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MAGISTEREINTERUNIVERSITAIREDEPHYSIQUE|PARIS7 ¢ t =4h : t =15juin 1994; 8h45 ; L6|Examen RELATIVITES

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Texte intégral

(1)

RELATIVITES

L6 — Examen

t0 = 15 juin , 8 h 45,

∆t= 4 h.

MAGISTERE INTERUNIVERSITAIRE DE PHYSIQUE — PARIS 7

(2)

Ayant quelque peu manqu´e de temps pour pr´eparer ce sujet et le concentrer, j’esp`ere que vous en excuserez la logorrh´ee et les ´eventuelles erreurs, sinon les fautes d’orthographe, voire le ton didactique et mˆeme comminatoire. Les diff´erents exercices propos´es sont parfois ind´ependants. Leur progression suit `a peu pr`es celle du cours qui vous a ´et´e don. . . vendu, et correspond, tout au moins `a mon sens,

`

a une difficult´e croissante. Vous ˆetes bien entendu en droit de faire appel `a votre culture, ou aux r´esultats ´etablis en cours, sans en en r´ep´eter les d´emonstrations mais en rappelant ces r´esultats avec pr´ecision.

A.L.

Quelques donn´ees naturelles :

La constante de la th´eorie de la relativit´e c≈3,0×108m s1

La constante de la gravitation G≈6,7×1011m3kg1s2 La masse du Soleil M¯ ≈2,0×1030kg

Le rayon du Soleil R¯ ≈7,0×108m La distance moyenne Terre–Soleil d ≈1,5×1011m

La constante des gaz parfaits R≈8,3 J mole1K1 L’acc´el´eration de la pesanteur sur Terre g≈9,8 m s2

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L6, Relativit´es 1 I. UNE PROPRIETE INTRINSEQUE DE L’ESPACE-TEMPS On cherche un moyen de tester g´eom´etriquement (c’est-`a-dire sans faire appel `a un syst`eme de coordonn´ees) la propri´et´e d’invariance de dτ2 df=dt2−d~x2. Sophie et Aristote sont inertiels depuis leur s´eparation en O. Sophie, en A, ´emet un signal radar que Aristote lui r´efl´echit de P et qu’elle re¸coit en B. Repr´esenter cette sayn`ete sur un diagramme d’espace-temps de votre choix, et montrer que τOP2 = τOAτOB, en termes des temps que Sophie et Aristote mesurent sur leurs horloges respectives pour les ´ev´enements qui jalonnent leurs vies.

II. UN AUTRE SCENARIO

Sophie se d´eplace `a la vitesse ~v pour Aristote. Au cours d’une exp´erience de physique des particules, Aristote observe que dN =f(~p)d3p~ particules d’un type donn´e sont ´emises avec une impulsion dans le pav´e d3~p autour de la valeur ~p.

Lorsqu’ils conviennent d’axes en configuration standard, Aristote choisit son axe ˆ

x selon la vitesse de Sophie.

1. Calculez le volume correspondant d3~p0 pour Sophie, autour de la valeur corres- pondante p~0, et montrez que ce volume s’exprime simplement en fonction de d3~p, et des ´energiesE et E0 des particules dans les rep`eres respectifs.

2. En d´eduire l’expression de la distribution d’impulsion f0(~p0) pour Sophie.

3. Pourquoi, `a votre avis, la communaut´e de physique des particules a t-elle coutume d’´ecrire plutˆot :

dN =g(~p)d3~p E .

III. SUR FOND DE RAYONNEMENT COSMIQUE

1. Soit une particule de masse nulle, d’´energie E et d’impulsion ~p pour Aristote.

Quelles sont les expressions de l’´energieE et des composantespx, py, pz observ´ees par Aristote en fonction des E0, p0x, p0y, p0z de Sophie toujours en configuration standard ?

2. Aristote adopte un axe ˆy tel que ~psoit dans le plan (ˆx,y) et rep`ˆ ere l’impulsion de la particule par son angle θ avec l’axe ˆx. Sophie en fait autant dans son rep`ere.

