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Caractérisation des déchets biomédicaux :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

********§*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

*******§*******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

**********§**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT (GEn)

*****************§******************

RAPPORT DE FIN DE FORMATION

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE :

LICENCE PROFESSIONNELLE, OPTION AMENAGEMENT ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Présenté par :

Sous la direction de : Ives Fendell ZINSOU Dr Victor GBEDO

Spécialiste santé environnement, Expert en gestion des déchets et Évaluation environnementale

Maître de stage :

Mr Yves Joël ZOFFOUN

Chef Service Etudes Prospection Projet

Année académique : 2013-2014 7è promotion

Caractérisation des déchets biomédicaux : contribution pour une gestion rationnelle des déchets biomédicaux dans les 7

e

, 8

e

et 11

e

arrondissements

de Cotonou

(2)

Je dédie ce travail à :

Mon Père, ZINSOU T. Zacharie pour l’affection paternelle et m’avoir enseigné, l’amour du travail bien fait.

Ma mère BANOUGNIN Zalia, pour les nombreuses peines quotidiennes que tu t’es données pour ma cause, que ce travail soit pour toi le fruit de ton espérance. Puisse Dieu accroitre ta dose de patience, d’amour, de courage et t’accorde la grâce de jouir des fruits de ta semence.

• Mon frère et mes sœurs, que ceci soit pour vous un exemple de détermination à suivre.

DEDICACE

(3)

L’élaboration de ce document, aussi complexe soit-il a été rendue possible grâce à la participation morale, physique et matérielle de certaines personnes.

Nous leur témoignons ici toutes nos profondes gratitudes, et leur adressons nos sincères remerciements.

Toutefois, nous tenons particulièrement à exprimer nos vifs remerciements :

A Monsieur Yves Joël ZOFFOUN et au Docteur Victor GBEDO, Directeur du présent mémoire. Vous avez accepté de diriger ce travail malgré vos multiples occupations.

Vos sens de travail bien faits et vos rigueurs ont été déterminants pour l’aboutissement de cette œuvre.

Puisse celle-ci ouvrir d’autres horizons pour l’approfondissement dans ce domaine !

Nos remerciements vont également :

A tous les responsables des formations sanitaires qui nous ont accueillis, pour leurs franches collaborations.

A tous les enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, en particulier aux professeurs du Département de Génie de l’Environnement.

Vous avez su nous guider pour l’acquisition de nouvelles connaissances.

Soyez-en remerciés.

A tous mes camarades de la 7è promotion, pour l’esprit de solidarité et de fraternité qui nous ont toujours caractérisés.

Messieurs les membres du jury dont les observations, critiques et apports rehausseront la qualité du travail.

Mes remerciements vont à l’ensemble du personnel de l’ONG DCAM-BETHESDA pour l’accueil et la gentillesse qu’ils ont manifesté tout au long du stage.

A tous ceux qui, de près, ou de loin ont contribué moralement et matériellement à la réalisation de ce document, puisse le Seigneur tout puissant les combler de sa grâce.

REMERCIEMENT

(4)

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

CS : Centre de Santé

DBM : Déchets Biomédicaux

DCAM : Développement Communautaire et Assainissement du Milieu DHAB : Direction de l’hygiène et de l’assainissement de Base

DSM : Déchets Solides Ménagers

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi FS : Formation sanitaire

GDBM : Gestion des Déchets Biomédicaux HZ : Hôpital de Zone

Kg : Kilogramme

MEHU : Ministère de l’Environnement de l’Habitat et de l’Urbanisme MSP : Ministère de la Santé Publique

OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONG : Organisation Non Gouvernementale PDC : Plan de Développement de la Commune

PGDSM : Projet de Gestion des Déchets Solides Ménagers PGDBM : Projet de Gestion des déchets Biomédicaux UAC : Université d’Abomey-Calavi

UNIPAR : Université de Parakou ZS : Zone Sanitaire

(5)

LISTES DES FIGURES

Figure 1 : Carte administrative de Cotonou………..13

Figure 2 : Les formations sanitaires disposant d’un plan de gestion ou non………20

Figure 3 : Proportion des formations sanitaires abonnées aux différentes structures de collecte …………...……21

Figure 4 : Types de DBM produits dans la clinique coopérative de Sikècodji……….22

Figure 5 : Types de DBM produits dans le centre de santé de Cotonou V………...22

Figure 6 : Types de DBM produits dans les deux FS………...………23

LISTES DES PHOTOS

Photo 1 : Mélange des DSM avec les DBM…….………...……….27

Photo 2 : Matière plastique dans un carton………..……….27

Photo 3 : Opération de pesée des objets piquants et tranchants dans une boîte de sécurité………..…29

Photo 4 : Opération de pesée des cotons, compresses et gants dans un sachet……….29

Photo 5 : Opération de pesée des matières plastiques……….………..29

Photo 6 : Opération de pesée des emballages et boites vides………...29

LISTES DES TABLEAUX

Tableau I : les centres de documentation parcourus, nature des documents et types d’informations recueillies……….15

(6)

RESUME

Malgré les mesures prises par les autorités pour une bonne gestion des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou, il se pose toujours un problème de gestion des déchets biomédicaux.

L’objectif de cette étude est de contribuer à une gestion rationnelle des déchets biomédicaux dans les 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou. La démarche méthodologique nous a permis de faire une recherche documentaire et les travaux de terrain. En plus des enquêtes réalisées auprès des formations sanitaires, une étude de caractérisation a été faite.

Il ressort des différentes investigations et enquêtes réalisées que 50 % des centres affirment avoir un agent d’hygiène qui veille à une bonne gestion des déchets biomédicaux par la supervision, le respect des poubelles et au tri à la source alors que 50 % affirment ne pas avoir d’agents d’hygiène à cause du manque de patients. De même, il en ressort que 70 % des formations sanitaires disposent d’un plan de gestion des déchets biomédicaux contre 30 % qui n’ont pas jugé bon d’en avoir à cause du manque de patients par jour qui est de 2 à 3. Notons aussi que 40 % des formations sanitaires enquêtées sont abonnées à Bethesda et à une ONG dont ils n’ont pas mentionnées le nom, 10 % à ASJA (Association Jeunesse Action) et aux CNHU qui collectent les déchets 2 à 3 fois par semaine. Ces données nous permettent d’estimer la quantité de déchets biomédicaux dans les formations sanitaires qui est de 44% pour les déchets non anatomiques infectieux (cotons, compresses et gants); 17 % pour les déchets pointus et matières plastiques et de 22 % pour les autres déchets (emballages et boîtes vides).

Mots Clés : déchets biomédicaux, formations sanitaires, assainissement, Cotonou

(7)

ABSTRACT

Despite the several measures undertaken by authorities for efficient biomedical waste management in Cotonou city, some difficulties are still experienced in this domain.

Our study aims to contribute to sound biomedical waste management in the 7th, 8th and 11th districts of Cotonou. We have successfully performed our literature search and field work through a methodical approach. And besides the survey of health facilities, we did a characterization study.

