numériques
Nousavonsvu dans lechapitreprécédent qu'un système numériquepeut êtredécrit
paruneéquationauxdiérences.Demanièregénérale,c'estcelle-ciquiestimplantée
dansun processeur an de réaliseren tempsréel la fonction souhaitée. Anque les
calculs se fassent dans un temps très court, on utilise de préférence un processeur
spécialisé pour le traitement de signaux (Digital Signal Processor = DSP) qui, en
un cycle d'horloge (
t clock ' 10
ns) va chercher deux variables, eectue leur produitetajoutele résultatdans un registre.
Cependant, avantd'implanterdans un DSPun systèmeouun ltre numériquesous
laformed'unalgorithme,ilestnécessaired'analyseretcomprendrelecomportement
de celui-ci.Pour ce faire,ondoit pouvoirau préalable :
décrire le système considéré par sa réponse impulsionnelle ou par une équation
aux diérences;
représenter ce système avec une fonctionde transfert;
prévoir lastabilitédu système numérique;
calculer lesréponses temporelle et fréquentielle du système.
10.1 Réponse temporelle des systèmes linéaires
10.1.1 Résolution d'une équation récursive
À titre introductif, considérons l'équationlinéairesuivante :
y[n] − 0.9y[n − 1] + 0.2y[n − 2] = x[n] ≡ 0.8 n
dont on recherchera la solution pour
n ≥ 0
en tenant compte des deux conditionsinitiales:
y[ − 1] = 0, y[0] = 0
.La démarche à suivre pour résoudre cette équation aux diérences est la même
que celle utilisée pour résoudre les équations diérentielles à coecients constants.
C'est-à-direqu'il faut:
1. rechercher la solutiongénérale
y h [n]
de l'équationhomogène;2. rechercher une solutionparticulière
y p [n]
de l'équationnon-homogène; 3. en déduirela solutiongénéraley[n] = y h [n] + y p [n]
;4. calculerlescoecientsindéterminésentenantcomptedes conditionsinitiales.
10.1.2 Solution de l'équation homogène
Onsaitquelasolutiongénérale d'uneéquationdiérentielleàcoecients constants
estune sommed'exponentielles delaforme
e pt
.Ilen vade mêmepour uneéquationauxdiérences àcoecients constants; maisdans ce cas, l'exponentiellenumérique
serade la forme
λ n
. On recherchera donc unesolutiongénérale de l'équationhomo- gène en posant :y h [n] = C λ n
où
λ
est une constante, complexe ounon, etC
une constante réelle.Enportant cettesolution dans l'équationhomogène, onobtient :
C λ n − 0.9 C λ n − 1 + 0.2 C λ n − 2 = 0
Enmettant en évidence leterme commun
C λ n − 2
,on obtient une équationquadra-tiqueen
λ
quiest l'équationcaractéristique de l'équationaux diérences :λ 2 − 0.9 λ + 0.2 = 0
dont les racinessont :
λ 1 = +0.4 λ 2 = +0.5
Lasolution générale de l'équation homogène s'écritalors :
y h [n] = C 1 λ n 1 + C 2 λ n 2
= C 1 0.4 n + C 2 0.5 n
10.1.3 Solution particulière
Lasolutionparticulièrede l'équationauxdiérences est du même typequela fonc-
tion du second membre de l'équation;dans notre cas, on posera :
y p [n] = C 3 λ n 3 avec λ 3 = 0.8
Enportant cettesolution dans l'équationaux diérences, il vient :
C 3 λ n 3 1 − 0.9 λ − 3 1 + 0.2 λ − 3 2
= λ n 3
Après simplicationpar
λ n
, onen tire lecoecientC 3
:C 3 = 1
1 − 0.9 · 0.8 −1 + 0.2 · 0.8 −2 = 16 3
Lasolution particulièrevaut donc :
y p [n] = 16
3 0.8 n
10.1.4 Solution générale
Lasolution générale
y[n] = y h [n] + y p [n]
de l'équationaux diérences complète s'écritdonc :
y[n] = C 1 0.4 n + C 2 0.5 n + 16 3 0.8 n
Les coecients
C 1
etC 2
se calculent en tenant compte des conditions initiales.Celles-cinous permettent d'écriredeux équations algébriques:
y[ − 1] = 0
= C 1 0.4 − 1 + C 2 0.5 − 1 + 16 3 0.8 − 1
= 2.5 C 1 + 2.0 C 2 + 20 3 y[0] = 0
= C 1 0.4 0 + C 2 0.5 0 + 16 3 0.8 0
= C 1 + C 2 + 16 3
dont les solutionssont :
C 1 = + 24
3 C 2 = − 40 3
Lasolution générale de l'équation auxdiérences pour
n ≥ 0
est donc :y[n] = 1
3 (+24 · 0.4 n − 40 · 0.5 n + 16 · 0.8 n )
10.1.5 Généralisation
Onpeutgénéralisercequenousvenonsde voirenconsidérantl'équationd'ordre
N
:y[n]+ a 1 y[n − 1]+ · · · +a N y[n − N] = b 0 x[n]+ b 1 x[n − 1]+ · · · +b M x[n − M ]
(10.1)dont oncherchera la solutionen tenant comptedes
N
conditions initiales.Solution de l'équation homogène
Lasolutiond'une équationaux diérences linéaireetà coecientsconstants est du
type :
y h [n] = C λ n
(10.2)En portant cette solution dans l'équation aux diérences, on obtient une équation
caractéristiquedontlesracinesdéterminentlaformedelasolutiongénérale. Celle-ci
dépend des trois cas suivants.
Racines réelles et distinctes
Chaqueterme
λ n i
aveci = 1, 2, · · · , M
est une solutionde l'équation auxdiérenceshomogène.La solutiongénérale est une combinaisonlinéaire de tous ces termes:
y h [n] = C 1 λ n 1 + C 2 λ n 2 + · · · + C M λ n M
(10.3)Lescoecients
C i
sont des constantes xées par lesconditions initiales.Racines complexes conjuguées
Soit
λ 1,2 = a ± jb
, deux racines complexes de l'équation caractéristique. Alors, la solutiony h [n]
est unecombinaisonlinéairedechaqueracineélevée àlapuissancen
:y h [n] = C 1 (a + jb) n + C 2 (a − jb) n
On peut également écrireles racinessous formepolaire :
a ± jb = R e ± jΩ
avec :
R = √
a 2 + b 2 Ω = atan b
a
On adonc
(a ± jb) n = R e ± jΩ n
= R n (cos(nΩ) ± j sin(nΩ))
Commelescoecients de l'équationaux diérences sont réels,la solutionl'est éga-
lement.Celasigniequelestermesimaginairessesimplierontetquel'onobtiendra
nalement :
y h [n] = A 1 R n cos(nΩ) + A 2 R n sin(nΩ)
= q
A 2 1 + A 2 2 R n cos
nΩ + atan − A 2
A 1
Lerésultat généralest alors lesuivant :
y h [n] = A R n cos (nΩ + α)
(10.4)Lesconditions initiales permettront de calculer lesvaleurs de
A 1
etA 2
ou celles deA
etα
.Racines multiples
Sila racineest de multiplicité
m
telle queλ 1 = λ 2 = · · · = λ m
, onpose :y h [n] = C 1 + C 2 n + · · · + C m n m − 1
λ n 1
(10.5)Iciégalement, lescoecients
C 1
àC m
seront xés par lesconditions initiales.Solution particulière
Lasolution particulière
y p [n]
a la même formeque le second membre de l'équationauxdiérences
x[n]
.Commeexemple,onpeutrappellerlescasparticulierssuivants:x[n] = A ⇒ y p [n] = C x[n] = A λ n ⇒ y p [n] = C λ n
x[n] = A cos(nΩ + α) ⇒ y p [n] = C cos(nΩ + ϕ)
10.2 Stabilité des systèmes numériques
Nousvenons de voirque la dynamique de la réponse d'un système dépend directe-
ment desracines de sonéquation caractéristique.Commelaréponsedu système est
décritepar des exponentielles
λ n
, ilsut quelemodule de laracineλ
soitinférieuràl'unitépour quecetteréponse tendevers zéroaufur etàmesureque
n
augmente.Commeonle verra plus loin, lesracinesde l'équationcaractéristiquene sontautres
que les pôles de la fonction de transfert représentant le système. On parlera donc
indiéremment de pôles du système oude racinesde l'équation caractéristique.
