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La Chauy-de-Fonds, Mercredi 24 Juillet 1929. Bureau*: Rue de la Serre, 58, Quarante-quatrième Rnnée. — fi* 57.

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Entre fabricants d'horlogerie et fabricants d'assortiments

L a s i g n a t u r e d u p r e m i e r t a r i f .

-tÜ C est chose faite, enfin! L e premier tarif des parties annexes de la montre, celui des assorti- ments, vient d'être signé des Groupements F . H . et du Comité Central. Il a fallu cinq ans pour en arriver là! Il nous souvient qu'en 1924 déjà, la F. H . , voulant s'appuyer sur un groupement essen- tiel et qui présentât quelque surface, chercha, sans y parvenir d'ailleurs, à passer un contrat avec les fabricants d'assortiments. Il y a donc cinq ans que les premiers jalons étaient posés. Cinq ans de né- gociations de toute sorte, de revirements, de pali- nodies. Cinq ans pendant lesquels les comités et les secrétariats eurent à lutter contre les adversaires avoués ou cachés de toute convention. Cinq ans pendant lesquels il fallut agir par persuasion, dé- jouer les intrigues, combattre l'opposition. Com- bien n'en avons-nous pas entendu de fabricants d'horlogerie démontant — par habitude profession- nelle probablement — le mouvement de l'organi- sation. E t que d arguments n'a-t-on pas employés pour faire échouer toute entente, les uns bons, les autres mauvais.

La persévérance opiniâtre des chefs eut cepen- dant raison de la résistance. Nous souhaitons qu on n'ait pas à s'en repentir. L e vin est tiré, il faut le boire. Nous espérons que les adversaires des conventions se convertiront de bon gré au nouvel état de fait et qu'ils s'attelleront au char de l'hor- logerie non pour le retenir, mais pour le faire avancer.

On dira peut-être que la situation des fabricants de pièces détachées est plus facile à maintenir que celle des fabricants d'horlogerie. Peut-être, quoique cela ne soit pas certain. L e fabricant de pièces déta- chées vit du fabricant d'horlogerie dont il est tenté de conserver à tout prix la clientèle, d où les conces- sions et la tentative tout court — vade retro Sa- tanas —. Il est si facile n'est-ce pas, de truquer!

Aussi, est-ce sur la bonne foi des gens qu'il faut compter, sur leur honneur individuel. L'immense majorité des hommes est fidèle aux lois qui ré- gissent leur pays, mais il y en a toujours un cer- tain nombre qui font exception et qui les trans- gressent, soit par tempérament, soit par vice, soit pour toute autre chose. A ceux-là, il faut le gen- darme.

Il y aura et chez les fabricants d'horlogerie et chez les fabricants de pièces détachées des frau- deurs de tarifs. A ceux-là, il faudrait appliquer une correction exemplaire dès qu'ils se feront pincer, ce qui arrivera sûrement une fois ou 1 autre. Il faut un poing de plomb devant certaines figures. Nous réclamerons une sévérité, une rigueur sans rémis- sion et sans faiblesse de ceux qui seront appelés à enquêter et de ceux qui jugeront. L e s exemples seuls feront de l'effet sur certaines gens.

Mais pour faciliter la tâche des organisations, il faut avoir la collaboration de toutes les bonnes

volontés, et en particulier des honnêtes gens. Mal- heureusement les honnêtes gens ne sont pas tou- jours assez combattifs. Ils craignent l'éclat et les ennuis si bien qu'ils laisseront passer sans les*

signaler les actes de fraude qu'ils connaîtront.

Nous voudrions marquer ici l'oeuvre utile et vitale que leur feront les fabricants en dénonçant immé- diatement toute fraude, toute offre ou demande à des prix inférieurs à ceux du tarif adopté. Nous rappelons que Fidhor est une fiduciaire et qu'on peut avoir toute confiance dans sa discrétion. Pour poursuivre l'épuration de l'industrie, il ne faut pas en laisser le soin à d'autres, il faut que chaque fa- bricant soit conscient de ce que l'horlogerie est sa propre affaire et que, s'il n'y voue pas sa solli- citude, cette affaire périclitera. Il faut donc que chacun s'efforce d'en expulser les éléments indé- sirables qui la vicient. Notre maison doit être pro- pre et si elle ne l'est pas, passons-y le balai. .