D´eduire des relations pr´ec´edentes les expressions depdf=|~p|et de cosθen fonctions de p0, cosθ0 et v.

3. Sophie et Aristote observent la mˆeme particule de masse nulle. Rappeler les expressions de p/p0 et cosθ en fonction de v et cosθ0.

4. Aristote est dans une caisse fixe, de volume V, contenant un certain nombre de particules, identiques, de masse nulle, dont les impulsions sont distribu´ees selon la

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2 MIP, Paris 7

loi d3N = F(~p)d3~p, dictant le nombre de particules dont l’impulsion appartient au pav´e (~p, d3~p). Pour Sophie, ces mˆemesd3N particules ont leurs impulsions dans un pav´e (~p0, d3~p0) et se distribuent selon la loid3N =F0(p0)d3p0. D´eterminer par la m´ethode qui vous plaira (jacobien, oud3~p=p2dp d(−cosθ)dϕ . . . ou r´esultats du probl`eme II) le rapport d3p/d~ 3~p0 des volumes des pav´es.)

5. La distribution qu’observe Aristote, `a l’´equilibre thermodynamique `a la temp´era- ture T, est celle du corps noir :

F(~p) = 1 4π3

V

¯ h3

1 ep/kT −1.

En d´eduire la distribution F0(~p0) observ´ee par Sophie en fonction de v, p0, cosθ0 et du volume V0 qu’elle attribue `a la caisse bien propre d’Aristote.

6. Montrer que le spectre des particules observ´ees par Sophie sous un angleθ0 donn´e pr´esente l’aspect d’un spectre de corps noir `a une “temp´erature”T00) `a pr´eciser.

7. Le fond de rayonnement ´electromagn´etique cosmique observ´e depuis la Terre pr´e- sente effectivement, `a une bonne approximation, la forme d’un rayonnement de corps noir de temp´eratureT = 2,7 K. Toutefois, on observe une l´eg`ere anisotropie du rayonnement re¸cu, de type dipolaire, d’amplitude ±3,5×103K, du Verseau au Lion. En d´eduire la valeur de la vitesse (de la Terre ? du Soleil ? de la Voie Lact´ee ?) par rapport au cosmos.

IV. DEVIATION DE LA LUMIERE PAR LE SOLEIL

Dans le champ de gravitation du Soleil, param`etre de Schwarzschild rg, en coordonn´ees de Schwarzschild. . .

1. Rappeler l’´equation diff´erentielle r´egissant la fonction u(ϕ)df= 1/r(ϕ) associ´ee aux coordonn´ees r et ϕ d’une particule ´evoluant dans le plan choisi pourθ =π/2.

2. On envisage dor´enavant le cas d’une particule de masse nulle. Etablir, dans ce cas, l’´equation diff´erentielle r´egissant l’´evolution de la fonctionv(ϕ)=df GM¯u(ϕ), o`uG est la constante de la gravitation et M¯ la masse du Soleil.

3. i) Quel est, `a votre avis, le domaine de valeurs typique de v?

ii) Une premi`ere estimation de v(ϕ) consiste `a n´egliger l’effet de la gravitation ! Quelle est la forme de la trajectoire dans ce cas ? Quelle est l’expression corres- pondante de r(ϕ) si l’on choisit l’origine de ϕ en sorte que r tende vers l’infini lorsque ϕtend vers z´ero, et si la valeur minimale de la distance de la particule au Soleil est b? Quelle est l’estimation v0(ϕ) correspondante ?

iii) On obtient une meilleure (¸ca n’est pas difficile !) estimation de la solu- tion de l’´equation du mouvement en ´evaluant le terme d’interaction `a l’aide de l’approximation v0. D´eterminer dans ces conditions l’approximation v1(ϕ)

´

equivalente `a v0(ϕ) lorsque ϕ→0.