Conclusion Unsystème numériqueest stable sitouteslesracines de sonéquation
caractéristique sont à l'intérieur du cercle de rayon unité (gure 10.1), alors qu'un
système analogiquen'est stable quesi ses pôles sont àpartie réelle négative.
10.3 Instants caractéristiques
Onconnaîtl'importancedes paramètresdynamiquesd'unsystème pour évaluerson
comportement temporel. Dans le cas des systèmes analogiques, on sait que, si les
pôles
p 1,2
sont complexes conjugués à partie réelle négative, la solution homogèney h (t)
est une fonctionsinusoïdale amortietelle que :y h (t) = C exp
− t τ
cos
2π t
T + α
avec
τ
etT
représentantlaconstantede tempsetlapériode d'oscillationde l'évolu- tion temporelle du signal. On montre aisément queces deux temps caractéristiquesvalentrespectivement :
τ =
1 Re { p 1,2 }
T = 2π
ω = 2π
| Im { p 1,2 }|
Dans le cas des systèmes numériques, il est également intéressant d'évaluer des
instants caractéristiques
K c
etK p
correspondant à la constante de tempsτ
et à laFig.10.1: Pôles et réponses impulsionnellesd'un système numérique
période d'oscillation
T
. Il est importantde noter ici queK c
etK p
sont des valeurssans unité,multiplesde lapériode d'échantillonnage
T e
du signal considéré.Ces instants caractéristiques sont dénis de la même manière que les paramètres
continus
τ
etT
:1. L'instant
K c
estceluipourlequell'amplitudeR n
adiminuéouaugmentéd'unevaleur égale à
e
. On a doncR K c = e ± 1
. En prenant le logarithme naturel decetteégalité, onobtient :
K c = ± 1
ln(R) = 1
| ln(R) |
(10.6)2. Lapériode
K p
d'une oscillationest telle queK p Ω = 2π
. On en tire donc :K p = 2π
Ω
(10.7)Commela durée du régime transitoire est égale à environ cinq fois la constante de
temps,on a:
K tr ' 5 K c = 5
| ln(R) |
(10.8)etle nombre d'oscillationsvisibles pendant cettedurée vaudra:
N osc = K tr
K p
= 5 Ω
2π | ln(R) | ' Ω
| ln(R) |
(10.9)10.4 Transformation en z
Latransformationen
z
faitpourlessystèmesnumériquescequelatransformationde Laplacefaitpour lessystèmescontinus. Enparticulier,ellepermetlareprésentationdes systèmesnumériques linéairesàl'aide d'unefonction de transfert
H(z)
dont lespôles sont lesracines de l'équation caractéristique.
10.4.1 Dénition
La transformation en
z
s'applique à une suite de nombresx[n]
au travers de ladénition suivante :
X(z) = Z { x[n] } =
+ ∞
X
n=0
x[n] z −n
(10.10)On peut montrer que cette dénition découlede latransformation de Laplaced'un
signalanalogique
x(t)
:X(s) = Z +∞
t=0
x(t) e − st dt
En eet, considérant que
x[n]
est la représentation échantillonnée dex(t)
, on peutremplacerl'intégralepar une somme. Il vient alors :
X(s) '
+ ∞
X
n=0
x(n T e ) e − s nT e T e = T e + ∞
X
n=0
x(n T e ) e sT e − n
Endénissant lavariable
z
parz ≡ e +sT e
(10.11)eten attribuant àla période d'échantillonnage
T e
lavaleur unitaire, onobtient :X(z) =
+ ∞
X
n=0
x[n] z −n
Ce résultatsert de dénition à latransformation en
z
.On notera que la dénition de la variable
z
correspond à celle de l'opérateur de décalageavantégalàunepérioded'échantillonnageT e
etquel'opèrateurdedécalage arrièreou de retard est naturellementz −1 ≡ e −sT e
(10.12)10.4.2 Calcul de quelques transformées
Impulsion unité Elleest dénie par :
δ[n] =
1 si n = 0 0 si n 6 = 0
Enappliquant ladénition de latransformation en
z
, onobtient:D(z) = Z { δ[n] } =
0
X
n=0
1 z − n = 1
(10.13)Saut unité Il est déni par :
[n] =
1 si n ≥ 0 0 si n < 0
Enappliquant ladénition de latransformation en
z
, onobtient:E(z) = Z { [n] } =
+ ∞
X
n=0
z − n
Cettesommeestcelle d'unesuitegéométrique
(z − 1 ) n
quiest niesi| z − 1 | < 1
.Dansce cas, la sommede lasuite géométrique vaut :
E(z) = 1
1 − z −1 = z
z − 1 si z − 1
< 1
(10.14)Exponentielle Celle-ci est dénie par
y[n] = α n [n]
Alors:
Y (z) = Z { α n [n] } =
+ ∞
X
n=0
α n z − n =
+ ∞
X
n=0
α z − 1 n
Cette équation représente la somme d'une suite géométrique de raison
(α z − 1 )
quiest nie si
| α z − 1 | < 1
. Dans ce cas, la sommede lasuite géométrique vaut :Y (z) = 1
1 − α z − 1 = z
z − α si α z −1
< 1
(10.15)x[n] n ≥ 0 X(z) x(t) t ≥ 0 X(s)
δ[n]
1δ(t)
1[n] z−1 z (t) 1 s
n (z − z 1) 2 t s 1 2
α n z−α z exp( − a t) s+a 1
cos(n Ω 0 ) z 2 z 2 −cos Ω 0 z
− 2 cos Ω 0 z+1 cos(ω 0 t) s 2 +ω s 2 0
sin(n Ω 0 ) z 2 −2 cos Ω sin Ω 0 z 0 z+1 sin(ω 0 t
)s 2 ω +ω 0 2 0
α n cos(n Ω 0 ) z 2 −2α z 2 − α cos Ω cos Ω 0 z+α 0 z 2 exp( − a t) cos(ω 0 t) (s+a) s 2
+ω 2 0
α n sin(n Ω 0 ) z 2 − 2α α sin Ω cos Ω 0 0 z z+α 2 exp( − a t) sin(ω 0 t) (s+a) ω 0 2 +ω 2 0
Tab. 10.1: Quelques transformées en
z
et de Laplace10.4.3 Quelques propriétés de la transformation en z
Latransformationenzpossèdedespropriétéssimilairesàcellesdelatransformation
de Laplace. Seulesquelques unes sontrappelées ci-aprèssans démonstration.
