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Théorie des phénomènes magnéto-optiques dans les cristaux

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(1)

HAL Id: jpa-00242229

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242229

Submitted on 1 Jan 1907

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cristaux

Jean Becquerel

To cite this version:

Jean Becquerel. Théorie des phénomènes magnéto-optiques dans les cristaux. Radium (Paris), 1907, 4 (3), pp.107-118. �10.1051/radium:0190700403010701�. �jpa-00242229�

(2)

Si on relie les points (Totale vitesse au moyen d’une courbe (analogue aux courbes de niveau d’une carte géo- graphique), on obtientdans lc plan un système de courbes (fig. 8). Ne furent utilises pour la construction que

Fig. 8.

les résultats inscrits aux tableaux B, C et D. Chacun des mesures donne deux points d’une des courbes.

L’allure générale ne dépend que très peu de l’éva- luation de l’intensité (qui ne se fait naturellement

qu’en valeur relative et d’une manière approximative).

VIII. - Conclusion.

Toutes ces courbes ont une allure caractéristique.

Elles s’élèvent d’abord rapidement, restent un moment

presque horizontales, puis s’abaissent lentement. La branche qui s’abaisse présente un point d’inflexion.

En admettant que l’absorption des rayons B se fait d’après la loi e- rzd,

(d = 1 épaisseur de la couche absorbante ; x == cocf-

ficient d’absorption), le professeur Paschen a établi,

pour le rayonnement secondaire donné par de minces couches de platine la formule :

où 8 représente le coefficients d’absorption des rayons secondaires.

Si on prend i petit par iapport à p et si on dessine

les courbes représentées par cette formule, on obtient

un système de courbes tout à fait analogue à celui de

la figure 8.

La formule de Paschen représente bien les faits en

première approximation, mais la précision des mesures

ne permet pas de déterminer exactement A, a et B.

Théorie des phénomènes

magnéto-optiques dans les

cristaux

Par Jean BECQUEREL,

Ingénieur des ponts et chaussées. Assistant au Muséum.

ANS une précédente étude, on a vu que certains

D

cristaux possèdent des bandes d’absorption

variables sous l’action d’un champ magnétique,

et que les autres phénomènes magnéto-optiques tels

que la biréfringence magnétique, et la polarisation

rotatoire magnétique sont liés aux modifications que subissent les bandes 1.

On peut rendre compte des principaux résultats expérimentaux par une généralisation de la théorie

que M. W. Voigt a donnée pour l’explication du phé-

nomène de Zeeman dans les corps isotropes présen-

tant des bandes d’absorption infiniment fines.

Dans le cas des cristaux, il faut tenir compte de la

variabilité des propriétés optiques suivant l’orienta-

tion de la vibration lumineuse à l’intérieur de la sub- stance. D’autre part, la largeur des bandes ne peut, en générale être négligée dans un corps solide 3.

1. Jean BECQUEREL. Radium, février 1907.

2. W. VOIGT. Wied. Ann. 6. (1899), page 346, 6 (1901),

page 784; 8 (1902), page 872.

5. Jean BECQUEREL, C. Ii. de l’Académie des Sciences, 19 novembre, 5, 10 et 24 décembre 1906. A l’époque je fai-

sais cette généralisation de ses anciennes théories, JI. Voigt, de

son côté, sans que j’en aie eu connaissance, avait entropris le

Supposons un cristal traversé par un faisceau lu- mineux. Soient X, Y, Z; L, n, N, les composantes des forces électrique et magnétique dont l’éther de-

vient le siège a l’intérieur de la substance, et dési-

gnons par X, D, S ; L, M, N, les composantes des polarisations électrique et magnétique. La polarisation électrique est la résultante de deux vecteurs dont l’un X, Y, Z, est la force électrique, qui correspond à

l’éther libre, et l’autre Laeh, EDh, ESh, exprime l’effet

de la matière pondérable.

Chaque groupe de composantes Xh, fflh, Sh repré-

sente une force électrique engendrée par un ensemble d’électrons h de même nature capables de mouve-

ments propres. Nous appellerons ces forces polarisa-

tions partielles.

mème travail qui, en décembre dernier, a paru dans les Yach.

d. K. Gesell. d. Jr1SS. mu GoltÍ1lgen. tes résultats de M. Voigt présentés sous une forme différente, et plus généraux sur cer-

tains points, sont très concordants avec les résultats que j’ai pu- bliés dans les Comptes rendus et que j’expose ici avec plus de détails.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190700403010701

(3)

Nous avons d’autre part les équations de Hertz :

v étant la vitesse de la lumière dans l’éther.

