Plan de gestion des DBM dans les formations sanitaires

La majeure partie des formations sanitaires ne dispose pas d’un plan de gestion.

Ainsi les différentes informations recueillies sur le terrain sont consignées sur la figure n°2 ci-dessous :

Figure n°2: Répartition des formations sanitaires disposant ou non d’un plan de gestion des DBM

Source : SODJISSI GBEDEHO C. Bernard, 2014

4 3

8

15

0 2 4 6 8 10 12 14 16

Une fois /jr Une fois/semaine Deux fois/semaine Total

FRÉQUENCE DE VIDANGE DBM

12

3

15

0 5 10 15 20

Non disponible Disponible Total

Disponibilité

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3-1-2-4 Gestion des DBM par un service d’hygiène

Le constat sur la disponibilité d’un service d’hygiène dans les formatons sanitaires n’est pas tout à faire satisfaisant. Cette situation est illustrée par la figure n°3 ci-dessous :

Figure n°3: Répartition des formations sanitaires disposant ou non d’un service d’hygiène

Source : SODJISSI GBEDEHO C. Bernard, 2014

3-1-2-3 Principe de collecte séparative ‘’le tri’’

La situation sur le tri à la source est satisfaisante si on s’en tient aux informations recueillies au cours des entretiens. Ces informations sont illustrées par la figure n°4.

: .

6

9

15

0 2 4 6 8 10 12 14 16

Agent disponible Agent non disponible Total MODALITÉ

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Figure n°4 : Répartition des formations sanitaires respectant ou non le tri Source : SODJISSI GBEDEHO C. Bernard, 2014

3-1-2-4 Traitements des DBM par les formations sanitaires

Les DBM sont traités de différentes manières dans les formations sanitaires qui ont sans doute des impacts sur la santé et sur l’environnement. La figure n°5 illustre quelques traitements des DBM observés sur le terrain.

Figuren°5 : Répartition des formations sanitaires selon leur mode de traitement des DBM Source : SODJISSI GBEDEHO C. Bernard, 2014

12 11 11

3 4 4

15 15 15

0 2 4 6 8 10 12 14 16

Dans les salles de soins

Tri au niveau de l’entreposage initial

Tri au niveau l’entreposage final NIVEAU DU TRI

Respect du tri Non-respect du tri Total

0 5 10 15

1 8

0 6

15

Modes de traitements

Incinération par la formation sanitaire

Incinération par la structure réceptrice des DBM

Brûlage

Traitement inconnu

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3-1-3 Caractérisations

3-1-3-1 Types de déchets produits

Pour les séances de caractérisations, les travaux ont eu lieu au centre de santé de Menontin et dans la clinique sainte Marie située au bord du pavé à côté du marché de Menontin. Ainsi au centre de santé de Menontin presque toutes les catégories de DBM sont produites excepté les déchets radioactifs, les bonbonnes de gaz sous pression pour ne citer que ceux-là compte tenu de leurs prestations de service.

La clinique Sainte Marie quant à elle ne produit que les déchets non anatomiques infectieux ainsi que les coupants et les tranchant compte tenu de ces prestations de service. Au cours de nos études de caractérisation, nous nous sommes basés sur les DBM solides notamment les déchets non anatomiques infectieux et les coupants et tranchants.

Il est à remarquer que le centre de santé de Menontin produits les déchets anatomiques mais nous n’avons pas pu avoir accès à cette catégorie de déchets. La raison que les agents d’entretiens nous ont avancée est que cette catégorie de déchet est souvent emportée par les patients même, les phanères.

Donc les séances de pesées se sont basées dans les deux formations sanitaires sur les déchets non anatomiques infectieux ainsi que les coupants et les tranchants. Les tableaux présentant les différentes pesées sont dans l’annexe 3.

3-1-3-2 Proportions par types de DBM

Après les différentes pesées les proportions par type de DBM sont présentées par les figures ci-dessous :

Pour la clinique privée sainte Marie

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Figure n°6 : les proportions des DBM Source : SODJISSI GBEDEHO C. Bernard, 2014

Pour le CS de Menontin

Figure n°7 : proportions par types de DBM

Figure n°7 : Proportion par type de DBM

Source : SODJISSI GBEDEHO C. Bernard, 2014

87 % 13 %

Les déchets non anatomiques infectieux Les aiguilles

1 %

99%

Les déchets coupants et tranchants

Les déchets non anatomiques infectieux

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3-2- Discussion

3-2-1 Couverture des 9ième et 10ième arrondissements en centre de santé et leur évolution

Les 9ième et 10ième arrondissements de Cotonou sont couverts par un nombre assez impressionnant de formations sanitaires. Mais force est de constater que plus de 95% de ces formations sanitaires sont des privées dont les prestations de services sont généralement coûteux que dans les services publiques. Cette situation montre que les populations de ces arrondissements dépensent énormément pour leur soin de santé.