1. linéarité:
Z { a x[n] + b y[n] } = a X (z) + b Y (z)
(10.16)2. décalage temporel :
Z { x[n + d] } = z +d X(z)
(10.17)3. amortissement:
Z { α n x[n] } = X z α
(10.18)
4. valeur initiale:
x[0] = X(z) | z →∞
(10.19)5. valeur nale(si lesystème est stable) :
x[ ∞ ] = (z − 1) X(z) | z=1
(10.20)10.4.4 Équation aux diérences et fonction de transfert
Nous avons vu qu'un système pouvait être décrit par une équation aux diérences
d'ordre
N
:y[n] +
N
X
k=1
a k y[n − k] =
M
X
k=0
b k x[n − k]
(10.21)On notera aupassage que l'ordre
M
de la partie non-homogène de l'équationn'est pas nécessairement égal à celui de la partie homogène. Son schéma fonctionnel estreprésenté à lagure 10.2.
z -1 z -1 z -1
y[n]
x[n] x[n-1]
b 0
x[n-2] x[n-M]
b 1 b 2 b M
z -1 z -1 z -1
y[n]
y[n-1]
y[n-2]
y[n-N]
Σ b k x[n-k] -
k = 0 M
y[n] = k = 1 Σ N a k y[n-k]
- a 1 - a 2
- a N
(b)
Fig.10.2: Schéma fonctionnel d'uneéquation aux diérences
Dansle cas particulier des systèmes d'ordre 2,on adonc
y[n] + a 1 y[n − 1] + a 2 y[n − 2] = b 0 x[n] + b 1 x[n − 1] + b 2 x[n − 2]
(10.22)Utilisantlapropriétédelinéarité,latransformationen
z
del'équationauxdiérencessecalcule aisémentet donne :
Y (z) + a 1 z − 1 Y (z) + a 2 z − 2 Y (z) = b 0 X(z) + b 1 z − 1 X(z) + b 2 z − 2 X(z)
Enmettant en évidence
Y (z)
etX(z)
,il vient :Y (z) 1 + a 1 z − 1 + a 2 z − 2
= X(z) b 0 + b 1 z − 1 + b 2 z − 2
Commelerapport des grandeurs de sortie
Y (z)
et d'entréeX(z)
dénitlafonctionde transfert
H(z)
, onobtient:H(z) ≡ Y (z)
X(z) = b 0 + b 1 z −1 + b 2 z −2
1 + a 1 z −1 + a 2 z −2
(10.23)Enmultipliantnumérateur etdénominateurpar
z 2
,cette fonctionde transfert peutencores'écrire sous la formeéquivalente:
H(z) = b 0 z 2 + b 1 z + b 2
z 2 + a 1 z + a 2
(10.24)
On remarquealorsque ledénominateur de
H(z)
n'est autreque l'équationcaracté-ristique de l'équationaux diérences représentant le système :
λ 2 + a 1 λ + a 2 = 0
(10.25)La recherche des pôles de
H(z)
est donc équivalente à la recherche des racines de l'équation caractéristique. On notera que la forme deH(z)
enz − 1
est dite deréalisation (équ. 10.23) alorsque celle en
z
est dite analytique (équ. 10.24) .10.5 Réponse fréquentielle des systèmes LTI
10.5.1 Fonction de transfert et réponse fréquentielle
On avu plus haut quela variable
z
correspond àl'opérateurd'avancez = e sT e
avecs = σ + jω
(10.26)Comme dans le cas d'une réponse fréquentielle on travaille en régime sinusoïdal
permanent, lavariable de Laplace vaut simplement
s = jω
et lavariablez
devientalors
z = e jωT e = e jΩ
avecΩ ≡ ωT e = 2πf /f e
(10.27)La variable
Ω = 2π f /f e
est la pulsation normalisée dénie entre+π
et− π
; ellereprésente les fréquences comprises entre
+f e /2
et− f e /2
. On voit donc que pourcalculer une réponse fréquentielle, il sut de remplacer la variable
z
par la valeursesituantsur lecercle de rayon unitéet d'argument
Ω = 2πf /f e
.Ainsi,de la fonction de transfert
H(z) = b 0 z 2 + b 1 z + b 2
z 2 + a 1 z + a 2
(10.28)
ontire la réponse fréquentielle
H(jΩ) = b 0 e +j2Ω + b 1 e +jΩ + b 2
e +j2Ω + a 1 e jΩ + a 2
(10.29)
Dansle cas où lafonction de transfert est décriteavec l'opérateur de retard
z −1 H(z) = b 0 + b 1 z − 1 + b 2 z − 2
1 + a 1 z − 1 + a 2 z − 2
(10.30)onabien évidemment
H(jΩ) = b 0 + b 1 e −jΩ + b 2 e −j2Ω
1 + a 1 e −jΩ + a 2 e −j2Ω
(10.31)Lesréponses fréquentielles pour
f = 0
,f = f e /4
etf = f e /2
secalculent aisémentcar ona
f = 0 ⇔ Ω = 0 ⇔ z = +1 f = f e
4 ⇔ Ω = π
2 ⇔ z = +j f = f e
2 ⇔ Ω = π ⇔ z = − 1
Ce qui donnepour une cellule biquadratique
H(jf ) | f=0 = H(z) | z=+1 = b 0 + b 1 + b 2
1 + a 1 + a 2
(10.32)
H(jf ) | f=f e /4 = H(z) | z=j = b 0 − b 2 + j b 1
1 − a 2 + j a 1
(10.33)
H(jf ) | f =f e /2 = H(z) | z=−1 = b 0 − b 1 + b 2
1 − a 1 + a 2
(10.34)
10.5.2 Pôles, zéros et réponse fréquentielle
Toute fonction de transfert peut être décrite à l'aide des pôles et zéros qui sont les
racinesdes dénominateur etnumérateur :
H(z) = b 0 z 2 + b 1 z + b 2
z 2 + a 1 z + a 2
= A (z − z 1 ) (z − z 2 )
(z − p 1 ) (z − p 2 )
(10.35)Commelavariable
z
parcourt lecercle unité de 0à± π
quand lafréquence varie de0à
± f e /2
(gure10.3),onvoitquelaréponse fréquentielles'aaiblitsilafréquence estproche deszéroscar(z − z k )
s'amenuiseetqu'ellepasseparunmaximumlorsquelafréquence se situe auxenvirons des pôles car
(z − p k )
diminue.Lacongurationpôles-zérosd'unltrepasse-bandeainsiquesaréponsefréquentielle
sont représentées à la gure 10.3. Une bonne interprétation de la signication des
pôles et zéros permetainsi d'évaluer facilementune réponse fréquentielle.
f=0 +f e /2
+f e /4 f 0
Im
Re f
f e /2 f 0
0 H(f)
p 1
p 2 z 1 z 2
-f e /4 -f e /2
Fig. 10.3: Pôles, zéros etréponse fréquentielle d'un ltre passe-bande
Évaluation d'une réponse fréquentielle
Considéronscommeexemple un ltrepasse-bande décritpar une fonctionde trans-
fertd'ordre 2
H(z) = A (z − z 1 ) (z − z 2 ) (z − p 1 ) (z − p 2 )
etcaractérisé par les pointssuivants.
