Rendu le lundi 19 septembre 2011 1 / 2
Correction Devoir Maison 01
Exercice 1
1. On obtient la figure ci-dessous :
b
b b
b b
A
B C′ C
C′′
A B C
1 2. (a) L’affixe du point C0 vaut :
zC0 = i+ 1
i−2i =−1 +i
i =−1 +i
(b) ACBC0 est un parall´elogramme. En effetAC# »a pour affixezC−zA=i−2i=−i et # »
C0Ba pour affixe zB−zC0 =−1−(−1 +i) =−i par cons´equent ces deux vecteurs sont ´egaux ce qui justifie la nature deACBC0.
3. (a) Soitz l’affixe d’un tel pointC00.f(C00) =C´equivaut `a zz+1−2i =i : z+ 1
z−2i =i⇔z+ 1 =iz+ 2⇔(1−i)z= 1⇔z= 1
1−i = 1 +i 2 On en d´eduit que l’affixe deC00est 1+i2 .
(b) Le triangleABC00 est isoc`ele rectangle enC00. En effet d’une part : AC00=|zC00−zA|=
1 +i 2 −2i
= 1 2 −3i
2
=
…1 4+9
4 =
√10 2 Et :
BC00=|zC00−zB|=
1 +i 2 + 1
= 3 2+ i
2
=
…9 4 +1
4 =
√10 2 Donc le triangle ABC00est effectivement isoc`ele. De plus :
AB2=|zB−zA|2=| −1−2i|2= 5
EtAC002+BC002=104 +104 = 5et en vertu de la r´eciproque du th´eor`eme de Pythagore, cela justifie la nature deABC00.
4. |z0|=
z+1 z−2i
= ||zz−−zzB|
A| =M BM A si on noteM le point d’affixez.
De plusargz0= argzz−−zzB
A = (MB,# » MA# ») (2π).
5. (a) M ∈ Asi et seulement siargz0=π(2π)ce qui ´equivaut `a(MB,# » MA# ») =π(2π)soit encoreM ∈[AB]. Par cons´equent A= [AB].
(b) M ∈ B si et seulement si argz0 = π2 (π) ce qui ´equivaut `a (MB,# » MA# ») = π2 (π) soit encoreABM rectangle enM. Par cons´equentBest le cercle de diam`etre[AB].
(c) M ∈ C si et seulement si |z0| = 1 ce qui ´equivaut `a M BM A = 1soit encore MB =MA soit enfin M
´equidistant deA etB. Par cons´equentCest la m´ediatrice de[AB].
St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent
Rendu le lundi 19 septembre 2011 2 / 2
Exercice 2
Partie A : Un exemple
1. On a :
z0 =z3= Å
−1 2 + 2i
ã3
= Å
−1 2 + 2i
ã Å
−1 2 + 2i
ã2
= Å
−1 2+ 2i
ã Å1
4 −4−2i ã
= Å
−1 2 + 2i
ã Å
−15 4 −2i
ã
= 15
8 +i−15i 2 + 4
=47 8 −13i
2
2. (a) On obtient la figure ci-dessous :
b
b
b
A M
M′ d
1
(b) On constate que ces trois points sont align´es. En effet,AM# »a pour affixe z−1 =−32+ 2i etAM# »0 a pour affixez3−1 = 398 −13i2 =−134 −32+ 2iainsi les vecteursAM# »et # »
AM0 sont colin´eaires ce qui justifie l’alignement deA,M et M0.
Partie B : Cas g´en´eral
1. (a) A,M etM0sont align´es si et seulement si les vecteursAM# »et # »
AM0 sont colin´eaires ce qui ´equivaut `a l’existence dek∈Rtel que # »
AM0=kAM# »soit encorez3−1 =k(z−1)et commez6= 1cela ´equivaut
enfin `a zz3−−11 ∈R.
(b) Pour tout z ∈ C, (z−1)(1 +z+z2) = z3−1 donc pour tout z ∈ C\{1}, zz3−−11 ∈ R ´equivaut `a z2+z+ 1∈R.
2. (a) Supposons qu’il existek∈Rtel quez2+z+ 1 =kalorszest solution de l’´equation du second degr´e z2+z+ 1−k= 0que l’on r´esout en calculant le discriminant∆ = 1−4(1−k)2. Si∆>0alors les solutions sont r´eelles doncz∈Ret si∆<0alorsz=−12±i√−2∆ doncRez=−12.
(b) Il est clair que si z ∈ R\{1} alors zz3−−11 ∈ R. Soit z ∈ C tel que Rez = −12, notons y sa partie imaginaire :
z2+z+ 1 = Å
−1 2 +iy
ã2
−1
2 +iy+ 1 = 1
4 −iy−y2+1
2+iy =3 4 −y2
Ainsi z2+z+ 1 ∈ R et par cons´equent les points A, M et M0 sont align´es si et seulement si M ∈(O;#»u)\{A} ouM ∈doudd´esigne la droite d’´equationx=−12.
3. Ces instructions permettent de pr´eciser quey doit ˆetre vu comme un r´eel, c’est donc la partie imaginaire dez=−12+iy. On calcule ensuite la partie imaginaire dez2+z+ 1qui doit ˆetre nulle. On obtient donc comme r´eponses :
z=−1 2 +iy 0
St´ephanePasserat– TSI1 – Lyc´ee LouisVincent