As a result of our investigations, 50 % of surveyed centers maintained to have put a care agent in charge of good management of biomedical waste by supervising, watching over regular use of dustbins and sorting at source, while 50 % admitted the contrary, on the pretext of lacking patients.

Similarly, 70 % of the health facilities make use of a biomedical waste management plan while the other 30 % judge it worthless, owing to their daily low rate of patients (2 to 3).

Besides, let’s take a note that 40 % of the surveyed health facilities have subscribed to Bethesda and a non-mentioned NGO, and 10% to ASJA (Association Jeunesse Action) and CNHU hospital, in order to have their waste collected twice or three times a week.

The data above bring us to distribute the amount of biomedical waste in health facilities as follows:

- 44 % for infectious non-anatomic waste (cotton, compress, facecloths) - 17 % for sharp waste and plastic material

- 22 % for the other kinds of waste (packaging and empty boxes).

Key words: biomedical waste, health facilities, sanitation, Cotonou

(8)

Table des matières

DEDICACES ... i

REMERCIEMENT ... ii

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... iii

LISTES DES FIGURES ... iv

LISTES DES PHOTOS ... iv

LISTES DES TABLEAUX ... iv

RESUME ... v

ABSTRACT ... vi

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE I : CONTEXTE DE L’ETUDE ... 3

1-1-Problématique ... 4

1-2-Objectifs de recherche ... 5

1-2-1-Objectif général... 5

1-2-2-Objectifs spécifiques ... 5

1-5-Généralité sur les déchets biomédicaux ... 6

1-5-1-Clarification des concepts ... 6

1-5-2-La revue de littérature ... 7

1-5-3-Cadre juridique et institutionnel de la gestion des déchets biomédicaux au Bénin ... 8

1-5-3-1-Cadre juridique ... 8

1-5-3-2-Cadre institutionnel ... 8

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE ... 9

2-1- Cadre d’étude ... 10

2-1-1- Présentation de la ville de Cotonou ... 10

2-1-2-Présentation de la zone d’étude ... 12

2-1-3- Présentation de la structure d’accueil ... 14

2-2-Approche méthodologique... 14

2-2-1-Matériels ... 14

2-2-2- Méthodologie de travail ... 15

2.2.2.1- la phase préliminaire ... 15

2.2.2.2- la phase de terrain ... 16

(9)

2-2-3-Collecte des données ... 16

2-2-4-Traitement et analyses des données ... 17

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION ... 18

3-1-1-Recensement ... 19

3-1-2 Gestion des déchets biomédicaux par les formations sanitaires ... 19

3-1-2-1 -Principe de collecte séparative ... 19

3-1-2-2 -Gestion des déchets biomédicaux par un service d’hygiène ... 19

3-1-2-3-Plan de gestion des déchets biomédicaux dans les formations sanitaires ... 20

3-1-2-4-Traitements des déchets biomédicaux par les formations sanitaires ... 20

3-1-3-Caractérisations des Déchets Biomédicaux ... 21

3-1-3-1-Types de déchets produits ... 21

3-1-3-2 Proportions par types de déchets biomédicaux ... 22

3-1-4- Impacts liés à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux ... 23

3-2-1-Couverture du 7e 8e et 11e arrondissement en centre de santé et leur évolution. ... 24

3-2-2-Situation de la Gestion des déchets biomédicaux par les formations sanitaires ... 24

3-2-2-1-Mise en place d’un plan fonctionnel de gestion des Déchets Biomédicaux ... 25

3-2-2-2-Prise en main de la gestion des déchets biomédicaux par un agent d’hygiène ... 25

3-2-2-3-Observance du principe de collecte séparative ... 26

3-2-2-4-Traitements des déchets biomédicaux par les formations sanitaires ... 27

3-2-3-Appréciation de la caractérisation des Déchets Biomédicaux ... 28

3-3-Suggestions ... 30

CONCLUSION ... 31

Références bibliographiques ... 32

Annexe ... x

(10)

La santé ne peut être considérée de manière isolée. Elle est étroitement liée à la qualité de l’environnement dans lequel les gens évoluent : pour vivre en bonne santé, les hommes ont besoin d’environnement sain (LEBEL, 2003). Depuis quelques décennies, les problèmes de santé environnementale font l’objet de préoccupation dans plusieurs débats internationaux. En septembre 2000 notamment, 192 pays de l’Organisation des Nations Unies ont classé la protection de l’environnement parmi les huit principaux objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015 (OMS, 2009).

La gestion des déchets urbains est l’une des questions environnementales les plus préoccupantes pour les pays en développement. L’Afrique de l’Ouest et Centrale abrite aujourd’hui plus de quatre vingt (80) millions d’urbains (ADEGNIKA, et BAEHREL, 2003).

Cette population urbaine sera trois (03) fois plus importante dans une génération. Une croissance si rapide est inédite dans le monde et intervient au plus mauvais moment de l’évolution économique de la sous région, puisque l’ensemble de ces pays est confronté à une crise économique qui réduit de façon drastique leurs capacités financières, (TOBADA, 2009).

Parmi tous les types de déchets, compte tenu du risque que ceux-ci représentent aussi bien pour l’environnement que pour la santé humaine, les déchets biomédicaux (DBM) méritent une attention particulière. (ADANKANHOUNDE, 2011).

Le Bénin, dans le but de pallier cette situation, a prévu dans les statuts de centres hospitaliers départementaux et formations sanitaires assimilées, la mise en place d’un organe de contrôle et de gestion des déchets biomédicaux. Mieux en 2002, un décret présidentiel a été pris pour demander aux responsables des formations sanitaires de mettre en place un plan de gestion des déchets biomédicaux et de nommer un responsable chargé de sa mise en œuvre.

(NOUNAGNON, 2012)

Les déchets biomédicaux sont constitués en partie des déchets liquides et des déchets solides, à risque infectieux, provenant de produits de diagnostic, de traitement, de prévention ou de recherche en matière de santé. Compte tenu des risques liés aux DBM, il est primordial de veiller à la gestion efficace de ces déchets du lieu de production jusqu’à leur élimination finale, afin de réduire les impacts négatifs sur le plan sanitaire et environnemental.

Le présent rapport qui s’inscrit dans cette optique, portera sur les déchets biomédicaux solides et plus précisément ceux produits au niveau des services spéciaux des établissements de soins

INTRODUCTION

(11)

de santé : hôpitaux, centres de santé, cliniques, cabinets médicaux, laboratoires d’analyses médicales et cabinets vétérinaires. Il ambitionne non seulement d’estimer leurs quantités journalières, de déterminer leurs compositions et de préconiser des méthodes pour la gestion rationnelle de ces déchets biomédicaux.

Le présent document en première partie présente le contexte de l’étude ; ensuite la présentation du cadre d’étude et approche méthodologique et enfin, les résultats et discussion.