1. Il ne doit pas laisser passer la fréquence nulle qui se situe en
z = +1
dans leplancomplexe; ondoit donc avoir un zéro en cet endroit,d'où
z 1 = +1
2. Ildoitbloquer lessignaux defréquence
f e /2
quisesitueenz = − 1
;onadoncz 2 = − 1
3. Ildoitlaisserpasserlafréquencecentrale
f 0
quicorrespondàdeux pôlessituésen
p 1,2 = R e ±jΩ 0
(10.36)avec lapulsationnormalisée
Ω 0 = 2π f f 0
e
et
R < 1
pour queleltre soitstable.Lafonction de transfert sera donc décrite par
H(z) = A (z − 1) (z + 1) (z − Re +jΩ 0 ) (z − Re − jΩ 0 )
= A z 2 − 1
z 2 − 2R cos Ω 0 z + R 2
ou, de manière équivalente, par
H(z) = A 1 − z −2
1 − 2R cos Ω 0 z − 1 + R 2 z − 2
(10.37)Laréponse fréquentielle vaut donc
H(jΩ) = A 1 − e − j2Ω
1 − 2R cos Ω 0 e −jΩ + R 2 e −j2Ω
(10.38)Commeapplication numérique,considérons le cas particulier où
f 0 = f e /8 ⇔ Ω 0 = π/4, R = 0.9, A = 1 − R = 0.1
Pour un ltre passe-bande, on doit bien évidemmentobtenir
H(f = 0) = 0, H(f = f e /2) = 0
De plus, avec
Ω 0 = π/4
et2Ω 0 = π/2
, il vientH(jΩ 0 ) = A 1 − e −jπ/2
1 − 2R cos(π/4) e −jπ/4 + R 2 e −jπ/2
= A 1 + j
1 − √ 2R
√ 1
2 − j √ 1 2
− jR 2
= A 1 + j
1 − R (1 − j) − jR 2 = A 1 + j 1 − R + jR − jR 2
Comme
R = 0.9
etA = 1 − R
, onobtiennalementH(jf 0 ) = (1 − R) 1 + j
(1 − R)(1 + jR) = 1 + j
1 + j0.9 = 1.05 ∠ + 0.053 [rad]
10.5.3 TFD et réponse fréquentielle
Sachant que lestransformations de Fourier directeet inverse d'une suite de valeurs
numériquessont déniespar :
X(jΩ) =
∞
X
n=−∞
x[n] exp( − jnΩ)
(10.39)x[n] = 1 2π
Z +π
−π
X(j Ω) exp(+jnΩ) dΩ
(10.40)ilest possiblede calculerlaréponse fréquentielle
H(j Ω)
en transformantde Fourier soitla réponse impulsionnelleh[n]
, soitl'équation aux diérences. Comme illustra-tion,appliquons ces deux approches àun système d'ordre1.
Système décrit par une réponse impulsionnelle
Entransformantde Fourier laréponse impulsionnelle
h[n]
d'un système numériqued'ordre1,
h[n] = A R n ε[n] 0 < R < 1
onobtient laréponse fréquentielle
H(j Ω)
suivanteH(jΩ) =
∞
X
n=−∞
h[n] e −jnΩ
=
∞
X
n=0
A R n e −jnΩ
=
∞
X
n=0
A R e − jΩ n
L'observationde ce résultatnousmontre que l'ona aaireàune suitegéométrique.
Se souvenant que la sommed'une suite géométrique innie de raison
r
vaut :∞
X
n=0
r n = 1
1 − r si | r | < 1
(10.41)onpeut calculer aisément
H(j Ω)
:H(j Ω) = A 1
1 − R e − jΩ si | R | < 1
(10.42)Système décrit par une équation aux diérences
On a vu qu'un système numérique d'ordre 1 peut également être décrit par une
équationrécursive :
y[n] = A x[n] + R y[n − 1]
Lespropriétésdelinéaritéetdedécalagede latransformationdeFourierpermettent
d'écrireimmédiatement
Y (jΩ) = A X(jΩ) + R e − jΩ Y (jΩ)
En regroupant les termes communs, puis en eectuant leur rapport, on obtient la
fonctionde transfert du système ousa réponse fréquentielle :
H(jΩ) ≡ Y (j Ω)
X(jΩ) = A 1 − R e − jΩ
Commeonpouvaits'yattendre,lesdeuxexpressionsdelaréponsefréquentiellesont
identiques;elles ne dépendent pas de la méthode de calcul utilisée.
Relation avec la transformation en z
Lesrésultats que nous venons de calculer peuvent également s'obtenir directement
à partir des transformées en
z
des fonctions et signaux considérés en remplaçantl'opérateur d'avance
z
par son équivalent fréquentiele jΩ
. Ainsi, dans le cas de laréponse impulsionnelle
h[n] = A R n ε[n] ↔ H(z) = A z z − R
onobtient
H(j Ω) = H(z) | z=e jΩ = A e jΩ
e jΩ − R = A 1
1 − Re −jΩ
10.6 Calcul et traçage de quelques réponses
fréquentielles
And'illustrerlecalculetletraçagedequelquesréponsesfréquentielles,considérons
quelques exemples de systèmes numériques décrits soitpar leur réponse impulsion-
nelle,soit par leur équation récursive.
10.6.1 Moyenneur non causal
Unmoyenneurnoncausald'ordre5estdécritparl'équationauxdiérencessuivante:
y[n] = 1 5
x [n − 2] + x[n − 1] + x[n] + x[n + 1] + x[n + 2]
(10.43)etsa réponse impulsionnelleest :
h[n] =
1/5 si − 2 ≤ n ≤ 2 0 sinon
(10.44)
Lesréponses impulsionnelleet indiciellede ce ltre sont illustrées àla gure10.4.
Utilisantla transformation en
z
, on calcule aisément la fonction de transfert de celtre :
H(z) = 1
5 z − 2 + z − 1 + z 0 + z 1 + z 2
dont la réponse fréquentielle vaut
H(jΩ) = 1
5 e −j2Ω + e −jΩ + e −j0 + e +jΩ + e +j2Ω
d'où :
H(j Ω) = 1 5
1 + 2 cos(Ω) + 2 cos(2Ω)
(10.45)On constate que la réponse fréquentielle ainsi obtenue est réelle; ceci n'est pas
surprenant sionsesouvientquelaréponse impulsionnelle
h[n]
considéréeest paire.Letraçagedelaréponsefréquentielledecemoyenneur(gure10.5)montrequ'ilagit
commeun ltre passe-bas etqu'il annule mêmela sortie pour certaines pulsations.
