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Du partage des courants instantanés

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237781

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237781

Submitted on 1 Jan 1881

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Du partage des courants instantanés

Marcel Brillouin

To cite this version:

Marcel Brillouin. Du partage des courants instantanés. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.24-30.

�10.1051/jphystap:018810010002401�. �jpa-00237781�

(2)

24

ouvertes.

Or,

dans ces

circonstances,

ni l’état

hygrométrique

ni

la

température

de l’air n’avaient eu le

temps

de varier.

On

peut

donc conclure de toutes ces

expériences

que les iiidi- cations doniiées par le

psychromètre el fronde

sont

indépendantes

dit lieu où

l’on opère

et

indépendantes

de la vitesse du vent.

On a donc dans le

psychromètre

à fronde un

appareil

extrême-

ment commode à D1anier’ et à

transporter,

et suffisamment

précis, puisqu’il

donne la tension de la vapeur d’eau à

omm,

i

près

environ.

IV. De toutes ces

expériences

on

peut

tirer encore une autre

conclusion,

que les

expériences

de

Regnault.,

discutées

plus

haut

(’voir

la

fig. i), permettent

de

prévoir.

La valeur moyenne de B étant

o, 525

et la

pression

moyenne au lieu où furent faites toutes

les observations étant

758mm,

on

peut

calculer la constante A de

la ,

formule

d’August :

On trouve ainsi A =

o, ooo693,

valeur

qui

ne diffère que

de -/0

eii-,Iroi-1 de la valeur

théorique (0,000635),

calculée

par August.

DU PARTAGE DES COURANTS

INSTANTANÉS;

PAR M. MARCEL

BRILLOUIN,

Docteur ès Sciences mathématiques.

J’ai étudié ailleurs

1 ’ )

la distribution des courants dans des sys- tèmes de fils conducteurs

immobiles,

à

chaque

instant de la

période

variable. C’est du

partage

des

quantités

totales d’électricité mise

en jeu pendan t

cette

période que je

veux

parler

ici.

I. Je considère un fil

communiquant,

par ses deux

extrémités,

soit avec un

système

de fils conducteurs

f’ermés,

soit avec des capa-

(’ ) Thèses présentées à la Faculté des Sciences pour le doctorat ès Sciences ma-

thématiques, juillet 1880 (Annales de l’École Normale, janvier 1881).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018810010002401

(3)

25

cités suffisantes pour que l’on

puisse regarder

l’intensité comme

uniforme à

chaque

instant dans toute l’étendue du fil.

On sait que

1 équation générale

de l’induction dans ce

fil,

en

Fig. 1.

présence

d’autres fils parcourus par des courants

variables,

ainsi

que

d’aimants,

est

ôù E est la force électromotrice constante ou variable de la

pile rapportée

à la direction

positive AB, VB, VA

les

potentiels

électro-

statiques

variables aux extrémités du

fil,

R la résistance constante

ou variable du

fil AB, w

le

potentiel électrodynamique

du fil sur lui-

même

( coefficient

de

self-induction),

’V le

potentiel

mutuel du fil donné avec les fils voisins

(coefficient

d’induction

mutuelle),

po-

tentiels

qui

sont constants ou variables suivant que les fils sont immobiles ou subissent des

déplacements

et déformations

(1),

et

- e travail, rapporté

à l’unité d’intensité dans

le fil,

des forces

dit

électromagnétiques qui

s’exercent entre les aimants

permanents

et le fil

pendant

les déformations ou

déplacements

relatifs.

Considérons un groupe de fils réunis par leurs

extrémités,

de

manière que chacun fasse

partie

d’un circuit fermé que

complètent

les autres fils. Aux divers sommets de ce groupe

peuvent

d’ailleurs aboutir d’autres

conducteurs,

par

lesquels

arrivent des courants

dont on

ignore l’origine.

(1) Si tous les circuits ne sont pas fermés, les expressions analy tiques de w et 1Y

ne sont connues qu’a une fonction près des distances des extrémités des fils :

(4)

26

L’équation

de

chaque

fil est

où les i

désignent

les intensités dans les fils du groupe, et les 1 les intensités dans les fils extérieurs.

Les

équations

des sommets sont

Multiplions par dt

et

intégrons depuis

un état

permanent jus- qu’à

un autre état

permanent;

il

vient,

en

supposant

la résistance

constante,

et

Cela tient à l’impossibilité de soumettre la fonction 9 à l’expérience, soit que les

Fig. 2.

circuits se ferment toujours, comme le suppose Maxwell, soit qu’on n’ait pas encore trouvé la forme d’expérience décisive.