(12)

CHAPITRE I

CONTEXTE DE L’ETUDE

(13)

1-1-Problématique

De nos jours, la gestion de l’environnement est devenue une préoccupation majeure dans le monde entier. La prise de conscience internationale a commencé en 1972 par la tenue à Stockholm, de la première conférence sur les problèmes de l’environnement. Cette prise de conscience s’est renforcée en 1992 par la conférence mondiale sur l’environnement à Rio de Janeiro. Mais les problèmes varient suivant les milieux. Pendant que les pays développés ont trouvé de multiples solutions aux problèmes de gestion des déchets hospitaliers, les pays en développement comme le nôtre accusent un grand retard. Ce n’est qu’à partir de 1993, que les autorités béninoises ont commencé à encourager la gestion des déchets à la base, en favorisant la création d’associations de collecte d’ordures dans les grandes villes. (Olawole, 2005) Suite à la croissance démographique, le Bénin passe de 6,752 millions d’habitant en 2002 à 9,9 Million d’habitant en 2013 (Politique nationale d’hygiène hospitalière, 2006) ; ainsi, on passe de deux-cent-soixante- neuf (269) centres sanitaires en 1998 à plus de 500 formations sanitaires produisant plus de 04 tonnes de déchets biomédicaux (Adankanhounde, 2011).

Cette augmentation des centres sanitaires à Cotonou ainsi que des déchets biomédicaux produits par ces derniers, n’est pas accompagnée par une politique de maîtrise des méthodes de gestion et d’élimination des DBM produits. Il se pose alors à Cotonou, un problème de gestion rationnelle des DBM. Et pour preuve, une enquête sommaire réalisée en 2002 par le PGDSM (Projet de Gestion des Déchets Solides Ménagers) sur la destination des déchets issus des formations sanitaires, a révélé que « les déchets issus des formations sanitaires se trouvaient dans les poubelles de DSM et sur des dépotoirs sauvages où des enfants et adultes vont sélectionner des objets de réutilisation ».

De même, dans une enquête réalisée en 2013 grâce à l’appui de l’Association des Journalistes d’Investigation du Danemark sur financement de l’IMS; le Chargé de suivi et évaluation, Mr Lontchedji de l’ONG Bethesda, structure privée œuvrant dans le domaine environnemental au Bénin, affirme que : « La majorité des établissements producteurs de déchets biomédicaux dans notre pays n’ont aucun accès pratique à une méthode d’élimination efficace, et finissent par traiter ces déchets d’une manière apparentée à celle qui est utilisée pour les ordures solides ménagères ».

Notre étude qui porte sur la « caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou : contribution pour une gestion rationnelle des déchets biomédicaux dans les septième,

CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE

(14)

huitième et onzième arrondissements de Cotonou » vise une amélioration du cadre de vie de la population par une gestion adéquate desdits déchets.

Le présent document en première partie, va présenter le cadre théorique et le milieu d’étude, ensuite l’analyse des résultats et enfin les retombées environnementales et sanitaires suivies des suggestions pour une gestion rationnelle des déchets biomédicaux dans les septième, huitième et onzième arrondissements de Cotonou.

1-2-Objectifs de recherche 1-2-1-Objectif général

L’objectif général de cette étude est de contribuer à une gestion rationnelle des déchets biomédicaux dans les 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou.

1-2-2-Objectifs spécifiques

Recenser les différentes formations sanitaires du 7e, 8e et 11e arrondissement de Cotonou.

Analyser le système de gestion des déchets biomédicaux mise en place dans les formations sanitaires du 7e, 8e et 11e arrondissement de Cotonou.

Proposer un plan de gestion des déchets biomédicaux produits dans les formations sanitaires du 7e, 8e et 11e arrondissement de Cotonou.

1-3-Hypothèses

Les 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou disposent d’un certain nombre de formations sanitaires.

Les formations sanitaires n’assurent pas une bonne gestion des DBM.

Les formations sanitaires ne disposent pas d’un plan de gestion des Déchets Biomédicaux.

1-4-Résultats attendus

Les formations sanitaires des 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou sont recensées et connues

La quantité de déchets biomédicaux produits dans les 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou est déterminée ;

La caractérisation des déchets biomédicaux dans les 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou est établie.

(15)

1-5-Généralité sur les déchets biomédicaux 1-5-1-Clarification des concepts

Pour l’approfondissement des connaissances, autour du thème de recherche, certains concepts ont été clarifiés :

Déchet : C’est « tout débris (reste, résidu) provenant des activités de production, des prestations de services ou de rejets après utilisation des biens (Makoutodé et al., 2011). Selon le décret no 2002-484 du 15 novembre 2002, portant gestion rationnelle des DBM en république du bénin, un déchet est tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, ou tout bien meuble abandonné ou destiné à l’abandon.

Déchets biomédicaux : Selon l’article 2 du code de Gestion des déchets biomédicaux en république du Bénin, les déchets biomédicaux sont des déchets hospitaliers ou déchets des établissements de santé (déchets provenant des établissements hospitaliers ou ceux des cliniques privées) et les déchets provenant des cabinets médicaux, laboratoires d’analyses ou produits par hospitalisation à domicile.

Gestion des déchets : on désigne par ce terme la collecte, le transport, le traitement, la réutilisation ou l'élimination des déchets, habituellement ceux produits par l'activité humaine, afin de réduire leurs effets sur la santé humaine, l'environnement, l'esthétique ou l'agrément local. L'accent a été mis, ces dernières décennies, sur la réduction de l'effet des déchets sur la nature et l'environnement et sur leur valorisation (OMS, 2012).

Environnement : Selon la loi cadre sur l’environnement en République du Bénin en son article 2, l’environnement est l’ensemble des éléments naturels et artificiels ainsi que les facteurs économiques, sociaux et culturels qui influent sur les êtres vivants et que ceux-ci peuvent modifier.

Assainissement : Il peut être défini comme un ensemble d’actions permettant d’améliorer le cadre de vie des populations, de préserver leur santé et de protéger les ressources naturelles et l’environnement. (MSP/DHAB, 2010).

(16)

1-5-2-La revue de littérature

La question de recherche de notre étude nous a amené à faire une recherche documentaire qui a permis d’avoir des renseignements en rapport avec le thème. A cet effet beaucoup de documents ont été consultés dans diverses centres de documentation (GEn/EPAC, FLASH/UAC, MSP, etc.)

Selon NAHUM, 1997, le mode actuel de gestion des déchets biomédicaux se résume pour la majorité des formations sanitaires, en des moyens et techniques de collecte d’évacuation et de traitement inappropriés, qui serait dû à une absence de mécanisme de gestion centralisé. Il ressort de son étude que les déchets biomédicaux sont mélangés aux DSM ; que les FS de la ville de Cotonou collectent et évacuent les DBM à l’aide des techniques et moyens inadéquats, qu’ils ne disposent pas d’incinérateur approprié et que les aiguilles de seringue et lames résistent à l’incinération.

D’après OLAWOLE, 2006, l’augmentation de la production de déchets biomédicaux serait due à l’accroissement de la population de Pobè qui passe de 54 181 habitants en 1992 à 82 910 en 2002, ce qui cause alors un véritable problème de gestion de DBM puisse que dans les formations sanitaires les DBM sont mélangés avec les DSM, le tri à la source de déchets biomédicaux et l’utilisation des contenants appropriés ne sont pas respectés, le non respect des exigences de l’entreposage et le non traitement des déchets liquides, l’inefficacité du mode de traitement et d’élimination des déchets biomédicaux. Sans oublier la pollution de l’air, des eaux, sols et du sous-sol par les déchets hospitaliers en général et les DBM en particulier.

