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Théorème des extremas liés et application (Beck page 35, ciarlet page 149)

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Théorème des extremas liés et application (Beck page 35, ciarlet page 149)

Pierre Lissy May 1, 2010

Lemme 1. Soit Ω un ouvert d'un evn produit de dim nie V1×V2, soit g une application de classeC1sur Ωà valeurs dansV2etuun point de l'espace contrainteg= 0, en lequel ∂2g est une application linéaire inversible. Soit maintenantf une fonction dénie surΩ à valeurs réelles qui soit diérentiable. SiJ admet en uun extremum sous la contrainte C, alors il existe un élément Γ(u)∈V20 tel queDf(u) + Γ(u)dg(u) = 0.

Proof. On a les hypothèses pour appliquer le théorème des fonctions implicites dans un voisinage de u: il existe deux voisinages O1 et O2 et une application h de classe C1 telle que tels que v= (v1, v2)∈O1×O2, g(v) = 0⇔v2 =h(v1). De plus, on connait explicitement la diérentielle deh, c'estdh(u1) =−(∂2g(u))−11g(u).

Considéronsv1∈O17→f(v1, h(v1)). u1 est du coup dans ce voisinage un extremum de cette fonction donc on lui applique la condition nécessaire sur les extremums libres: d(f(u1, h(u1))) = 0, ie ∂1f(u1, h(u1)) + ∂2f(u1, h(u1))dh(u1) = 0, ie ∂1f(u) +∂2f(u)dh(u1) = 0, ie ∂1f(u)−

2f(u)(∂2g(u))−11g(u) = 0, ie dg(u)∂2f(u)(∂2g(u))−1dg(u) = 0. On a donc le résultat voulu avecΓ(u) =−∂2f(u)(∂2g(u))−1

Démontrons le théorème des extremas liés. Lesdgi sont supposées linéairement indépendantes.

Cela siginie que la matrice∂jgi(a)est de rangm6n. On peut donc en extraire une sous-matrice inversible de taillem, supposée pour xer les idées être égale auxmpremiers indices. Du coup, le théorème précédent s'applique avecV1=Rn−m etV2 =Rm, etg(v) =Pn

i=1gi(v)ei. oùei est la base canonique deRn. On exhibe un élément du dual deRm tel que df(u) + Γ(u)dg(u) = 0, ce que l'on peut évidemment réecrire sous la forme voulue en décomposantΓu sur la base dualeei. Application 1. SOest l'ensemble des éléments deSLqui minime la norme euclidienne canonique.

Proof. C'est un problème de minimisation sous contrainte. On veut minimiser la norme 2 au carré sous la contrainteg(M) = 0avecg(M) =det(M)−1. L'espace contrainteC est bienSLn.

Supposons queM est un point pour lequel un extremum est atteint. D'après le théorème des extremas liés, on a donc en posantf l'application norme l'existence d'unλnon nul tel quedf(M) = λdg(M). Mais on rappelle que df(M)(H) = 2(M, H) et que dg(M)(H) = T r(tCom(M)H) = (Com(M), H). ceci entraîne l'égalité 2M =λcom(M). Mais on sait en outre qu'on a la relation

tcom(M).M =det(M)Id=Id, donc notamment en multipliant par2et en injectant la relation au- dessus, on obtienttM.M = 2/λId. Prenons la trace dans les deux membres. La matrice de droite étant dénie positive sa trace est strictement positive, doncλ >. Puis en prenant le déterminant on a1 = (2λ)n d'où λ= 2 et tM.M =Id, ieM est bien orthogonale et de déterminant égal à 1 doncM ∈SOn(R).

Inversément, l'application norme étant constante sur les matrices deSOn(R)égale à n (siO∈ SOn(R)alors||O||2=T r(tO.O) =T r(Id) =n), pour montrer queSOn(R)minimise eectivement cette norme il sut de montrer que toute matrice deSLn(R)est telle queT r(tAA)>n. MaistAA est symétrique dénie positive elle vérie donc que sa trace est la somme de ses valeurs propres, et que son déterminant, qui vaut1, est le produit de ses valeurs propres. Si x1, . . . xn > 0 et si x1. . . xn= 1, a-t-on nécessairementP

xi>n? Oui par l'inégalité entre la moyenne artihmétique et la moyenne géométrique. Doù le résultat.

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