Les diverses formations sanitaires répertoriées dans le cadre de cette étude constituent une bases de donnée récente en matière de couverture sanitaire des 9ième et 10ième arrondissements de Cotonou car d’après nos recherches, aucune étude précédente n’a été effectuée par arrondissement.

Bien que trois formations sanitaires soient actuellement non fonctionnelles le nombre de celles-ci est appelé à augmenter compte tenu de l’effectif sans cesse croissant de la population des deux arrondissements. Pour preuve, au cours de nos travaux de recensement, nous avons rencontré des docteurs qui nourrissent l’ambition de créer dans un futur proche des cliniques privées puisqu’ils administrent déjà des soins dans leur maison à la population environnante. Il faut donc que l’état s’implique davantage dans le processus d’installation des formations sanitaires pour garantir à la population des soins adéquats car les difficultés rencontrées sur le terrain avant d’avoir quelque numéros d’enregistrement nous amène à dire que la majorité de ces formations sanitaires se seraient installées de façon illégale et n’assurent pas toujours des services de qualité.

3-2 -2 Situation de la Gestion des DBM par les formations sanitaires 3-2-2-1 Fréquence d’évacuation des DBM dans les formations sanitaires Selon l’article N°28 du décret N°2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des DBM en république du Bénin, les DBM ne doivent pas passer

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plus de 48h dans leur lieu d’entreposage final. Il en ressort que les DBM doivent être évacués au moins 2 fois par semaine.

Une analyse de la figure n°1 montre que 53,33% des formations sanitaires sont abonnées à des structures de collecte qui évacuent les DBM 2 fois par semaine, 26,66% évacuent les DBM une fois par jour et 20% une fois par semaine. Ainsi il est clair que la majeure partie des formations sanitaires évacuent les DBM conformément à la prescription du décret, contribuant de ce fait à une bonne gestion des DBM.

Mais force est de constater que pendant les saisons pluvieuses, les structures de collecte confrontées aux problèmes d’inondation tardent à venir, laissant ainsi les déchets trainés dans les formations sanitaires. Cette situation peut entrainer parfois le dépôt des boites de sécurité ainsi que d’autre type de déchets par terre à côté des poubelles. Il faut noter que les formations sanitaires qui évacuent les déchets une fois par jour sont de petits centres où les responsables travaillant au CNHU-HKM y transportent les déchets pour l’incinération. D’autres par contre ne supportent pas du tout les déchets et les éliminent de manière particulière qu’on ignore. Ce qui peut porter préjudice à l’environnement. Les photos suivantes sont illustratives :

Photo n°2: quelques DBM par terre au cs Menontin

Photo n°3 : une aiguille par terre au cs Menontin

Photo n°1: les déchets débordant la poubelle à la clinique sainte Marie

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3-2-2-2 Mise en place d’un plan fonctionnel de gestion des DBM

Selon le décret N°2002-484 du 15 septembre 2002 portant gestion rationnelles des déchets médicaux en république du Bénin en son article 48 : « le responsable de la formation sanitaire où sont produits les déchets biomédicaux doit mettre en place un plan de gestion des déchets biomédicaux et nommer un responsable pour sa mise en œuvre ». Mais le constat sur le terrain est désolant

; 80% des formations sanitaires sillonnées ne disposent pas de cet outil. La plupart de celles-ci ayant été déjà abonnées aux structures de collecte le juge inutile car selon elles, la responsabilité de disposer de ce plan incombe aux structures de collecte. Certaines formations sanitaires, du fait de leur faible fréquentation n’en disposent pas ; pour d’autre le plan est en cours de validation. Toutes ces raisons ne garantissent pas une bonne gestion des DBM dans les formations sanitaires.