J’ai montré dans le travait déjà cité, et c’est presque évident, que dans des sys- tèmes de fils quelconques, n’ayant pas d’extrémité libre, les phénomènes d’induction sont complètement indépendants des fonctions q. On s’assurera facilement qu’il en

est de même dans tous les cas que je vais examiner ici.

Il n’y a pas d"ambiguïté pour

dN dt,

l’action d’un aimant sur un élément de cou- rant étant directement accessible à l’expérience.

(5)

27

Prenant les

équations

relatives à une série de fils du groupe formant un circuit

fermé,

et

ajoutant

avec un

signe

déterminé par le sens

positif

choisi sur le

fil,

les

potentiels électrostatiques

aux

sommets

disparaissent,

et l’on a des

équations analogues

à celles de

Kirchhoff,

mais

qui

sont en

général compliquées

de termes

supplémentaires.

On voit

cependant

que dans certains cas ces termes

peuvent

dis-

paraitre.

Il y a donc deux divisions

principales

à faire dans cette

étude,

suivant que le

partage

suit ou ne suit pas les lois d’Ohm.

Examinons d’abord le

premier

cas.

1. - PARTAGE DES QUANTITÉS D’ÉLECTRICITÉ

SUIVANT LES LOIS D’OHM.

Toutes les

fois

qite

l’énergie

totale de l’unité (le courant dans

chacun

des fils

dit groupe

reprend

à

lajin

de la

période

la valeur

qu’elle

avait ait

tlébitt,

le

partage

des

quantilés

d’électricité se

fait

comme si les lois d’Uhma

s’appliquaient,

les résistances et les forces électromotrices des

piles

étant

supposées

constantes.

Les termes

sont en effet

nuls,

et les

équations

se réduisent à

pour

chaque fil,

et, pour

chaque système

formant un circuit

fermé, à

c’est-à-dire ce

qu’auraient

donné les

équations

de Kirchhoff rela-

(6)

28

tives à l’état

permanent, intégrées

pour le même intervalle de o

à t,

si les variations des forces électromotrices des

piles

avaient été les

mêmes

pendant

cet intervalle. Pour que la condition relative aux

forces électromotrices des

piles

soit satisfaite dans la

pratique,

il

faut supposer

qu’aucun

fil du groupe ne contienne de

pile polari- sable,

car la force électromotrice

dépend

alors de l’intensité du courant

qui

traverse la

pile

à

chaque

instant.

CAS PARTICULIERS. _ 1. Circuits et aimants

Ùllnzobiles.

- Le

partage

des

quantités

d’électricité se fait comme celui des courants constants si les intensités de tous les courants

qui

arrivent par les fils extérieurs aux sommets d u groupe considéré

reprennen t

à la fin de la

période

la même valeur

qu’au

début.

Les courants dans les fils mêmes du groupe

reprennen t

aussi leur valeur

initiale,

et

l’énergie

totale ne

change

pas.

Exenzpif;s.

- La

période

variable dans les fils extérieurs

peut

être

produite

par des mouvements

d’aimants,

ou d’autres courants

voisins,

par les variations d’intensité de

ceux-ci,

pourvu

qu’ils

ne

soient pas en communication conductrice directe ou indirecte avec

les fils du groupe et en soient assez

éloignés

pour n’avoir pas d’in- fluence inductrice directe sur ces mêmes fils.

La

décharge

d’une

pile polarisée

de

Planté,

celle d’une

capacité

satisfont aux mêmes conditions.

2. Circuits et ccimcclzts mobiles. - L’immobilité des fils et des aimants

pendant

la

période

variable

produite

par l’arrivée d’élec- tricité aux sommets du groupe n’est pas nécessaire pour que les

quantités

d’électricité se

partagen t

comme feraient des intensités

permanentes.

Je suppose

toujours

que les courants

qui

arrivent par les fils ex- térieurs aient même intensité à la fin

qu’au

début et, de

plus,

que les mouvements du groupe de fils considéré soient achevés dans le même espace de

temps

de o à t : alors les intensités dans tous les fils

reprendront

la même valeur. Il suffit que les W et les N re-

prennent

aussi la même

valeur,

pour que

l’énergie

totale soit con-

servée.

Exemples.

- Certaines bobines des fils du groupe tournent de 36oO autour d’un diamètre.

(7)

29 Toutes les bobines

qui

ont des actions mutuelles tournent à

la fois de 180° si aucun aimant

n’agit

sur elles.

3° Toutes les bobines

qui

ont des actions

mutuelles,

ainsi

qu’avec

un certain nombre d’aimants

permanents,

tournent de

180°,

ainsi que les aimants.

