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ˆp−qcA(ˆr, t)2 est l’energie cin´etique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ecanique quantique II S´erie 10 Correction

Exercice 1 Effet photo´electrique sur l’atome d’hydrog`ene

1. L’effet d’un champ ´electromagn´etique sur une particule charg´ee se traduit par le remplacement de ˆppar ˆpqcA(ˆr, t) (force de Lorentz). ˆpqcA(ˆr, t)2

est l’energie cin´etique. Vc(r) =4πǫe20r est l’´energie potentielle due au potentiel cr´ee par le noyau de charge esur l’´electron (le potentiel coulombien 4πǫe

0r). Comme l’´electron poss`ede un spin 1/2, ce spin interagit avec le champ magn´etique via le termeµBB(ˆr, t)·S.ˆ 2. B=∇ ∧A.

3. jauge de Coulomb : ∇ ·A= 0

dx dy dz

·

A0xcos(k0·rω0t) A0ycos(k0·rω0t) A0zcos(k0·rω0t)

A0xdxcos(k0·rω0t) +A0ydycos(k0·rω0t) +A0zdzcos(k0·rω0t) = 0.

⇒ −k0·A0sin(k0·rω0t) = 0.

Les vecteursk0 etA0 sont donc perpendiculaires.

Pour s’entraˆıner au calcul suivant, pensez au produitA(ˆr, t)·pˆpˆ·A(ˆr, t) appliqu´e

`

a une fonction d’onde ψ(x) A(ˆr, t)·pˆpˆ·A(ˆr, t) = X

j

Ajr, t)ˆpj pˆjAjr, t)

= X

j

i~Ajr, t)dˆrj+i~(dˆrjAjr, t)) +i~Ajr, t)dˆrj

= i~X

j

k0jA0jsin(k0·ˆrω0t)

= i~sin(k0·ˆrω0t)k0·A0= 0 (1) 4. Sans champ ´electromagn´etique, le Hamiltonien s’´ecrit

Hˆ0= 1

2mpˆ2+Vcr).

La perturbation ˆV(t) = ˆH(t)Hˆ0apport´ee par rapport au Hamiltonien sans champ

´electromagn´etique est Vˆ(t) = e

2mcpˆ·A(ˆr, t) + e

2mcA(ˆr, t)·pˆ+ e2

2mc2A(ˆr, t)2µBB(ˆr, t)·Sˆ

= e

mcA(ˆr, t)·pˆ+ e2

2mc2A(ˆr, t)2µBB(ˆr, t)·Sˆ (2)

(2)

5. On se propose ici d’estimer l’ordre de grandeur des diff´erents termes de ˆV en fonc- tion de constants fondamentales de la nature comme ~,e,a0,m, cet de grandeurs typiques du probl`eme consid´er´e comme l’amplitude du vecteur potentiel A0 et la longueur du rayonnementλ. On trouve

e

mcA(ˆr, t)·pˆ e~|A0| mca0

et on cherche `a comparer les autres termes avec ce r´esultat; on obtient e2

2mc2A(ˆr, t)2 e2|A0|2

mc2 e~|A0| mca0

et puis on se rappelle que ˆSi =~/2 ˆσi et que B(ˆr, t) ≃ |k0||A0| ≃ 1/λ|A0|(pour se convaincre on peut prendre par example une composante de B(ˆr, t) vu que toutes les composantes d’un vecteur ont les mˆemes dimensions. Donc Bx =dyAz Aydz

etdyAz =A0zk0ysin(k0·ˆrω0t))

µBB(ˆr, t)·Sˆ e~|k0||A0|

mc e~|A0|

mcλ e~|A0| mca0

On peut donc approximer ˆV(t) par mce pˆ·A(ˆr, t)

6. Le terme enδ(EfEi+~ω) concerne un ph´enom`ene pendant lequel l’´energie diminue:

Ef =Ei~ω. C’est le ph´enom`ene d’´emission stimul´ee.

Le terme en δ(Ef Ei ~ω) concerne au contraire un ph´enom`ene pendant lequel l’´energie augmente: Ef =Ei+~ω. C’est le ph´enom`ene d’absorption stimul´ee.

