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7 ème arrond 8 ème arrond

N Lac Nohoué

Océan Atlantique

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influencé par les variations du niveau des plans d’eau ; niveau maximal des crues : 1,50 mètres IGN). Les épis du port ont contribué à l’érosion de toute la côte Est de la ville. Cette érosion s’opère à une vitesse moyenne de 16,80

mètres par an dans la crique (PDC de Cotonou).

Relief Le relief de la commune est peu accidenté avec des marécages. Il a deux

caractéristiques principales : des dépressions longitudinales parallèles à la côte et des bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux pluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé « Lagune de Cotonou

», communication directe entre le lac et la mer, creusée par les Français depuis 1894. Les épis du port ont contribué à l’érosion de toute la côte Est de la ville.

Cette érosion s’opère à une vitesse moyenne de 16,8 mètres par an dans la critique (PDC de Cotonou).

Sols La commune de Cotonou qui se situe dans la plaine côtière, possède des sols

sableux qui sont généralement pauvres en matière organique avec une faible capacité d’échange et un faible pouvoir de rétention en eau, ce qui a pour corollaire les inondations répétées observées çà et là dans la ville de Cotonou pendant la saison pluvieuse (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Réseau hydrographique Cotonou dispose d’un réseau hydrographique alimenté par trois principaux

plans d’eau : l’Océan Atlantique, la Lagune et le Lac Nokoué, pourvoyeurs de ressources halieutiques non négligeables (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Végétation On peut distinguer un certain nombre de formations végétales bien

tranchées :

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- en bordure de la côte, les sables du cordon littoral sont couverts de plantations de cocotiers;

- une zone à végétation rare et clairsemée formée essentiellement d’halophytes (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Evolution démographique de la population

La ville de Cotonou comprend depuis l’avènement de la décentralisation, 13 arrondissements subdivisés en 144 quartiers. Sa population estimée à 320.348 habitants en 1979 selon le 1er recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH1), est passée à 536.827 habitants en 1992, soit un taux de croissance intercensitaire de 4,05 %. En 2002 et selon le RGPH3, la population de Cotonou a été évaluée à 665.100 habitants, accusant ainsi un taux de croissance de 2,07%. Par ailleurs, il est important de noter que les populations des régions environnantes viennent gonfler la population de Cotonou le jour dans l’exercice de leur activité (Fonctionnaires, commerçants). Selon le guide de gestion des DBM, en 2007, la population du 9ième arrondissement avoisine 360000 habitants et celle du 10ième envoisine 375000 habitant (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

2-1-2 Présentation de la zone d’étude . .

Nous ne pourrons présenter notre zone d’étude sans avoir présenté l’organisation du système sanitaire du Bénin en l’occurrence de Cotonou. Ainsi la structure du système sanitaire de la ville de Cotonou est calquée sur la structure pyramidale inspirée du découpage territorial. Le système sanitaire

comprend donc à l’instar de la pyramide sanitaire nationale trois niveaux : - Le niveau central administré par le ministère de la santé qui assure la mise

en œuvre de la politique sanitaire définie par le gouvernement. Dans cette optique il initie l’action sanitaire, en planifie l’organisation, coordonne et contrôle

la mise en œuvre des projets et programmes de santé ; - Le niveau intermédiaire ou départemental administré par la direction

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départementale de la santé qui est chargé de la mise en œuvre de la politique sanitaire définie par le gouvernement, de la planification et de la coordination de toutes les activités des services de santé, et d’assurer la surveillance épidémiologique dans les départements ; - Le niveau périphérique qui représente l’entité opérationnelle la plus décentralisée du système sanitaire. . La ville de Cotonou est subdivisée six(6) zones. Chaque zone de Cotonou dénommée zone sanitaire, regroupe tous les services de santé publics et privés de la localité. Ainsi les 9ième et 10ième arrondissements de Cotonou se situent dans la zone sanitaire Cotonou V dont les centres de santé publics sont : le CSA de ZOGBO, le centre national médico-sportif et le centre de santé de la Police Nationale. Le CS confessionnel de Menontin qui fait office d’hôpital de zone sanitaire Cotonou V, fruit du partenariat secteur public secteur privé peut être considérer comme centre de santé public. Ainsi la majorité des formations sanitaires sont des privées qui assurent aux populations des services de santé.

2-1-3 Présentation de la structure d’Accueil

Historique

La crise politico-socio-économique de la fin des années 80 a amené les églises protestantes et évangéliques, à créer en février 90, le centre de santé Bethesda en vue de soulager les populations en difficultés sanitaires. En mai 93, une évaluation des activités curatives du centre de santé Bethesda a été faite. Elle a révélé qu’en dépit de la qualité des soins offerts, les personnes traitées reviennent quelques temps après, avec les mêmes affections. C’est alors qu’il a été retenu de développer l’aspect préventif des soins par l’assainissement et l’amélioration du cadre de vie. Ainsi, a vu le jour, le 1er Juillet 1993 le service Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM), logé au sein du centre de santé.