Au Sénégal, MANGA et al. 2008, démontre que presque 60 % des structures hospitaliers publiques et 50 % des cliniques privées n’avaient pas de politique de gestion des DBM. Dans la même étude, une enquête a révélé que seuls 7,8 % du personnel étaient informés de l’existence de procédures écrites de gestions des DBM au sein de leur établissement ; le tri n’était pratiqué que dans 58,8 % des cas et la collecte des objets piquants ou tranchants n’était réalisée que dans 39,6 % des cas. 55,8 % des agents enquêtés par Manga et al. ignoraient l’emplacement du local de stockage. Les auteurs de cette étude ont par ailleurs relevé le manque de personnel qualifié et diplômé pour la gestion des déchets biomédicaux ; sur les 10 structures visitées, il n’y avait que trois (03) agents diplômés.

(17)

Selon DIOUF, 2003, il relève que la mauvaise gestion des déchets biomédicaux est due à l’insuffisance des ressources allouées, l’absence de politique de gestion et le manque de formation des personnels soignants.

Beaucoup d’études ont été réalisées pour montrer comment la gestion des déchets biomédicaux est faite dans plusieurs formations sanitaires mais parmi celles-ci la caractérisation des déchets biomédicaux n’à pas été réalisée de manière concrète.

1-5-3-Cadre juridique et institutionnel de la gestion des déchets biomédicaux au Bénin

1-5-3-1-Cadre juridique

Nombreux sont les textes qui régissent la gestion des DBM au BENIN. Au nombre de ceux - ci, on peut noter :

La loi N° 87-015 du 21 septembre 1987 portant code de l’hygiène publique et son décret d’application N° 97-616 du 18 décembre 1997 ;

L’arrêté N° 3667/MSP/DC/SGM/DNPS/SSHCC fixant les conditions et normes des établissements sanitaires objets de la loi 91-020 de juin 1997 précise les normes de construction que doivent remplir les structures sanitaires ;

Le décret N° 2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des DBM en République du Bénin ;

Le décret N° 2006-087 du 08 mars 2006 portant approbation du document de politique nationale d’hygiène hospitalière en république du Bénin.

1-5-3-2-Cadre institutionnel

Au Bénin, plusieurs institutions interviennent dans l’organisation de la gestion des DBM. Il s’agit du :

Ministère de la Santé

Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Territoriale

Ministère de la Décentralisation de la Gouvernance locale de l’Aménagement du Territoire

Le chapitre II présente le cadre de l’étude ainsi que l’approche méthodologique adoptée.

(18)

CHAPITRE II

PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE ET

APPROCHE METHODOLOGIQUE

(19)

2-1- Cadre d’étude

2-1-1- Présentation de la ville de Cotonou

La ville de Cotonou érigée en département du littoral lors du dernier découpage administratif est située au Sud de la République du Bénin en Afrique de l’ouest au sud du Sahara, plus précisément entre le croisement des 6°20 de parallèle Nord et 2°20 de méridien Est (Direction des études Démographiques, 2004). Capitale économique de la république du Bénin, la ville de Cotonou est limitée au nord par le lac Nokoué, au sud par l’Océan Atlantique, à l’est par la Commune de Sèmè-Kpodji et à l’ouest par la Commune d’Abomey-Calavi. Le plus grand centre urbain du Bénin, Cotonou s’étend sur une superficie de 79 km2 (Direction des Etudes Démographiques, 2004). La ville de Cotonou est composée de 13 arrondissements et de 144 quartiers (Municipalité de Cotonou, Rapport final, 2004).

Climat

Le climat est de type subéquatorial avec une alternance de deux saisons pluvieuses (Avril à juillet et septembre à novembre) et de deux saisons sèches (décembre à mars et août).

Pendant la grande saison des pluies, la ville est menacée par de graves inondations, offrant ainsi aux cotonois le spectacle d’un gros village lacustre (niveau bas fortement influencé par les variations du niveau des plans d’eau ; niveau maximal des crues : 1,5 m (IGN). La pluviométrie varie entre 900 et 1200 mm, alors que la température moyenne est de 27 °C environ. Le vent le plus remarquable dans la commune est l’harmattan qui se manifeste généralement courant novembre à décembre.

Relief

Le relief de la Commune est peu accidenté avec des marécages. Il a deux caractéristiques principales : des dépressions longitudinales parallèles à la côte et des bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux pluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé « Lagune de Cotonou », communication directe entre le lac et la mer, creusée par les Français depuis 1894. Les épis du port ont contribué à l’érosion de toute la côte Est de la ville. Cette érosion s’opère à une vitesse moyenne de 16,8 mètres par an.

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE ET APPROCHE

METHODOLOGIQUE

(20)

Sols

La Commune de Cotonou qui se situe dans la plaine côtière, possède des sols sableux qui sont généralement pauvres en matières organiques avec une faible capacité d’échange et un faible pouvoir de rétention en eau, ce qui a pour corollaire les inondations répétées observées ça et là dans la ville de Cotonou pendant la saison pluvieuse.

Géologie

La nappe phréatique se trouve à proximité de la surface du sol dont la perméabilité élevée

accélère l’infiltration des eaux pluviales et usées qui pourrait générer des risques de pollution.

Réseau hydrographique

Cotonou dispose d’un réseau hydrographique alimenté par trois principaux plans d’eau : l’Océan Atlantique, la Lagune et le Lac Nokoué, pourvoyeurs de ressources halieutiques non négligeables.

Végétation

On peut distinguer un certain nombre de formations végétales bien tranchées :

- en bordure de la côte, les sables du cordon littoral sont couverts de plantations de cocotiers;

- une zone à végétation rare et clairsemée formée essentiellement d’halophytes sur le cordon littoral

Evolution démographique de la ville

La ville de Cotonou connaît un développement démographique depuis les années soixante. En effet, en 1960, Cotonou comptait seulement 78 000 habitants, 203842 habitants en 1979, 536.827 habitants en 1992 ; soit un taux annuel d’accroissement intercensitaire de 2,84 % contre 2,84 % au niveau national. En 2002, la population passe à 665100 habitants avec un taux annuel d’accroissement intercensitaire de 2,17% (RGPH3). Ce ralentissement s’explique en partie par l’installation des nouveaux venus dans les communes avoisinantes, par manque d’espace à Cotonou (Ex : Abomey- Calavi, Sèmè- Kpodji). Comme en témoigne des taux de croissance important de Godomey (12,8%) et Agblangandan (7,3%). La densité de la population est inégalement répartie. Elle est de

(21)

340 habitants/ha dans les quartiers populaires tels que le village Popo à Xlacodji, tandis qu’elle n’est que de 40 habitants/ha dans les zones résidentielles à haut standing (par exemple Pâte d’oie, les cocotiers). En tenant compte de la population flottante venant y travailler, Cotonou compte aujourd’hui 1.125.000 habitants (PNUD, 2003). Cette croissance est le fait de la concentration des activités économiques (Port Autonome de Cotonou, Marché International de Dantokpa, Aéroport etc.). La ville est peuplée par des hommes et des femmes d’origines diverses. C’est une ville cosmopolite. Des autochtones aux expatriés, l’habitude alimentaire définie la nature des déchets produits au niveau des ménages.

