• Aucun résultat trouvé

Loi des Grands nombres

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Loi des Grands nombres"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Terminale Spécialité

Variables aléatoires Loi des Grands nombres

Variables aléatoires

Loi des Grands nombres

Terminale Spécialité

I Inégalité de Bienaymé-Tchébychev

En théorie des probabilités, l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, est une inégalité permettant de montrer qu’une variable aléatoire prendra avec une faible probabilité une valeur relativement lointaine de son espérance.

SoitXune variable aléatoire d’espéranceE(X)et de varianceV(X). Alors pour tout réelα >0on a :

P

|X−E(X)|>α

6V(X) α2 Propriété 1(Inégalité de Bienaymé-Tchébychev)

Preuve

Irénée-Jules Bienaymé (1796-1878) est un mathématicien français qui a énoncé l’inégalité dite de Bienaymé-Tchébychev en 1853.

Elle porte aussi le nom du mathématicien russe Pafnouti Lvovitch Tchebychev (1821-1821) qui l’a démontré en 1867.

Irénée-Jules Bienaymé (1796-1878)

Remarque historique

SoitMnune variable aléatoire moyenne d’un échantillon de taillend’une variable aléatoireXd’espérance E(X) =µet de varianceV(X) =V.

Alors, pour tout réelα >0, on a :

P

|Mn−E(X)|>α

6 V(X)

2 Propriété 2(Inégalité de concentration)

Preuve

www.math93.com / M. Duffaud 1/2

(2)

Terminale Spécialité

Variables aléatoires Loi des Grands nombres

II Loi faible des grands nombres

SoitMnune variable aléatoire moyenne d’un échantillon de taillend’une variable aléatoireXd’espérance E(X) =µet de varianceV(X) =V.

Alors, pour tout réelα >0, on a :

n→+∞lim P

|Mn−µ|>α

= 0 Théorème 1(Loi faible des grands nombres)

Preuve

" Fin du cours #

www.math93.com / M. Duffaud 2/2

Références

Documents relatifs

• Lorqu’une variable aléatoire réelle prend des valeurs entières ou des valeurs réelles en nombre fini, on dit que la loi de probabilité de cette variable aléatoire est

En théorie des probabilités, l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, est une inégalité permettant de montrer qu’une variable aléatoire prendra avec une faible probabilité une

Soit ( ) ∈ℕ ∗ une suite de variables aléatoires réelles définies sur le même espace probabilisé, indépendantes, admettant chacune une espérance et une variance.. •

Pour tout point m de M, désignons par À-i (m, r, g) la première valeur propre du problème de Dirichlet pour le laplacien A de (M, g) et la boule métrique B (w, r) de centre m et

Dans ce cas, le résultat est trivial.. Dans ce cas, le résultat

Lorsqu’on répète de façon identique et indépendante des épreuves de Bernoulli, on peut modéliser la situation par un arbre de probabilités. On répète 3 fois une épreuve

Un joueur extrait au hasard un jeton de ce sac et note sa couleur : B pour bleu, R pour rouge, V pour vert et N pour noir.. Il marque 3 points si le jeton est rouge, 5 points si

Pour autant, on peut aussi traiter la troisième question sans nécessairement utiliser les propriétés fondamentales de l’espérance et de la variance mais en revenant à