Pour les oscillations lumincuses, nous prouvons écrire : L=L 9)1 i-- M De = N. de sorte quc les équa-

tions de Hertz deviennent :

Imaginons que suivant trois directions rectangu- laires, que nous prendrons pour axes de coordonnées,

les électrons aient des mouvements différents et indé-

pendants. Supposons de plus que ces ) directions soient les mêmes pour tous les électrons, et qu’elles

soient indépendantes de la période du mouvement

lumineux. Chaque composante de l’une des polarisa-

tions partielles est liée à la composante suivant le

même axe de la force électrique par une équation dit-

férentielle ayant même forme que l’équation du mou-

vement pendulaire amorti : nous avons ainsi le système

suivant :

Les a, b, E, sont des constantes positives qui doi-

vent être ditrérentes d’une équation à l’autre, dans le

cas le plus général.

Comme dans ces équations, qui se présentent sous

une forme très générale, la signification des différents

paramètres n’apparaît pas à première vue ; je crois utile, pour la clarté de l’exposition, de comparer ces

équations à celtes clui résultent de la théorie de M. Lo- rentz 1.

Soient x, y, z, les composantes du déplacement d’un

électron possédant une charge électrique e. Dési-

gnons paf B’ la force électrique au point, se

trouve l’électron, nous pouvons écrire le système

suivant :

L’inertie de l’électron étant au moins en partie

1. LORENTZ. Rapport au Congrès Intern,8tional de Physique, (1900), t. 5, p. 16.

électromagnétique, dépend de la vitesse et dépend peut-être de la forme de l’électron, et de la direction

suivant laquelle il se meut ; nous avons donc pris

pour plus de généralité des masses 1nH 1112’ m3, diffé-

rentes suivant les 5 axes.

flx, f2y, f3z représentent des forces élastiques pro.

portionnelles aux composantes du déplacement, qui

tendent à ramener l’électron à sa position d’uquilibrc;

g1 dx dt, g2 dy dt,

g3 dz dt

sont des iorces comparables a des

frottements, proportionnelles aux composantes de la

vitesse et différentes suivant les trois axes.

Ainsi que le montre M. Lorentz, ces équations res- tent vraies si x, y, z, B’ représentent les valeurs moyennes prises pour les molécules situées dans un

espace dont les dimensions sont très grandes par rapport aux distances moléculaires, mais très petites

par rapport à la longueur d’onde. La force électri- que, B dont l’éthcr est le siège lorsqu’un faisceau de

lumière traverse le corps, est différente de la valeur moyenne de B’ et l’on a :

B=B+aM

ce étant un coefficient positif dont la valeur peut

rester indéterminéc, et Il désignant le moment élec- trique, dont les composantcs sont, en appelant A le

nombre total des électrons,

Mx=Nex My=Ney Mz =Nez

En introduisant dans les équations (4) le moment électrique, ces équations s’écrivent :

Sous cette forme, les équations (5) sont identiques

aux équations (5). En effet B=X et d’autre part lU2:,

est proportionnel à la composante Xh, de la force élec-

trique duc aux électrons h Xh=4n v2 Mc,

Identifions dans ces conditions les équations des systèmes (5) et (5), nous obtenons les relations :

D’autre part la période du mouvement propre de

Xh, si l’amortissement alh était nul, serait 2x Vb1h.

Si a1h est très petit vis-à-vis de Vb1h nous pouvons

négliger l’augmentation de durée de la période due à

l’amortissement et considérer 2n Vb1h comme la pé-

riode du mouvement propre des électrons h dans la direction ox.

(4)

Les relations ((6) donnent donc, dans la théorie des électrons, la signification des différents termes des formules B3), auxquelles nous reviendrons maintenanl,

car elles ont l’avantage, étant plus bénérales, d’être indépendantes du mécanisme des vibrations.

