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Academic year: 2022

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Appel à contribution

Proposition de numéro thématique

Bulletin suisse de linguistique appliquée n° 111 (été 2020)

Éditeurs :

Biagio Ursi (bfursi@gmail.com) & Vanessa Piccoli (vanessa.piccoli@ens-lyon.fr) Laboratoire ICAR

(CNRS, ENS de Lyon & Université Lumière Lyon 2)

« Les interactions en langues romanes : spécificités linguistiques et pratiques multimodales »

Depuis ses débuts (Sacks et al. 1974), l’analyse conversationnelle s’est intéressée à l’étude de la parole en interaction par le biais d’enregistrements de conversations naturelles. S’étant développée en contexte anglophone, dans un premier moment, cette approche s’est penchée principalement sur des données monolingues en langue anglaise. Au cours des années, son champ d’étude s’est ouvert à des langues très variées, comme le montrent, par exemple, les études de Hayashi (2003) et Mori (1999) sur le japonais, de Auer (2000) et Selting (2000) sur l’allemand, ou les travaux plus récents de Bolden (2008, 2016), sur le russe. Des études comparatives entre différentes langues (voir Traverso 2001 ; Sidnell 2009) ainsi que des travaux sur des situations plurilingues (Mondada & Nussbaum 2012 ; Piccoli 2017) ont également vu le jour.

Malgré cet indiscutable élargissement de ses frontières, le champ d’études sur la parole en interaction continue d’être marqué par un certain déséquilibre parmi les langues étudiées.

Notamment, l’étude des interactions en langues romanes reste aujourd’hui négligée par rapport aux nombreux travaux portant sur l’anglais. De plus, des inégalités existent aussi à l’intérieur de la famille des langues romanes, qui voit une nette prédominance des études sur les interactions francophones (voir les travaux de Kerbrat-Orecchioni 2005 ; Traverso 2016 ; Petitjean & Pekarek Doehler 2017), alors que les travaux sur les interactions en italien (Orletti 2000 ; De Stefani 2011 ; Rossi 2015) et en espagnol (Vázquez Carranza 2014 ; Raymond 2018a) sont moins nombreux et que le portugais (Monteiro 2018), le roumain, ainsi que les langues régionales et variétés dialectales (Raymond 2018b), restent très peu représentées.

Cette inégalité devient d’autant plus importante si l’on se penche sur les travaux qui adoptent une approche multimodale (Mondada 2017), en considérant le verbal comme une parmi les nombreuses ressources utilisées en interaction (incluant les regards, les gestes, les postures et mouvements corporels, les mimiques, les aspects vocaux et prosodiques, la mobilisation d’objets et d’outils numériques, Thiburce & Ursi 2018). Une telle approche suscite aujourd’hui un intérêt grandissant car elle permet de jeter un nouveau regard sur l’étude des langues parlées en interaction. Notamment, les structures grammaticales traditionnellement étudiées au prisme d’une analyse linguistique centrée sur le verbal sont éclairées par l’analyse multimodale. Par exemple, Heritage (2012a ; 2012b) a analysé les ressources morphosyntaxiques spécifiques mobilisées par les locuteurs anglais dans l’expression de leur

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structures syntaxiques en plusieurs langues (anglais, suédois et estonien) et des démonstrations incarnées ; Jacquin (2017) a rassemblé des études interactionnelles sur la caractérisation multimodale de certaines formes déictiques en français. Ainsi, l’approche multimodale permet de mettre en avant les liens existant entre les structures linguistiques d’une certaine langue et les autres ressources sémiotiques mobilisées de manière récurrente avec ces structures. Autrement dit, elle permet de repérer des Gestalts (Goodwin 2000, Mondada 2015) ou configurations multimodales inhérentes à (une) certaine(s) langue(s).

Si, depuis le début des années 2000, le domaine des études interactionnelles connaît « une véritable explosion des travaux sur la multimodalité » (Traverso 2012 : 8) – ou, dans les termes de Nevile (2015), un embodied turn, pour ce qui est des travaux portant sur les langues romanes, la perspective multimodale semble aujourd’hui encore reléguée à une place marginale, malgré des remarquables exceptions (De Stefani 2011, Traverso 2012, Mondada 2014, Jacquin 2017, parmi d’autres).