Répartition spatiale de la population

Sur le plan territorial, la ville de Cotonou est divisée en 13 arrondissements qui s’étend sur une superficie de 79 km². Cette ville présente un statut administratif particulier et est érigée en un département (Département du Littoral). On y compte la plupart des services administratifs, les ambassades. Cette ville abrite également le potentiel économique du pays (maison de commerce, industrie). On observe une disparité dans la répartition spatiale de la population selon les arrondissements. En effet, selon les résultats du RGPH3, la majorité de la population des arrondissements tourne autour de 7%, de la population totale de Cotonou, les arrondissements les plus peuplés sont constitués du 6è arrondissement (11,73%), du 12è arrondissement (9,82%) et le 13è arrondissement (8,08%).

2-1-2-Présentation de la zone d’étude

Le système de santé du Bénin, étroitement lié à l’organisation administrative, a connu une évolution ces dernières années, sans pour autant s’écarter du cadre reconnu par l’Organisation Mondiale de Santé. La réforme intervenue dans le système de santé au Bénin, met l’accent sur le niveau périphérique avec le développement des Zones Sanitaires.

La zone Sanitaire de Cotonou V est l’une des quatre (04) zones sanitaires du département du littoral, elle compte quatre (04) arrondissements à savoir les 7ème, 8ème, 9ème et 10ème.

La zone Sanitaire de Cotonou VI est l’une des quatre zones sanitaires de département du Littoral. Créée par le décret N° 98 – 300 du 20 juillet 1998 et rendue fonctionnelle par l’arrêté 2000 N2222/MSP/DC/SGM/CADZS du 10 avril 2000, elle compte trois (03) arrondissements à savoir les 11ème, 12ème et 13ème et regroupent trente trois (33) quartiers de ville.

(22)

Elle est limitée :

- au nord par les 8ème et 9ème arrondissements de Cotonou,

- au sud par l’océan atlantique, à l’est par le 5ème arrondissement de Cotonou - à l’ouest par la commune d’Abomey – calavi.

Source : Annuaire statistique de Cotonou VI, 2011

La population de la zone sanitaire est estimée à 235731 habitants en 2011 et est composée essentiellement de fon, goun, yoruba, dendi et mina. Les principales religions qui y sont pratiquées sont le christianisme, l’islam et le vodoun. Le petit commerce, l’artisanat, le jardinage et la pêche sont les principales activités menées dans les trois (03) arrondissements.

Le sol est sablonneux avec des zones marécageuses par endroits. La zone Sanitaire de Cotonou VI compte cinq (05) formations sanitaires publiques et vingt deux (22) formations sanitaires privées recensées. Elle ne dispose pas d’hôpital de zone.

(23)

2-1-3- Présentation de la structure d’accueil

Créée par les églises protestantes et évangéliques du Bénin, l’ONG BETHESDA a commencé ses activités par la mise en place du centre de santé le 19 février 1990.

En mai 1993, une évaluation des activités curatives du centre de santé BETHESDA a été faite.

Elle a relevé qu’en dépit de la qualité des soins offerts les personnes traitées reviennent quelques temps après avec les mêmes affections. C’est alors qu’il a été retenu de développer l’aspect préventif des soins par l’assainissement et l’amélioration du cadre de vie. Ainsi à vu le jour le 1er juillet 1993, le service Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM) logé alors au sein du centre santé.

DCAM a donc eu la charge de concevoir et de mettre en œuvre un programme de développement communautaire dans huit (08) quartiers de l’ex commune de Sainte-Rita (8ème arrondissement de Cotonou). Les activités ont démarré par l’identification des leaders d’opinion, les groupes stratégiques, l’organisation des associations communautaires, la préparation du projet de gestion durable de déchets ménagers, la recherche de financement et la mise en œuvre du programme. La mission française de coopération et d’action culturelle acceptera alors d’appuyer le premier projet préparé avec la population, qui est le programme d’assainissement et protection de l’environnement (PrAPE) qui a été mis en œuvre.

L’intervention de DCAM en matière d’assainissement et d’hygiène a évolué et lui a permis de devenir un département à part entière et séparé du centre de santé. La nécessité d’organiser les populations de la zone d’intervention autour des activités génératrices de revenus s’est vite révélée à travers le programme assainissement et protection de l’environnement.

2-2-Approche méthodologique 2-2-1-Matériels

Des fiches d’enquêtes (questionnaire) et un GPS (Global Positionning Système) pour recenser les informations relatives à la gestion des déchets DBM.

Un appareil photo numérique pour la prise des photos Un moyen de déplacement (moto)

Des Matériels de travail (blouse, gants, cache nez, bottes, balance portative, poubelles en plastique, sac).

(24)

2-2-2- Méthodologie de travail

Elle est fractionnée en deux étapes : une phase préliminaire et une phase de terrain.

2.2.2.1- la phase préliminaire

Elle a consisté en :

• une recherche documentaire ;

• l’élaboration des outils de terrain.

Recherche documentaire

Celle-ci nous a permis de réunir la documentation nécessaire pour la compréhension de la thématique afin de faire le point des connaissances dans le domaine. Cette phase s’est étendue tout au long de notre travail. Les documents consultés sont essentiellement des mémoires, des articles, divers rapports. Les importantes sources de documentation comme la bibliothèque de:

EPAC, FLASH, DCAM /BETHESDA, tandis que d’autres ont été téléchargés sur la toile, lesquels ont permis de recueillis plusieurs informations.

Le tableau I présente les centres de documentation parcourus, nature des documents et types d’informations recueillies

Tableau I : les centres de documentation parcourus, nature des documents et types d’informations recueillies

Centres de documentation Nature des documents Type d’information recueillie

Laboratoire de GEn/EPAC Mémoires de licence Informations sur les DBM Centre de documentation

FLASH/UAC

Mémoires de maitrise de géographie

Informations sur les DBM

Centre de documentation du MSP Rapport d’étude, mémoires et thèses

Informations sur la gestion des déchets biomédicaux

Internet Rapport, articles et livres Informations sur les DBM

Source : Zinsou, 2014.

Elaboration des outils de terrain

Des objectifs fixés et des activités définies, nous avons procédé à la conception des outils indispensables à la collecte de données sur le terrain. Il s’agit de la mise en place d’un questionnaire.

(25)

Echantillonnage

Elle a permis de cibler un certain nombre de formations sanitaires qui ont été enquêtées. 10 centres ont été enquêtés sur les 49 FS recensées.

2.2.2.2- la phase de terrain

Elle a consisté en :

• Un recensement des formations sanitaires : Cette phase a permis de sillonner les différents quartiers du 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou pour recenser et cibler les différentes formations sanitaires (hôpitaux, centres de santé, cliniques, polycliniques et cabinets).

