• Aucun résultat trouvé

Sur l'équilibre osmotique et la concentration des dissolutions par la pesanteur

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur l'équilibre osmotique et la concentration des dissolutions par la pesanteur"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00239000

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239000

Submitted on 1 Jan 1889

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur l’équilibre osmotique et la concentration des dissolutions par la pesanteur

Gouy, G. Chaperon

To cite this version:

Gouy, G. Chaperon. Sur l’équilibre osmotique et la concentration des dissolutions par la pesanteur.

J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.44-46. �10.1051/jphystap:01889008004401�. �jpa-00239000�

(2)

44

Quant aux cuves du haut, elles communiquent par un caout9 chouc étroit qui rétablit les niveaux, mais assez lentement pour

laisser le temps de maintenir la cuvette mobile au-dessous du tube

pendant la chute du mercure et la rentrée de l’air.

Les tubes en Y doivent être assez larges pour échapper aux in-

convénients de la capillarité. Cependant l’extrémité supérieure

des branches des Y qui ne se trouvent pas dans le tube central doit être terminée par un orifice étroit, et tournée vers le bas.

On conçoit aisément qu’autant on mettra d’Y ayant une branche dans le tube central et l’autre dans un autre tube, autant on aura

de voies à cette espèce de robinet. Tout l’appareil est fixé à une planche soutenue par un pied.

On peut faire encore un autre appareil analogue avec un seul Y

à plusieurs branches supérieures, entrant chacune dans un tube

séparé, organisé comme le tube central avec son annexe et sa cu- vette. Ces appareils, comme les robinets, peuvent servir au passage des gaz.

On voit que la Inan0153uvre de l’appareil consiste simplement à

monter ou descendre la petite bouteille du bas et à descendre la

petite cuvette du haut. Après chaque manoeuvre tout reprend spontanément l’état d’origine.

SUR L’ÉQUILIBRE OSMOTIQUE ET LA CONCENTRATION DES DISSOLUTIONS PAR LA PESANTEUR;

PAR MM. GOUY ET G. CHAPERON.

Dans un récent Nlémoire sur cette question (1), M. P. Duhem,

ayant obtenu des formules qui lui paraissent un peu différentes d es nôtres (2), croit pouvoir l’attribuer à un vice inhérent à la mé- thode que nous avons employée.

Nous devons faire remarquer d’abord que les formules de M. Dru-

(1) Journal de Physique, 28 série, t. VII, p. 391; 1888.

(1) Annales de Chimie et de Physique, 6e série, t. XII, p. 38~, et t. XIII, p. r ~o.

-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01889008004401

(3)

45 hem s’identifient avec les nôtres, si l’on ne se méprend pas sur le sens de la fonction ?(F’,F), que nous avons définie « le travail

produit par le transport de l’unité de poids de vapeur, à tempéra-

ture et à niveau constants, d’un réservoir la pression est F’ à

un autre où elle est F, par exemple, au moyen d’un corps de pompe qui s’appliquerai t sur ces réservoirs o . On aurait donc sous

forme développée

D’après cela, notre équation (2), dans le cas les points con-

sidérés sont infiniment voisins, s’écrit, avec les notations de M. Dahein,

et l’on voit assez aisément qu’elle est identique à l’équation ( 49)

de M. Duhem. Il en est de même des autres formules.

Nous ne serions peut-être pas revenus sur cette question, si l’objection faite à notre méthode par M. Duhem n’avait un carac-

tère général. Elle consiste en ce que la diffusion, qui intervient

pour fermer nos cycles, ne serait pas une opération réversible.

La même erreur aurait été commise, d’après M. Duhem, par Kir-

chhoff, Helmholtz, et presque tous les auteurs qui ont appliqué le principe de Carnot aux dissolutions.

Pour apprécier cette objection, il convient de rappeler comment

s’introduit la condition de réversibilité quand on applique le prin- cipe de Carnot aux cycles fermés. Pour les cycles isothermes en

particulier, la question est très simple.

Considérons deux cycles fermés isothermes, d’ailleurs quelcon-

ques ; soient respectivement et et 62 les travaux extérieurs pro- duits dans ces deux cycles. Si nous pouvons démontrer la relation

(1) 82=- 81~

il en résulte O2 === et == 0; car, d’après le principe de Carnot, le

travail extérieur produit ne peut être positif pour aucun cycle

fermé isotherme.

(4)

46

Ce théorème, comme on le voit, n’implique directement aucune

condition de réversibilité. Celle-ci intervient d’ordinaire pour fournir les moyens d’établir la relation ( 1 ~ ; on considère alors le même cycle parcouru dans les deux sens, et il faut que les travaux

extérieurs soient réversibles, c’est-à-dire qu’ils changent de signe

en conservant la même valeur absolue. Si cette condition est

remplie, et que d’ailleurs les cycles soient fermés, il n’y a pas à

s’occuper d’autre chose.

Cette condition est évidemment réalisée, aux infiniment petits du

deuxième ordre près, dans les cycles isothermes dont il est ici

question.

C.-L. WEBER. 2014 Ueber die Widerstandsänderungen welche Metallegirungen

beim Schmelzen zeigen (Changements de résistance des alliages au moment de

la fusion); Wied. Ann., t. XXXIV, p. 576; I888.

Après avoir étudié la conductibilité d’alliages facilement fu- sibles (~), l’auteur s’est occupé des alliages étain-plomb et étain-

bismuth en proportions variables.

Les nombres indiqués correspondent à des expériences faites pendant l’échauffement des alliages, car on remarque pendant le

refroidissement des différences qu’on peut attribuer à la sur- f usion.

L’un des alliages étain-plomb, Pb’ Sn7 présente, comme un

métal simple, une augmentation brusque de résistance au moment

de la fusion. Pour les autres, la fusion se fait en deux temps, le

premier brusque, à une température fixe de 180~ ; l’autre comprend

un intervalle de température plus ou moins grand. A.u premier point correspond une augmentation brusque de résistance, suivie

d’une variation lente jusqu’à fusion complète. Cette dernière va-

riation est d’autant moins grande, par rapport à la première, que la composition de l’alliage est plus simple. On peut aussi re- marquer, mais moins nettement, un point particulier vers i5oo signalé par Mazzotto comme correspondant à un changement mo-

léculaire.

(1) Journal de Physique, 2e série, t. YI, p. ~5z.

Références

Documents relatifs

Dans un premier temps, sous la forme d'un texte suivi 1 , expliquez cette critique littéraire de sorte qu'elle soit compréhensible pour une personne n'ayant pas lu le roman. Bien

[r]

de jongleurs que de

Consigne : colle autant de tortues que de

Objectif : réaliser une collection correspondante à une

[r]

L’initiative de la Francophonie pour des Villes durables s’inscrit dans la continuité du programme « Ville, Energie et Environnement » mis en place par l’Institut de

Objectif : savoir constituer une collection identique à une autre (notion ‘autant que’) Consigne : Colle autant de vélos que de « Petit Chaperon Rouge »... Objectif :