Ces considérations tant de fois émises ne nous paraissent pas inutiles. C'est en frappant sur le même clou qu'il finit par s'enfoncer.

Ceci dit, nous revenons aux faits. L'assemblée des fabricants établisseurs du 5 juillet était compo- sée en majorité d'adversaires du tarif. C'est tou- jours ainsi, n'est-il pas vrai? O n ne se dérange pas volontiers pour approuver, mais quand c'est pour dire non, on trouve une majorité. Il faut savoir gré toutefois aux membres des comités qui s'ef- forcèrent d'obtenir les procurations qui donnèrent une grosse majorité pour l'adoption du tarif. Cer- taines conditions furent cependant posées, en par- ticulier la mise en vigueur de l'article 20 de la convention Fournisseurs-Clients et certaines restric- tions au commerce avec l'étranger.

Si l'Association des fabricants d'assortiments re- poussa la clause conditionnelle, elle ne se refusa pas à discuter ces conditions. Dans la séance du 17 juillet réunissant les délégués des comités cen- traux F . H . et Ubah, des groupements F . H . et de A . S. F . A., séance tenue au Syndicat des Producteurs de la montre à L a Chaux-de-Fonds, les signatures furent apposées sur les tarifs respec- tifs accompagnés d'un procès-verbal explicatif.

Ainsi toutes les barrières sont levées, le champ est libre. L e premier devoir des fabricants d'assor- timents est d'appliquer les alinéas deux et trois de l'article 20 de la convention Fournisseurs-Clients.

Nous savons qu'ils ne se déroberont point à cette tâche et qu'un travail est en train de se faire. Tous les clients non membres de la F . H . seront avisés qu'ils auront à payer un supplément de 20 °,'o pour les fournitures livrées par les membres du Syndicat.

Au bout de quatre mois, ce sera la suppression des fournitures. Messieurs les fabricants d'horlogerie pourront dorénavant s'appuyer sur deux fortes orga- nisations: Ebauches S. A., Assortiments à ancre.

Ils attendent l e s balanciers et les spiraux. Ces deux groupements doivent se hâter.

A notre avis, les fabricants d'horlogerie doivent discuter tous les tarifs de toutes les parties déta- chées de la montre. O n parle toujours des parties principales, mais il n'est est pas une qui ne soit

nécessaire et tous les fabricants de pièces détachées ont le droit d'être entenduSi D u reste, U b a h ne peut les abandonner sous peine de provoquer la ruine de sa propre organisation.

Après la canicule, n'est-ce p a s ?

Chambre de commerce internationale

Q u e l q u e s n o t e s s u r l e Vm < ! C o n g r è s . II.

L a question des Entraves au Commerce, qui aurait dû, dans la situation actuelle, prendre le pas sur tous les autres objets à l'ordre du jour, a été loin de prendre l'ampleur que son titre comportait.

L'intérêt des précédents Congrès a été chaque fois influencé par certaines questions mondiales, qui figuraient à l'ordre du jour de la politique inter- nationale.

A u Congrès de Rome, en 1923, il y avait la question des réparations, à celui de Bruxelles en 1925, c'était le grave problème des dettes interna- tionales, et, enfin, à Stockholm, en 1927, les échos de la Conférence économique de Genève retentis- saient encore.

U n objet qui aurait pu donner un peu d'animation au Congrès d'Amsterdam, dont la physionomie est restée plutôt terne, était précisément cet important problème des entraves au commerce, rendue d'une actualité aiguë, si on peut s'exprimer ainsi, par l'attitude ultra-protectionniste des Etats-Unis.

O r , c'est à peine si le sujet a été traité, si une tentative non pas d'offensive, ce serait beaucoup trop dire, mais d'amical avertissement a été faite à l'égard d'un pays dont on craignait presque de prononcer directement le nom, par crainte de l'of- fenser.