• Des enquêtes sur les formations sanitaires : cette phase a permis d’observer et de s’informer sur la manière dont les formations sanitaires gèrent leurs déchets biomédicaux.

• Une caractérisation des déchets biomédicaux: Cette phase a permis de peser et de caractériser les déchets produits au sein des formations sanitaires ciblées.

2-2-3-Collecte des données

Nous avons utilisé trois (03) techniques à savoir : l’observation, le questionnaire et la pesée.

Observation :

Nous avons observé les conteneurs et les lieux de stockage des déchets.

Questionnaire :

Il a été utilisé pour les responsables des formations sanitaires, le personnel de santé et les agents d’entretien. (Voir annexe 1)

Pesée :

Les déchets biomédicaux à l’intérieur des formations sanitaires retenues pour l’échantillon d’étude ont été pesés tous les jours, pendant deux semaines (14 jours).

Les résultats de la pesée journalière réalisée dans les deux centres sont marqués sur une fiche (annexe3)

(26)

Signalons que le contenu de la poubelle est trié et pesé pendant 12 jours afin de catégoriser et d’apprécier les éléments constitutifs des déchets produits dans les formations sanitaires.

2-2-4-Traitement et analyses des données

A la fin de la collecte des données, nous avons procédé au regroupement des questionnaires par catégorie d’acteurs, ensuite au dépouillement des fiches d’enquêtes.

Ensuite un traitement statistique et informatique nous as permis de présenter les différents résultats sous forme de tableaux et de graphique. Le logiciel Word est utilisé pour la saisie des textes, Excel pour le traitement des données, l’élaboration des graphiques et des tableaux et à l’analyse statistique.

L’approche méthodologique adoptée nous a permis d’atteindre les résultats présentés dans le chapitre III.

(27)

CHAPITRE III

RESULTATS ET DISCUSSION

(28)

3-1-Résultats 3-1-1-Recensement

Pour le recensement, les 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou ont été sillonnés.

L’opération a duré un mois et demi, il ressort du recensement qu’il y a 49 formations sanitaires consignées dans un tableau (voir annexe 2)

Le recensement nous a permis de constater que la plupart des formations sanitaires privées ne disposent pas d’un numéro d’enregistrement du Ministère de la Santé conformément à l’article 7 du décret N°2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin qui stipule que : « Toute ouverture d’un établissement où sont produits des déchets biomédicaux et autres déchets à risque doit faire l’objet d’une autorisation spéciale du Ministre chargé de la Santé ».

3-1-2 Gestion des déchets biomédicaux par les formations sanitaires 3-1-2-1 -Principe de collecte séparative

La collecte séparative est une opération qui consiste à ramasser les DBM produits dans les salles de soins par catégories.

Les résultats de nos enquêtes réalisées sur le terrain nous ont permis de constater que la majorité des centres observent un principe de collecte séparatif qui passe par un tri à la source.

3-1-2-2 -Gestion des déchets biomédicaux par un service d’hygiène

Les résultats de nos enquêtes réalisées sur le terrain nous ont permis de constater que 50% des centres affirment avoir un agent d’hygiène qui veille à une bonne gestion des déchets biomédicaux par la supervision, le respect des poubelles et au tri a la source alors que 50%

affirment ne pas avoir d’agents d’hygiène à cause du manque de patients.

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

(29)

3-1-2-3-Plan de gestion des déchets biomédicaux dans les formations sanitaires

La figure suivante présente les différentes formations sanitaires qui ont fait recours à un plan de gestion pour un traitement efficient des déchets biomédicaux qu’ils génèrent.

Figure 3: les formations sanitaires disposant d'un plan de gestion ou non Source : Zinsou, 2014

De l’analyse de la figure 3, il ressort que 70% des formations sanitaires disposent d’un plan de gestion des déchets biomédicaux et 30% n’ont pas jugé bon d’en avoir à cause du manque de patients par jour qui est de 2 à 3.

3-1-2-4-Traitements des déchets biomédicaux par les formations sanitaires :

Les déchets produits dans les formations sanitaires sont évacués soit par les privés, soit par les ONG de collecte des déchets biomédicaux.

La figure 4 présente la proportion des formations sanitaires abonnées aux différentes structures de collecte.

0 10 20 30 40 50 60 70

Plan de gestion Pas de plan de gestion

70

30

pourcentage %

(30)

Figure 4 : Proportion des formations sanitaires abonnées aux différentes structures de collecte Source : Zinsou, 2014

De l’analyse de cette figure 4, il ressort que 40% des formations sanitaires enquêtées sont abonnées à l’ONG Bethesda et à une ONG dont elles n’ont pas mentionnés le nom, 10% à ASJA (Association Jeunesse Action) et aux CNHU. Ces structures collectent les déchets 2 à 3 fois par semaine.

Les formations sanitaires enquêtées sont satisfaites de la prestation qu’offre la structure à laquelle elles sont abonnées car selon elles, ces dernières sont régulières, rigoureuses et ponctuelles.

3-1-3-Caractérisations des Déchets Biomédicaux 3-1-3-1-Types de déchets produits

Les résultats de nos travaux effectués dans deux (02) formations sanitaires de la ville de Cotonou à savoir la clinique coopérative de SIKECODJI et le Centre de santé de Cotonou V nous ont permis de déterminer les composantes des déchets biomédicaux solides produits.

- Seringues, aiguilles, lames, flacon d’ampoules injectables, - Cotons, compresses, gants

- Matières plastiques (tubes et autres) - Autres déchets (emballages, boîtes vides)

0 5 10 15 20 25 30 35 40

ASJA BETHESDA CNHU Indéfinit

10

40

10

40

Pourcentage %

Structure de collecte

(31)

3-1-3-2 Proportions par types de déchets biomédicaux

La figure 5 et 6 ci-dessous donne la proportion des différents constituants des déchets biomédicaux dans les formations sanitaires.

Source : Zinsou, 2014 Légende :

1d : Objets piquants et tranchants 2d : Matières plastiques (tubes et autres) 3d : Cotons, Compresses et gants

4d : Autres déchets (emballages, boîtes vides)

21 %

22 % 38 %

19 %

Figure 5: Types de déchets biomédicaux produits dans la Clinique cooperative de Sikècodji

1d 2d 3d 4d

20 %

24 % 31 %

25 %

Figure 6: Types de DBM produits dans le centre de santé de cotonou

V

1d 2d 3d 4d

(32)

Figure 7 : constituant des déchets biomédicaux dans les deux formations sanitaires Source : Zinsou, 2014

D’après l’analyse de la figure 7, on constate que les déchets les plus importants que génèrent les centres sont les déchets non anatomiques infectieux (cotons, compresses et gants) qui représentent 44 % ; les déchets pointus et matières plastiques occupent 17 % et les autres déchets (emballages et boîtes vides) représentent 22 %.