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L6, Relativit´es 3 iv) A cet ordre d’approximation, quelles sont les valeurs de ϕ pour lesquelles la coordonn´eer devient infinie ? En d´eduire la d´eviation ∆ϕde la direction finale de la particule par rapport `a sa direction initiale.

v) Dans cette approximation, quelle est l’estimation de la valeur minimale, rm, de r au cours de la trajectoire ?

vi) Quelle est la valeur num´erique de la d´eviation maximale observable ? A ce propos, comment peut-on donner ici une signification `a des quantit´es d´efinies et calcul´ees dans un espace-temps courbe ?

vii) Pour Newton, la lumi`ere ´etait compos´ee de particules (massives forc´ement) dont il connaissait la vitesse loin du Soleil. Quelle estimation de la d´eviation maximale, ∆ϕcl, d’un rayon lumineux par le Soleil aurait-il pu pr´edire ?

V. ROUGISSEMENT GRAVITATIONNEL

Soit l’espace-temps de Schwarzschild ext´erieur `a un astre sph´erique, param`etre de Schwarzschild rg, en coordonn´ees de Schwarzschild.

1. On est insensibilis´e localement `a la gravitation en un ´ev´enement S si l’on y est en chute libre. Autrement dit, la physique en S a son cadre ordinaire minkowskien si l’on utilise des coordonn´ees localement plates xα¯, auxquelles correspond une base de coordonn´eeseα¯ qui constitue une t´etrade orthonorm´ee. Rappelez les valeurs des produits scalaires des vecteurs de base des coordonn´ees de Schwarzschild en S : et, er, eθ et eϕ. En d´eduire un choix de t´etrade orthonorm´ee associ´ee `a S, soit e¯t, er¯, eθ¯et eϕ¯, en fonction de et,er, eθ et eϕ.

2. En l’´ev´enement S, on consid`ere une particule de masse m qui a une vitesse nulle par rapport `a cette t´etrade.

i) Quelles sont les valeurs des composantes p¯t, pr¯, pθ¯,pϕ¯ de la quadri-impulsionp de la particule sur la t´etrade ? Quelle est l’expression du d´eveloppement de p sur la t´etrade ?

ii) En d´eduire le d´eveloppement depsur la base des coordonn´ees de Schwarzschild, puis les valeurs de ses composantes pt, pr, pθ et pϕ.

iii) Vous souvenant de la d´efinition g´eom´etrique de la quadri-impulsion en terme du d´eplacement infinit´esimal ds, et du d´eveloppement de ce d´eplacement sur la base des coordonn´ees, en d´eduire les valeurs de dr/dτ, dθ/dτ etdϕ/dτ pour cette particule en cet ´ev´enement. Quelle vitesse par rapport `a quoi peut-on attribuer `a la t´etrade ?

3. Un atome de r´ef´erence, longuement ´etudi´e immobile en laboratoire, en absence de gravitation ou en chute libre, est connu de tous pour ´emettre un photon d’´energie Eef.

i) Un tel atome, stationnaire en l’´ev´enement 1 dans l’espace-temps et les coor- donn´ees de Schwarzschild, ´emet son photon. Exprimez l’´energie caract´eristiqueEef en fonction de la composante pt¯de la quadri-impulsion du photon sur la t´etrade

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4 MIP, Paris 7

associ´ee, par le proc´ed´e pr´ec´edent, `a l’´ev´enement 1. En d´eduire l’expression deEef

en fonction de la composante pt sur la base des coordonn´ees.

ii) En d´eduire la valeur de la constante du mouvement E dor´enavant associ´ee `a ce photon.

iii) Le photon est r´eceptionn´e dans un d´etecteur stationnaire en l’´ev´enement 2.

