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La symétrie des fonctions thermodynamiques à l'approche du point critique dans les mélanges binaires. Choix du paramètre d'ordre

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00210080

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00210080

Submitted on 1 Jan 1985

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La symétrie des fonctions thermodynamiques à

l’approche du point critique dans les mélanges binaires.

Choix du paramètre d’ordre

F. Leclercq, P. Damay

To cite this version:

F. Leclercq, P. Damay. La symétrie des fonctions thermodynamiques à l’approche du point critique dans les mélanges binaires. Choix du paramètre d’ordre. Journal de Physique, 1985, 46 (8), pp.1367- 1374. �10.1051/jphys:019850046080136700�. �jpa-00210080�

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La symétrie des fonctions thermodynamiques à l’approche du point critique

dans les mélanges binaires. Choix du paramètre d’ordre

F. Leclercq et P. Damay

Laboratoire de Chimie Physique, L.E.S.I., LA 253 CNRS, H.E.I., 13, rue de Toul, 59046 Lille Cedex, France (Reçu le 17 décembre 1984, accepté le 18 avril 1985)

Résumé. 2014 Les fonctions thermodynamiques des systèmes binaires présentent toujours un manque de symétrie

dans la région critique, ce qui empêche en principe l’application des lois d’échelle. Nous présentons une méthode qui symétrise exactement les propriétés thermodynamiques sur l’isotherme critique en faisant un changement de

variable non linéaire sur le paramètre d’ordre. Les résultats sont appliqués au cas du champ moyen (théorie de Landau) et à la région critique proprement dite (lois d’échelle).

Abstract 2014 The lack of exact symmetry in binary mixtures should, in principle, prevent the use of scaling theory.

We propose a new method to symmetrize the thermodynamic functions on the critical isotherm performing a

non linear scale transformation on the order parameter. One defines a symmetry parameter which gives a quan- titative idea of the asymmetry. The symmetrization is completed when this parameter can be nullified.

Classification

Physics Abstracts

64.70J

Introduction.

La th6orie des lois &6chelle part de rhypoth6se que la partie divergente des fonctions thermodynamiques pr6s du point critique est une fonction homog6ne.

Pour entrer dans ce cadre math6matique, les fonctions

thermodynamiques doivent r6pondre a des crit6res de symetrie tr6s stricts. Dans le cas des melanges binaires, les conditions de sym6trie imposent que le

point critique soit situ6 a Xc = 0.50 et que toutes les courbes dans le plan temperature-composition soient

exactement symetriques (par exemple l’énergie libre)

ou antisym6triques (le potentiel chimique) par rapport a l’isochore critique.

En pratique, aucun systeme reel ne poss6de les

caracteres de sym6trie n6cessaires a 1’application des

lois d76chelle. De nombreux articles ont 6t6 consacr6s a ce probleme ; nous ne citons ici que la revue tr6s

complete de Scott [1]. La discussion a surtout port6

sur la forme de la courbe de coexistence et sur la definition de la divergence du diam6tre rectiligne [2, 3].

Le probl6me du manque de symetrie se pose de mani6re particuli6rement cruciale sur l’isotherme

critique; l’indice 6 relatif a la divergence de L1 = (P2 - pi) - (U2. - 9,.) 6tant de 1’ordre de 5, la dissym6trie s’en trouve 6lev6e a cette puissance.

La difficult6 peut etre surmont6e de deux famous :

- soit en recherchant une ligne de sym6trie autre

que risochore critique (Widom [2]); les lois d76chelle

sont alors 6crites autour de cette ligne. Le diam6tre

rectiligne est la seule ligne de symetrie exacte dans les syst6mes binaires les paires conju- guees correspondantes x’ et x" se situant sur la courbe

de coexistence ; par rapport a cette ligne 1’6quation

de la courbe de coexistence est une fonction homo-

gene

- soit en recherchant un nouveau parametre

d’ordre qui am6liore la sym6trie des fonctions ther-

modynamiques autour de l’isochore critique. La d6fi-

nition du parametre d’ordre est en effet suffisamment peu restrictive pour qu’un grand nombre de grandeurs physiques puisse etre utilise (fractions molaire, volu- mique ou massique, indice de refraction, conductibilit6

6lectrique, densite, volume molaire...).