3-1-4- Impacts liés à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux

L’observation des conteneurs et des lieux d’entreposage des DBM à l’intérieur et a l’extérieur des différentes formations sanitaires a révélé d’énormes risques sur le plan sanitaire et environnemental

Sur le plan sanitaire :

Les déchets généraux assimilables aux déchets domestiques sont en général inoffensifs. Ce sont les DBM qui peuvent avoir un impact sur la santé :

- le personnel de soins de santé et de recherche sanitaire sont exposés à des risques de contagion puisqu’ils sont en contact direct avec les déchets biomédicaux ;

- la contamination des agents de collecte qui est due au manque de matériels de travail ; - le transport souvent inadapté des DBM expose la population à des risques de

17 %

17 %

44 % 22 %

Objets piquants et tranchants

Matières plastiques

Cotons, compresse et gants

Autres déchets

(33)

Sur le plan environnemental

- Pollution de l’eau : le contact direct des déchets infectieux peut provoquer une contamination de la nappe phréatique par le phénomène de l’infiltration ;

- Pollution de l’air : les balayages des sols en contact direct avec les déchets infectieux, le transport par le vent (du lieu de décharge) de poussière contaminée, les gaz nocifs résultants des réactions chimiques des composants des déchets biomédicaux, etc., sont autant de causes de pollution de l’air ;

- Pollution esthétique : le rejet des DBM et leur éparpillement dans la nature au cours du transport, enlaidissement la ville et sont à la base de la pollution esthétique.

3-2-Discussion

3-2-1-Couverture du 7

e

8

e

et 11

e

arrondissement en centre de santé et leur évolution.

Selon l’annuaire des statistiques sanitaires (2011), la zone sanitaire de Cotonou VI compte cinq (05) formations sanitaires publiques et vingt-deux (22) formations sanitaires privées, d’après nos enquêtes, il a été constaté qu’il y a une évolution du nombre de formations sanitaires seulement dans le 11ème arrondissement. Dans le 11ème arrondissement, on constate qu’il y a dix-neuf (19) formations sanitaires privées et une (01) formation sanitaire publique.

De même, dans les 7ème et 8ème arrondissements, il ressort qu’il y a vingt-sept(27) formations sanitaires privées et deux (02) formations sanitaires publiques, on en déduit donc qu’il y a une évolution du nombre de formations sanitaires dans les arrondissements.

3-2-2-Situation de la Gestion des déchets biomédicaux par les formations sanitaires

De l’analyse des résultats, on constate une amélioration dans le processus de gestion des Déchets Biomédicaux par les formations sanitaires qui s’observe par le tri à la source des DBM, une méthode qui permet de catégoriser les déchets. Cette amélioration est due à une sensibilisation des personnels de santé, malgré l’insuffisance de matériel de collecte, de transport et de traitement des déchets. Ces données ne concordent pas avec celles trouvées par NAHUM (1997) qui affirme que la mauvaise gestion des déchets biomédicaux serait due à une insuffisance de moyens et techniques de collecte, d’évacuation et de traitement inapproprié ou a l’absence de mécanisme de gestion centralisé.

(34)

3-2-2-1-Mise en place d’un plan fonctionnel de gestion des Déchets Biomédicaux

Le document de Politique Nationale d’Hygiène Hospitalière n’est pas encore opérationnel pour prendre en compte, de manière globale et cohérente, toutes les préoccupations liées à la GDBM, notamment sur les aspects institutionnels, organisationnels, techniques et financiers.

Il s’agira de mettre en œuvre cette politique pour prendre en compte ces exigences.

- Les FS visitées n’ont pas un plan de gestion propre ce qui concorde avec le cadre réglementaire sur la GDBM qui affirme que l’absence d’une réglementation interne au sein des formations sanitaires, ne permet pas de garantir une gestion écologique des DBM et de déterminer de façon claire et précise les rôles et les responsabilités de chaque acteur concerné.

- Les FS visitées n’ont pas une bonne gestion des DBM compte tenu du manque de matériels de collecte et de stockage ce qui en est de même pour le PGDBM qui affirme qu’il a des insuffisances de matériels appropriés de collecte et des équipements de protection des agents ; tri non systématique et mélange des DBM avec les ordures ménagères ; défaut de conception des incinérateurs artisanaux ; non maîtrise des techniques de fonctionnement et d’entretien.

- Le personnel hospitalier (aides-soignants, agents d’entretien, etc.) n’a pas connaissance des risques liés à une mauvaise manipulation des DBM; ce qui entraîne souvent des accidents (blessures ou infections). Ce qui concorde avec le PGDBM qui affirme que le personnel hospitalier est sous enformé par rapport aux risques liés à la mauvaise manipulation des DBM.

- La faible implication des ONG et des privés dans la GDBM compte tenu du coût élevé qui constitue un handicap majeur dans la stratégie d’implication des privés dans la GDBM.

3-2-2-2-Prise en main de la gestion des déchets biomédicaux par un agent d’hygiène

On constate que sur les 10 FS enquêtées 50 % des centres affirment avoir un agent d’hygiène qui veille à une bonne gestion des déchets biomédicaux par la supervision, le respect des poubelles et au tri a la source alors que 50 % affirment ne pas avoir d’agents d’hygiène à cause du manque de patients. Malgré la présence de ces agents d’hygiène dans les formations

(35)

sanitaires on constate encore une mauvaise gestion des DBM qui pourrait être due à la non sensibilisation et à la non formation des agents d’hygiène.

On constate que l’article 16 du décret N° 2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin, qui stipule que : « Tout agent de santé, y compris le personnel d'entretien, doit être formé à classer et collecter dans le récipient approprié, les différentes catégories de déchets ainsi qu’à manipuler avec précaution les sacs et boites contenant des déchets » n’est pas respecté.

3-2-2-3-Observance du principe de collecte séparative

Les FS affirment qu’ils pratiquent au tri à la source des déchets biomédicaux en veillant à ce que les DBM soient déposés dans leurs conteneurs respectifs selon l’OMS à savoir : les déchets domestiques dans les conteneurs de couleur noir, les déchets piquants et tranchants dans les conteneurs de couleur jaune, les déchets infectieux dans les conteneurs de couleur jaune marqués hautement infectieux et les déchets anatomiques dans les conteneurs de couleur rouge.

D’après nos observations sur le terrain on a constaté que les FS ne respectent pas le manuel de gestion des déchets biomédicaux prescrit par l’OMS et pire encore l’article 15 du décret N°

2002-484 du 15 novembre 2002 Portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin, qui stipule que : « Tous les hôpitaux et les formations sanitaires publics, privés ou confessionnels doivent procéder à la collecte séparative de leurs déchets dans des récipients appropriés à chaque catégorie de déchets. Si ces récipients sont en plastique, il doit s’agir de plastique non chloré. Ces récipients doivent être résistants, étanches et faciles à fermer ». Il a été constaté dans le centre de santé de Cotonou V que les DBM sont mélangés avec les déchets solides ménagers dans les conteneurs de couleur jaune ce qui n’est pas le cas dans la clinique coopérative. Ces données ne concordent pas avec ceux de NAHUM (1997) qui affirme que les FS collectent les DBM dans les récipients sans couvercle, dans les paniers artisanaux ou bien dans les cartons.