10.6.2 Moyenneur causal
Unmoyenneur causald'ordre 5 est décrit par l'équationaux diérences suivantes :
y[n] = 1 5
x [n] + x[n − 1] + x[n − 2] + x[n − 3] + x[n − 4]
(10.46)−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 0
0.2 0.4 0.6 0.8 1
h[n]
−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Instants n
y[n]
Fig.10.4: Réponsesimpulsionnelleetindicielled'unmoyenneurnoncausald'ordre5
−3 −2 −1 0 1 2 3
0 0.5 1
H(j Ω )
−3 −2 −1 0 1 2 3
0 0.5 1
|H(j Ω )|
−3 −2 −1 0 1 2 3
−4
−2 0 2 4
Pulsation normalisée [rad]
/H(j Ω )
Fig. 10.5: Réponse fréquentielle d'un moyenneur non causal d'ordre5
etsa réponse impulsionnelleest :
h[n] =
1/5 si 0 ≤ n ≤ 4 0 sinon
(10.47)
Les réponses impulsionnelle et indicielle de ce ltre sont illustrées à la gure 10.4
etonconstate que,par rapportaumoyenneur non causal, ces réponses temporelles
sont simplementretardées de deux échantillons.
Utilisantla transformation en
z
, on calcule aisément la fonction de transfert de celtre :
H(z) = 1
5 z 0 + z −1 + z −2 + z −3 + z −4
= z − 2
5 z 2 + z 1 + z 0 + z − 1 + z − 2
dont la réponse fréquentielle vaut
H(jΩ) = e − j2Ω
5 e +j2Ω + e +jΩ + 1 + e − jΩ + e − j2Ω
d'où :
H(jΩ) = e −j2Ω 5
1 + 2 cos(Ω) + 2 cos(2Ω)
(10.48)On constate ainsi que, à un phaseur près, la réponse fréquentielle obtenue est la
mêmeque précédemment; ce qui n'est pas surprenant puisque lemoyenneur causal
n'est qu'une version translatée du moyenneur non causal. Les modules des deux
réponses fréquentielles sontdonclesmêmes;seuleslesphasesdièrent(gure10.7).
On noteraque laphaseainsi obtenue est linéairepar rapportàla fréquence; ce qui
n'est autreque l'eet de latranslation temporelle.
10.6.3 Filtre passe-bas d'ordre 1
On a vu plus haut qu'un ltre passe-bas numérique d'ordre 1 était décrite par sa
réponse impulsionnelle
h[n] = A R n ε[n] R < 1
oupar sa fonction de transfert
H(z) = A 1 − R z −1
On en a déduitque sa réponse fréquentielle vaut :
H(jΩ) = A
1 − R e −jΩ
(10.49)−2 0 2 4 6 8 10 0
0.2 0.4 0.6 0.8 1
h[n]
−2 0 2 4 6 8 10
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Instants n
y[n]
Fig.10.6: Réponses impulsionnelle etindicielled'un moyenneur causal d'ordre 5
−3 −2 −1 0 1 2 3
−0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
|H(j Ω )|
−3 −2 −1 0 1 2 3
−4
−2 0 2 4
Pulsation normalisée [rad]
/H(j Ω )
Fig. 10.7: Réponse fréquentielle d'un moyenneur causal d'ordre5
0 5 10 15 20 0
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
h[n]
0 5 10 15 20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Instants n
y[n]
Fig. 10.8: Réponses impulsionnelleetindicielle d'unltre passe-bas d'ordre1
−3 −2 −1 0 1 2 3
−0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
|H(j Ω )|
−3 −2 −1 0 1 2 3
−4
−2 0 2 4
Pulsation normalisée [rad]
/H(j Ω )
Fig. 10.9: Réponse fréquentielle d'un ltre passe-bas d'ordre 1
De manièreà avoirun gain unité pour
Ω = 0
, onchoisitA = 1 − R
(10.50)Cettefonction à valeur complexepeut encoreêtre décritepar :
H(jΩ) = A
1 − R cos(Ω) + jR sin(Ω)
(10.51)Ce qui permet de calculerle module etla phase de la réponse fréquentielle :
| H(jΩ) | = A
q
(1 − R cos(Ω)) 2 + (R sin(Ω)) 2
(10.52)
∠ H(j Ω) = − arctan
R sin(Ω) 1 − R cos(Ω)
(10.53)
Lesréponsestemporellesetfréquentiellessontprésentéesdanslesgures10.8et10.9.
10.6.4 Filtre passe-bas d'ordre 2
Prenons, comme nouvel exemple, un ltre passe-bas numérique d'ordre deux avec
résonance décritpar saréponse impulsionnelle
h[n] = A R n sin (n Ω 0 ) ε[n] R < 1
(10.54)Les réponses impulsionnelle et indicielle de ce ltre sont représentées dans la -
gure10.10.
Latransformée en
z
deh[n]
(voirtableau10.1) donne la fonctionde transfertH(z) = A R sin Ω 0 z
z 2 − 2R cos Ω 0 z + R 2 = A R sin Ω 0 z − 1
1 − 2R cos Ω 0 z −1 + R 2 z −2
dont ontire laréponses fréquentielle
H(jΩ) = A R sin (Ω 0 ) e − jΩ
1 − 2R cos (Ω 0 ) e − jΩ + R 2 e − j2Ω
(10.55)quipour
Ω = 0
donneun gainH(j0) = A R sin (Ω 0 ) 1 − 2R cos (Ω 0 ) + R 2
De manièreà avoirun gain unité pour
Ω = 0
, onchoisitA = 1 − 2R cos (Ω 0 ) + R 2
R sin (Ω 0 )
(10.56)Ilestégalementpossiblederetrouvercetteréponsefréquentielleàpartirdeladonnée
des pôles du ltre.Cette approche, très simple, est laissée comme exercice.
0 5 10 15 20
−0.5 0 0.5 1
h[n]
0 5 10 15 20
0 0.5 1 1.5
Instants n
y[n]
Fig.10.10: Réponses impulsionnelleet indicielled'un ltre passe-bas d'ordre 2
−3 −2 −1 0 1 2 3
0 0.5 1 1.5 2
|H(j Ω )|
−3 −2 −1 0 1 2 3
−4
−2 0 2 4
Pulsation normalisée [rad]
/H(j Ω )
Fig. 10.11: Réponse fréquentielle d'unltre passe-bas d'ordre2
10.7 Analyse et réalisation d'un ltre
Danscette section,on souhaiteillustrerlesdiérentes étapesà parcourir pour ana-
lyser et réaliser un ltre numérique. Pour cela, considérons un ltre décrit par la
fonctionde transfert suivante :
H(z) = 0.21 z − 1
1 − 1.6 z − 1 + 0.81 z − 2
etétudions ses réponses temporelle et fréquentielle.