Dans les syst6mes binaires, il a ete montre (voir

notamment Scott [1]), qu’il 6tait possible d’utiliser un

parametre d’ordre plus arbitraire obtenu en faisant

un changement de variable non lin6aire sur l’un des

param6tres d’ordre « physiques. Par exemple, si x

est la fraction molaire, Scott a montre que le nouveau

parametre z = fyl[l + ( f - 1) y], oA f est compris

entre 0 et 1, permet de decrire correctement le syst6me.

Le but de notre travail est de justifier de facon formelle l’utilisation d’un tel changement de variable

et de montrer son int6r8t pour sym6triser exactement

les fonctions thermodynamiques a 1’approche du point critique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019850046080136700

(3)

1368

Dans la premiere partie, nous definissons les pro-

pri6t6s des solutions r6guli6res sur différentes tra-

jectoires aboutissant au point critique; le mod6le des solutions r6guli6res peut en effet etre utilise comme le

syst6me de reference pour les solutions binaires. La seconde partie est consacr6e a la definition d’un

nouveau parametre d’ordre (on utilise le changement

de variable simple propose par Scott), en particulier

toutes les fonctions thermodynamiques utilis6es par la suite sont 6crites dans le nouveau r6f6rentiel.

Dans la troisi6me partie, l’étude de la symetrisation

du potentiel chimique sur fisotherme critique est abordee ; on definit un parametre de sym6trie qui

donne une indication quantitative sur la dissym6trie.

La sym6trisation est men6e de facon analytique dans

le cas du champ moyen (application aux melanges qui

suivent la loi de Hildebrand) et 6tendue au cas general

des lois d’echelle. Enfin dans la demière partie les

resultats sont appliques au calcul du crit6re de

Ginzburg qui indique a quelle distance du point critique la th6orie du champ moyen ne peut plus etre

utilis6e.

1. Les solutions régulières. Un modile symetrique de

reference.

Dans les solutions binaires, toute la thermodyna- mique est contenue dans fexpression de 1’energie libre ;

pour une mole de melange on 6crit

oii s et v sont 1’entropie et le volume molaire, x est la

fraction molaire et L1 = 112 - III est la diff6rence du

potentiel chimique de chaque esp6ce.

Nous definissons les caract6res des systemes id6ale-

ment sym6triques sur les différentes trajectoires qui

conduisent au point critique. Le mod6le des solutions

regulieres en champ moyen et le modele d’Ising en regime critique sont deux bons exemples de sym6trie parfaite. Consid6rons le modcle des solutions regu-

lieres qui nous servira de reference pour la suite de ce

travail. 126nergie libre molaire du melange s’6crit

La symetrie ou I’antisym6trie de toutes les fonctions thermodynamiques est assur6e par le fait que l’énergie

libre molaire garde la meme forme par une transfor- mation de x en 1 - x l’isochore critique a Xc = 0,5

est un axe de symetrie pour toutes les propri6t6s dans

le plan temperature-composition. En particulier on peut écrire sur la courbe de coexistence a chaque temperature

ou xe et x: sont les concentrations des deux phases

en équilibre. Il est a noter que Ie diamètre rectiligne

est confondu avec l’isochore critique. De la meme

fagon, la courbe spinodale et les courbes de meme

longueur de correlation des fluctuations de concen-

trations (iso ç) sont d6finies par

et

en particulier sur l’isotherme critique deux points

Fig. 1. - Representation de la region critique pour un

melange binaire. Le syst6me sodium-ammoniac est choisi a titre d’exemple. On a reporte la courbe de coexistence, la courbe spinodale, et dinerentes courbes iso ç. La dissym6trie

est particuli6rement mise.en evidence par le fait que le dia- m6tre rectiligne de la courbe de coexistence et de la courbe

spinodale ainsi que la courbe qui rejoint les sommets des iso ç ne sont pas confondus avec l’isochore critique.

