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Exercice 2. Continuité de la longueur d’une courbe — d’après CCP 2014 PSI maths 1.

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Texte intégral

(1)

Lycée Ste-Marie Fénelon – la Plaine Monceau Classe de MP

Année 2018-2019 Mathématiques

Devoir maison n 3 – éléments de correction

Exercice 1. Des normes sur R

2

— d’après CCP 1997 TSI maths 1.

1. On obtient α = 1et β = 2 .

2. On pose, pour aet bréels, etX ∈R2,N(X) =akXk1+bkXk. On considère les vecteursX(1,0),Y(0,1),X0(1,1)et Y0(−1,1).

Tout d’abord N(X) =a+b,N(Y) =a+b,N(X0) = 2a+b,N(Y0) = 2a+b.

• Pour queN soit une norme il faut bien sûr que ces expressions soient strictement positives, mais aussi queN vérifie les inégalités triangulaires pourX0 =X+Y et pour2Y =X0+Y0. Or d’une partN(X0)≤N(X) +N(Y) équivaut à2a+b≤(a+b) + (a+b), soit b≥0; et d’autre partN(2Y)≤N(X0) +N(Y0)signifie 2(a+b)≤ (2a+b) + (2a+b), c’est-à-dire2a≥0.

Par ailleurs il faut que (a, b) 6= (0,0) car l’application nulle n’est pas une norme (axiome de séparation non satisfait).

Ainsi une condition nécessaire est :a≥0,b≥0,(a, b)6= (0,0).

• Réciproquement, supposons quea≥0et b≥0 avec(a, b)6= (0,0). AlorsN est une norme puisque :

∀X ∈R2, N(X)≥0,

∀X ∈R2, N(X) = 0 ⇐⇒ X =−→ 0,

∀X ∈R2,∀λ∈R, N(λX) =|λ|N(X),

∀(X, Y)∈ R22

, N(X+Y)≤N(X) +N(Y).

Au final N est une norme si et seulement sia≥0,b≥0et (a, b)6= (0,0). On supposera cette condition vérifiée par la suite.

3. SoitBune boule de centreO et de rayonR. FixonsAetB deux points deB. Pour toutM ∈[AB], il existe un réel t∈[0,1]tel que

−−→OM = t−→

OA+ (1−t)−−→ OB

donc

−−→OM ≤ t

−→OA

+ (1−t)

−−→ OB

≤ tR+ (1−t)R = R, ce qui prouve que M ∈ B. Ainsi ∀(A, B)∈ B2, [AB]⊂ B.

4. On reconnaît les symétries communes à B1 et B : symétries par rapport à O,(Ox), (Oy) et aux première et deuxième bissectrices ; ceci provient du fait que les points de coordonnées(x, y),(−x,−y),(x,−y),(−x, y),(y, x) et (−y,−x)ont mêmes images park · k1(resp.k · k).

Pour dessiner les sphères unitésS1etSassociées, on peut donc se contenter de construire la partie de la sphère située dans la portion de plan définie par les inéquations 0 ≤y ≤ x, et compléter par symétries. Et puisque N = 1

2(k · k1+k · k)il en sera de même pour SN!

Pour M(x, y)dans ce domaine il vientkMk1=x+y etkMk =xdoncN(M) = 1

2(2x+y). Ainsi l’équation deSN sur ce domaine est 2x+y

2 = 1 soit un segment de droite.

1

(2)

5. Le dessin de la question précédente fournit l’intuition que R= 1convient ! En effet on constate graphiquement queB1(O,1)⊂ BN(O,1)⊂ B(O,1).

Remarquons quek · k≤ k · k1 (question 1.) donc :

∀M ∈R2,

−−→OM

≤ 1 2

−−→OM 1+

−−→OM

−−→OM 1, ce qui prouve l’inclusion des boules.

Exercice 2. Continuité de la longueur d’une courbe — d’après CCP 2014 PSI maths 1.

1.1 • L’applicationk · kest clairement positive.

• Son homogénéité découle de celle dek · k et de celle de la valeur absolue (on akλfk=|λ| · kfk).

• L’inégalité triangulaire découle de la même propriété pourk · ket pour la valeur absolue.

• Enfin, si kfk= 0alorsf(0) =kf0k= 0. La fonction f0 est donc nulle etf est constante. Commef(0) = 0, f est nulle. On a donc aussi l’axiome de séparation.

Finalement k · kest une norme sur E1 .

1.2 Soitf ∈E1. La fonctionf étant de classeC1 le théorème fondamental du calcul intégral nous permet d’affirmer que pour toutx∈[0,1]:

|f(x)| =

f(0) + Z x

0

f0(t)dt

≤ |f(0)|+ Z x

0

|f0(t)|dt ≤ |f(0)|+ Z x

0

kf0kdt ≤ kfk.

En passant à la borne supérieure sur x, on en déduit que kfk ≤ kfk .

1.3 Prenons les fonctionspn : t 7→tn pour tout n≥1, elles sont bien dans E1. On akpnk= 1et kpnk =n. Le quotientkpnk/kpnk n’étant pas borné, les normes k · ketk · kne sont pas équivalentes surE1 .

2.1 On a immédiatement kfnk= 1

√n →0quand n→+∞.

Par conséquent la suite (fn)n converge uniformément sur[0,1]vers la fonction nulle .

2

(3)

2.2 La définition donne

In = Z 1

0

p1 +nπ2cos2(nπt)dt.

Grâce au changement de variable u=nπt, nous obtenons : In = 1

nπ Z

0

p1 +nπ2cos2(u) du.

On a alors immédiatement :

In ≥ 1 nπ

Z

0

pnπ2cos2(u) du = 1

√n Z

0

|cos(u)|du.

La fonction |cos|étantπ-périodique, on a alors In ≥ √

n Z π

0

|cos(u)|du = 2√ n

Z π2

0

cos(u) du

d’où comme espéré In ≥2√ n.

2.3 Commekfn−0kn→+∞−→ 0, la continuité deL au sens dek · k entraineraitL(fn)n→+∞−→ L(0) = 1. OrL(fn) est de limite infinie quandn→+∞on peut conclure que Ln’est pas continue au sens dek · k .

2.4 Soient f etg dansE1. On a

|L(f)−L(g)| =

Z 1

0

(p

1 + (f0(t))2−p

1 + (g0(t))2)

dt

= Z 1

0

|(f0(t))2−(g0(t))2| p1 + (f0(t))2+p

1 + (g0(t))2dt

≤ Z 1

0

|f0(t)2−g0(t)2| dt =

Z 1

0

|f0(t)−g0(t)| × |f0(t) +g0(t)|dt

≤ kf0−g0k× kf0+g0k

≤ kf−gk × kf+gk

≤ kf−gk ×(kfk+kgk).

Soit maintenant(fn)n une suite d’éléments de E1qui converge vers f au sens de k · k. L’inégalité

|L(fn)−L(f)| ≤ (kfk+kfnk)kfn−fk

va nous permettre de conclure. D’une part kfn−fk →0.

D’autre part d’après l’inégalité triangulaire

kfnk − kfk

≤ kfn−fk donckfnk → kfk. Ainsi APCNn0 on a kfnk ≤2kfk.

Par conséquent APCR|L(fn)−L(f)| ≤3kfkkfn−fkpuisL(fn)→L(f).

Il s’ensuit que Lest continue au sens de k · k.

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