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GOUY et G. CHAPERON. — Sur la concentration des dissolutions par la pesanteur. Sur l'équilibre osmotique (Annales de Chimie et de Physique, 6 e série, t. XII, p. 384)

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HAL Id: jpa-00238846

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238846

Submitted on 1 Jan 1888

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GOUY et G. CHAPERON. - Sur la concentration des dissolutions par la pesanteur. Sur l’équilibre osmotique (Annales de Chimie et de Physique, 6 e série, t. XII, p.

384)

G. Chaperon

To cite this version:

G. Chaperon. GOUY et G. CHAPERON. - Sur la concentration des dissolutions par la pesanteur.

Sur l’équilibre osmotique (Annales de Chimie et de Physique, 6 e série, t. XII, p. 384). J. Phys.

Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.321-324. �10.1051/jphystap:018880070032101�. �jpa-00238846�

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peuvent provenir de l’écart qui existe entre la formule ~ç~~ et la

formule (8).

1,’erreur de M. Frowein provient de ce qu’il a admis comme

évidente une proposition inexacte, savoir : que la chaleur de for- mation de l’hydrate est la différence entre la chaleur nécessaire pour le dissocier et la chaleur nécessaire pour vaporiser l’eau

pure. P. DUHEM.

GOUY et G. CHAPERON. 2014 Sur la concentration des dissolutions par la pesanteur. Sur l’équilibre osmotique (Annales de Chimie et de Physique,

6e série, t. XII, p. 384).

Le premier Mémoire a pour objet l’étude de cette question :

une dissolution homogène, abandonnée à elle-même à température

constante, reste-t-elle homogène sous l’action de la pesanteur?

L’application des principes de la Thermodynamique montre qu’il

n’en est pas ainsi et que la dissolution n’adrnet qu’on état d’équi-

libre définitif, dans lequel le poids spécifique va en croissant de la surface au fond, abstraction faite de la compressibilité. Bien

que cet effet paraisse, dans la plupart des cas, trop petit pour être accessible à l’expérience, les formules ainsi établies ne sont pas moins indispensables dans les calculs théoriques, ou l’hypothèse

de l’homogénéité permanente peut conduire à des relations in-

compatibles ; c’est une difficulté de ce genre rencontrée dans l’étude de l’équilibre osmo tique qui a appelé notre attention sur

ce sujet.

Les principes qui indiquent la nécessité de cette concentration permettent aussi d’en évaluer la grandeur. On y arrive au moyen

d’un cycle isotherme et réversible dans lequel on considère la sé-

paration, par évaporation mécanique, et le transport d’une couche horizontale à une autre, d’une ’portion infiniment petite du dis-

solvant.

On obtient ainsi la relation

P, P’ désignant les pressions dans deux couches quelconques du

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070032101

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liquide, F, FI les tensions de vapeur aux mêmes points; D,n est 1P poids spécifiques moyen entre les deux couches et r.p (]¿"" FI) le

travail produit par le transport de l’unité de poids de vapeur, à

tempéi ature et à niveau constant, d’un réservoir la pression est

F à un autre où elle est F’. K et K’ sont des coefficients parti- culiers, tels que l’addition du poids do de dissolvant à

un

volume fini quelconque de dissolution produise un accroissement de vo-

lume K 2013 ? Do

>

Do étant le poids spécifique du dissolvant (K et KI se

rapportent aux deux concentrations des deux couches considérées,

comme PP’, FF’ ).

Par la discussion de cette formule, on sai t que, dans l’état

d’équilibre permanent, le poids spécifique de la dissolution s’ac- croît de la surface au fond; soit que cela corresponde, comme il

est ordinaire, à

un

accroissement de richesse de cette dissolution,

soit que le contraire se produise. L’effet de la pesanteur ne cesse- rait d’avoir lieu que si la dissolution ne variait pas de poids spécifique par addition du dissolvant.

Quelques exemples numériques terminent le Mémoire; celui qui donne la plus grande variation se rapporte à l’iodure de cadmium. Pour une hauteur de IOOm et une richesse au fond de

o, W6, on aurait une richesse à la surface de o,153.

Le second Mémoire, auquel celui-ci sert en quelque sorte d’in- troduction, a pour objet l’étude de l’équilibre osmotique existant

entre deux dissolutions de corps non volatils dans un même dis-

solvant, dans le cas limite le dissolvant seul peut traverser la cloison osmotique. Le problème ainsi envisagé a été étudié d’abord par Van t’Hofl’ ( 1 ) et plus récemment par M. Duhem ( 2 ).