En

effet,

dans le

premier

cas, les BV et N restent exactement les mêmes.

Dans le deuxième et le troisième cas, pour une

partie

des bo-

bines et des aimants

n’ayant

d’action

qu’entre

eux, on

change

dieux

fois les

signes

dans les W et

N,

sans

changer

les valeurs

absolues,

ce

qui,

en somme, ne fait aucune altération.

Il

importe

de remarquer que rien

n’exige

que la durée de cette

période

variable soit très courte.

3. Un des cas

particuliers

les

plus importants

est celui d’un

galvanomètre employé

avec un shunt.

Si un courant variable traverse un

galvanomètre

avec un shun t

immobile,

et que les intensités initiale et finale soient les

mêmes,

le

partage

du courant instantané se fait comme celui des courants constants.

Il cme

paraît

d’autant

plus important

de

signaler

cette

propriété théorique,

que,

après

avoir été admise sans

réflexion,

elle a été

contestée il y a

quelques

années par AI. Preece

(1),

à la suite d’ex-

périences

sur les

décharges

de

capacités,

et par AI.

Trowbridge (2),

dans des

expériences

sur les courants

induits, qui

toutes satis-

faisaient à la condition

qu’indique

la théorie.

Toutefois,

dans les

expériences

citées par 31. Preece et exécutées par MM. Herbert

Taylor

et Frank

Lambert,

on reconnut que la

cause d’erreur était due au mouvement de

l’aiguille pendant

la dé-

charge.

En

effet,

deux

galvanomètres identiques

étant

disposés

de

manière à se servir de shunt l’un à

l’autre,

le

partage

se faisait

éga-

lement entre eux

quand

les deux

aiguilles

étaient libres.

Mais,

si

l’on fixait

l’aiguille

de l’un

d’eux, l’impulsion

de l’autre

indiquait

une

quantité

d’électricité moindre que dans le premier cas; le par-

tage

n’était donc

plus égal.

Ces

expériences

ne sont donc

point

(1) Journal of the .Societ-y of telegraph Engineers, t. Il, p. 16.

(2) Silliman’s american Journal, 1873.

(8)

30

en désaccord avec la

théorie ;

elles montrent seulement

qu’une

con-

dition essentielle de

l’emploi

des

galvanomètres

pour la mesure des

courants

instantanés,

à savoir l’immobilité de

l’aiguille pendant

la

durée de la

décharges,

n’était pas satisfaite.

Quant

aux

expériences

de M.

Trowbridge,

la

description

ne per-

met pas de se rendre

compte

de la cause à

laquelle

il faut attribuer les différences

qui

se

produisent

par l’addition d’une dérivation.

Depuis lors,

on s’est donc

abstenu,

dans toutes les recherches

précises

sur les

décharges, d’employer

l’artifice si

ingénieux

du

shunt. Aussi m’a-t-il paru intéressant de

reprendre

l’étude de cette

question

et de déterminer avec

précision

les condi tions dans les-

quelles

on doit

employer

le

galvanomètre d’impulsion,

avec ou

sans

shunt,

ainsi que

l’importance

relative des diverses correction

principales :

amortissement par

l’air,

amortissement par induction.

Des

expériences

ont été

entreprises

au laboratoire de

Physique

du

Collège

de

France,

avec les conseils de M.

Mascart ; j’en

rendrai

compte quand

elles seront terminées.

(A suivre.)

EXPLORATEUR

ÉLECTRIQUE

DE M.

TROUVÉ;

PAR M. C.-M. GARIEL.

Cet

explorateur

est formé par deux

tiges métalliques placées

a

côté l’une de

l’autre,

mais

séparées

par une matière

isolante,

et

terminées par deux

pointes

fines

soigneusement

acérées. Des fils

conducteurs sont attachés à l’extrémité

opposée

de ces

tiges

et

contribuent à former un circuit

qui

contient un

petit

élément

(pile

à

renversement)

et un trembleur de

petites

dimensions

placé

entre deux lames de verre, de telle sorte que l’on

peut sentir,

en-

tendre et voir le mouvement du ressort

qu’il comprend. Mais l’ap- pareil

tel que nous venons de le décrire ne

peut

fonctionner : le circuit n’est pas

complet,

il existe une solution de continuité entre

les deux

pointes.

La

tige

à double

pointe

étant introduite dans la

plaie,

si les

pointes

viennent à rencontrer un corps

métallique,

une

balle,

un éclat

d’obus,

etc., le circuit se ferme et le trembleur

entre en action. Il n’en est pas de même si les

pointes appuient

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