La photo 1 montre un conteneur de couleur jaune destiné aux déchets non anatomiques infectieux dans lequel se trouvent des déchets solides ménagers, et la photo 2 présente un carton dans lequel se retrouvent des perfuseurs.

(36)

Photo1 : Mélange des DSM avec les DBM Photo 2: Matière plastique dans un carton

3-2-2-4-Traitements des déchets biomédicaux par les formations sanitaires

Les 10 formations sanitaires qu’on a eu à enquêtées ne disposent pas d’incinérateur pour un traitement adéquat des déchets biomédicaux donc elles se sont abonnées aux ONG de collecte des DBM, ce qui ne respecte pas l’article 9 du décret N° 2002-484 du 15 novembre 2002 Portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin, qui stipule que :

« L’autorisation d’ouverture de cabinet médicaux ou d’exercice en clientèle privé est sujette désormais à la description du mode de traitement des déchets biomédicaux qui seront produits par lesdits cabinets »

Il ressort que 40% des formations sanitaires enquêtées sont abonnées à Bethesda et à une ONG dont ils n’ont pas mentionnée le nom, 10 % à ASJA (Association Jeunesse Action) et aux CNHU. Alors les formations sanitaires veillent à ce que leurs DBM soient bien gérés, ce qui ne concorde pas avec les données de DOSSA (2012) qui affirme que certains centres de santé de Cotonou confie leurs déchets biomédicaux aux structures de collecte des déchets solides ménagers. De même que LONTCHEDJI (2013) qui affirme que la majorité des établissements producteurs de déchets biomédicaux dans notre pays n’ont aucun accès pratique à une méthode d’élimination efficace, et finissent par traiter ces déchets d’une manière apparentée à celle qui est utilisée pour les ordures ménagers. NAHUM (1997) aussi affirme qu’à Cotonou, les déchets générés par la majorité des formations sanitaires ne

(37)

connaissent aucun traitement, ils sont soit envoyés dans une décharge sauvage, soit enfouis au sein du centre ou bien incinérés.

Il est important de souligner qu’en matière de traitement des DBM, les FS enquêtées respectent les lois régies par le décret N° 2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin, en son article 38 qui stipulent que : « Chaque formation sanitaire doit se doter d’un dispositif adéquat d’incinération des déchets biomédicaux. Dans le cas contraire, les établissements ne disposant pas d’incinérateur doivent signer des contrats avec les structures qui en disposent »

3-2-3-Appréciation de la caractérisation des Déchets Biomédicaux

Dans les deux(02) formations sanitaires choisies, les déchets biomédicaux rencontrés sont constitués de quatre catégories, ces résultats sont identiques à ceux trouvés par NAHUM (1998) dans la ville de Cotonou, TCHIBOZO (2005) dans la ville de Ouidah et OLAWOLE (2006) dans la ville de Pobè.

Les opérations de tri réalisées au cours des séances de pesées ont favorisé la catégorisation des déchets biomédicaux, (Voir annexe 4).

Les deux formations sanitaires sélectionnées produisent dans l’intervalle de deux semaines une moyenne totale de 6.71 kg de déchets biomédicaux soit 1.17 kg d’objets piquants et tranchants, 1.13 kg de matières plastiques, 2.94 kg de cotons, compresses et gants et 1.48 kg d’emballages de médicament et boite vide. (Voir annexe 3)

D’après l’analyse des résultats on constate que la clinique coopérative produit en moyenne 19.5 Kg de DBM par semaine contre 20.63 Kg produits dans le centre de santé de Cotonou V.

il ressort que les déchets non anatomiques infectieux (Cotons, compresses et gants) sont les plus produits dans les deux FS avec une proportion de 44% ; contre 17% pour les déchets pointus et matières plastiques et de 22% pour les autres déchets (emballages et boites vides).

La photo 3 montre une opération de pesée des objets piquants et tranchants dans l’entrepôt de stockage des DBM de la clinique coopérative de SIKECODJI et la photo 4 présente aussi une opération de pesée des cotons, compresses et gants dans la même clinique.

(38)

Photo 3 : Opération de pesée des objets Photo 4 : Opération de pesée des cotons, piquants et tranchants dans la clinique compresses et gants dans la clinique coopérative

de Sikècodji coopérative de Sikècodji

Les photos 5 et 6 présentent aussi une opération de pesée des matières plastiques, des emballages et boites vides.

Photo 5: Opération de pesée des Photo 6 : Opération de pesée des matières plastiques dans la clinique emballages et boites vides dans la clinique coopérative de Sikècodji coopérative de Sikècodji

(39)

3-3-Suggestions

Aux nombres des problèmes liés à la gestion des déchets biomédicaux, il a été suggéré : Sur le plan sanitaire de:

- Mettre à la disposition du personnel hospitalier et les agents de collecte, du matériel de travail pour éviter leurs expositions aux risques liés aux DBM

- Veiller aux bons transports des DBM pour éviter de contaminer la population

- Veiller à ce que chaque formation sanitaire soit dotée d’une politique de gestion des déchets biomédicaux

Sur le plan environnemental :

- Eviter le contact des déchets infectieux avec le sol ; - Disposer un lieu d’entreposage adéquat des DBM

- Veiller au transport rationnel des DBM dans les lieux d’enfouissement technique ; - Créer une filière qui s’occupera de l’élimination des bouteilles de sérum, des ampoules

et des flacons de produits injectables qui sont stockés dans les entrepôts.

A l’endroit des autorités gouvernementales :

- Faire appliquer à toutes les formations sanitaires le plan de gestion des déchets biomédicaux et veiller à ce qu’elles soient enregistrées aux niveaux du Ministère de la Santé.

- Faire respecter aux formations sanitaires les textes réglementaires mis en place par le gouvernement.

(40)

Au terme de notre étude, il ressort que le mode actuel de gestion des déchets biomédicaux se résume pour la majorité des formations sanitaires à un abonnement avec des structures privées ou d’autres formations sanitaires de la place.

Au terme de cette étude sur la gestion des déchets biomédicaux en général et sur le cas spécifique de la contribution pour une gestion rationnelle des déchets biomédicaux dans les 7e, 8e et 11e arrondissements de Cotonou, plusieurs problèmes ont attiré notre attention qui sont:

- Les différentes catégories de déchets biomédicaux sont mélangés avec les DSM ou bien se retrouvent par terre.

- Un manque de matériel de collecte et d’évacuation des déchets biomédicaux dans certaines formations sanitaires.

- Un manque de matériels de traitement des DBM et plus précisément d’un incinérateur.

- Un problème d’élimination des bouteilles de sérum.

- Le non respect des exigences de l’entreposage des Déchets Biomédicaux.

- L’utilisation des conteneurs qui ne respectent pas les normes de l’OMS.

Il ressort également de cette étude que :

- 44% des déchets sont des déchets non anatomiques infectieux (Cotons, compresses et gants)

- 17% sont des déchets pointus et matières plastiques.

- 22% représentent d’autres déchets qui sont des emballages et des boîtes vides.

CONCLUSION

Références

Documents relatifs

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