[Critical phase diagram for a binary mixture. (The sodium-

ammonia diagram is chosen as an example.) Several iso ç

lines have been drawn above the coexistence curve. The asymmetry of real mixtures is apparent from the fact that the rectilinear diameter of the coexistence curve for the

spinodal and the iso ç lines do not lay on the critical iso-

chore. ]

(4)

équidistants de part et d’autre du point critique appartiennent a la meme iso ç.

Pour un syst6me reel le travail de symetrisation

consistera a retrouver chacun des elements de symetrie

du syst6me de reference sur chacune des trajectoires remarquables que nous venons de definir (isotherme critique, courbe de coexistence, courbe spinodale et

iso ç) et 6ventuellement a relocaliser la concentration

critique a Xc = 0,5. Nous n’6tudions dans cet article que la sym6trisation des fonctions thermodynamiques

sur l’isotherme critique puisque c’est la trajectoire qui pr6sente le plus de ditTicult6s et le plus d’implications th6oriques.

Les différentes trajectoires aboutissant au point critique ainsi que les courbes iso ç ont 6t6 representees

sur la figure 1.

2. Definition d’une nouvelle échelle de concentration.

Le changement de variable.

La recherche de lignes de symetrie est une approche

satisfaisante d’un point de vue th6orique mais qui ne peut malheureusement s’appliquer que pour interpr6-

ter la courbe de coexistence; le probl6me des autres trajectoires et en particulier de l’isotherme critique,

le plus important a notre sens, reste entier.

La sym6trisation exacte ne peut etre obtenue qu’en

utilisant un changement de variable avec un param6tre ajustable tel que 1’a propose Scott, toutes les recherches d’un parametre d’ordre plus physique comme la

fraction volumique ou massique ne peuvent donner

que des resultats approch6s. En fait, que le parametre

d’ordre utilise ait une realite physique ou non importe

peu, il suffit que la variable utilis6e conserve les gran- deurs int6grales et mesurables qui doivent etre sauve- gardees. Beaucoup de changements de variables peuvent etre proposes, nous avons choisi l’un des plus simples propose par Scott et d6ji utilise pour faire une

symetrisation num6rique de lacunes de miscibilit6 [4].

Le changement de variable consiste a supposer que dans le melange des deux esp6ces A et B, l’une des especes est associee ; si le nombre d’association est q, le systeme est constitue de molecules A et Bq. Toutes

les relations thermodynamiques doivent etre reecrites dans cette nouvelle echelle ; la sym6trisation sera

facilement menee a bien si la matrice de passage entre le référentiel « analytique » et le référentiel « associé » est determinee.

Toutes les grandeurs appartenant au r6f6rentiel associ6 A et Bq sont marquees d’un indice « prime » exceptee la fraction molaire x qui deviendra X dans le

r6f6rentiel associ6. Soit un syst6me binaire constitue de ni molecules de 1’esp6ce A et n2 molecules de

1’espece B. Le nombre total de molecules est 6gal à

n 1 + n 2 = N. Dans le r6f6rentiel associ6 n’ = n 1 et n2 2 = 2 ce qui donne

q

On d6finit les fractions molaires

La dependance de X avec x n’est pas lin6aire. La nouvelle 6chelle de concentration se trouvera expans6e

d’un c6t6 de la concentration critique et r6tr6cie de 1’autre. De meme

Sur un isotherme-isobar nous d6veloppons 1’energie

libre de Gibbs en fonction de N et x. Ainsi

Toutes les d6riv6es d’ordre sup6rieur à l’unité par

rapport A la variable extensive N sont nulles. En ðG G(xo, No)

remarquant que ðN TN-

= N o

= No on peut separer

les deux variables N et x :

Dans le nouveau r6f6rentiel, on peut 6crire de la meme facon

La conservation de 1’energie libre totale G implique que G(Xo, No) = G(xo, No). On remarque 6galement que

. Pour effectuer le changement de variable, il faut exprimer les différentes d6riv6es de 1’6nergie libre

(5)

1370

dans le r6f6rentiel associ6 en fonction des d6riv6es obtenues dans 1’ancien r6f6rentiel. Ainsi :

et ainsi de suite.