Ce numéro se propose de réduire cet écart en regroupant des travaux portant sur l’analyse multimodale d’interactions en langues romanes (en L1 ou L2, monolingues ou plurilingues), dans des contextes variés : conversations ordinaires, interactions en site commercial, en milieu de santé, dans l’administration, en salle de classe ou en formation professionnelle, interactions médiées par écran, etc.

L’objectif de ce numéro est de présenter les chantiers existant et les pistes à explorer dans l’étude des interactions en langues romanes, de mettre en avant des éléments communs et des perspectives prometteuses. Les propositions de jeunes chercheur.e.s et portant sur des projets en cours seront privilégiées, ainsi que les travaux concernant les langues et les variétés les moins représentées dans la littérature scientifique (par exemple, le catalan, le portugais, le roumain, les dialectes de l’Italie).

Format

Ce numéro thématique accueillera des contributions basées sur des données en langues romanes (français, italien, portugais, roumain, espagnol et langues régionales), ou sur des données plurilingues (incluant au moins une langue ou variété romane).

Les personnes intéressées sont priées d’envoyer un résumé d’environ 300 mots en français, anglais ou italien par e-mail aux deux éditeurs (bfursi@gmail.com et vanessa.piccoli@ens-lyon.fr). Les résumés doivent être envoyés avant le 15 mai 2019.

Les propositions retenues donneront lieu à des articles de taille inférieure à 45'000 caractères (espaces, notes de bas de page et bibliographie compris), rédigés en français, italien ou anglais. Les contributions feront l’objet d’une relecture en double aveugle par deux pairs.

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3 Call for papers

Proposta per un numero tematico

Bulletin suisse de linguistique appliquée n° 111 (estate 2020)

Curatori:

Biagio Ursi (bfursi@gmail.com) & Vanessa Piccoli (vanessa.piccoli@ens-lyon.fr) Laboratorio ICAR

(CNRS, ENS de Lyon & Université Lumière Lyon 2)

“Le interazioni in lingue romanze: tratti linguistici e pratiche multimodali”

Sin dalle sue origini (Sacks et al. 1974), l’analisi della conversazione si è dedicata allo studio della parola-in-interazione ricorrendo a registrazioni di conversazioni naturali. Essendosi sviluppato in un contesto anglofono, in un primo momento questo approccio si è concentrato principalmente su dati monolingui in inglese. Col passare degli anni, il campo di studio si è poi aperto a una varietà di lingue diverse – basti pensare ad esempio agli studi di Hayashi (2003) e Mori (1999) sul giapponese, a quelli di Auer (2000) e Selting (2000) sul tedesco, o alle recenti ricerche di Bolden (2008, 2016) sul russo. Inoltre, sono stati realizzati studi comparativi fra lingue diverse (si vedano Traverso 2001; Sidnell 2009) e ricerche su alcuni contesti plurilingui (Mondada & Nussbaum 2012 ; Piccoli 2017).

Nonostante questa indiscutibile apertura, il campo di studio della parola-in-interazione rimane ancora contrassegnato da un certo squilibrio fra le lingue studiate. In particolare, la ricerca sulle interazioni in lingue romanze resta, ad oggi, marginale rispetto ai numerosi studi esistenti sull’inglese. Si notano inoltre delle disparità all’interno della famiglia delle lingue romanze, che vede una netta predominanza degli studi sulle interazioni francofone (Kerbrat- Orecchioni 2005; Traverso 2016; Petitjean & Pekarek Doehler 2017), mentre le ricerche sulle interazioni in italiano (Orletti 2000; De Stefani 2011; Rossi 2015) e in spagnolo (Vázquez Carranza 2014; Raymond 2018a) sono meno frequenti, e gli studi sul portoghese (Monteiro 2018), il romeno, le lingue regionali e le varietà dialettali (Raymond 2018b) restano rari.