Ainsi, à la séance solennelle d'ouverture, M . Pirelli, le distingué président de la Chambre, tout en reconnaissant que celle-ci ne pouvait s'occuper de la politique douanière de tel ou tel Etat parti- culier, puisque cette politique ressortait des droits souverains, daigna cependant reconnaître que cette institution ne pouvait ignorer que les répercussions des mesures prises sont en fonction de l'importance des Etats qui les prendront et pour cette raison l'at- titude des grands E t a t s producteurs et par consé- quent des Etats-Unis d'Amérique doit retenir spé- cialement notre attention.

« L e s Etats-Unis et l'Europe, dit l'orateur, sont vis-à-vis l'un de l'autre bien plutôt clients que rivaux, et nos amis américains ne me démentiront certainement pas. Ils admettront que les Etats- Unis ont plus à gagner du développement de l'Eu- rope, de ce client qui absorbe presque la moitié de leurs exportations, qu'à craindre de l'accroisse- ment de la concurrence européenne sur • les mar- chés mondiaux. L e monde consomme chaque jour J>lus; il y a place pour toutes les activités, pourvu que la politique économique soit saine et construc- tive ».

Puis, dans la dernière séance plénière, M . Clé- mentel, ancien ministre des finances français a osé formuler l'espoir que l'Europe devait constituer une

|578 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE N« 57. — 24 juillet 1929"

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N° 57 — 24 juillet 1929 L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 579

sorte d'Union pour régler le chaos créé par les tarifs douaniers et empêcher les conflits avec d'autres pays.

S'adressant aux délégués américains présents, il leur fit remarquer qu'ils avaient pu se rendra compte de l'état d'esprit de l'opinion européenne à l'égard des nouveaux tarifs douaniers américains, qu'ils pouvaient voir quel devait être le devoir des Etats-Unis à l'égard de l'Europe.

E t c'est tout! O u plutôt non, ce n'est pas tout;, car l'activité négative de la Chambre, dans ce domaine, ne s'est pas seulement manifestée dans son ménage intérieur, mais s'est étendue à une initia- tive qui aurait dû rester en dehors de la sienne propre.

O n se souviendra qu'en présence de la passivité de la Chambre internationale du Commerce l'idée avait pris jour, ainsi que la Fédération Horlogère l'a fait pressentir à différentes reprises, de profiter du Congrès d'Amsterdam pour examiner en com- mun entre les délégués des grandes associations commerciales des différents pays, la situation faite au commerce européen par l'esprit de protection- nisme à outrance qui régnait outre-Atlantique ; on envisageait même l'éventualité de créer un Comité restreint chargé de suivre les événements et d'aviser aux mesures de sauvegarde à prendre. . •

O r , le Conseil de la Chambre, ayant eu vent de ce qui se tramait et craignant qu'une telle initiative n'indisposât nos amis américains, mit tout en jeu pour la faire échouer; il exerça sur ses au- teurs une telle pression que les principaux d'entre eux finirent par renoncer à mettre à exécution leur projet. Les intéressés furent bien convoqués, mais ce fut uniquement pour décider... qu'il n'y aurait pas de convocation.

Il est vrai de dire, qu'en compensation, les délé- gués américains déclarèrent qu'ils avaient été, en ef- fet, à même, dans'leur voyage, de connaître l'anxié- té des pays européens et qu'ils ne manqueraient pas d'en faire part aux autorités américaines dès leur retour aux U . S. A .

C'est là, il faut l'avouer, une piètre fiche de consolation; autant en emporte le vent.

Etant donné le changement d'attitude qui semble se manifester aujourd'hui à Washington à l'égard du projet de tarif douanier, nous sommes persuadés qu'à défaut d'une intervention courageuse de la Chambre Internationale du Commerce, la création d'une Union des grandes associations commerciales des pays d'Europe, venant à la suite des protesta- tions formulées par 38 E t a t s européens ou autres, aurait causé une réelle et salutaire impression aux Etats-Unis. Aussi, espérons-nous que l'idée n'en est pas perdue et qu'il arrivera certainement Un moment où elle pourra se réaliser, en dehors de toute influence réfrigérante.

** *

A 1 issue du Congrès d'Amsterdam, un personnage haut placé, posait une question plutôt saugrenue:

« Quelle est la ressemblance, disait-il, e n t r e - l E n f e r

« e t la Chambre internationale du Commerce?»

