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CCP Maths 2 PSI 2014 — Énoncé 1 / 4

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

CCP Maths 2 PSI 2014 — Énoncé 1 / 4

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Les calculatrices sont autoris´ees

Le sujet comporte 4 pages.

Notations :

• N d´esigne l’ensemble des entiers naturels et R celui des nombres r´eels. Pour tout entier n ∈ N , on note 0, n l’ensemble { p ∈ N ; 0 ≤ p ≤ n } .

• On note R [X] l’espace vectoriel des polynˆomes `a coefficients r´eels.

• Pour tout entier n, R

n

[X] est l’espace vectoriel des polynˆomes de degr´e inf´erieur ou ´egal `a n.

• M

n

( R ) d´esigne l’ensemble des matrices n × n `a coefficients r´eels.

Pour tout polynˆome P ∈ R [X], on note encore P la fonction polynomiale associ´ee d´efinie sur R . On rappelle qu’un polynˆome P est dit unitaire si le coefficient du terme de plus haut degr´e est ´egal `a 1.

Objectifs : on se propose d’´etudier une famille de polynˆomes et leurs racines. Dans une premi`ere partie, on introduit une famille de polynˆomes (P

n

) vecteurs propres d’un endomorphisme de R

n

[X].

L’objet de la seconde partie est l’´etude, dans un cas particulier, d’une famille de polynˆomes orthogo- naux. Enfin, dans la derni`ere partie, on ´etudie les valeurs propres d’une matrice pour d´emontrer une propri´et´e des racines de ces polynˆomes.

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(2)

CCP Maths 2 PSI 2014 — Énoncé 2 / 4

Partie I

Etude d’un endomorphisme Dans cette partie, on pose :

A(X) = X

2

− 1 , B(X ) = 2X.

I.1 Une application lin´eaire

On consid`ere l’application Φ : R [X] → R [X ] d´efinie par : Φ(P ) = AP

′′

+ BP

.

I.1.1 Montrer que, pour tout entier n, la restriction, not´ee Φ

n

de Φ `a R

n

[X], d´efinit un endomorphisme de R

n

[X ].

I.1.2 Montrer bri`evement que :

(P, Q) → P, Q =

1

−1

P (t)Q(t)dt

d´efinit un produit scalaire sur R [X ]. V´erifier que XP, Q = P, XQ . I.2 Une base de vecteurs propres

I.2.1 Soient P et Q deux polynˆomes. D´eterminer deux polynˆomes U et V tels que :

Φ(P ), Q − P, Φ(Q) =

1

−1

(A(t)U (t) + A

(t)V (t)) dt.

En d´eduire que pour tout entier n, l’endomorphisme Φ

n

est auto-adjoint.

I.2.2 Ecrire la matrice de Φ

n

: R

n

[X] → R

n

[X] dans la base canonique { 1, X, · · · , X

n

} et en d´eduire les valeurs propres de Φ

n

.

I.2.3 Montrer qu’il existe une base (P

0

, · · · , P

n

) de R

n

[X ] form´ee de vecteurs propres de Φ

n

unitaires tels que deg P

k

= k pour tout k ∈ 0, n.

I.2.4 Montrer que si i = k alors P

i

, P

k

= 0. En d´eduire que P

n

est dans l’orthogonal de R

n−1

[X ].

I.2.5 Expliciter les polynˆomes P

0

, P

1

, P

2

et P

3

, puis d´eterminer leurs racines.

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(3)

CCP Maths 2 PSI 2014 — Énoncé 3 / 4

Partie II

Etude des racines de ces polynˆomes

II.1 Une relation de r´ecurrence Soit n ≥ 2 un entier.

Justifier l’existence d’un r´eel λ

n

tel que :

P

n

− XP

n−1

+ λ

n

P

n−1

= S

n

∈ R

n−2

[X].

II.2 Dans cette question, on suppose n ≥ 3

En calculant XP

n−1

, P

k

, pour tout polynˆome P

k

∈ R

k

[X] (avec k ≤ n − 3), montrer que S

n

, P

k

= 0.

II.3 Montrer que pour tout entier n ≥ 2, il existe λ

n

∈ R et µ

n

> 0, tels que : P

n

= (X − λ

n

)P

n−1

− µ

n

P

n−2

.

Calculer de fac¸on directe λ

2

, µ

2

, λ

3

et µ

3

.