Avec le changement de variable particulier qui a 6t6 choisi, on utilise

et

Sur l’isotherme-isobar critique, les d6riv6es seconde et troisieme de l’énergie libre par rapport a la fraction molaire s’annulent au point critique; les premiers

termes pairs et impairs suivants sont les d6riv6es quatri6me et cinqui6me. Le d6veloppement doit donc

etre effectu6 au moins jusqu’au cinquieme ordre.

A partir des relations (8) a (11) on trouve

11 est important de noter, avant d76tudier la sym6-

trisation dans le chapitre suivant, que les relations entre les d6riv6es d’ordre sup6rieur a deux dans le

nouveau et 1’ancien r6f6rentiel ne sont pas lin6aires.

Le manque de lin6arit6 fait que le passage d’un r6f6- rentiel a 1’autre sur chacune des d6riv6es autre que la d6riv6e seconde n’est pas un simple changement d’echelle ; c’est grace a cette propri6t6 que la sym6tri-

sation des d6riv6es autour du point critique est rendue possible.

3. Symitrisation de la fonction d - Ar = Úl2’- PI) - Úl2c - PIc) sur 1’isotherme-isobar critique.

Le probl6me pose par le manque de sym6trie est

surtout sensible sur l’isotherme-isobar critique. Sur

cette ligne la divergence de la fonction L1 e6crit

avec l’indice critique 6 6gal a 3 en champ moyen et 4 a 5 pour les melanges reels. Ainsi lorsque le syst6me ne pr6sente pas de sym6trie par rapport a l’isochore critique, la dissym6trie sur le parametre d’ordre entre

les valeurs de x sup6rieures et inf6rieures à Xc est-elle port6e a une puissance de 3 a 5 sur la fonction 4.

Pour x > Xc on trouve ainsi que la relation sym6trique (14) est remplac6e par

de m8me pour x x,,

3.1 CAS DU CHAMP MOYEN. DEFINITION D’UN PARA-

MTTRE DE SYMTTRIE. - Le changement de variable

effectu6 au chapitre precedent permet d’etudier de faqon analytique la sym6trisation de 4 dans le cadre de la th6orie du champ moyen puisque toutes les grandeurs thermodynamiques peuvent y etre d6ve-

lopp6es en s6rie autour du point critique. Les resultats

sont appliques pour demonstration au modele de solution defini par J. H. Hildebrand [5]. Dans ce

modele 1’6nergie libre d’exces s’ecrit

(6)

ou A 12 est un coefficient d’interaction binaire positif

et V,, 72 les volumes partiels molaires des deux

especes. On simplifie le mod6le en prenant Y-, et Y2

independants de la concentration et de la temperature.

Ce mod6le se reduit a la solution r6guli6re si Y I = V2.

Sur l’isotherme-isobar critique la solution r6guli6re qui sert de reference de sym6trie est caract6ris6e par les deux proprietes suivantes

et

Nous consid6rons successivement la sym6trisation

sous ces deux aspects.

3.1.1 Symgtrisation de la position du point critique à Xc = 0,5. - En utilisant la relation (7), la condition

Fig. 2. - Representation des deux branches de la fonction A - Ae pour le modele de Hildebrand avec V = 5 cm3

et V2 = 12 cm3.

a) Le parametre d’ordre est la fraction molaire analytique.

Le parametre de sym6trie est dans ce cas 6gal a 4,70 et Xc = 0,22.

b) Le parametre d’ordre est renormalis6 de telle fagon que

Zc = 0,5. Le parametre de sym6trie s’ est alors 6gal a 0,90.

c) Le parametre d’ordre est la fraction molaire renormalisee pour que s’ s’annule. Dans ce cas X, = 0,44.

[Representation of the function d - Ar for a « Hilde-

brand » mixture with Y, = 5 cm 3 and Y2 = 12 cm 3

The order parameter is

a) the analytical mole fraction. The symmetry parameter s’

is then equal to 4.70 and Xc = 0.22.

b) a renormalized mole fraction such that X, = 0.5. The symmetry parameter is 0.90.

c) a mole fraction normalized such that s’ = 0 (Yp =0.44).]

de symetrie est simplement de choisir pour obtenir X, = 0,5. Appliquons ce r6sultat pour les solutions de Hildebrand Sur la figure 2a est report6e la

fonction (d - JJ pour x+ > xr et x- x, en choisissant V 1 = 5 cm3 et V2 = 12 cm3. La dissy-

m6trie entre la branche positive et la branche negative

est tr6s importante (amplitude et indice critique diffe- rents). Sur la figure 2b la meme fonction est repr6sent6e

(7)

1372

dans le nouveau r6f6rentiel, c’est-A-dire d t - A c =

=f X± - X,)avec . La nouvelle repre-

sentation est plus sym6trique que la pr6c6dente,

c’est-a-dire que le domaine en x sym6trique autour

du point critique semble plus etendu.