« C'est que l'un et l'autre sont pavés de bonnes in-

« tentions. » U s'agit, sans doute, d'une boutade, mais qui certainement, a un fond de vérité.

Les bonnes intentions de la Chambre se sont ma- nifestées avec une exubérance extraordinaire dans tous les Congrès qui se sont succédés, depuis sa fondation. A celui d'Amsterdam, en particulier, il a été voté plus d une trentaine de résolutions se ratta- chant ou ne se rattachant pas aux domaines les plus divers de notre économie mondiale.

En revanche, les résultats pratiques de toute celte activité débordante, on doit le reconnaître, ne sont pas très apparents ni concluants; ils se réduisent, jusqu'à présent, à bien peu de choses et à ce point de vue, notre grande institution mondiale a certainement — pardonnez l'impertinence de cette comparaison. — une icertaine ressemblance avec le moulin de Maître Cornille.

Qui trop embrasse, mal étreint, dit un vieux proverbe. Il serait bon que la Chambre Interna- tionale du Commerce s'en inspirât et n acceptât pas, sans discernement, toutes les tâches ressortis- sant aux domaines les plus divers, qu'on veut bien lui confier. Il en est résulté, au cours de ces der- nières années, une extension démesurée de son pro- gramme d'action et la mise en étude d'un nombre beaucoup trop grand de questions, qui finissent par leur multiplicité et leur complexité à n'être plus étudiées à fond.

Il suffit, pour s'en convaincre, de constater que rien que pour les problèmes relatifs au trafic et aux transports, 21 sous-commissions sont en fonc- tions et que le groupe industriel et commercial com- prend à lui seul 17 commissions.

Nous sommes d'accord sur ce point avec l'opinion des Comités nationaux danois, nor- végiens, finlandais et suédois qui, dans une requête tendant à restreindre le nombre des Congrès, in- sistaient pour que la Chambre limitât son champ d'activité à un nombre approprié de questions, dont elle devrait poursuivre alors la réalisation com- plète, avant de passer à l'étude de nouveaux pro- blèmes.

Si cette institution persiste à pratiquer le système suivi jusqu'ici, il y a lieu de craindre qu'elle ne perde de son prestige et que les Congrès orga- nisés par elle finissent par être considérés comme de vastes parlottes, où les réceptions et les dis- tractions prendraient la première place.

O n peut toutefois invoquer, comme circonstance atténuante, que l'activité réellement effective de la Chambre se trouve paralysée par la crainte qu'on a de mécontenter l'un ou l'autre de ses membres influents. L e Conseil tient avant tout à maintenir un contact fraternel entre les diverses délégations, aussi les discussions s'en ressentent-elles, car on n'ose pas dire ce qu'on pense et aucune décision ne peut être prise que lorsque tout le monde est d'accord. Il est évident que dans de telles condi- tions, le champ d'activité de la Chambre se trouve forcément limité.

**

Il serait injuste de terminer sur cette note pes- simiste. Si d'un côté il était bon de signaler les défauts constatés — certains trouveront peut-être avec trop de franchise — il est juste d'un autre côté de relever aussi l'influence utile et bienfaisante que cette institution exerce sur notre économie mondiale.

A lui seul, le fait de réunir soit dans des Con- grès, soit dans des Commissions, des hommes rom- pus aux affaires, dont beaucoup représentent des personnalités marquantes de leur pays, constitue déjà un réel avantage au point de vue de la paix économique. Grâce à ce contact fréquent, les liens de bonne entente et d'amitié qui existent se fortifient et de nouveaux peuvent se créer, qui contribuent certainement à dissiper bien des malentendus et des prétentions injustifiées, à faciliter aux pouvoirs politiques la solution des problèmes internationaux et à les résoudre dans un esprit d'équité.

L a collaboration de la Chambre, avec les organes officiels tant de la Société des Nations que de certaines institutions internationales est évidem- ment précieuse et son utilité dans ce domaine ne peut être méconnue.

