Correction du devoir à la maison n
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Exercice 1. — On considère, pour tout n∈N, la proposition «Pn :un = 2n+2−3».
Comme u0 = 1 et 20+2−3 = 22−3 = 4−3 = 1, P0 est vraie.
On suppose que Pk est vraie pour un certain entier k∈N. Alors, uk= 2k+2−3donc
uk+1= 2uk+ 3 = 2(2k+2−3) + 3 = 2×2k+2−6 + 3 = 2k+2+1−3 = 2(k+1)+2 −3 donc Pk+1 est vraie.
On a donc démontré par récurrence que, pour tout n∈N, un= 2n+2−3.
Exercice 2
1. Par définition,
a1 = b0−a2 0 = 1−02 i.e. a1 = 12 , b1 = a0+b2 0 = 0+12 i.e. b1 = 12 , a2 = b1−a2 1 =
1 2−12
2 i.e. a2 = 0 , b2 = a1+b2 1 =
1 2+12
2 i.e. b2 = 12 .
2. On constate que a0 =a2 =a4 = a6 = a8 = 0 donc on peut conjecturer que, pour tout n∈N, an= 0.
Par ailleurs,a1 = 12,a3 = 0,25 = 14,a5 = 0,125 = 18,a7 = 0,0625 = 161 eta9 = 0,03125 = 321 donc on peut conjecturer que, pour tout n∈N, a2n+1 = 2n+11 .
3. a. Soit n ∈N. Alors,
an+2 = bn+1−an+1
2 =
an+bn
2 − bn−a2 n
2 = an+bn−(bn−an)
2 × 1
2
= an+bn−bn+an
2 × 1
2 = 2an 2 × 1
2 donc an+2 = 12an.
b. Soitn∈N. Alors,a2(n+1) =a2n+2 = 12a2n donc la suite(a2n)est une suite géométrique de raison 12. Il s’ensuit que, pour tout n ∈ N, a2n = a0 12n
. Or, a0 = 0 donc, pour tout n∈N, a2n = 0.
De même, a2(n+1)+1 = a(2n+1)+2 = 12a2n+1 donc la suite (a2n+1)es également une suite géométrique de raison 12. Il s’ensuit que, pour toutn∈N,a2n+1 = a1 12n
. Or,a1 = 12 donc, pour toutn ∈N, a2n = 12 × 12n
= 12n+1
= 2n+11 .
4. Soit n∈N. Par définition, an+1 = bn−a2 n donc 2an+1 =bn−an i.e. bn = 2an+1+an. Dès lors, pour tout n ∈ N, b2n = 2a2n+1 + a2n = 2× 2n+11 + 0 = 21n et b2n+1 = 2a2n+2+a2n+1 = 2×0 + 2n+11 = 2n+11 .
Finalement, on a montré que,
∀n ∈N b2n = 1
2n et b2n+1 = 1 2n+1.
Exercice 3. — Soit une suite réelle(un). Supposons que(un) est arithmétique de raison r et géométrique de raison q. Alors, pour tout n∈N, un+1 =un+r (car(un) est arithmétique) et un+1 =qun (car(un)est géométrique). Ainsi, pour toutn ∈N,un+r= qun donc (q−1)un =r.
Si q6= 1 alors, pour toutn∈N, un= 1−qr donc (un) est constante égale à 1−qr . Si q= 1 alors, pour toutn∈N, un+1 =un donc (un) est constante.
Ainsi, dans tous les cas, on trouve que (un)est constante.
La réciproque est évidente : une suite constante est arithmétique de raison r= 0 et géomé- trique de raisonq = 1.
Finalement, les suites à la fois arithmétique et géométrique sont les suites constantes .
Exercice 4. — Pour tout n∈N,
un+2−un+1 = 2un+1−un−un+1 =un+1−un.
donc la suite (vn) définie, pour tout n ∈ N, par vn = un+1 −un est constante. Comme v0 = u1−u0, on en déduit que, pour tout n ∈ N, vn = u1 −u0 i.e. un+1−un = u1−u0 soit encore un+1 =un+u1−u0.
Ainsi, la suite (un)est arithmétique de raison u1−u0 donc,
∀n∈N, un =u0+n(u1 −u0).