3-2-2-3 Prise en main de la gestion des DBM par un agent

Une analyse de la figure n°3 nous montre que 6O% des formations sanitaires questionnées ne disposent pas d’un agent chargé de la gestion des DBM dans leur formation sanitaire. En plus de l’absence du plan, elles ne disposent pas d’un agent chargé de la gestion des DBM. Dans ces conditions comment les DBM peuvent-ils être gérés dans des conditions sécuritaires ?

La gestion de DBM dans les formations sanitaires est souvent confiée à des aides-soignantes ; des gardiens etc. Ainsi au cours de nos enquêtes par questionnaires, nous avons rencontré dans des cliniques des agents de santé qui nous ont affirmé qu’il n’ont reçu aucune formation en la matière. Pire c’est dans ces cliniques que les aiguilles sont brûlées dans un trou ou gérées de manière particulière dont on ignore. C’est une manière d’enfouir les aiguilles dans le sol. Ces pratiques bien qu’elles soient proscrites se pratiquent encore dans les formations sanitaires à Cotonou et les conséquences qui en découlent sont aussi bien nuisibles à l’environnement qu’à la santé des agents. Ainsi avec le temps les aiguilles peuvent sous l’effet de la pluie se retrouver à la surface et provoquer des piqures qui peuvent entrainer des maladies comme le tétanos

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par exemples et d’autres infections. Par ailleurs, c’est la qualité du tri qui pose problème où on observe dans les poubelles réservées aux déchets non anatomiques infectieux, des aiguilles, des bouteilles de sérum ou des cartons.

3-2-2-4 Observance du principe de collecte séparative ’’le tri’’ .

Le tri n’est possible que si les poubelles de couleurs convenables sont disponibles à cet effet. Ainsi, d’après les résultats obtenus à l’issu des entretiens, environ 80% des formations sanitaires sillonnées disposent des poubelles de couleur convenables (jaune, rouge, noir), 13,33% des formations sanitaires disposent des poubelles de couleurs non conventionnelles mais identifiables par leur couleur et reçoivent les déchets par catégorie selon ce qui est décidé par les responsables de ces formations sanitaires.

Contrairement à ce qu’a prévu le décret dans son article n°18 où les déchets tranchants et coupants doivent être déposés dans les contenants rigides de couleur jaune, ce sont les boites de sécurité en carton qui les reçoivent. Mais force est de constater parfois que ce sont bidons de possotomé ou les bouteilles de sérum qui reçoivent ces types de DBM si les boites de sécurités tardent à venir ou sont insuffisantes. Ce qui ne garantit pas toujours la sécurité des agents d’entretien car les aiguilles peuvent parfois perforer les boites et provoquer des piqures qui peuvent être à la base des infections.

Certaines formations sanitaires utilisent des sachets comme poubelles du fait de leur faible fréquentation, mettant ainsi en danger les agents qui s’en occupent.

La figure N°4 montre que plus de 70% des formations sanitaires respectent le tri à tous les niveaux du système de gestion des DBM. Cette situation s’explique par le fait que plus de la moitié des formations sanitaires ayant été soumis à l’entretien sont des privées où les poubelles de l’entrepôt initial constituent en même temps celle de l’entrepôt final. Mais dans l’hôpital de zone de Menontin, les déchets sont triés depuis les salles de soins, et c’est le tri au niveau de

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l’entrepôt final qui pose problème car les poubelles à ce niveau sont remplacées par les tonneaux de même couleur bien que les poubelles réservées à cet effet existent. En plus, il n’est pas rare de voir parfois une aiguille ou des épluchures d’oranges qui se trouvent dans la poubelle réservée au DBM non anatomiques infectieux.

A l’hôpital saint Potin à VEDOKO, par exemple, bien que le responsable de cette formation sanitaire ait envoyé un des agents pour suivre des formations sur les DBM ; le tri pose toujours de problème car les agents de santé se trompent souvent de poubelle. Or le tri lorsqu’il est bien fait assure le transport et l’élimination des déchets dans des conditions sécuritaires et respectueuses de l’environnement. Quelques photos sont prises au cours des séances pour illustrer la situation :

Photo n°4 : les poubelles de couleurs Photo n°5 : les kits dans les salles de soins Photo n°6 : épluchure Convenable au cs de Menontin au cs de Menontin d’orange dans une poubelle jaune

Photo n°7 : une séance de pesée Photo n°8 : les tonneaux remplaçant les poubelles au cs Menontin

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