Enfin, à un point de vue peut-être plus sent'mental que pratique, la foi montrée par la Chambre dans le développement des relations commerciales interna- tionales, dans la coopération des nations en vue du bien-être général, dans l'élévation constante du ni- veau de la moralité commerciale, dans l'utilisation toujours plus grande de l'arbitrage, le développe- ment de- la responsabilité des chefs d'entreprise, non Iseu'ement envers les employés, envers les consomma-

teurs, envers le pays, mais aussi au point de vue international, ne peut avoir qu'une, bonne in- fluence sur l'économie mondiale et contribuer dans une mesure appréciable au maintien de la Paix.

C e s t à ce point de vue surtout que l'influence de la Chambre internationale du Commerce peut être envisagée comme bienfaisante et que son rôle peut se justifier.

Commerce extérieur

P e r s e A

Le commerce général de la Perse avec les pays étrangers pendant l'année 1306 (mars 1927-mars 1928) s'est élevé à Krans 1,867,844,427. L'année précédente, il avait été de Krans 1,891,512,018.

Il y a donc pour 1927-1928 comparativement à 1926-1927, une diminution de Krans 23,667,591.

Le total de l'exercice 1927-1928 comprend: Im- portations, 807 millions 433,373 krans; Exporta- tions, 1,060,411,054 krans.

En 1926-1927, les importations et les exportations se répartissaient comme suit: Importations, 787 mil- lions 396,720 krans; Exportations, 1,104,115,298 krans.

•Il y a lieu de noter cependant que si les impor- tations de 1927-1928 par rapport à celles de 1926- 1927 marquent une augmentation de 20,036,653 krans, il n'en est pas tout à fait ainsi à l'examen plus approfondi de la situation, attendu que le tableau des importations des deux années établi par grandes catégories, permet de constater qu'en 1926-1927, il n'a été importé que 7,692,297 krans de lingots et monnaies contre 34,061,180 krans en 1927-1928, d'où une différence de 26,368,883 krans. En définitive, il résulte donc que le commerce réel d'importation est en diminution de krans 6,332,230 pour 1927-1928, par rapport à 1926-1927.

Pérou.

Le mouvement général du commerce extérieur du Pérou en 1928 a été en volume, de 2,340,250 tonnes métriques, contre 2,319,010 en 1927, et en valeur de L. P. 47,768,758 contre L. P. 49,331,410 en 1927. C'est donc, pour 1928, une augmentation en volume de 21,243 tonnes métriques et en valeur une diminution de L. P. 1,562,652.

Cette diminution du commerce extérieur du Pérou en 1928 est due au fait que les importations ont été en volume et en valeur moins considérables qu'en

1927 et que les exportations n'ont été que légèrement) supérieures à celles de l'exercice précédent.

La valeur des exportations a été de L. P. 31,286,733 et celle des importations de L. P. 16,482,025.

Le solde favorable du commerce extérieur a donc été de L. P. 14,804,708. Il avait été de U P . 12 millions 393,325 en 1927. C'est donc, en faveur de 1928, une augmentation de L. P. 2,411,383.

Chronique des métaux et diamants

M a r c h é d i a m a n t a i r e .

La plainte d'accalmie dans • les affaires sur le marché de Paris s'accentue, ce dont il ne faut s'étonner, la période des vacances s'approchant à grand pas.

L'incertitude d'accord au sujet du règlement (au l e t août) d'une partie de la dette américaine, con- tribue à entretenir cette attitude d'expectative donit tous les commerces pâtissent.

Quelques acheteurs américains sur place, qui s'inté- ressent surtout aux brillants de forme de 3 carats.

Les autres marchandises sont plutôt délaissées.

Peu de choses à signaler cette présente quinzaine sur les marchés d'Anvers et à.'Amsterdam; il y a un bon courant d'affaires avec des acheteurs étrani- gers et les prix sont très fermes, mais l'on se trouve encore très loin de la vive reprise espérée.