10.7.1 Calcul de la réponse temporelle du ltre
Nousavons vuquelecomportementdynamiqued'unltre numériqueestdéterminé
parlesinstantscaractéristiques
K c
etK p
etque leursvaleurssecalculeà partirdespôles de la fonction de transfert
H(z)
.Pôles et réponse temporelle
En multipliant numérateur et dénominateur de
H(z)
parz 2
, on obtient la formecanoniquenécessaire pour l'analyse:
H(z) = 0.21 z
z 2 − 1.6 z + 0.81
On calculeaisémentlespôles de cettefonction de transfertqui valent :
p 1,2 = 1 2
1.6 ± √
1.6 2 − 4 · 0.81
= 0.8 ± j 0.412
= 0.9 e ± j 0.476
Comme ces pôles sont complexes et de module inférieur à 1, on en déduit que la
réponse transitoire, c'est-à-dire la solution homogène de l'équation aux diérences,
comportera une oscillationamortiedu type :
y h [n] = C R n cos(nΩ + α)
ce qui, en tenant compte des valeurs numériques, donne:
y h [n] = C 0.9 n cos(0.476 n + α)
Instants caractéristiques
Laréponseétantoscillante, ilfautrechercher laconstantedetemps
K c
etlapérioded'oscillation
K p
:K c = 1
| ln(0.9) | = 9.5 K p = 2π
0.476 = 13.2
On aura donc une durée du régime transitoire valant
K tr ' 5 K c = 47.5 instants
etun nombre d'oscillations visibles d'environ
N osc ' K tr
K p ' 3.6 oscillations
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
−0.2
−0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Réponses temporelles d’un filtre numérique
h[n]
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
0 0.5 1 1.5 2
y[n]
n T e
Fig. 10.12: Réponses impulsionnelleetindicielledu ltre
Évaluation de la réponse indicielle
À un saut unité dontl'image est
X(z) = 1
1 − z −1 = z z − 1
correspond laréponse indicielle suivante
Y (z) = X(z) H(z) = z z − 1
0.21 z z 2 − 1.6 z + 0.81
Danscetteréponse,onretrouvenaturellementlesdeuxpôles(
p 1,2 = 0.9 e ± j 0.476
)dusau ltre, plus un pôle
(p 3 = +1)
dû au saut unité appliqué à l'entrée. L'évolution temporelleseradonccelledécriteprécédemment,àlaquelleondoitajouteruntermeconstant
A
correspondant aupôlep 3
:y[n] = A + C 0.9 n cos(0.476 n + α)
Ces informationspeuvent être complétées par les valeurs initiale et nale que l'on
calculeen utilisantle théorème des valeurslimites :
y[0] = Y (z) | z→∞ = 0 y[ ∞ ] = (z − 1) Y (z) | z=1 = 0.21
1 − 1.6 + 0.81 = 1
La gure 10.12 illustre les réponses impulsionnelle et indicielle de ce ltre. On re-
marqueraquetoutes lesvaleurscalculées ci-dessus sont conrmées par ces graphes.
10.7.2 Calcul de la réponse fréquentielle
Partant de lafonction de transfert du ltre
H(z) = 0.21 z − 1
1 − 1.6 z − 1 + 0.81 z − 2 = 0.21 z z 2 − 1.6 z + 0.81
onobtientl'expression de laréponse fréquentielle en remplaçantlavariable
z
par lephaseur
e +jΩ
;il vient alors :H(jΩ) = 0.21 e −jΩ
1 − 1.6 e − jΩ + 0.81 e − j2Ω = 0.21 e +jΩ
e +j2Ω − 1.6 e +jΩ + 0.81
Quelques valeurs particulières
On avu plus haut que
H(jf ) | f=0 = H(z) | z=+1
H(jf ) | f=f e /4 = H(z) | z=+j
H(jf ) | f=f e /2 = H(z) | z= − 1
Ce qui donnedans notre cas
H(j 0) = 0.21
1 − 1.6 + 0.81 = +1 = 1 ∠ 0 H(jf e /4) = +j 0.21
− 1 + 0.81 − j 1.6 = − 0.129 + j 0.015 = 0.130 ∠ − 3.02 H(jf e /2) = − 0.21
1 + 1.6 + 0.81 = − 0.06 = 0.06 ∠ − π
Traçage de la réponse fréquentielle
Le calcul et le traçage de cette réponse fréquentielle se fait avantageusement avec
l'aidedeMatlab.Danscecas, ilfautdécrirelafonctiondetransfertavec l'opérateur
d'avance
z
H(z) = 0.21 z z 2 − 1.6 z + 0.81
Lecalcul ettraçage sefait ensuite avec les commandessuivantes :
% donnees :
num = [0, 0.21, 0];
den = [1, -1.6, 0.81];
% reponse frequentielle
fe = 1; Npoints = 500;
[Hjf, ff] = freqz(num,den,Npoints,fe);
% tracage
figure;
subplot(2,1,1);
plot(ff, 20*log10(abs(Hjf))); grid on;
title('Réponse fréquentielle dun filtre numérique');
ylabel('|H(jf)|');
axis([0,0.5,-30,+10]);
subplot(2,1,2);
plot(ff,angle(Hjf)*180/pi); grid on;
ylabel('/H(jf)');
xlabel('f / f_e');
La gure 10.13 présente le module et la phase de la réponse fréquentielle du ltre.
On y retrouve bien les trois valeurs particulières
H(0) = 1 ∠ 0
H(jf e /4) = 0.130 ∠ − 3.02 = − 17.7
dB∠ − 3.02 H(f e /2) = 0.06 ∠ − π = − 24
dB∠ − π
10.7.3 Comment réaliser ce ltre?
Une fois le comportement du ltre analysé et vérié, il reste à le réaliser. Pour
cela,onimplanteral'équationauxdiérences correspondantaultredésirédans un
processeur numérique. Puis on devra bien entendu le relier au monde analogique à
l'aidedesconvertisseursANetNAetdesltresd'antirepliement(FAR)etdelissage
(FL) (gure10.14).
L'équationauxdiérencesdultreestdéduitedirectementdelafonctiondetransfert
H(z) = Y (z)
X(z) = 0.21 z −1
1 − 1.6 z − 1 + 0.81 z − 2
Eneet, lesproduits croisés de cette équation donnent:
Y (z) − 1.6 z − 1 Y (z) + 0.81 z − 2 Y (z) = 0.21 z − 1 X(z)
Ce qui,par transformationinverse, correspond àl'équation
y[n] − 1.6 y[n − 1] + 0.81 y[n − 2] = 0.21 x[n − 1]
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
−30
−20
−10 0 10
Réponse fréquentielle d’un filtre numérique
H dB (f)
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
−200
−150
−100
−50 0
∠ H(jf)
f / f e
Fig.10.13: Réponse fréquentielle du ltre
Système numérique
x[n] y[n]
x(t) N
A A
N
y s (t)
FAR FL
x 0 (t) y(t)
T e
Fig. 10.14: Schéma blocd'un ltre numérique
Algorithmiquement,cette équation s'écritplutôt sous la formesuivante
y[n] = 0.21 x[n − 1] + 1.6 y[n − 1] − 0.81 y[n − 2]
C'estcetteéquationauxdiérencesquiseraimplantéedansleprocesseuretexécutée
à chaque nouvel instant d'échantillonnage
T e
. Le code réalisant ce ltre pourraits'écrirecomme suit :
% initalisation des constantes
b0 = 0.0; b1 = +0.21; b2 = 0.0;
a1 = -1.6; a2 = +0.81;
% initalisation des variables
xn1 = 0.0; xn2 = 0.0; % valeurs anciennes de x[n]
yn1 = 0.0; yn2 = 0.0; % valeurs anciennes de y[n]
% operation de filtrage (xn0, yn0 : valeurs actuelles)
repeat
xn0 = AnalogInput;
yn0 = b0*xn0 + b1*xn1 + b2*xn2 - a1*yn1 - a2*yn2;
AnalogOutput(yn0);
% mise a jour des 2 piles xn et yn
yn2 = yn1; yn1 = yn0;
xn2 = xn1; xn1 = xn0;
until stop;
10.8 Classication des systèmes numériques
Au travers des sections précédentes, nous avons vu diérentes formes de représen-
tationdes systèmes numériques:équations auxdiérences, schémas fonctionnels et
fonctions de transfert. Les divers exemples ont permis de montrer que la réponse
d'unsystème peut secalculeren prenant en compte lesignal d'entrée seulement ou
lessignaux d'entrée etde sortie simultanément.