DCAM a donc eu la charge de concevoir et de mettre en œuvre un programme de développement communautaire dans les huit (8) quartiers de l’ex commune

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de Ste Rita (8e arrondissement de Cotonou). Les activités ont démarré par l’identification des leaders d’opinion, des groupes stratégiques, l’organisation des associations communautaires, la préparation du projet de gestion durable de déchets ménagers, la recherche de financement et la mise en œuvre du programme. La Mission Française de Coopération et d’Action Culturelle acceptera alors d’appuyer le premier projet préparé avec la population : Projet Assainissement et Protection de l’Environnement (PrAPE) qui a été mis en œuvre.

L’intervention de DCAM en matière d’assainissement et d’hygiène a évolué et lui a permis de devenir un département à part entière et séparé du centre de santé (DCAM/Bethesda).

Situation géographique

Le département Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM) de l’ONG-Bethesda, est situé à Cotonou et plus précisément dans le 8e arrondissement, connu sous le nom de Ste Rita.

Objectif

Le département DCAM vise un développement en matière d’assainissement et un développement communautaire, avec la participation des populations, des produits et des services, afin de les rentabiliser, dans le respect des principes et normes socio environnementales et économiques en vigueur au Bénin.

Domaines d’intervention-domaines d’expertise et perspectives Domaines d’intervention

Conformément aux statuts et aux orientations du plan stratégique de l’ONG, le département DCAM exerce sa vision au travers de :

La défense des droits de la personne humaine et de l’environnement ;

La recherche et le développement ;

L’assainissement et la protection de l’environnement ;

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L’information, l’Education et la Communication (IEC) Domaines d’expertise

Dans la mise en œuvre de sa vision et au travers des nombreux programmes et projets qu’il a piloté, DCAM a acquis des compétences qui font de lui un expert dans des domaines comme:

Gestion des Déchets et Evaluation Environnementale ;

Développement Organisationnel et Gestion des projets ;

Information, Education et Communication ;

Gestion des Déchets Solides ménagers (DSM)

Gestion des Déchets Bio Médicaux (DBM) ;

Recyclage des matières plastiques pour ne citer que ceux là.

Perspectives

Création de nouveaux départements comme : éducation, agriculture, recherche, etc;

Renforcement du positionnement de DCAM sur le territoire national et international ;

Développement d’une politique interne de recherche des financements et formation du personnel aux techniques de recherche de financements pour ne s’en tenir à ces quelques exemples.

2-2 Approche méthodologique 2-2-1 Matériels

Pour mener à bien les différents travaux, nous avons utilisé plusieurs matériels dont la liste se présente comme suit :

- Une moto, pour sillonner les divers quartiers en vue d’identifier les formations sanitaires. ;

- Un appareil photo numérique pour les prises d’images ;

- Des bascules pour connaitre le poids des composants dans les sacs ou pour peser les composants des déchets triés ;

- Des paires de gants protecteurs imperméables;

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- Un cache-nez, - Une paire de botte ;

- Des poubelles de couleur convenable pour recueillir les déchets ; - Un GPS pour prendre les coordonnées des points.

2-2-2 Méthodologie de travail

La réussite des travaux entrant dans le cadre de la présente étude nécessite l’utilisation d’une méthodologie scientifique appropriée. Ainsi celle utilisée dans le cas de cette étude se présente comme suit :

La recherche documentaire.

La recherche documentaire est effectuée dans le but de cerner les contours de notre thème de recherche ; de connaître les aspects du sujet déjà abordés et de faire un bilan des acquis dans le domaine. Elle a consisté en une consultation des documents disponibles dans les bibliothèques et dans les centres de documentations tels que : la bibliothèque de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) ; le centre de documentation de DCAM /BETHESDA et autres ONG qualifiées, le centre de documentation de la mairie de Cotonou, et des recherches sur l’internet.

Les travaux de terrain et collecte des données Les travaux de terrain nous permettront de cibler la population d’étude, de collecter sur le terrain les données quantitatives et qualitatives qui feront l’objet de notre étude. Ces travaux ce sont déroulés suivant les phases ci-dessous :

Phase de recensement des formations sanitaires

C’est une opération qui consiste à sillonner les différents quartiers de la zone d’étude (9ième et 10ième arrondissement) pour identifier les différentes formations sanitaires sur la base d’une fiche préétablie comportant les informations nécessaires à relever sur les formations sanitaires.