Ici, l’´energie initiale est l’´energie minimale, celle de l’´etat fondamental. Il ne peut donc pas se produire d’´emission stimul´ee et on ne va consid´erer que le terme d’absorption.

Vˆ(t) = e

mcpˆ·A(ˆr, t) = e

2mcA0·p(eˆ ik0·ˆr0t+eik0·ˆr+iω0t).

On va donc utiliser la formule de l’´enonc´e avec ω=ω0 et ˆVω= 2mce pˆ·A0eik0·ˆr, en ne conservant que le terme de droite.

7. Les vecteurs d’ondekpossibles sont ceux tels qu’il existe trois nombres entiers relatifs nx,nyetnztels quek= 2Lπ(nx, ny, nz). Ce sont les vecteurs qui v´erifient la condition de p´eriodicit´e. La fonction d’onde normalis´ee est|ki= L31/2eik·r et l’´energie ~22mk2. 8. On choisit comme ´etat |fi la fonction d’une onde plane de vecteur d’onde kf.

wif =

~ |hf| e

2mcpˆ·A0eik0·ˆr|ii|2δ(Ef Ei~ω0)

=

~ Z

dr 1

L3/2e−ikf·r e

2mc~kf·A0eik0·r 1

pπa30e−r/a0

2

δ(Ef Ei~ω0)

= ~

2L3a30 e

mc 2

|kf ·A0|2 Z

dreikf·reik0·rer/a0

2

δ(Ef Ei~ω0) (3) 9. La longueur d’onde est de 100nm (λ 107m). a0 est de l’ordre de l’˚A(a0 1010m). Donc, dans l’int´egrale, partout o`u e−r/a0 n’est pas tout petit, eik0·r sera tr`es proche de 1.

2

(3)

10. Calculons l’int´egrale de la formule pr´ec´edente :

Z

dre−ikf·reik0·re−r/a0

2

Z

dre−r/a0−ikf·r

2

=

Z

0

drr2 Z 1

1

dcosθ Z 2π

0

dφer/a0ikfrcosθ

2

= 4π2

Z

0

dr r2e−r/a0 Z 1

1

due−ikfru

2

= 4π2

Z

0

dr r2er/a0eikfreikfr

ikfr

2

= 2 k2f

Z

0

dr r(eikfrr/a0eikfrr/a0)

2

= 2 k2f

Z

0

dr eikfra01r

ikf a01 eikfra01r ikf a01

!

2

= 2 k2f

1

(ikf a01)2 1 (ikfa01)2

2

= 2 k2f

4ikfa01

(ikf a01)2(ikf a01)2

2

= 64π2 a20

1

(k2f +a02)4 (4)

Ins´erons le r´esultat danswif : wif = 32~

L3a50 mc

kf ·A0

(kf2+a02)2

!2

δ(Ef Ei~ω0). (5)

11. On a la relation suivante entre E et k (de module k) : E = ~22mk2. Donc, dE =

~2kdk

m . On en d´eduit les relations inverses :k = 2mE~ et dk = 1~

pm

2EdE. On part maintenant de

ρ(E)dE=ρ(k)dk (6)

ρ(k)dk est le nombre de vecteurs d’onde de module compris entreketk+dk : c’est la surface de la sph`ere de rayonk, multipli´ee pardk, divis´e par le volume occup´e par un vecteur d’onde 2Lπ3

. Au final : ρ(k)dk = 2·4πk2dk L3

= πm2

2mE L~3

dE avec un facteur 2 qui compte les deux ´etats de polarization du spin. On identifie alorsρ(E) :

ρ(E) = m π2

2mE L

~ 3

.

Pour obtenirρ(E, dΩ), il suffit de multiplier par dΩ : ρ(E, dΩ) =m

2mE L

~ 3

dΩ.

3

(4)

12. Le produit de la densit´e d’´etats finals d’´energie E par unit´e d’angle solide dΩ et du taux de transitionif par unit´e de temps ne d´epend pas deL comme

ρ(E, dΩ)wif =m 2mE

1 π~

3

8~ a50

mc

kf ·A0

(kf2+a02)2

!2

δ(Ef Ei~ω0)dΩ.

La d´ependance par rapport `a l’angle solide intervient dans le terme |kf ·A0|2. Le taux de transition est plus ´elev´e lorsquekf est orient´e selon le champ ´electrique.

4

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