De ces deux possibilités découle une classication des systèmes qu'il est important
deconnaître.Cesdeuxclassesde représentationsdessystèmeslinéairessontsouvent
désignées avec des acronymes anglo-saxons quiseront utiliséspar lasuite.
10.8.1 Systèmes non récursifs (dits RIF, FIR ou MA)
Laréponse
y[n]
d'unsystème causalnon récursifd'ordreN
secalculeuniquement àpartir du signal d'entrée
x[n]
. Son équation aux diérences est rappelée ci-dessousetsa représentation fonctionnelle est donnée à lagure 10.15a.
y[n] =
N
X
k=0
b k x[n − k] = b 0 x[n] + b 1 x[n − 1] + b 2 x[n − 2] + · · · + b N x[n − N ]
(10.57)On peut remarquer que sa réponse impulsionnelle correspond aux coecients
b k
;elle est donc de longueur nie
N
. Ainsi le calcul dey[n]
revient-il à convoluer lesignal d'entrée et la réponse impulsionnelle
h[k] ≡ b k
du système linéaire. On peutégalement observer que ce système eectue une pondération des valeurs du signal
d'entrée et que cela correspond à une moyenne glissante(moving average).
Ces systèmes sont donc désignés avec l'acronymeRIF (Réponse Impulsionnelle Fi-
nie)ouFIR(FiniteImpulseResponse)ouMA(MovingAverage)etleur fonctionde
transferts'écrit
H(z) = b 0 + b 1 z − 1 + b 2 z − 2 + · · · + b N z − N
(10.58)De par leur structure, les systèmes FIR sont toujours stables, mais ils demandent
passablement de temps de calcul car la longueur de laréponse impulsionnelled'un
telsystème est généralementtrès élevée (
N > 100
).10.8.2 Systèmes récursifs (dits RII, IIR ou ARMA)
Laréponse
y[n]
d'un système causalrécursif d'ordreN
se calculeà partirdu signald'entrée
x[n]
et des valeurs précédentes de la sortiey[n − k]
. Son équation auxdiérences est rappelée ci-dessous etsa représentation fonctionnelleest donnée à la
gure10.15b.
y[n] =
M
X
k=0
b k x[n − k] −
N
X
k=1
a k y[n − k]
(10.59)On peut remarquer que ces systèmes ont une réponse impulsionnelle inniment
longueet qu'ilssont décritspar leur fonctionde transfert
H(z) = b 0 + b 1 z − 1 + b 2 z − 2 + · · · + b M z − M
1 + a 1 z − 1 + a 2 z − 2 + · · · + a N z − N
(10.60)On observe ainsi que le dénominateur de cette fonction de transfert représente une
RéponseImpulsionnelleInnieRII ouIIR (InniteImpulseResponse) ouAutoRe-
gressive (AR)etqueson numérateurdécrit unemoyenneglissante(MovingAverage
MA).D'où l'appellationARMA (Auto Regressive and Moving Average).
Généralement,l'ordre d'un système IIR est peu élevé (
N = 1 · · · 10
) etil est réaliséen plaçant en série des cellules biquadratiques (cellules IIR d'ordre 2). Il est donc
très ecace en temps de calcul mais, de par sa structure récursive, il peut devenir
instable.
10.8.3 Caractéristiques des ltres FIR et IIR
Les qualités (indiquées en gras) et les défauts des ltres FIR et IIR sont présentés
dans letableaude lagure 10.15.
z -1 z -1 z -1
y[n]
x[n] x[n-1]
b 0
x[n-2] x[n-M]
b k x[n-k]
k = 0 M
Σ
b 1 b 2 b M
y[n] =
(a)
z -1 z -1 z -1
y[n]
x[n] x[n-1]
b 0
x[n-2] x[n-M]
b 1 b 2 b M
z -1 z -1 z -1
y[n]
y[n-1]
y[n-2]
y[n-N]
Σ b k x[n-k] -
k = 0 M
y[n] = k = 1 Σ a k y[n-k]
N
- a 1 - a 2
- a N
(b)
Caractéristiques FiltresFIR ouMA FiltresIIR ouARMA
sélectivité faible élevée
ordre élevé faible
nombre d'opérations élevé faible
mémoirenécessaire élevée faible
temps de propagation naturellement impossible
constant (phase linéaire) réalisable au sens strict
stabilité absolue limitée
nombre de bits nécessaires raisonnable élevé
précision des coecients raisonnable élevée
cycles limites aucun présents
ltresadaptatifs possibles diciles
Fig. 10.15: Schémasfonctionnels etcaractéristiques des ltres FIRet IIR
10.9 Exercices
SNT 1 Considérant les systèmes numériquessuivants
y 1 [n] = x[n] + x[n − 4] + x[n − 8]
y 2 [n] =
6
X
k=0
x[n − k]
y 3 [n] = n
6
X
k=0
x[n − k]
y 4 [n] = x[n] + y 4 [n − 1] − 0.5y 4 [n − 2]
avecy 4 [ − 2] = y 4 [ − 1] = 0
dessinezleurschémafonctionnelainsiqueleursréponsesimpulsionnelleetindicielle.
SNT 2 Considérant le schéma fonctionneld'un ltre numérique (gureSNT 2),
1. Écrivez son équation aux diérences et saréponse impulsionnelle.
2. Dessinez lesréponses impulsionnelleet indicielle.
3. Ce ltre est-il récursif? Quelle est son action?
z -1 z -1 z -1 z -1
y[n]
x[n]
Σ
z -1
3 5
2 -5 -3 -2
Fig.10.16: Ex. SNT 2
SNT 3 Écrivez l'équationauxdiérences d'unmoyenneur causald'ordre5etdes-
sinez saréponse
y[n]
au signalx[n] = [n] − [n − 10]
.SNT4 Onsouhaiteréaliserl'équivalentnumériqued'unltreanalogiquepasse-bas
d'ordre1. Pour cela :
1. Considérezl'équation diérentielle du ltre analogique
RC dy(t)
dt + y(t) = x(t)
etremplacez ladérivée par une diérentielle nie pour obtenirl'équation aux
diérences du ltre numérique.
2. Utilisez vos résultats et calculez les coecients du ltre numérique dont la
fréquencedecoupuresesitueauxenvironsde 1kHzalorsquelesignald'entrée
est échantillonnéà
f e = 10
kHz. Dessinez son schéma fonctionnel.3. Calculez les premiers points de sa réponse indicielle et comparez à celle du
ltreanalogique.
4. Quevalenten particulier
y[0]
ety[ ∞ ]
?Comparezày(0)
ety( ∞ )
.Justiezlesdiérences. Que sepasse-t-il sion augmentela fréquence d'échantillonnage?