Les affaires à Anvers et à Amsterdam pendant la quinzaine écoulée ont été plutôt fermes, et les mar- chandises vendues sur le marché de Londres ont réalisé d'aussi bons prix que ceux demandés depuis quelque temps. Dans les formes fantaisie, tant dans les pierres isolées que dans les baguettes, on ob- serve une tendance décidée vers un raffermissement des prix, et les acheteurs sont peu disposés à payer les prix exagérés (pour ne pas dire exorbitants) demandés. Ces articles sont de vente facile quand les diamantaires sont disposés à accepter des prix proportionnés au coût de la marchandise brute aug- menté de la main-d'œuvre et d'ufi bénéfice modéré.

Les affaires de détail dans tous les grands centres de l'Europe penchent vers le calme, l'Angleterre généralement, et Londres en particulier, ne faisant pas exception actuellement, bien que des indices d'un relèvement de la situation commerciale se mani- festent. Par contre, les affaires en brut restent

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— Nous prions les maisons qui recevraient des demandes de

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de nous prévenir immédiatement.

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Reiter Szigmund, Budapest,

sont invités à nous envoyer le relevé de leur compte en double, afin que nous puissions sauvegarder) leurs intérêts.

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Renseignements consulaires.

M. F. A. Nippel, Consul de Suisse à Barcelone, se trouve du 22 juillet au 1er août prochain, à l'Hôtel de France, Leukerbad, où les intéressés pour- ront obtenir tous renseignements concernant la cir- conscription consulaire en question.

Bibliographie

A n n u a i r e d e l a „ S e m a i n e S u i s s e " . Publié par la maison H. R. Sauerländer et Cie, Editeurs à Aarau, sous le patronnage de l'Association

«Semaine Suisse», l'édition de 1928-29 a été complè- tement refondue par les soins du Secrétariat de Soleure. Cette élégante brochure illustrée de quel- que 150 pages, présente un résumé lumineux de toute notre vie nationale, sous ses multiples aspectp;, tracé par nos meilleurs spécialistes alémaniques, tes- sinois et romands. Le travail suisse, sa défense et son expansion occupent comme de juste la place d'hon- neur, avec une série de monographies industrielle^

et d'études sur la situation économique du pays.

Quelques aperçus documentaires sur diverses entre- prises où se manifestent les qualités qui caractérisent la production helvétique, quatre gravures hors texte et un concours original largement doté ouvert aux écoliers achèvent de faire de cet ouvrage une ency- clopédie nationale infiniment précieuse.

Que l'on n'aille pas, d'ailleurs, imaginer qu'il s'a- git là d'un hymne nationaliste exalté, et surtout dé- placé autant que ridicule! Plus simplement, plus sainement aussi, l'Annuaire de la « Semaine Suisse » offre à ceux et à celles qui aiment leur petite pa- trie de nouvelles raisons d'apprécier ses traditions et ses richesses actuelles, souvent insoupçonnées. Il leur, montre comment ce sentiment peut se traduire dans la vie quotidienne par plus de solidarité envers nos concitoyens. Nous ne doutons pas que la jeunesse, en particulier, ne lui réserve l'accueil enthousiaste qu'il mérite.

Registre du commerce

Raisons sociales.

Enregistrements:

li/VII/29. - Edmond Jaques (de Sainte Croix), horlogerie, bijouterie, optique, Rue Saint-Jean 34, Nyon.

6/VII/29. — Fabrique La Chapelle S. A., soc. an.

cap. soc. fr. 5000 nom., acquisition de l'entre- prise d'horlogerie dépendant de la masse en fail- lite de la soc. n. coll. « Qrandjean frères, Fa- brique La Chapelle». Cons, adm.: Ami-Willy Bour- geois-dit-Boulliane, de Carouge. Rue de la Cha- pelle 5, Le Locle.

15/VII/29. — César Favre (de Lucens), pierres(

fines pour l'horlogerie, Lucens.

25/VI/29. — Adolf Stirnemann (de Kirchleerau, Ar- govie), horlogerie, Munchenbuçhsee.

Modifications:

13/VII/29. — La raison «Edouard Amez-Droz», est radiée. Actif et passif sont repris par Amez-Droz ' et Cie, Boite de montre Zéma (Zéma Watch

Case), soc. n. coll. (Adrien et Gaston A„-D., tous deux de La Chaux-de-Fonds), fabrique de boîtes de montres en or, rue du Nord 181, La Chaux-de-Fbnds.