Tale squilibrio diventa ancor più notevole se si prendono in esame le ricerche che adottano un approccio multimodale (Mondada 2017), considerando gli scambi verbali come una fra le molte risorse coinvolte nell’interazione (ovverosia gli sguardi, i gesti, le posizioni e i movimenti del corpo, la mimica, gli aspetti vocali e prosodici, la mobilizzazione di oggetti e di strumenti digitali, Thiburce & Ursi 2018). Questo approccio suscita oggi un crescente interesse poiché permette di adottare una prospettiva del tutto nuova sullo studio della lingua parlata in interazione. In particolare, le strutture grammaticali tradizionalmente studiate attraverso la lente dell’analisi linguistica centrata sulla dimensione verbale vengono precisate dalla prospettiva multimodale. Ad esempio, Heritage (2012a, 2012b) ha analizzato le risorse morfosintattiche usate in inglese nell’espressione di specifiche posture del parlante in campo epistemico; Keevallik (2013) ha mostrato lo stretto legame esistente tra strutture sintattiche in varie lingue (inglese, svedese e estone) e dimostrazioni realizzate attraverso il corpo; Jacquin (2017) ha raccolto diversi studi interazionali sulla caratterizzazione multimodale di determinate forme deittiche in francese. L’approccio multimodale permette dunque di svelare

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mobilizzate in modo ricorrente insieme a tali strutture. In altri termini, permette d’individuare delle Gestalts (Goodwin 2000, Mondada 2015) o configurazioni multimodali inerenti a (una) certa/e lingua/e.

Se a partire dai primi anni 2000 il campo di studio sull’interazione ha conosciuto una vera e propria esplosione di studi sulla multimodalità (Traverso 2012) – o, citando Nevile (2015), un embodied turn –, nell’ambito delle lingue romanze l’approccio multimodale sembra ancor oggi relegato a un ruolo marginale, nonostante alcune notevoli eccezioni (De Stefani 2011, Traverso 2012, Mondada 2014, Jacquin 2017 inter alia).

Questo numero tematico mira a ridurre tale divario riunendo degli articoli sull’analisi multimodale di interazioni in lingue romanze (in L1 o L2, monolingui o plurilingui) in vari contesti: conversazioni ordinarie, interazioni in ambito commerciale, nei servizi sanitari, nell’amministrazione, in classe o in contesti di formazione professionale, interazioni a distanza via computer, ecc.

L’obiettivo di questo numero è presentare i cantieri esistenti e le piste praticabili nello studio delle interazioni in lingue romanze, porre l’accento su elementi comuni e fruttuose prospettive di ricerca. Saranno presi in particolare considerazione i contributi di giovani ricercatori/ricercatrici che lavorano su progetti di ricerca in corso di realizzazione e le proposte riguardanti lingue e varietà romanze che sono scarsamente rappresentate nella letteratura scientifica (ad esempio, il catalano, il portoghese, il rumeno, i dialetti italiani).

Formato

Questo numero tematico riunirà una varietà di contributi sulle interazioni in lingue romanze (francese, italiano, portoghese, romeno, spagnolo e lingue regionali) e plurilingui (che includano almeno una lingua o varietà romanza).

Gli interessati sono pregati di inviare un abstract di circa 300 parole in francese, inglese o italiano via e-mail ai due editori (bfursi@gmail.com e vanessa.piccoli@ens-lyon.fr). Gli abstract dovranno pervenire entro il 15 maggio 2019.

Le proposte selezionate saranno seguite dall’invio di articoli di lunghezza inferiore ai 45.000 caratteri (spazi, note a piè di pagina e bibliografia inclusi), redatti in francese, italiano o inglese. I contributi saranno sottoposti a un processo di revisione anonima (double-blind peer review).

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5 Call for papers Special issue proposal

Bulletin suisse de linguistique appliquée n° 111 (summer 2020)

Guest Editors:

Biagio Ursi (bfursi@gmail.com) & Vanessa Piccoli (vanessa.piccoli@ens-lyon.fr) ICAR Research Lab

(CNRS, ENS de Lyon & Université Lumière Lyon 2)

“Interactions in Romance languages: linguistic features and multimodal practices”

Since the emergence of Conversation Analysis (Sacks et al. 1974), CA researchers have explored the structure of talk-in-interaction through empirically based studies, relying on recordings of naturally occurring conversations. At first, the development of this field of research in English-speaking countries has been the reason why conversational studies were almost exclusively focused on English monolingual data. Over the years, the interactional field of study has opened up to a wide variety of languages, for example Japanese (see Hayashi 2003 and Mori 1999), German (see Auer 2000 and Selting 2000) or, more recently, Russian (Bolden 2008, 2016). Comparative studies across several languages (Traverso 2001;

Sidnell 2009) and research on plurilingual settings (Mondada & Nussbaum 2012; Piccoli 2017) have also been carried out.