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Phase de questionnaire

Dans cette phase il a été établi un questionnaire sur la gestion des DBM.

Ensuite, nous avons sélectionné les formations sanitaires les mieux fréquentées qui nous ont reçu pour répondre aux différentes questions de la fiche. Dans le cas du 9ième et 10ième arrondissement, quinze (15) formations sanitaires sont visitées.

Phase de caractérisation

Ici nous avons ciblé deux formations sanitaires (un centre public et un centre privé) pour les études de caractérisations.

Phase de GPS

Elle a consisté à enregistrer les coordonnées des formations sanitaires dans un GPS en vue de faire le répertoire cartographique des formations sanitaires.

2-2-3 Traitement et analyses des données

Il s’agit ici de faire le dépouillement des différentes informations recueillies sur et dans les formations sanitaires afin de la présentation des résultats obtenus et de leur discussion.

2-2-4 La revue de littérature . Les différents documents qui nous ont servi dans le cadre de la présente se présentent comme suit :

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Guide de gestion des DBM ; ce document a fait l’état des lieux sur la situation actuelle des DBM à Cotonou, il a ensuite présenté le cadre législatif actuel de gestion des DBM, la mise en place d’un système sécuritaire de gestion DBM, les réformes institutionnelles ainsi que le financement de la filière. Il a abordé aussi la caractérisation des DBM dans les formations sanitaires de Cotonou. Mais il faut noter que le document n’a pas fait une étude par arrondissent sur la question des DBM ainsi que le recensement de formations sanitaires par arrondissement.

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Estimation des dangers de déchets biomédicaux pour la santé et l’environnement au Bénin en vue de leur gestion (Pascal Billau, 2008) : Ce mémoire s’est appesanti sur les dangers que constitue chaque DBM à travers des études écotoxicologues. Il a aussi présenté une étude de caractérisation des DBM à travers l’estimation de la quantité journalière des DBM dans certaines formations sanitaires. Mais ce document n’a pas fait une étude par arrondissement ni une étude sur le recensement des formations sanitaires dans la ville de Cotonou

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Comportement des organisations face à la règle : cas de gestion des déchets biomédicaux dans le cadre du décret interministériel N°

2002-484 du 15 novembre 2002 (Emile M. ADANKANHOUNDE Yvon PESQUEUX Avec l’implication de Jean-Jacques) : ce document sur les DBM qui s’est appesanti sur le comportement des organisations face au décret n°2002 -484 du 15 Novembre 2002 a essayé de mettre en exergue les failles observées dans le système de gestion des DBM à Cotonou. Mais il n’a pas abordé l’aspect caractérisation, des études écotoxicologues, ni le recensement des formations sanitaires par arrondissement à Cotonou.

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Options pour une meilleure prise en compte de la gestion des déchets biomédicaux dans un contexte caritatif (Paté Boubacar, 2011) : Ce document s’est appesanti sur la gestion des DBM dans les pays comme la France, le Québec et certains pays en voie de développement comme le Niger, le Bénin à travers le cadre juridique, institutionnel et les techniques en vigueur dans lesdits pays. il a exposé ensuite les dangers écotoxicologues liés au DBM puis a fini par des recommandations. Il n’a pas pris en compte l’aspect caractérisation, du moins l’aspect recensement.

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Gestion des déchets biomédicaux liquides au CNHU-HKM et à l’hôpital saint Luc de Cotonou (Sophie OGOUNDELE, 2002) : ce

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document s’est appesanti sur les DBML à travers des études des DBO, DCO. Il a ainsi montré à travers ces paramètres le mauvais fonctionnement du système de gestion des DBML. Il n’a pas abordé les DBM solides, ni une étude de caractérisation et de recensement.

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Gestion actuelle des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou : solution pour une élimination efficiente des aiguilles et des lames (M. Calixe Nesmer NAHUM, 1998): c‘est un document qui a abordé la caractérisation des déchets, le recensement des formations sanitaires et la solution pour une élimination des aiguilles et des lames.

Seulement ces études datent déjà de 16 ans et ne révèlent plus les réalités actuelles de la ville de Cotonou.

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Problématique de la gestion des déchets biomédicaux à Cotonou : cas du centre de santé de Menontin, de l’hôpital saint Luc et de la maternité lagune (Guillaume Nanako BATCHO, 2000) : ce document s’est appesanti sur les défaillances observées au niveau des différentes phases du système de gestion des DBM. Il n’a pas abordé l’aspect caractérisation, l’aspect recensement, les études éco-toxicologiques ni les DBM liquides etc.

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Chapitre3 : Résultats

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