Quelle est l’´energie Eet observ´ee pour ce photon, en fonction de sa constante du mouvement E?

iv) Calculez le rapport de l’´energie du photon ainsi d´etect´e en 2, sur la valeur de r´ef´erence Eef.

v) Dans le cadre de la th´eorie quantique, l’´energie du photon est reli´ee `a sa fr´equence. Calculez le rapport de la fr´equence νet observ´ee en 2, sur la fr´equence de r´ef´erenceνef, en fonction des potentiels gravitationnelsφ(1) etφ(2). En champ faible, quelle est l’expression approch´ee de l’´ecart de fr´equence observ´e ∆ν, relatif

`

a la fr´equence de r´ef´erence ? vi) Calculez ∆ν/νef pour :

— un atome ´emetteur `a la surface du Soleil et un d´etecteur sur l’orbite de la Terre ; comparez avec l’ordre de grandeur de l’´elargissement Doppler dˆu `a l’agitation thermique `a la surface du Soleil ;

— un atome ´emetteur sur Terre, dispos´e `a 22,6 m au dessus du d´etecteur (exp´erience de Pound et Rebka).

4. Vous pouvez l´egitimement vous interroger sur cette pr´ediction du d´ecalage de fr´equence car elle est fond´ee sur une relation entre ´energie et fr´equence dont il faudrait s’assurer qu’elle est invariante relativiste. (C’est d’ailleurs faisable.) On se propose de proc´eder plus directement au moyen d’horloges ´etalons fabriqu´ees selon les prescriptions l´egales, c’est-`a-dire identiques, estampill´ees chacunes d’une

´

etiquette de garantie portant mention d’un chiffre et d’une unit´e, ∆τ, associ´es `a l’intervalle entre un “tic” et le “tac” suivant. Bien sˆur, ce mod`ele d’horloge a ´et´e choisi pour ˆetre relativement insensible `a une acc´el´eration, et assez petit pour ˆetre indiff´erent aux effets de mar´ee d’un ´eventuel champ gravitationnel. L’histoire se d´eroule maintenant dans un espace-temps et des coordonn´ees tels que la m´etrique est statique (ind´ependante d’une coordonn´ee baptis´ee “temps”,t, caract´eris´ee par gtt >0).

i) Une horloge est stationnaire au point ~r1 (les trois coordonn´ees autres que t ont des valeurs fixes, l’horloge n’est donc pas en chute libre, il faut une fus´ee ou un tabouret pour la maintenir !). Quelle est la valeur de l’intervalle de coor- donn´ees, ∆te, entre un tic et le tac suivant de cette horloge ?

ii) A l’instant te d’un tic, ladite horloge ´emet un signal (petit caillou, pomme, proton, photon. . .) re¸cu au point~r2 au temps tr. L’horloge r´ep`ete exactement la mˆeme op´eration `a l’instant t0e du tac suivant, dont le signal est re¸cu en~r2 `a t0r. Que pouvez-vous affirmer, en argumentant, pour ce qui concerne les “dur´ees de propagation” tr −te et t0r−t0e? En d´eduire la valeur de l’intervalle ∆tr df=t0r−tr entre les deux r´eceptions.

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L6, Relativit´es 5 iii) Quelle intervalle de temps ∆tef s´epare un tic et un tac d’une horloge stationnaire dans le voisinage de~r2?

iv) En d´eduire le rapport ∆tr/∆tef mesur´e en ~r2. Comparez avec les r´esultats obtenus pr´ec´edemment dans le cas particulier de l’espace-temps de Schwarzschild.

VI. CHUTE LIBRE

Encore dans l’environnement d’une source sph´erique, et toujours en coordonn´ees de Schwarzschild, on ´etudie une particule massive, temps propre τ, en chute libre radiale, θ(λ) et ϕ(λ) constantes. La param´etrisation affine λ est d´efinie par ds/dλdf=p.

1. Reprenant les ´equations du mouvement bien connues, quelle est la valeur de la constante J associ´ee `a ce mouvement ?