Supposons qu’une onde lumineuse, plane et homo- gène, se propage dans l’une des directions principales,

ox par exemple. Nous pouvons prendre pour X Y Z et tous les Xh Dh Sh la partie réelle d’une fonction de la forme

x étant la coordonnée fixant la position de l’onde à l’époque t, 2t une constante comalele, 2 x 1 la période

du mouvement lumineux, enfin o la vitesse de pro-

pagation complexe ; en désignant par o) la vitesse de

propagation réelle de l’onde dans le cristal et par x le coefficient d’absorption, on a la relation :

Remplaçons dans les systèmes (2) et (5) les X Y Z et

les 3iJg Dh Sh par ces fonctions imaginaires, les équa-

tions de Hertz donnent le nouveau système

D’autre part le système (3) devient

en posant

Des formules (9), nous pouvons tirera Dh, 3,,.

Faisons les sommes des composantes de toutes les pola-

risations partielles, pour les électrons de toute nature existant dans le cristal, et portons ces sommes dans les équations (1), puis renlplaçons dans ces équa-

tions (1) y, ffl, 3 par les valeurs tirées du système(8),

nous obtenons le nouveau système :

La première équation de ce système, jointe aux pre- mières équations des systèmes (8) et (1), montre que,

x,ae, et tous les Xh sont nuls, c’est-à-dire qu’à l’intérieur du cristal, tous les mouvements sont transversaux.

Les deux dernières équations du système (11) signi- lient, comme X, Y, et Z ne peuvent être nuls à la fois,

ou bien que 1= 0 et Z~0, ou bien que Z=0 et

y ::j=. 0, c’est-à-dire que les mouvements qui peu-

vent se propager à l’intérieur de la substance dans la direction oa sont parallèles à oy et à oz. Les

vibrations de Fresnel sont donc polarisées suivant les directions principales oy et oz.

Supposons Y~0, la deuxième équation du système (11 ) donnc :

En séparant dans cette équation les parties réelles

et les parties imaginaires nous obtenons les équations qui déterminent l’indice de réfraclion ny = v w et le

coefficient d’absorption Xy d’une vibration de Fres-

nel, de période 2 nd, parallèle à o,i.

Demèmel’indice de réfraction nz et le coefficient d’ab-

sorption xz d’une vibration parallèle à oz sont détermi-

nés par les équations :

Si la lumière se propageait, suivant oy ou oz, on obtiendrait des formules analogues pour calculer l’in- dice de réfraction et le coefficient d’absorption d’une

vibration parallèle à ox.

Lorsque d’ est suffisamment petit par rapport à d0 (ce qui est le cas pour les bandes d’absorption, même

les plus larges, des cristaux contenant des terres rares),

le produit n2 x passe par un maximum pour une valeur de 1 extrêmement voisine de chacun des io ;

d’autre part n2 (1-x2), nombre très voisin de n’, est minimum pour chaque 1 = vo. Nous pouvons donc con-

sidérer que les valeurs L) =d0 donnent les maxima de

x, et que les longueurs d’onde des maxima d’absorption

sont 2 nvd02 pour les vibrations de Fresnel parallèles

à oy et 2nvdn3 pour les vibrations parallèles à oz.

Afin de nous rendre compte des variations de x au-

tour du milieu d’une bande IL, posons 0 =d-dlh et négligeons 1 devant d. Si la hande h est bien séparée

des autres bandes et suffisamment fine, nous pouvons considérer comme constants les termes qui dépendent

de ces autres bandes dans les formules (12), et nous

pouvons aussi dans le produil n2 x supposer constant l’indice n dont les variations sont très petites par rap- port à celles de n2 x.

Nous écrirons dans ces conditions

Cette formule donne la signification physique du coef-

ficient d’amortissement 7)’ h== ah que nous pouvons

appeler la largeur de la bande. C’est en effet de ce

coefficient que dépend la décroissance de l’absorption

(5)

de part et d’autr e du maximum, et 2nd’h représenter

la diflërence des périodes des deux vibrations pour

lesquelles, de part et d’autre du maximum, le coeffi- cient d’absorption est réduit à une valeur moitié de

sa valeur maxima.