Il faut rendre cette notion de domaine symetrique plus quantitative en analysant la contribution de chacune des d6riv6es du potentiel chimique a la sym6trie. On peut d6velopper la fonction d autour du point critique

Au point critique les deux premiers termes sont nuls,

le troisi6me terme apporte la premiere contribution

antisymetrique a 1’expansion et le quatri6me terme la premiere contribution symetrique. Dans la solution r6guli6re toutes les d6riv6es impaires sont nulles, 1’energie libre est ainsi sym6trique par rapport au point critique et la fonction L1 antisymetrique. Defi-

nissons une grandeur s >> appel6e parametre de symetrie comme le rapport de la derivee cinqui6me

de G sur la d6riv6e quatri6me

Ce parametre donne une idee precise du degr6 de symetrie ; lorsque s est nul, Fenergie libre est sym6trique jusqu’au 7e ordre sur l’isotherme-isobar critique et la

fonction A antisym6trique jusqu’au sixième ordre.

Dans un intervalle donné x - Xc = bx, le produit

s bx donne la fraction de la partie non antisym6trique

dans A. Pour le modele de solution choisi avec

V, = 5 CM3 et V2 = 12 CM3 on trouve s = 4,70 dans

le premier r6f6rentiel. D’un point de vue pratique si

l’on s’accorde par exemple un pour cent de caract6re

dissym6trique, il ne faut retenir dans 1’analyse des

donn6es que les resultats obtenus tres pr6s du point critique compris dans l’intervalle

Dans le referentiel associ6, le parametre de sym6trie

s’ s’ecrit

puisque O’GIOX3 et ð2G/ðx2 sont nuls sur l’isotherme- isobar critique

Pour 1’exemple choisi on

trouve immediatement s’ = 0,90 ce qui 61argit beau-

coup la plage de concentration exploitable :

3.1.2 Symgtrisation de la fonction A. - 11 apparait

que le choix de la symetrisation (Xc = 0,5) n’est pas le meilleur sur l’isotherme-isobar critique; la meilleure

sym6trie sera obtenue pour la valeur de q qui annule s’.

La seule racine physique de l’équation (20) est

Pour 1’exemple choisi on trouve q = 0,365 et Xc = 0,445. Ce demier calcul revient a chercher la valeur de q qui annule la d6riv6e cinqui6me de l’énergie

libre par rapport a X ; la valeur correspondante de la

fonction L1 - Jc est report6e sur la figure 2c. La 16g6re disSYM6tFie qui subsiste provient du terme impair suivant qui ne s’annule pas a’G/aX’. La sym6trie est alors presque parfaite et le domaine sym6trique pour une incertitude accord6e de 1 %

s’6tend a X - X,,: = 0,22.

Ainsi le changement de variable permet-il de trouver

une echelle de concentration arbitraire pour laquelle

la propriete thermodynamique particuliere L1 peut etre consid6r6e comme exactement symetrique dans le voisinage du point critique grace a 1’annulation du

premier terme asymétrique.. On doit cependant noter

que la sym6trie obtenue n’est pas parfaite lorsque l’on s’61oigne du point critique et il faut surtout insister sur

le fait que l’on n’a pas retrouv6 en meme temps tous les caract6res de sym6trie de la solution r6guli6re à

savoir obtenir Xc = 0,5 et L1 exactement antisym6- trique sur l’isotherme critique.

3.2 APPLICATION AU CAS GMRAL (LOIS D’tCHELLE).

- On peut g6n6raliser 1’equation (18) dans le cas ou

la theorie du champ moyen ne s’applique plus :

et

En champ moyen, et la

relation (22) se reduit a 1’&quation (18).

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