2. i) En d´eduire l’´equation du mouvement r´egissant l’´evolution der(λ) et l’expression de d2r/dτ2 en fonction de r? Comparez avec l’´equation du mouvement obtenue en th´eorie de Newton.

ii) Repr´esentez l’allure de r(τ). Cette fonction pr´esente-t-elle des singularit´es ? 3. On peut maintenant se demander ce qu’il en est pour r(t). Comme c’est plus

compliqu´e, on va se contenter d’une ´etude de comportement.

i) A l’aide de l’´equation du mouvement r´egissant t(λ), d´eterminez l’expression de d2t/dτ2 en fonction de r, dr/dτ et dt/dτ. Quelles singularit´es y subodorez-vous ? ii) D´eterminez les comportements de dt/dτ et de dr/dτ lorsque la particule se rapproche de rg. (Pour cela vous pouvez reprendre les int´egrales premi`eres du mouvement.)

iii) En d´eduire le comportement de dr/dt au voisinage (sup´erieur) de rg, puis le comportement de r(t). Repr´esentez l’allure de ce sc´enario sur un graphe (r, t).

VII. EN DIRECT

Nicolas, enthousiaste commentateur de cabrioles improbables, rend compte en direct `a la radio de ses impressions durant sa chute libre vers une source de gravit´e nouvellement d´ecouverte. On prend les hypoth`eses de travail les plus simples, `a savoir que la source est sph´erique et que Nicolas est en chute radiale, en coordonn´ees de Schwarzschild. Une auditrice, stationnaire au dessus de Nicolas, constate apr`es un temps certain que la fr´equence de l’onde porteuse re¸cue rougit tellement qu’elle manifeste une tendance `a s’annuler exponentiellement avec une constante de temps T ≈ 2×104s. L’auditrice d´ecide de calculer la masse de la source. Le probl`eme est ´evidemment un peu plus compliqu´e que celui des horloges stationnaires (le coefficient de la m´etrique change du tic au tac).

1. L’auditrice suppose donc l’espace-temps de Schwarzschild, en coordonn´ees du mˆeme, mais s’empresse d’op´erer un changement de coordonn´ees dans l’espoir

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6 MIP, Paris 7

d’obtenir des lignes d’univers du genre lumi`ere (ou radio) aussi simples qu’en espace-temps de Minkowski, tout au moins pour des photons radiaux ( !).

i) Soit la fonction de la position, r(r), d´efinie (`a une constante pr`es) par dr/dr df= (1−rg/r)1, et la nouvelle coordonn´eeu, d´efinie par :u df=t−r. Quelle est la formule m´etrique en coordonn´ees (u, r, θ, φ) ?

ii) En d´eduire les expressions diff´erentielles, en coordoon´ees (u, r), puis (t, r), des lignes d’univers de photons montants et de photons descendants.

iii) Repr´esenter sur un graphe (r, t) l’allure des lignes d’univers de Nicolas, de son auditrice, d’un photon ´emis par Nicolas `a son temps propreτ, re¸cu au tempst, et d’un photon ´emis `a τ + ∆τ, re¸cu `a t+ ∆t. Que pouvez-vous dire des valeurs de lacoordonn´ee u de Nicolas lorsqu’il ´emet et de la coordonn´ee u de l’auditrice lorsqu’elle re¸coit ?

iv) En d´eduire le rapport des fr´equences re¸cue et propre, νecpr, en fonction de ∆τ et ∆t, puis de (du/dτ)1 o`u u(τ) est la valeur de la coordonn´ee u de Nicolas en son temps propre τ.

v) En d´eduire enfin le rapport νecpr en fonction de la composante Uu(τ) de la quadrivitesse de Nicolas dans la base des coordonn´ees.