L’expérience montre que l’équilibre dépend de la différence de

pression existant de part et d’autre de la cloison : il a lieu pour

une certaine valeur~) de cette différence appelée pression osmo-

( 1 ) V~N T’Horr, Étude de Dynamique chimique, ~8~3!~, Mémoire

sur

l’équi-

libre claimique (Arclzives néerlandaises, 1885; analysé dans le Journal de Phy- sique ).

(? ) P. DuHEM) Sur la hauteurs osmotique (Journal de Physique, 26 série,

t. VI, p. 134; 1887). Sur la pression osmotique (Journal de Physique, sep-

tembre, 2’ série, t. YI, p. â97). Les principalcs formules de

nos

deux Mémoires

sont publiées dans les Cotîtptes rendus de juillet 188Í)’

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tique, et se trouve rompu dans

un

sens ou dans l’autre suivant que

cette valeur est plus grande ou plus petite que ~. Le passage du dissolvant à travers la cloison au voisinage de l’écjuilibre con-

stitue donc un phénomène réversible.

Pression osmotique,. - Au moyen d’un cycle isotherme et ré- versible, on démontre la relation

Fi, F 2

,

désignant les tensions de vapeur des deux dissolutions, K, , K2 les valeurs correspondantes du coefficient K; P, , P2 les

pressions dans les deux dissolutions, Do le poids spécifique du dissolvant; le symbole ? a le même sens que plus haut.

Cette formule donne la valeur exacte de .p ; en négligeant des

termes peu importants, on a la valeur approchée

R étant une constante propre au dissolvant et T la température

absolue. La pression est plus grande dans le liquide qui a la

moindre tension de vapeur.

Hauteur osn1-otique.

-

L’équilibre osmotique peut être produit grâce aux pressions hydrostatiques produites par la différence de niveau et de poids spécifique des deux liquides, ceux-ci étant con-

tenus dans des vases ouverts à leur partie supérieure, comme cela

a lieu dans les expériences ordinaires d’osmose : la hauteur osmo-

tique ~L est la différence de niveau des surfaces diluées, lorsque l’équilibre est réalisé.

D’après le Mémoire analysé plus haut, les dissolutions, à l’état permanent, ne sont pas homogènes. Si l’on introduit dans les calculs l’effet de concentration produit par la pesanteur et du’on

écrive que, l’équilibre osrnotique ayant lieu, la formule précédente

est vérifiée au voisinage de la cloison, on trouve la relation

F’, }1-"~ désignant les tensions de vapeur correspondant aux con-

centrations existant aux surfaces libres des deux dissolutions, le

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liquide qui a la moindre tension de vapeur étant le plus élevé.

Ainsi la hauteur osmotique ne dépend ni de la forme du vase ni de

la profondeur à laquelle la cloison est immergée.

Ce résultat simple pouvait être prévu sans calcul. En effets, le système étant à l’état permanent, il ne doit pas y avoir distillation du dissolvant de i’une à l’autre des surfaces libres. Cette re-

marque conduit immédiatement à l’équation précédente.

Ce qui précède se rapporte au cas il n’y a pas d’atmosphère

gazeuse au-dessus des deux dissolutions, mais seulement la vapeur du dissolvant. Si l’on écarte cette restriction, on arrive à la re-

lation

/1’ désignant la hauteur osmotique dans ce cas, mi, ’{U2 les pressions

exercées par l’atmosphère sur les deux surfaces libres, K’t’ K~les

valeurs de K à ces surfaces.

On a aussi approxilnativen1ent

3 désignant le poids spécifique moyen de l’atmosphère entre les

deux niveaux.

De mêmes que précédemment, cette hauteur h~ doit correspondre

à l’équiLibre de distillation dans l’atiiiosphère gazeuse; il est évident d’ailleurs que, si les lois simples du mélange des gaz et des tensions de vapeurs dans les gaz étaient rigoureuses, on aurait

lz’= h. Nous nlontrons, au moyen d’un cycle indépendant de l’osn2ose, et sans faire appel à aucune hypothèse, que la valeur de h’ correspond bien à l’équilibre de distillation dans un gaz insoluble dans les liquides considérés. Il est remarquable que l’on arrive ainsi simplement, sans in troduire aucun des principes hypothétiques généralement employés dans ces questions, à établir

la variation de la tension maxima d’un liquide par l’eiet d’un gaz

inerte, ou l’inexactitude de la loi du mélange des gaz.

G. CHAPERON.

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