ECS 1Dupuy de Lˆome Semaine du 10 d´ecembre 2004
Programme de colles S13
NB : Le programme de cette semaine reprend celui de la semaine 12,plusce qui suit :
Exemples de suites
Suites de r´ ef´ erences
Th´eor`eme.— Soient (a, b, α, α0, β, β0)∈R6tels que 1< a < b, 0< α < α0 et 0< β < β0. 1. La suite (√n
a) est convergente de limite 1.
2. La suite (lnn)β
n≥1est divergente vers +∞.
3. La suite (nα) est divergente vers +∞.
4. La suite (an) est divergente vers +∞.
5. La suite (n!) est divergente vers +∞.
6. La suite (nn) est divergente vers +∞.
De plus,
1. lim
n→∞
(lnn)α (lnn)α0 = 0 2. lim
n→∞
(lnn)β nα = 0
3. lim
n→∞
nα nα0 = 0 4. lim
n→∞
nα an
5. lim
n→∞
an bn = 0 6. lim
n→∞
an n! = 0
Suites r´ ecurrentes
Suites g´eom´etriques, arithm´etiques et arithm´etico-g´eom´etriques
Th´eor`eme.— Soienta∈R? et q∈Rfix´es.
Une suite g´eom´etrique de raisonq∈Rest convergentesi et seulement si |q|<1 ouq= 1.
Pr´ecisez . . .
Th´eor`eme.— Soit (a, b)∈R2 tel que a6= 1 etb6= 0
Soitula suite de premier termeu0∈Rd´efinie par la relation de r´ecurrence un+1=aun+b
Soitrla solution de l’´equationr=ar+b. La suitev=u−r est g´eom´etrique de raisona.
Suites r´ecurrentes lin´eaires d’ordre 2
Th´eor`eme.— Soit (a, b) ∈ R?×R? et u une suite de nombres r´eels d´efinie par la relation de r´ecurrence :
∀n∈N, un+2=aun+1+bun
Notons ∆ le discriminant de l’´equation caract´eristique:r2−ar−b= 0.
• Si ∆>0 : l’´equation caract´eristique poss`ede deux racines r´eelles distinctes, not´eesr1, r2.
∃!(λ, µ)∈R2tel que ∀n∈N, un=λrn1+µr2n
• Si ∆ = 0 : l’´eq. caract´eristique poss`ede une racine r´eelle double, not´ee r0
∃ !(λ, µ)∈R2tel que ∀n∈N, un =λrn0 +n µrn0
• Si ∆<0 : l’´eq. car. poss`ede deux racines complexes conjugu´ees distinctes, not´eesr=ρe±iθ
∃!(λ, µ)∈R2tel que ∀n∈N, un=ρn(λcosnθ+µsinnθ) Suites r´ecurrentes un+1=f(un)
1
Th´eor`eme.— Soitf :I→Iune fonctioncontinueetula suite d´efinie par la relation de r´ecurrence un+1=f(un). Si la suiteuest convergente ou divergente vers±∞, sa limitel∈ ¯
Rest une solution dans ¯Rde l’´equation :
f(x) =x
Th´eor`eme.— Soit f : I → I une application d´efinie et `a valeurs dans un intervalle I de R. On
´
etudie la monotonie d’une suite ud´efinie par la relation de r´ecurrenceun+1=f(un), en fonction de la monotonie def.
1. Sif est croissante surI alorsuest monotone.
2. Sif est d´ecroissante sur I alors les suites extraites (u2n) et (u2n+1) sont monotones : l’une est croissante et l’autre d´ecroissante.
2