Despite the undeniable widening of their scope, conversation analytic works are still characterized by a certain imbalance concerning the languages studied. Nowadays, research on Romance languages’ interactions remains neglected compared to the number of works on English interactions. Additionally, there are also inequalities within the family of Romance languages, in which a large tradition of research exists for French (see for example Kerbrat- Orecchioni 2005; Traverso 2016; Petitjean & Pekarek Doehler 2017), while studies on Italian (Orletti 2000; De Stefani 2011; Rossi 2015) and Spanish (Vázquez Carranza 2014; Raymond 2018a) are less numerous, and Portuguese (Monteiro 2018), Romanian, regional languages and dialectal varieties (Raymond 2018b) remain poorly represented.

This under-representation is even more important if we consider video studies within a multimodal interactional approach (Mondada 2017), which envisage verbal resources as representing only one of the various resources used in interaction (including gaze, gestures, body movements and postures, facial expressions, vocal and prosodic aspects, object and digital tools mobilization, Thiburce & Ursi 2018). This approach is now attracting growing interest because it allows researchers to take a new look at spoken languages in interaction. In particular, relying on multimodal analysis, researchers shed light on grammatical structures that are traditionally analyzed through a linguistic study on verbal resources. For example, Heritage (2012a; 2012 b) has studied the morphosyntactic resources through which English speakers display epistemic stances; Keevallik (2013) has shown the interdependence of bodily demonstrations and clausal syntax, across three languages (English, Estonian, and Swedish);

Jacquin (2017) has edited a collection of interactional studies proposing a multimodal

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makes it possible to highlight the links between linguistic structures of a certain language and other semiotic resources recurrently mobilized with these structures. In other words, it allows researchers to discover multimodal Gestalts (Goodwin 2000, Mondada 2015) or multimodal configurations inherent to (a) specific language(s)

Since the beginning of the years 2000, the domain of interactional studies has been characterized by “a real burst of works on multimodality” (Traverso 2012: 8, our translation) – or, in Nevile’s terms (2015), an embodied turn. However, in Romance languages’ studies, the multimodal approach still seems to be relegated to a marginal place today, despite remarkable exceptions (De Stefani 2011, Traverso 2012, Mondada 2014, inter alia).

This issue aims to reduce this gap by collecting original multimodal studies of interactions in Romance languages (L1 or L2, monolingual or plurilingual), in various contexts: ordinary conversations, interactions in commercial settings, health care, administration, classroom interactions, vocational training, screen-based interactions and so on.

The purpose of this special issue is to present current works and unexplored aspects on interactions in Romance languages, to highlight common elements and viable research paths in this domain. Young researchers working on these issues are strongly encouraged to submit a contribution, proposals for studies on languages and varieties that are still under-represented in the literature (e.g. Catalan, Portuguese, Romanian, dialects of Italy) are very welcome.

Submission format

This special issue will host selected research papers based on naturally occurring data in Romance languages (French, Italian, Portuguese, Romanian, Spanish, as well as regional languages) and plurilingual contexts (including at least one Romance language or variety).

Interested contributors are requested to e-mail a short abstract submission of about 300 words in English, French or Italian to the guest editors (bfursi@gmail.com and vanessa.piccoli@ens- lyon.fr). Proposals are due by May 15th 2019.

Authors of selected contributions will be invited to submit a full paper of less than 45000 characters (spaces, footnotes and bibliography included). Papers can be written in French, Italian or English.

All submitted papers will undergo a double-blind peer review process.

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7 Échéances / Date / Important dates

15.05.2019 Envoi des résumés / Invio degli abstract / Abstract submission

01.06.2019 Signification de principe aux auteur.e.s / Accettazione-rifiuto delle proposte / Proposal acceptance-rejection

01.10.2019 Remise de la première version des articles / Invio della prima versione degli articoli / Complete paper submission

01.12.2019 Retour des commentaires des relecteur.e.s / Invio delle valutazioni / Author notification

01.03.2020 Remise de la seconde version des articles / Invio della versione definitiva / Final paper submission

01.05.2020 Correction des épreuves / Correzione delle bozze / Proofreading 01.06.2020 Parution du numéro thématique / Pubblicazione del numero tematico /

Publication of the special issue

Références bibliographiques / Riferimenti bibliografici / References

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Jacquin J. (Ed.) (2017). Langue française 193, numéro thématique sur La deixis en français : explorations multimodales.

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Références

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