2. Reste `a d´eterminer le comportement de Uu(τ). Pour cela, n’oublions pas que Nicolas est aussi massif que radial.

i) Formuler de mani`ere variationnelle le probl`eme de la recherche de la ligne d’uni- vers de Nicolas param´etr´ee par son temps propre.

ii) D´eduire de l’´equation de Lagrange par rapport `a la coordonn´eeu une int´egrale premi`ere du mouvement.

iii) Comme vous vous souvenez de la valeur de U2, en d´eduire une autre relation entre Uu et Ur.

iv) En d´eduire les expressions deUu et Ur en fonctions de r, puis leurs comporte- ments lorsque r approche (par le haut) la valeur rg.

v) En d´eduire le comportement de Uu en fonction de u.

vi) Il ne reste plus qu’`a se souvenir de la relation entre intervalle de coordonn´ee ∆u, entre deux ´emissions, et intervalle de coordonn´ee ∆t, entre les deux r´eceptions correspondantes, pour en d´eduire u en fonction de la valeur de t lors de la r´eception, le comportement de Uu en fonction de t, et enfin le comportement du rapport νecpr en fonction de t.

viii) Calculer, en unit´es de masse solaireM¯, la masse M du corps attracteur.

VIII. POUR SEBASTIEN

En absence de tout champ gravitationnel, dans un rep`ere inertiel en coordonn´ees de Minkowski, xα ou (t, ~x), on consid`ere un nuage de poussi`eres dont les lignes

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L6, Relativit´es 7 d’univers sont connues. En tout ´ev´enement (t, ~x), on associe `a ce nuage les quantit´es :

Tmatα0 (t, ~x)df=X

n

pαn(t)δ3¡

~

x−~xn(t)¢ ,

Tmatαi (t, ~x)df=X

n

pαn(t)dxin(t) dt δ3¡

~

x−~xn(t)¢ .

1. Si le ♥vous en dit, montrez, en faisant intervenir une int´egration suppl´ementaire sur une coordonn´ee de temps t0 moyennant l’adjonction d’une “fonction” δ de plus, que les quantit´es Tmatαβ peuvent s’´ecrire, en d´epit des apparences, comme composantes d’un tenseur. Quel nom sugg´erez-vous pour ce tenseur ?

2. Si le ♥ vous en dit, montrez, en ´ecrivant les dxβn/dt en fonction des pβn et de l’´energie, que les Tmatαβ sont, contre toute apparence, sym´etriques.

3. i) Calculer la tri-divergence ∂Tmatαi /∂xi.

ii) En d´eduire l’expression de la quadri-divergence ∂Tmatαµ/∂xµ en termes des dpαn/dt et de fonctions δ.

4. Quelle est la valeur de ∂µTmatαµ dans le cas d’un nuage de poussi`eres libres ? 5. Quelle est la valeur de ∂µTmatαµ dans le cas d’un nuage de poussi`eres n’interagissant

que par chocs ?

6. Dans le cas de poussi`eres charg´ees, n’ayant que des interactions ´electromagn´etiques (ou des chocs). . .

i) Montrez, `a l’aide de l’´equation de Maxwell-Lorentz, que∂µTmatαµ peut s’exprimer en fonction du tenseur du champ ´electromagn´etique Fαβ, et du courant :

jβ(t, ~x)df=X

n

qn

dxβn(t) dt δ3¡

~

x−~xn(t)¢ .

ii) Si le ♥ vous en dit, montrez que les jβ sont composantes d’un quadrivecteur, et que l’int´egrale de volume de sa composante temporelle est une constante du mouvement, scalaire.

iii) Montrez, `a l’aide des ´equations de Maxwell r´egissant le champ cr´e´e par les charges, que les quantit´es Fαβjβ peuvent s’exprimer en fonction du champ et de ses d´eriv´ees premi`eres. (C¸ a dissimule un infini probl`eme de soustraction pour des charges ponctuelles !)

iv) En d´eduire finalement, moyennant les ´equations de Maxwell et quelques astuces de calcul tensoriel, que l’on a ∂µ

©Tmatαµ +T´emᵪ

= 0, avec :

T´emαµ df=FαβFβµ+ 14ηαµFβγFβγ.

Les T´emαµ sont-ils composantes d’un tenseur ? sont-ils sym´etriques ?

Bon app´etit !

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