Il résulte des formules qui précèdent que l’hypo-

thèse de trois mouvements indépendants dans trois

directions rectangulaires pour les mémes électrons, permet de rendre compte de la biréfringence et de

l’existence, dans les corps non isotropes, de trois spectres principaux d’absorption 1. Si pour deux des

axes les coefficients des équations (3), c’est-à-dire les

d0,les y et les E correspondant aux mêmes électrons dans les deux directions sont égaux pour tous les électrons, deux des spectres principaux sont identiques. On ob-

tient alors seulement deux spectres différents, un spectre ordinaire pour toutes les vibrations normales

au troisième axe, qui est l’axe optique du cristal, et un spectre extraordinaire pour les vibrations parallèles à

cet axe.

Il serait important de pouBoir grouper les trois bandes, dues aux mêmes électrons, qui se corres- pondent dans les 5 spectres principaux. Si ces spectres

ont des bandes communes, occupant sensiblement la même position tout en ayant des intensités et des

largeurs différentes, il est naturel de penser que ces bandes peuvent provenir des mêmes corpuscules

vibrants, mais cependant la simple observation des spectres principaux ne donne à ce sujet aucune con-

clusion certaine. Nous allons voir que les modifica-

tions subies par les bandes dans un champ niagné- tique établissent une dépendance entre les différents spectres, dépendance qui résulte de la liaison que le

champ magnétique pr°odceit entre des mouvements perpendiculaires entre eux. L’étude des phénomènes magnéto-optiques pourrait ainsi conduire à déterminer les bandes qui se correspondent dans les spectres principaux.

Il. - Propagation de la lumière normalement

aux lignes de force d’un champ magnétique.

Plaçons un cristal dans un chalnp magnétique R parallèle à l’une des directions principales, oz par

exemple. Dans les équations du système (4), il faudra ajouter une nouvelle force normale au champ magné- tique et dont les composantes suivant ox et oy sont

respectivement proportionnelles aux composantes de la vitesse de l’électron suivant les directions oy et ox.

Les nouvelles équations sont les suivantes :

’1. Henri BECQUEREL. Ann. de Ch. et de Phys., 6e série, l. XIV (1888).

De même les deux premières équations du système (3) sont remplacées par les suivantes :

La comparaison des équations (14) et (15) donne, d’après ce qui précède, la signification des paramètres

C1h, C2h’

Si les périodes D,, et v02 sont très voisines, c’est-à-dire si les bandes qui se correspondent dans les spectres ox

et oy ne sont pas éloignées, si de plus les masses ln1,

ln2 sont les mêmes, comme il semble naturel de le supposer, Ci et C2 sont très voisins et l’on pourrait prendre le mème paramètre dans les deux équations,

Nous garderons néanmoins des paramètres différents

afin de conserver aux équations toute leur généra-

lité.

L’expérience a montré que non seulement le spectre

des vibrations normales au champ, mais aussi le spectre des vibrations parallèles au champ est modi-

fié par le champ magnétique. Nous pouvons rendre compte de cet eifet longitudinal du champ comme l’a

fait 31. Voigt, en admettant que l’électron n’est pas seulement soumis à une force normale à sa vitesse et

aux lignes de force, mais subit de plus un dérange-

ment d’une autre nature, et qu’un nouveau vecteur

zh prend naissance. Ce -vecteur ih parallèle au champ ne rayonne pas; il disparait avec le champ

et est lié à la composante Eh de la polarisation par- tielle par les équations :

dh étant une fonction qui s’annule en même temps que le champ magnétique.

Supposons qu’une onde plane se propage normale- ment aux lignes de force suivant ox, et renlplaçons

comme précédemment X, Y, Z, tous les Xh, 9)h, 3 h ,

et de plus 3h, par des fonctions de la forme

2l, o, 1 ayant la signification précédemment indiquée.

Les équations (15) et (17) donnent, après élimina-

tion de Õh entre les 2 équations (17), le système sui-

vant :

(6)

en posant comme prccëdemmenL :

et de plus :

Dh=d2+iahd-bn

Ce système ( 18) remplace le système (J) obtenu précédemment en dehors du champ magnétique.

Si nous éliminons les 3ij,, tDh, 3j,; 3i, D, S entre les systèmes (18), (8) et (1), nous obtenons à la place

du système (11) un nouveau système qui détermine

la forme et l’orientation des vibrations pouvant se propager parallélement à ox dans le cristal soumis à

un champ magnétique parallèle à oz.