SNT 5 On considère deux ltres numériques décritspar
y[n] = x[n] + 1.2y[n − 1] − 0.4y[n − 2]
y[n] = x[n] − x[n − 1] + 1.2y[n − 1] − 0.4y[n − 2]
Que valent
y[0]
ety[ ∞ ]
six[n] = [n]
? Quelle est lafonction de chaque ltre?SNT 6 Considérant six systèmes numériques linéaires décrits par leurs équations
auxdiérences :
1
y[n] = x[n] + 0.8 y[n − 1]
2
y[n] = x[n] − 0.8 y[n − 1]
3
y[n] = x[n] + 1.2 y[n − 1]
4
y[n] = x[n] − 1.2 y[n − 1]
5
y[n] = x[n] + 1 y[n − 1] − 0.8 y[n − 2]
6
y[n] = x[n] + 1.2 y[n − 1] − 0.32 y[n − 2]
1. Calculez et dessinez leurs racines dans le plan complexe; où se situent-elles
par rapport aucercle unité?
2. Calculez lesinstantscaractéristiques
K c
,K p
etN osc
pour chaque cas.3. Donnez l'expression générale de leur réponse transitoire et esquissez leur ré-
ponse indicielle.
SNT 7 Calculez la réponse indicielled'un système numérique décritpar
y[n] = x[n] + 1.6 y[n − 1] − 0.75 y[n − 2]
avecy[0] = y[ − 1] = 0
Enparticulier, que valent
y[0]
,y[ ∞ ]
,K trans
etN osc
?SNTZ 1 Calculez la transformée en
z
de lasuite suivantey[n] = { 10, 8, 6, 4, 2, 0, 0, · · ·} , n ≥ 0
SNTZ 2 Considérantun ltre numérique décritpar
y[n] = x[n] + 1.7 y[n − 1] − 0.72 y[n − 2]
1. Calculez safonction de transfert
H(z)
.2. Calculez ladurée du régime transitoire etle nombre d'oscillationsvisibles.
3. Admettant
x[n] = [n]
, esquissezy[n]
après avoircalculéy[0]
ety[ ∞ ]
.SNTZ 3 Répondez aux questionsde l'exerciceprécédent pour
y[n] = x[n] + 1.2 y[n − 1] − 0.75 y[n − 2]
SNTZ 4 Considérantla réponse indicielled'un système décrit par
H(z) = z − 1 z 2 − 1.6 z + 0.81
calculezla durée du régimetransitoire et le nombre d'oscillations visibles ainsi que
lesvaleurs
y[0]
ety[ ∞ ]
. Esquissezy[n]
.SNTZ 5 Quelle est la fonction de transfert
H(z)
d'un ltre dont la réponse im-pulsionnelleest décritepar
h[n] =
exp− nT e
τ
sin (n 2πf 0 T e ) (n)
lorsque
T e = 1
msec,τ = 10
msec,f 0 = 100
Hz?Rép.:
h[n] = R n sin(nΩ 0 ) ⇒ H(z) = 0.53 z z 2 − 1.46 z + 0.82
SNF 1 Considérant un moyenneur pondéré décrit par l'équation aux diérences
suivante qui accorde plus d'importanceaux valeurs récentes
y[n] = 1
6 (3x[n] + 2x[n − 1] + x[n − 2])
1. Dessinez son schéma ainsi que ses réponses impulsionnelleset indicielle.
2. Calculez saréponse fréquentielle
H(jΩ)
.3. Quevalent
| H(jΩ) |
et∠ H(jΩ)
sif = 0, f e /4, f e /2
?4. Esquissez
| H(j Ω) |
et∠ H(j Ω)
pour− π < Ω < +π
.SNF 2 Un ltrepasse-bas d'ordre1 est décrit par
y[n] = x[n − 1] + 0.9y[n − 1]
1. Dessinez son schéma fonctionnel.
2. Calculez saréponse fréquentielle
H(jΩ)
.3. Quevalent
| H(jΩ) |
et∠ H(jΩ)
lorsquef = 0, f e /4, f e /2
?4. Esquissez
| H(j Ω) |
et∠ H(j Ω)
pour− π < Ω < +π
.SNF 3 Considérant un ltre d'ordre 2décrit par
y[n] = R sin (Ω 0 ) x[n − 1] + 2R cos (Ω 0 ) y[n − 1] − R 2 y[n − 2]
avec
R = 0.8
etΩ 0 = π/4
.1. Calculez saréponse fréquentielle
H(jΩ)
.2. Quevalent
| H(jΩ) |
et∠ H(jΩ)
sif = 0, f e /4, f e /2
?3. Esquissez
| H(j Ω) |
et∠ H(j Ω)
pour− π < Ω < +π
.Queltypede ltreestainsiréalisé?
SNF4 Unltre numériquebiquadratique est décritpar l'équationauxdiérences
suivante
y[n] = a 0 x[n] + a 1 x[n − 1] + a 2 x[n − 2] − b 1 y[n − 1] − b 2 y[n − 2]
1. Dessinez son schéma fonctionnel.
2. Calculez saréponse fréquentielle
H(jΩ)
.3. Quevalent
| H(jΩ) |
et∠ H(jΩ)
sif = 0, f e /4, f e /2
?4. Quellesconditions faut-ilsatisfaire pour que le ltre soit:
a) un ltre passe-bas de gain unité?
b) un ltre passe-haut de gain unité?
SNF 5 On applique un signal sinusoïdal permanent
x(t) = 5 sin(2π 1
kHzt)
à unltre numérique décrit par
y[n] = 0.1 x[n] + 0.9 y[n − 1]
. Sachant quef e = 10
kHz,quevaut lesignal analogique
y(t)
obtenuaprès conversion NA?SNF 6 Considérant un moyenneur non causalcentré d'ordre 5 :
1. Écrivez son équation aux diérences et dessinez son schéma fonctionnel.
2. Calculez sa réponse fréquentielle
H(jΩ)
et écrivez-la à l'aide de fonctions encosinus seulement.
3. Quevalent
H(0)
etH(π)
? Y a-t-ildes pulsationspour lesquellesH(jΩ)
s'an-nule?
SNF 7 Calculez puis esquissez les réponses indicielle
y[n]
et fréquentielleH(jΩ)
d'un ltre décritpar sa réponse impulsionnelle
h[n] = A { 10, 8, 6, 4, 2, 0, 0, · · ·} , n ≥ 0, A = 1
Que doit valoir
A
pour que le gain de ce ltresoit égal à 1?SNF 8 Considérant un ltre numérique décrit par
y[n] = x[n] + 1.7 y[n − 1] − 0.72 y[n − 2]
1. Calculez safonction de transfert
H(z)
etsa réponse fréquentielleH(j Ω)
.2. Recherchez les valeurs numériques de
H(jΩ)
lorsquef = 0, f e /4, f e /2
.3. Esquissez
| H(j Ω) |
.SNF 9 Répétez l'exerciceprécédent pour un ltre numériquedécrit par
y[n] = x[n] − x[n − 1] + 1.2 y[n − 1] − 0.72 y[n − 2]
SNF 10 Considérant le schéma fonctionneldu ltre numérique de l'exercice SNT
2pour lequel laréponse impulsionnelle vaut
h[n] = { +2, +3, +5, − 5, − 3, − 2, 0, 0, · · ·} , n = 0, 1, 2, 3, · · ·
1. Calculez safonction de transfert
H(z)
etsa réponse fréquentielleH(j Ω)
.2. Écrivez cette dernière avec un phaseur etune somme de sinus.
3. Écrivez le module et la phase de
H(jΩ)
. Observez-alors que la phase est li- néaire; expliquez a posterioripourquoi cette phase doit être linéaire.4. Esquissez le module et la phase de
H(j Ω)
après avoir calculé les valeurs par-ticulièrespour