II.4 Montrer que pour tout entier k ∈ N

, on a :

1

−1

P

k

(t)dt = 0.

En d´eduire que P

k

admet au moins une racine d’ordre impair dans ] − 1, 1[.

II.5 Soient x

1

, · · · , x

k

, les racines distinctes d’ordre impair de P

n

dans ] − 1, 1[ et soit Q le polynˆome

k

1

(X − x

i

). En consid´erant Q · P

n

, montrer que P

n

a n racines simples dans ] − 1, 1[

(on pourra raisonner par l’absurde et calculer

1

−1

Q(t)P

n

(t) dt en supposant k < n).

Partie III

Etude d’une matrice

III.1 Etude d’un d´eterminant

Pour tout entier n > 0, on consid`ere la matrice :

M

n

=

0 √ µ

2

0 · · · 0 0

√ µ

2

λ

2

√ µ

3

· · · 0 0

0 √ µ

3

λ

3

· · · 0 0

· · · · · · · · · · · · · · · · · · 0 0 0 · · · λ

n−1

√ µ

n

0 0 0 · · · √ µ

n

λ

n

∈ M

n

( R ) .

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(4)

CCP Maths 2 PSI 2014 — Énoncé 4 / 4

III.1.1 On pose Q

0

(X) = 1 et, pour tout entier n > 0, Q

n

(X) = det(XI

n

− M

n

). Calculer Q

1

(X). Exprimer Q

n

(X) en fonction de Q

n−1

(X) et de Q

n−2

(X) pour n = 2 et pour n = 3.

III.1.2 D´eterminer, pour tout entier n ≥ 3, une relation entre Q

n

(X), Q

n−1

(X) et Q

n−2

(X).

III.1.3 En d´eduire que toutes les racines de P

n

sont r´eelles (r´esultat d´ej`a d´emontr´e en II.5).

III.2 Valeurs propres de M

n

On consid`ere M

n

comme la matrice d’un endomorphisme u de R

n

, muni du produit scalaire usuel (not´e (x, y) → x | y ), dans la base canonique. On note α

1

≤ α

2

≤ · · · ≤ α

n−1

≤ α

n

, les valeurs propres de M

n

et (e

1

, e

2

, · · · , e

n−1

, e

n

) une base orthonorm´ee de vecteurs propres de M

n

, tels que u(e

i

) = α

i

e

i

.

III.2.1 Soit F

i

le sous-espace vectoriel de R

n

engendr´e par (e

1

, e

2

, · · · , e

i

). Montrer que sur la sph`ere unit´e de F

i

, l’application x → u(x) | x atteint un maximum et le calculer.

III.2.2 Soit G

i

le sous-espace vectoriel de R

n

engendr´e par (e

i

, · · · , e

n

). Montrer que sur la sph`ere unit´e de G

i

, l’application x → u(x) | x atteint un minimum que l’on calculera.

III.3 Une expression des valeurs propres Soit F un sous-espace vectoriel de R

n

de dimension i. Montrer que G

i

∩ F = { 0 }

Rn

et que si x ∈ G

i

∩ F v´erifie x = 1, alors u(x) | x ≥ α

i

. En d´eduire que :

α

i

= min

F sev deRn dimF=i

x∈F,x=1

max u(x) | x

.

III.4 Une d´emonstration analogue montre, ce que l’on admettra, que :

α

i

= max

F sev deRn dimF=n+1−i

x∈F,x=1

min u(x) | x

.

III.4.1 On note β

1

≤ β

2

≤ · · · ≤ β

n−2

≤ β

n−1

les valeurs propres de M

n−1

. En utilisant ce qui pr´ec`ede, montrer que pour tout i ∈ { 1, · · · , n − 1 } , on a β

i

≥ α

i

et α

i+1

≥ β

i

.

III.4.2 En d´eduire que :

α

1

≤ β

1

≤ α

2

≤ · · · ≤ α

n−1

≤ β

n−1

≤ α

n

.

III.4.3 Soit n un entier strictement positif. On sait que P

n

admet n racines distinctes (x

1

, · · · , x

n

) rang´ees par ordre croissant dans l’intervalle ] − 1, 1[. Montrer que pour tout i ∈ { 1, · · · , n − 1 } , le polynˆome P

n−1

admet une racine dans chaque intervalle [x

i

, x

i+1

].

fin de l’´enonc´e

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