Ce système (20) admet deux solutions : 4° Z =0

avec X et Y tous deux el ifférents de zéro, 2°Z#0

avecX=Y=0.

a) Vibrations normales au charnp 1nagnélique.

- La solution Z=0, X et Y#0, montre qu’il se

propage à l’intérieur du cristal une vibration ellip- tique dont le plan est normal au champ et qui pos- sède une composante suivant ox, c’est-à-dire longitu-

rlinale par rapport au faisceau lumineux. Cette composante longitudinale résulte du mouvement tourbillonnaire que prennent les électrons dans le champ magnétique. En effet d’après les équations de

Hertz (2) (8) la polarisation électrique est transver- sale (X=0) : or cette polarisation est la résultante de la force électrique X, Y, Z dont l’éther libre est le

siège à l’intérieur de la substance, et des forces aeh, Wh’ Sh dues aux électrons en mouvement.

Comme sous l’action du champ magnétique les élec-

trons prennent suivant ox un mouvement normal au champ, mais parallèle il la direction du faisceau,

il est nécessaire que la force électrique ait aussi une composante X longitudinale non nulle.

La forme de la vibration elliptique est déterminée

par la première équation du système (20) et l’on voit

aisément que loin des bandes d’absorption le coeffi-

cient de Y est fort petit, et que par suite la compo- sante longitudinale X est très faible ; mais il n’en est

plus de mêmc dans le voisinage des bandes, lorsque 01 ou 82 a un module très petit. Par exemple dans le

cas du phénomène de Zeeman pour une vapeur pré-

sentant des raies infiniment fines, la vibration est

circulaire pour les composantes des raies d’absorption,

et dans ce cas la composante longitudinale est aussi grande que la composante transversale.

Dans le cas des cristaux, on voit que l’existence de la composantes longitudinale doit avoir pour cffet de l’aire intervenir, dans les modifications du spectre oy, tes bandcs du spectre longitudinal ox. On conçoit

donc aisément que les variations du spectre des vibra-

tions normales au champ seront tout à fait différente suivant quc le spectre longitudinal sera ou ne sera

pas le même que le spectre observé. J’ai effectivement constaté avec les cristaux uniaxes de xénotime et de

tysonite que les modifications, observées pour le spectre des vibrations ordinaires normales au champ lorsque

l’axe optique est normal au faisceau, n’ont absolu-

ment aucnn rapport avec les variations obtenues

lorsque l’axe optique est parallèle au faisceau. Dès le

début de mes recherches, j’ai signalé ce résultat

comme l’un des plus remarquable

Revenons au système (20) ; nous obtenons l’expres-

sion de la vitesse de propagation complexe des vibra-

tions normales au champ en éliminant X et Y entre

les deux premières équations :

Dans cette formule nous pouvons négliger les e3

devant les 1’ et les g-do et cette approximation est légitime toutes les fois que les bandes ne sont pas à la fois très intenses et très larges. Considérons, en effet, la valeur maxima du coefficient d’absorption x

pour une bande. Après chaque parcours d’une lon-

gueur d’onde, l’intensité lumineuse diminue dans le

rapport de 1 à e4l’; sur un trajet de 0lIn,l c’est-à-

dire d’environ 200 k pour les bandes situées dans le vert l’intensité 1 est réduite à Ie-800nx. Avec des lames de xénotime et de tysonite de 0mm,1, les bandes sont, du moins pour la plupart, très peu intenses, x est donc très petit. Or la valeur maxima de x est donnée par 2 n2 xo

=Edo d’:

on voit donc ue, en général, Ed est

2n2xo=Edo d’

: on voit donc que, en général, Ed est

très petit vis-à-vis de d’. Si de plus D’ est petit, c’est-

à-dire la bande peu large, Ed devient une quantité

absolument négligeable. Imaginons pour fixer les idées une bande pour laquellexo

= 1 500;

l’intensité de la lumière incidente étant 1, l’intensité au centre de la bande serait

seulement 1 153:

nous aurions donc une

bande excessivement forte. Supposons qu’en même temps 2nvd’=1uu c’est-à-dire qu’à une distance

de 0uu,5 de part et d’autre du milieu de la bande,

1. Jean BECQUEREL. Cornptes rendus de l’Académ,ie des sciences, 26 mars 1906.

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