19/VI/29. — La soc. n. coll. « Beaumann et Châ- telain » est dissoute. Actif et passif sont repris par H. Beaumann et Cie, soc. com. (Henri B., des Bois, associé indéf. respons., Dame Elisabeth B.- Favver, associée-com. pour fr. 1000), fabrication et pivotages d'assortiments à ancre et cylindres et

fabrication de pignons, Les Bois.

ll/VII/29. — La soc. an. « Union Horlogère A. O.

(S. A.) » modifie sa raison sociale en celle de Alpina Griten Gild Uhreiiakfiengesellschaft (Union Horlogère), (Montres Alpina Gruen Guilde Société Anonyme (Union Horlogère), (Alpina Gruen Gild Watch Co. Limited (Union Horlogère), fabrica- tion d'horlogerie, etc., commerce en gros de ces articles ot groupement de fabricants et détaillants en horlogerie. Le cap. soc. est porté de fr. 400 mille à 1 million de fr. nom. Le cons. adm. est composé de Fred. G. Gruen, de Cincinnaty (U.

S. A.), président et délégué du Cons, adm., Her- mann Aegler, de Kräftigen, 1er vice-président, Gott- lieb Fehlmann, de Menziken, 2e vice-président,- Louis Straub, d'Egnach, secret., Gottfried Peter, de Radelfingen, Georges-J. Gruen, de Cincinnaty ( b . b. A.), Ernst Bock et Richard Rothmann, tous deux ressortissants allemands, Hermann VoIIrath, de Wädenswil, Felix-Arnold Vogt, d'OberdiesiS'- bach. Directeur: Fritz Schaefer, de Bâle. Siège:

Bienne.

Radiations:

ll/VII/29. — F. Aubert, ho.Iogerie, bijouterie, Nyon.

l l / V I I / 2 9 . — Ivorex S. A. en liq., soc. an., fabrir cation, achat et vente d'horlogerie, etc., La Chaux- de-Fonds.

2;VIl/29. — Zénith, Cie. française et suisse d'horlo- gerie en liquidation, Le Locle.

Faillites.

Etat de collocation:

Failli: Guex Fernand, horloger, La Sarraz.

Délai pour action en opposition: 26 juillet 1929.

Clôture de "faillite:

9/V11/29. — Brunner Jules, taillerie de pierres finess

Chêne-Bourg, Genève.

Concordats.

Rejet de concordat:

4/VII/29. — August Fliick, fabricant, Ffumenthal, Soleure.

Registre des régimes matrimoniaux.

ll/VII/29. — Les époux Falorsi Mario, chef de Is maison «Mario Falorsi-Kaenzig », horlogerie, à Bienne, et Marthe née Kaenzig, ont adopté le ré- gime de la séparation des biens.

Brevets d'invention

Radiations:

Ci. 72 c, No. Î29641. — Horloge à remontage électrique.

Cl. 79 k, No. 104845. — Dispositif de réglage de fa position relative de l'ébauche et de l'outil dans les machines à tailler les engrenages.

Cl. 79 k, No. 118047. — Mandrin automatique.

Ci. 79 k, No. 122123. — Dispositif de commande d'un organe de machine.

Ci. 79 k, No. 122124. — Dispositif de serrage du support mobile de fa pièce de travail dans les machines-outils.

Cl. 79i No. 122847. — Outil à tronçonner.

Ci. 94, No. 120052. — Bracelet en particulier pour montre-bracelet.

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(en francs français par gramme).

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Chlorure d'or 9,25 9,25 9,25 9,25 London 17 juillet 18 juillet 19 juillet 20 juillet

(Ces prix s'entendent par once troy (31 gr. 103) 1000/1000).

Or (shill.) 84/11 Va 84/11'/2 84/11'/2 84/11'/2

Palladium (Lstgi) 7 3/4 7 3U 7 SU 73M Platine (shill.) 277/6 277/6 277/6 277/6

(par once standard 925/1000 en pence).

Argent en barres 24 1/4 241/2 2 4 '3/l e 24 "/ie New-York 17 juillet 18 juillet 19 juillet 20 juillet

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6.72 58.13 22.78 13.05 220.—

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